MINNIE & CHARLES ∇ tu fous quoi chez moi ?!

Jamais il n’irait à l’encontre de ses parents, ben ce n’était vraiment pas mon cas, j’avais jamais été comme il avait voulu. J’étais intéressé quand il me dit qu’il n’avait pas toujours été le fils modèle, je voulais savoir si il avait fait des conneries comme moi : « Ah oui, dis moi donc ce que tu as fait ? ». J’étais curieuse de tout à coup, je voudrais bien savoir ce qu’il avait fait. Je lui fis un petit clin d’œil quand il me répondit que je marquais un point, j’étais plus intelligente que j’en avais l’air même si souvent on me prenait pour une cruche. Il me demandait par la suite si je voulais qu’on forme une belle famille unie, non, ça je l’avais eu avec mon ex petit ami mais cela n’avait pas marché malheureusement. « Non, j’avais ça avec mon ex et tu vois ça a pas marché…Donc je te demande juste d’être gentil avec le petit s’il te plait…Ou si tu y arrives pas ignore le mais si tu lui fais du mal je peux te dire que ça va chauffer… ». Je soupirais, je serais capable de faire n’importe quoi si jamais on faisait du mal à mon enfant. Je serais vraiment horrible, déjà que j’avais beaucoup changé. En Janvier, ce n’était pas une mauvaise idée, je regardais sur mon portable tout en faisant attention au bébé : « Le week end du 17, cela t’irais ? ». Je soupirais en le regardant boire son verre tranquillement : « Heu de l’alcool à 11heures du matin, tu te sens bien ! ». Et bien en plus de cela il était alcoolique, c’était vraiment le gros lot. Je le regardais avant de regarder ma poitrine : « Le lait c’est meilleur pour la santé ! ». Je me mis à rire en le défiant un peu du regard.

Moi j’avais fait des conneries mais je n’allais pas faire la liste tout de suite maintenant car elle était longue, même ces derniers, avoir un enfant par exemple en étant célibataire c’était pas le bon exemple de la princesse idéale. Pourtant j’avais était vierge jusqu'à 19 ans alors que ma grand-mère pensait que je l’avais perdu bien avant avec le premier venu. Je souriais quand il avouait qu’il était mignon, ça me faisait plaisir quand même qu’il le trouve sympa et je me disais qui pourrait peut être pas lui faire du mal, enfin j’espérais : « Tu peux t’approcher tu sais, il ne mord pas… ». Depuis tout à l’heure il le regarde de loin, bon je vais pas lui confier de suite mais il peut au moins le regarder de près alors qu’il est entrain de manger. « Je t’ai dit que je voulais pas qu’on forme une famille… ». Enfin peu importe mon opinion, je finirais bien par l’épouser que je le veuille ou non. Je fis une tête étrange lorsqu’il me parlait de venir téter mon sein, bon okay je l’avais un peu tester mais je pensais pas qu’il irait aussi franco quoi. Je le regardais choqué, putain, je pouvais déjà pas le voir : « T’es exactement le genre de mec que je déteste, qui saute sur tout ce qui bouge toi… ». Super j’allais carrément être la fille la plus cocue de l’histoire en vraie ou même avec mon fiancé arrangé.

Il était bien où il était, cool, mon fils aurait donc toute sa vie l’image que les hommes sont des salops, j’espère qu’il ne va pas lui-même en devenir un, le pauvre enfant. Il n’a que des mauvais exemples autour de lui, des mecs qui l’abandonnent et qui le font tourner en bourrique. Comme moi quoi. Je soupirais quand il me dit que je n’avais pas le sens de l’humour « Si, quand c’est drôle je rigole, désolé ! ». Prends ça dans les dents tiens. Il m’avait ensuite fait une réflexion concernant mes seins, en gros il me demandait si il fallait qu’il vienne téter mes seins. « Comme si ça allait t’arrêter, tiens j’avais bien besoin d’un mec en manque en plus du reste… ». Les deux garçons pour qui j’avais ressenti quelque chose étaient des tombeurs comme lui et je n’avais pas du tout envie de retomber dans ce schéma là. Je le fixais dans les yeux, essayant de lui faire comprendre qu’il ne valait mieux pas essayer de me toucher : « Si tu oses rentrer dans ma chambre un soir je préfère te dire que tu seras castré avant de sortir de la chambre ! ». Voilà, au moins c’était dit et il ne devrait pas jouer avec le feu.

On avait pas le même humour, ben non, c’était clairement une évidence et je pense que je devrais lui payer quelques leçons ou bien un livre pour qu’il s’améliore dans ce domaine. J’avais ensuite été très clair quand au fait que ce mec devait absolument se tenir très éloigné de mon corps et de ma chambre, je ne voulais pas le voir débarqué en pleine nuit avec une envie soudaine de me faire l’amour, là, je crois que je m’en remettrais pas. Je me mis à rire quand il me répondit qu’il n’était jamais en manque : « Parce que pour l’instant tu peux te faire qui tu veux mais quand tu auras la bague au doigt permet moi de te dire que tu seras beaucoup plus limité ». Je riais, cette situation m’amusait beaucoup puis il se mit à…péter. J’avais bien entendu ? Et j’avais senti également ! Purée, ce mec me donnait envie de vomir, comment le supporter : « Mais t’es dégelasse… ». Moi qui pensait être la pire princesse du royaume, à croire qu’il y avait encore plus ignoble. Il pense pouvoir me laisser là avec mon gosse dans les bras et la poitrine à l’air, pas toute à fait non. « Reviens ici monsieur le prince de Belgique, j’aimerais pouvoir me rhabiller avant que tu entres en érection si possible… ». Je n’arrête pas de lui envoyer des piques mais bon, j’avais besoin de lui deux minutes pour tenir mon bébé et remettre mon soutien gorge, ça le dérangerait pas beaucoup. Je pourrais mettre le petit sur son hamac mais j’ai envie de le faire chier.

Il me disait qu’il savait très bien qu’il n’avait plus le droit d’aller voir ailleurs, personnellement ce n’est pas le genre de chose qui m’arrêterait, enfin cette fois si je ferais peut être un petit effort, histoire de donner l’exemple vu que ce mariage est la seule chose bien que j’ai fait depuis ma naissance selon ma grand-mère : « T’inquiètes moi je ferais ça discrétement… ». Je n’ai pas l’intention de coucher avec un mec mais je veux juste voir sa réaction, qu’est ce qu’il en penserait vu qu’officiellement il est maqué avec moi. Enfin ça c’est ce que tout le monde croit, c’est drôle d’ailleurs que tout le monde pense que nous nous aimons alors qu’on ne peut pas se voir. Je l’appelle pour qu’il prenne le petit et qu’il m’aide un peu. Je lui confis Charles-Edouard qui lui fait un sourire, il est trop beau mon fils, comme sa mère. Il commence à vouloir lui parler mais il ne prononce que des syllabes, le petit lui dis donc : « Papapapapapa ». Je trouve ça trop chou mais en même temps soit il dit tata soit il dit papa, c’est vachement limité. Je prends mon soutien gorge et je mets mon pull. « T’as vu, il t’a déjà adopté, incroyable ! ». Je lui laisse le petit cinq minutes vu que le petit le fixe comme un étranger, c’est marrant.