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J'adore Noël, c'est vraiment une période que j'apprécie, même si je la passe avec les étudiants d'Harvard cette année. Ça fait plusieurs années que je me dis qu'être avec mon père et mon frère pour les fêtes serait une bonne chose, mais je n'avais pas les moyens à l'époque. Je pourrais retourner au Mexique sans problème maintenant, j'ai la fortune des Swarovski quoi. La veillée de Noël organisée par l'université était bien sympa, certes, mais la foule ça me gonfle vite. Du coup, je décide de sortir un peu pour prendre l'air, en plus le paysage est magnifique alors autant en profiter. Je m'excuse auprès d'Alexia et j'enfile ma veste pour ne pas me geler non plus. Avec une robe, je risque d'avoir vraiment très froid mais bon, je n'ai pas le temps de remonter à ma chambre pour me changer. Tant pis. Il fait complètement nuit maintenant, j'imagine qu'il doit être vingt-trois heures, ce qui signifie que dans une heure, c'est Noël yolo. J'esquisse un petit sourire à cette pensée et je m'avance dans un sentier pour rejoindre un lac qui borde l'hôtel. Il est gelé, c'est trop beau, j'ai limite envie de marcher dessus. Quoi que, j'ai pas trop envie de tomber, ça serait con que je meurs noyée puis congelée. Bras croisés, je m'avance tout de même vers le lac pour contempler la vue qui s'offre à moi alors que j'entends un bruit derrière moi. Mon coeur fait un bond, car c'est pas qu'il fait nuit, mais un peu, du coup je ne suis pas hyper rassurée. Je tourne mon visage vers la source du bruit et je devine une silhouette derrière les arbres. C'est un gars, mais à première vue, je ne le reconnais pas. Il s'approche de moi, un sourire mesquin aux lèvres, et là, je me sens pas bien. Il veut quoi ? Il a d'ailleurs l'air un peu éméchée car il marmonne deux trois trucs incompréhensibles avant de m'attraper par les épaules. A ce moment précis, je n'arrive plus à bouger. « Je.. Qu'est-ce que vous voulez ? » Comme si j'avais pas vu clairement ses intentions quoi, je suis vraiment naïve parfois. Tout le temps même. Complètement apeurée par la situation, je ne réussis même pas à crier, e me contente de rester plantée là, seule et perdue.
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