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Roynie J'étais en train de me débattre avec Charles-Edouard qui n'arrête pas de pleurer depuis qu'Andrea est parti et j'entendis mon portable vibrer. C'était Royce, purée, il ne manquait plus que lui. Avec ce qu'il m'avait fait j'allais pas être tendre, en même temps en ce moment je faisais chier tout le monde donc ça n'allait pas changer. Je répondis d'un tonc sec : « Oui, qu’est ce que tu veux ? ». APPEL EN COURS |
Roynie Directement j'entendis des cris de bébé ce qui me faisait un peu rager. Pourquoi il pleure? Elle sait pas s'en occuper? Je soupirais, pas de bonjour, rien. J'suis furieux Minnie! Pourquoi t'as engagé Tessy comme nounou? T'aurais pu... m'en parler, j'sais pas? Et puis pourquoi Andrea me dit que vous êtes plus ensemble? Qu'est-ce que tu as encore fait? c'était plus fort que moi, à la base je voulais pas m'engueuler avec, je voulais simplement parler, mais je préférais d'abord retourner la situation contre elle, pour me donner bonne conscience sans doute. |
Roynie J’avais juste envie de pleurer et quand Royce me parlait comme ça mes larmes me montaient mais je devais les contenir, bien sûr que je m’occupais très bien de mon fils mais il voyait que j’allais mal en ce moment et que son vrai papa de cœur n’était plus là : « Alors déjà tu vas te calmer de suite, Tessy m’a demandé de voir son neveu et elle veut m’aider, je vois pas pourquoi je refuserais… ». Après tout la jeune femme est bien innocente dans l’histoire. « Ensuite si tu veux t’énerver je peux bien m’énerver contre toi parce que maintenant je sais très bien que tu t’es fait passer pour Andrea ». Il me parlait de lui d’ailleurs et là j’avais direct les larmes aux yeux, il me manquait, c’était tellement horrible. « Il a baisé son ex à la classe de neige, je suis vachement coupable t’as raison.. ». APPEL EN COURS |
Roynie Ma soeur me saoulait, sérieusement. J'aurais jamais du lui dire que j'avais mis une fille enceinte, elle n'allait pas lâcher l'affaire. Qu'elle se mêle de ses fesses. J'avais que des emmerdes, sans parler du faux témoignages d'une des victimes qui m'accusait d'être l'un des agresseurs. A part mes vrais amis, personne me soutenait, même pas Marshall mon vice-président. Loin de là que j'aille chercher du réconfort auprès de l'eliot, non, on devait parler affaire. Oh ça va, je voulais m'amuser un peu, c'était drôle comme situation... T'étais folle de moi et tu voulais tout le temps m'embrasser. je souris tellement c'était drôle en fait puis je me concentrai de nouveau pour ne pas risquer de l'énerver encore plus. Manquerait plus qu'elle me raccroche au nez. Les hommes... tous les mêmes. lançai-je ironiquement. Andrea avait merdé, mais ça m'était déjà arrivé, des fois, nous les mecs, on pouvait pas contrôler certaines choses. Bon, je vais pas tourner autour du pot, je vais le dire cash. Je veux voir Charles, je veux qu'on trouve un moyen pour que tu me pardonnes et que je puisse apprendre à le connaître aussi... enfin je vais pas te faire un dessin. je craignais sa réaction. |
Roynie Il voulait s’amuser, t’inquiètes, moi aussi j’allais m’amuser. Il aurait montré un peu de remord à la limite il aurait peut être pu voir Charles mais vu comme il me prenait de haut c’était mort, on disait qu’il le faisait exprès pour m’énerver. « Ah oui tu trouves ça drôle, c’est vrai que tu adores jouer avec les gens mais t’inquiètes, moi je vais bien jouer avec toi à partir de maintenant. ». Il n’avait pas l’air de souffrir que j’aille mal mais putain si il tenait un minimum à son fils il devrait avoir envie de me voir heureuse avec un mec un minimum bien. Il savait que j’aimais Andrea de tout mon cœur, ça ne lui faisait rien, ok. J’écoutais ensuite sa demande, j’avoue que j’étais surprise mais ma décision était déjà toute prise : « Et ben moi aussi je vais être cash mon petit Royce, jamais de la vie ! ». Je me mis à rire, utilisant le même sadisme que lui, on verra si c’est drôle maintenant. [/color] APPEL EN COURS |
Roynie Charles qui pleurait toujours et sa mère qui s'énervait. Je serrais les dents en me retenant d'écraser mon téléphone dans ma main. Le contraire m'aurait étonné. je levais les yeux au ciel. J'avais aucun pouvoir contre elle. J'avais juste donné un gosse à une princesse capricieuse assez jeune pour être maman. J'avais des remords sur tout ce que j'avais fait avec elle mais j'avais beaucoup trop de fierté. Seulement, il me restait une petite chance d'avoir ce que je veux, mais c'était pas gagné de m'affronter devant une famille royale. S'il faut en venir au tribunal, je trouverais les moyens de me payer tout ça. dis-je d'une voix tranchante. Je suis un assez bon manipulateur et ça me dérangerait pas de te salir d'avantage aux médias. Après tout, j'ai pris la virginité de la petite fille de la Reine, j'ai des bons scoops à raconter. je souriais malicieusement. Ho si je pouvais anéantir quelqu'un, je le ferais. Mais je peux faire aussi en sorte d'alléger toutes les rumeurs sur toi, je peux très bien prouver à tout le monde que tu es une fille sage. c'était gagnant-gagnant, mais triste d'en arriver là. |
Roynie Je me mis à rire quand il parlait de tribunal, je gagnerais toujours, je m’étais laissé faire par Royce mais pour mon fils je déplacerais des montagnes, je demanderais l’aide de ma grand-mère si il le faut, je n’hésiterais pas une seconde, mon fils ne méritait pas de connaitre Royce, il était trop odieux : « Tu ne comprends donc rien Royce…Ce n’est pas en ayant cette attitude que tu pourras voir ton fils… Qu’est ce que tu veux dire aux médias ? Que je suis une salope, ça tout le monde le pense déjà y compris ma grand-mère, tout le monde sait que je ne suis pas à la hauteur à Buckingham et ce n’est pas l’avis d’un pauvre manant tel que toi qui va changer la donne… Tout ça c'est à cause de toi Royce ! ». Il n’avait rien à raconter sur moi et même si il disait que j’étais une fille bien ça n’allait pas changer, la seule chose qui pouvait faire évoluer ma situation c’était me marier avec le prince des belges. « Tu n’aurais ni ton fils par le chantage, ni par la menace Royce, il ne mérite pas de connaitre une personne aussi démoniaque que toi, Charles-Edouard est un petit garçon qui doit se construire avec l’exemple de personnes gentilles… ». [/color] APPEL EN COURS |
Roynie Putain elle me mettait mal. Elle me donnait sa rage à cause de sa rupture ou quoi? Je pris du temps avant de répondre, mon sang bouillonna dans mes veines. Et le jour où ton fils te demandera où est son père? Tu vas lui faire croire qu'il est mort? ou qu'il avait pas envie de l'élever? C'est faux, je veux faire partie de sa vie, je te demande pas de faire partie de la tienne. ben voyons, je suis qu'un mec pauvre maintenant, c'est vexant. Oui j'ai pas beaucoup de sous et c'était trop facile de m'attaquer comme ça. Charles va devenir un sale gosse de riche insupportable si tu lui fais ça. une copie de Minnie. Je rageais tellement que je sentais les larmes me monter, des larmes de colère. Tu te souviens la fois où tu m'as dit que tu donnerais n'importe quoi pour que je change d'avis à propos de notre fils? Je me battrais toute ma vie s'il le faut, j'attendrai qu'il ait la majorité pour le contacter, ne crois pas que tu t'en sortiras si facilement. je ressentais beaucoup de peine. Si elle ne me le laissait pas, cela voulait dire que je pourrais jamais avoir d'enfant. |
Roynie Il ne comprenait donc rien, si il voulait voir son fils fallait justement qu’il arrête un peu de me détester et qu’il prenne sur lui : « C’est bien ça le problème Royce, tu me manques de respect alors qu’on a eu un enfant ensemble, tu devrais te comporter en adulte… ». J’ai peut être 20 ans mais je suis bien plus mature que lui, ça c’est clair car il ne fait que me manquer de respect mais si il tenait à son fils il ne ferait pas autant chier sa mère. Je soupirais quand il parlait de richesse, c’était pas vraiment de paire avec la gentillesse, décidément il ne comprenait pas tout : « Je ne veux pas reproduire l’exemple de mes parents et grands-parents, je m’occupe bien de Charles-Edouard, je l’allaite moi-même… ». Ce n’est pas de tradition qu’une personne de sang royale donne son lait pour nourrir ses enfants. Je me mis à rire quand il parlait de se battre, il me faisait pitié, pauvre garçon va, il voulait évoquer les souvenirs, on allait en parlait tiens : « Ah oui et toi tu te rappelles quand tu m’as traité de nymphomane qui voulait se faire prendre par le premier venu alors que je voulais juste de dire que j’avais des sentiments envers toi… ». D’ailleurs je me demandais quel était ce soudain et brutal changement de situation : « Mais au fait d’où te viens l’envie de pouponner, Leevy a les hormones qui lui montent à la tête ? ». APPEL EN COURS |