macsy ▬ promenons nous dans les bois

il en a rien a faire de ma situation, c'etait de ma faute et il la voulaot coute que coute. Je ne pouvais pas accepter cela. Il etait mon meilleur ami mais dans les relations, il n'y a aucune pitié je l'avais bien compris. Mais elle semblait beaucoup l'apprécié ce qui me fis bien comprendre qu'il etait un peu devant moi. il te veux et il fera tout pour t'avoir. Il m'en a parlé par sms et forcément cela ne m'a pas plus de savoir que tu avais couché avec lui. Alors il a compris et je lui ai dis. Mais a l'entendre, cela ne servait a rien que je me batte ainsi car cela ne sera pas moi. Je m'étais reculé pour eviter de s'accrocher mais elle n'avait pas compris. Tu me repousses Chrissy je ne fuis pas ! Je prend des distances pour qu'on ne soit pas trop blessé. dis-je en posant ma main sur sa joue. Je lui fais un leger sourire et l'embrasse avec douceur. alors dis moi si oui ou non, c'est possible qu'il y ait une relation entre nous. Si C'est non je partirai et tout redeviendra comme avant. J'etais pret a faire des efforts pour elle... Mais tout ne peux pas venir de mon coté non plus.

Ouais. J'étais totalement perdue dans cette situation et je disais pas que c'était de sa faute ou quoi que ce soit mais là, il était en train de fuir. Il cherchait pas à se battre ou quoi que ce soit, il fuyait juste. Et je ne lui demandais pas de se battre pour moi, bien au contraire mais quelque part, j'pensais pas qu'il abandonnerais aussi facilement. Après, je pouvais comprendre que ce n'était pas la situation la plus facile au monde et qu'effectivement c'était peut être un peu trop compliqué puisqu'il s'agissait de son meilleur ami mais.. En fait, je ne savais même pas ce que je voulais moi même et c'était peut être ce qui compliquait un peu trop les choses dans tout ça. « Tu parles de moi comme si j'étais un objet. J'suis quoi ? Un trophée ? Et le meilleur des deux pourras m'avoir ? » Non mais parce que c'était clairement ce que j'interprétais dans ses paroles et très honnêtement ça ne me plaisait pas des masses. « Je ne te repousse PAS. C'est toi qu'à tout fait pour me repousser encore et encore en agissant de la sorte avec moi. Pas le contraire. » Et même s'il avait changé la nuit dernière, ça n'effaçait pas pour autant l'attitude qu'il avait eu avant. Mais avant que je ne puisse rajouter quoi que ce soit, il me prenait de cours en posant sa main sur ma joue avant de venir à nouveau trouver mes lèvres. Le genre de geste qui pour le coup me déstabilisait totalement. « Et si je te dis oui mais que ce n'est pas le cas ? Parce que peut être que ça ne marchera pas et peut être que toi, dans quelques semaines, t'en auras plus envie. » Oui, j'étais en train d'éviter sa question. Mais j'avais pas le droit d'agir comme ça. J'inspirais profondément avant de reprendre. « Je ne veux pas que tout redeviennes comme avant. »

Bien sûr que non, je ne la voyais pas comme un objet, je l’avais plus comme un désir que tout homme voudrait, comme mon meilleur ami. Tu n’es pas un trophée, tu es juste une fille sublime que tout le monde voudrait avoir. dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Ce n’était pas que de la belle parole, c’était réellement ce que je pensais. Je ne voyais pas comment je me comportais mal avec elle, je faisais actuellement des efforts pour que tout se passe bien donc j’avoue ne pas vraiment comprendre ce qu’elle me reprochait en ce moment même. Je me suis mal comporté avant mais là, je n’ai rien fait à ce que je sache… Je ne t’ai pas repoussé, j’interprète juste des paroles. Je l’avais embrassé pour lui montrer que non, je ne la repoussais pas et aussi parce que la voir dans cet état ne la rendait que plus en plus belle. Je penche la tête sur le côté lui demandant de répondre par elle-même, si elle me disait que c’était possible alors je resterai sinon, je partirai et tout redeviendra comme avant. Si tu me dis oui et que cela ne marche pas entre nous, au moins on aura essayé et je ne partirai pas avec le regret qu’il ne se passe rien entre nous. dis-je en venant caresser sa joue doucement du bout des doigts. Cela ne sera plus comme cela alors mais je ne vois pas comment cela peu évoluer autrement vu la condition dans lequel on est… dis-je baissant les yeux doucement.

Non, j'avais pas envie de retrouver le Macsen froid qui cherchait à m'éviter à tout bout de champs. J'voulais pas retrouver celui qui avait des petites attentions pour moi et qui la seconde d'après me parler comme si je n'étais qu'un chien. Je n'avais absolument pas envie de revenir là. Encore moins depuis qu'il m'avait laissé le loisir de découvrir quelqu'un de totalement différent. Alors c'était peut être égoïste de ma part mais je ne voulais pas. « Dis pas n'importe quoi. » Tout le monde ne voulait pas m'avoir. La preuve avec Dorian. Il était la personne que j'avais le plus voulu un monde fut un temps et de son côté, ça n'avait pas été réciproque puisqu'il était tombé amoureux d'une autre personne. J'secouais la tête alors qu'il reprenait la parole. « Je.. Tu te rends compte à quel point c'est compliqué ? » Parce que ça l'étais réellement. Ça l'étais peut être même un peu trop au final. Et c'était pour cette raison qu'on en était là à ne pas se dire correctement les choses. Parce que je voulais pas briser une amitié à cause de mes envies alors que je n'étais même pas sûre de pouvoir donner quoi que ce soit. J'avais fais cette erreur avec Maxime et Dorian et voilà que je répétais la même chose avec Macsen et Andrea. Stupide j'étais. « Ouais.. » Je frémissais une nouvelle fois au contact qu'il permettait entre nous sans trop savoir comment réagir. Fallait que je fasse un choix, je le savais mais peut être que je n'en étais juste pas capable pour le moment. « J'pense qu'on a besoin de temps, toi comme moi. Toi pour déterminer si oui ou non c'est vraiment ce que tu veux et moi pour.. Pour mettre de l'ordre dans tout ça.. »

Elle ne me croyait pas, pourtant elle devrait savoir que je ne dis pas ce genre de mot sans réfléchir. Je fais très peu de compliment mais généralement quand j’en fais très peu de personne me croit ce qui est plutôt dommage quand on regarde bien. Tu devrais me croire sur ce point, tu sais que je ne fais pas facilement de compliment. lui dis-je avec un petit sourire. J’interprétais ses paroles puisqu’elle ne semblait pas vouloir être clair avec moi ce que je peux comprendre au final. Je sais que c’est compliqué, on n’est pas dans une situation des plus faciles mais j’essaye juste de te comprendre et ce n’est pas simple. Ben oui, d’habitude je m’en fous des autres et je ne cherche pas à les comprendre donc forcément cela paraît plus difficile maintenant que j’essaye de la comprendre elle. Elle a raison comme toujours, on a tous les deux besoins de temps pour savoir dans quoi on va se mettre. Peut-être que plus tard, je vais me rendre compte que finalement je ne voulais pas me mettre en couple avec elle. Peut-être qu’elle allait découvrir que c’est avec Andrea qu’elle veut être et pas moi. C’était compliqué et dangereux mais c’était sûrement la meilleur chose qu’on peut faire. Tu as raison, prenons un peu de temps pour se connaître. On pourra toujours aller en rendez-vous tous les deux et voir au fil du temps comment cela évolue entre nous. c’était difficile à croire mais je me sentais prêt à faire de mon mieux, pour la première fois de ma vie.

Ouais. Il était évident que je ne pouvais pas prendre de décision maintenant. J'en étais tout simplement pas capable et j'voulais pas me prendre la tête. J'avais besoin de temps, peut être trop mais je préférais ça plutôt que faire n'importe quoi. Et si les gens ne voulaient pas m'accorder de temps et bien tant pis. J'savais juste que cette fois j'avais pas envie de tout foirer en me précipitant dans tout comme une idiote. C'était pas la bonne attitude à adopter et je le savais. « Je sais Mac.. » Mais sincère ou non, les choses restaient encore beaucoup trop compliqués. J'esquissais pourtant un faible sourire en sa direction alors qu'il reprenait la parole. « J'ai jamais dis que j'étais simple.. Mais j'crois que c'est un point ou on s'accorde parfaitement. » Parce qu'il était clair que Macsen était la personne la plus incompréhensible au monde. C'était sûrement carrément pire que moi et pour tenter de le comprendre rien qu'un peu, on avait plutôt intérêt à bien s'accrocher parce qu'il me semblait parfois que c'était la chose la plus difficile au monde. Il ne laissait déjà pas les gens s'approcher et puisqu'il semblait vouloir se conduire comme un connard auprès de tout le monde, je supposais que presque personne ne devait être au courant de l'existence du Macsen que moi je connaissais. « Je pense que c'est la meilleure des solutions oui. Prendre son temps, ne pas se précipiter et voir au fil des jours. » Ouais, c'était carrément ce qu'il y avait de mieux à faire.

Cela semblait beaucoup plus simple vu comme cela, on allait sûrement trop vite et si cela se trouvait, elle n’était pas faite pour moi ou je n’étais pas fait pour elle. On devait prendre notre temps et profiter du maximum, si on devait vraiment se mettre ensemble, on se mettra ensemble sans même s’en rendre compte. On est tous compliqué à notre manière de toute façon. dis-je avec un sourire au coin avant d’hausser les épaules doucement. Je savais qu’on était tous les deux d’accord sur le fait qu’on devait prendre notre temps tous les deux. J’étais bien sûr tout à fait d’accord avec cela. Je lui fais un petit sourire au coin avant d’approuver de la tête. Faisons cela, mais je suis sûr que tu vas vite revenir vers moi parce que je vais te manquer affreusement. dis-je avant de pouffer de rire. Je ne pense pas qu’elle était ce genre de fille, en fait, je ne la connais pas tant que cela. Je suppose qu’Andrea la connaît beaucoup mieux mais cela nous permettra de bien se connaître et d’évoluer tout en apprenant à se connaître. Il commence à faire vraiment froid. Tu aurais dû plus te couvrir. dis-je en remettant convenablement son écharpe autour de son cou. Je me montrais sûrement un peu trop protecteur avec elle, mais je ne voulais pas non plus qu’elle tombe malade, alors c’était un peu le seul moyen que j’avais trouvé. Tu veux rentré ? lui demandais-je en la questionnant du regard. Cela faisait tout de même plus d’une heure qu’on était ici dans le froid, elle devait sûrement gelé sur place comme moi.

Ou pas. En fait j'en savais rien et cette situation était juste en train de me gonfler profondément. J'voulais pas de truc compliqué alors pourquoi fallait-il toujours que ce genre de chose arrive à moi, hein ? J'pouvais pas juste une fois tomber amoureuse du bon type avec qui tout ce passerait bien sans aucun souci notable à l'horizon ? C'était quand même pas trop demander si ? « C'est justement ça le problème. » Etre compliqué. Je détestais ça. Vraiment. Et j'en avais marre d'avoir la constante impression de nager dans quelque chose que je ne comprenais pas. Dans une situation ou il me semblait impossible de m'en sortir sans créer des dommages. C'était épuisant. J'étais à peine revenue que j'étais déjà épuisée par tout ça. « A moins que ça ne soit toi qui revienne me chercher. » Je joignais mon rire au sien contente de ressentir un peu de légèreté dans tout ça. Fallait vraiment que je m'éloigne un peu, que je prenne du temps pour réfléchir et que j'arrive à me sortir de ce que j'avais créé. Parce que bien évidement, c'était de ma faute non ? « Pardon papa. » Je souriais à nouveau alors qu'il s'appliquait à remettre correctement mon écharpe. C'était ça que j'aimais chez lui. Ce genre de petite attention qu'il pouvait avoir envers moi par moment. Ça ne le rendais que plus craquant, sans aucun doute. « J'veux bien ouais. » Je blotissais ma tête dans son cou attrapant sa main pour la serrer dans la mienne, c'était pas la bonne solution mais puisqu'on allait tout deux prendre du recul, autant en profiter tant qu'on était encore ensemble.

Je n’ai jamais connu quelqu’un de non compliqué, après il faut dire que je ne suis pas quelqu’un de simple donc ce genre de personne ne m’attire pas spécialement. Je préférais détendre un peu l’atmosphère en lui faisant comprendre qu’elle allait peut-être retourner vers moi quand je lui manquerai trop. Mais elle n’a peut-être pas tord, peut-être que cela allait être moi au final qu’il allait rapidement revenir vers elle. Tu as peut-être raison… lui dis-je avec un sourire au coin. Comme à mon habitude, je me montre protecteur avec elle en remettant correctement son écharpe pour ne pas qu’elle ait trop froid. On était tout de même rester dehors un petit moment et il ne faisait pas chaud bien au contraire. Je lui propose de rentrer chose qu’elle accepte rapidement, je lui fais un petit sourire en la voyant blottir sa tête dans mon cou. Je sers un peu plus ma main dans la sienne et me met à avancer en direction de l’hôtel. Tu as prévu beaucoup de chose pour les jours qu’il nous reste au Canada ? lui demandais-je pour parler un peu simplement. Je regardais en face de moi me disant que c’est toujours tout droit pour rentrer, d’ailleurs la neige commençait déjà tomber… N’était-ce pas romantique ? Pour ma part j’allais sûrement voir Asia, cela fait un moment que je ne l’ai pas vu et elle me manque beaucoup.

Ce qui était étrange, c'était sûrement le fait que je ne contrôlais rien quand j'étais avec lui. Comme si j'en étais tout simplement incapable. Je ne contrôlais pas les choses. Me blottir contre lui, prendre sa main.. C'était le genre de chose qu'on ne faisait qu'en couple ou quand un lien fort était créé. C'était le genre de geste que je ne devais pas avoir pour lui, pas après le semblant de conversation qu'on devait avoir. Mais c'était une manie chez moi. Je ne réfléchissais jamais. Ni avant d'agir, ni avant de parler. C'était peut être la raison qui faisait que tout semblait toujours si compliqué quand j'étais dans les parages. Ouais. C'était ça. Et j'avais parfois l'impression que je ne pouvais pas faire autrement. Ça faisait partit de mon caractère et il était plutôt dur de changer ce genre de chose. On se mettait en route pour retourner vers l'hôtel et Macsen reprenait la parole. « Mh.. J'ai encore des tonnes de gens à qui je dois aller parler. J'pense qu'au final, j'ai même pas assez de temps pour faire tout ça. » En fait, tout dépendait de comment les chose se passaient. Généralement, si j'essuyais un refus, j'avais du mal à continuer dans ma lancée alors oui, ça dépendait de la réaction des gens. J'poussais un soupir continuant à marcher. « Et toi alors ? »