TRUNG ★ Santa Claus Is Coming to Town

Te voilà enfin arrivée au Canada, tu avais attendue impatiemment ce moment, profiter enfin les joies d'un tout autre pays, tu allais enfin pouvoir te changer les idées, ne plus penser à rien, seulement vivre à fond cette période magique de l'année. Ta période préférée, les décorations, le froid, la bonne humeur, de quoi te faire sourire. Tu avais décidé de te rendre en ville pour visiter le marché de Noël que tu avais déjà repéré à ton arrivée, il fallait absolument que tu y ailles y faire un tour. Marchant entre les différentes maisonnettes, bonnet sur la tête, manteau rouge et gant, tu y vas toujours à fond une fois Noël arrivé, tu es dans l'esprit de Noël. Tu jettes un petit regard sur l'étalage d'un exposant, ne sachant toujours pas quoi prendre, car oui, tu as l'intention de faire quelques achats, à vrai dire ton esprit était légèrement ailleurs, tes pensées sur une seule personne, Trung. Voilà quelques temps que tu n'avais pas revus le jeune homme, tu avais pensé le voir au Canada, mais il s'avère que tu t'étais trompée. Cela t'avait légèrement déçue, mais il ne faut pas laisser cette déception gâcher cette période de l'année.

Cela faisait déjà une journée qu’on était au Canada pour le voyage prévu. Je n’avais pas pris le temps de venir voir Lydia, j’avoue que j’ai beaucoup réfléchi durant mon voyage en France, ne sachant pas vraiment quoi dire de notre relation et de mes sentiments envers elle. C’était encore assez flou et j’avais besoin de temps pour savoir ce qui se passait en ce moment, surtout que Vanille était toujours dans mes pensées quoi que je fasse. Je l’avais vu partir en direction de la ville, je m’étais mis dans l’idée de la suivre pour lui faire une petite surprise. J’avais dans ma poche le petit cadeau que j’avais acheté pour elle alors que j’étais à Paris. Il lui fallait bien un cadeau de Noël digne de son nom. Je marchais derrière elle tout en regardant ses moindres faits et gestes. C’était sûrement débile et je passais sûrement pour un pervers également mais peu m’importait. Je souris doucement et m’approche d’elle un peu plus finalement posant ma main sur son épaule alors que je murmurais à son oreille. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu tous les deux. Est-ce que je t’ai manqué ? dit-il avec un sourire au coin. Je me décale finalement me doutant bien que j’ai dû la surprendre, c’était pour éviter que je me prenne un grand coup en pleine tronche en fait. Je la regardais dans les yeux tout en affichant mon sourire aux lèvres. Elle est encore plus jolie dans ce manteau blanc et avec les joues et le nez rouges à cause du froid.

Tu t'étais tranquillement arrêtée devant ce stand, bien plus dans la lune qu'autre chose. Tu n'arrêtais pas de penser à tout un tas de choses en ce moment, tu ne t'es probablement jamais autant triturée les méninges que maintenant. Soudain, on s'en prend à-toi... façon de parler, une main venait tout simplement se poser contre ton épaule, un murmure à l'oreille, le tout t'aillant pourtant faite sursauter. Tu reconnais cette voix, tu te retournes alors rapidement vers le jeune homme, surprise et contente de lui faire enfin face "Tu es rentré?" demandes-tu avec un large sourire sur les lèvres. Tu te jettes alors dans ses bras afin de lui offrir un câlinou tout doux, tu t'es laissée emporter par ta joie et voilà que tu te jetais sur lui? Pas bien dans ta tête toi... Tu remarques ton geste, tu relâches alors cette étreinte tout en faisant un pas en arrière. De par cette réaction, il a certainement dû obtenir une réponse à sa question "Je pensais que tu avais changé d'avis, que tu ne venais plus" dis-tu en haussant légèrement les épaules, bien contente de t'être trompée "Tu vas bien? Ton voyage? Tu as trouvé ce que tu cherchais?" demandes-tu avec empressement.

Je voulais lui faire une petite surprise, je ne savais pas comment elle allait réagir car je ne lui avais pas donné de nouvelle depuis mon départ pour Paris. J’espérais seulement qu’elle n’allait pas m’envoyer chier comme elle aurait eu tout à fait raison. Je lui murmure à l’oreille quelques mots en sachant très bien qu’elle allait être surprise mais je fus ravi de voir un sourire sur ses lèvres. Autant le dire, il m’avait manqué celui-là. Oui, je suis bien rentré. dis-je en souriant avant qu’elle ne se jette dans mes bras. Je la sers doucement contre moi appréciant ce premier contact depuis un moment. Je souris tout de même quand elle se décale toute gêné. Je secoue la tête vivement quand elle me dit qu’elle a cru que j’avais changé d’avis. J’ai juste mis un peu de temps avant de réussir à te croiser. dis-je en lui faisant un sourire au coin. Je fus tout de même heureux de voir qu’elle s’inquiétait de mon voyage à Paris, qu’elle s’intéressait à ma vie. J’ai rencontré ma mère, elle est parisienne et j’ai aussi appris que je viens d’une relation extraconjugale qu’elle a eu avec un australien… Et puis que j’ai deux grands-frères, deux jumeaux mais j’en connais qu’un sur les deux… Ils sont tous les deux à Harvard. dis-je en approuvant de la tête doucement. C’était tout de même une chance à l’idée que je puisse être dans la même université que mes frères. C’était même totalement absurde quand on regarde bien, il manquerait plus que j’ai un autre demi-frère ou une autre demi-sœur ici et ça serait le cul rempli de nouille. Tu m’as beaucoup manqué tu sais ? J’ai beaucoup pensé à toi. dis-je avec un sourire aux lèvres alors que je viens prendre sa main doucement dans la mienne.

C'est sûr, tu devrais lui en vouloir pour ne pas t'avoir donné de nouvelles depuis le temps, mais sur l'instant, tu étais bien plus heureuse de l'avoir en face de toi. De revoir ce visage, ce sourire, ces yeux, tellement contente que tu te jettes immédiatement dans ses bras. Tu profites un max de cette étreinte, cela faisait du bien de se retrouver dans ses bras, mais tu te sens aussitôt gênée de par ta réaction, peut-être est-ce déplacé? Tout toi, te tracassant pour un rien, tu ne sais toujours pas comment agir avec lui, tu ne sais pas non plus trop quoi penser de cette relation que vous partagiez entre amitié avec une touche d'ambiguïté, ce baiser n'était tout de même pas rien, si? Ce baiser t'a poussée à de nombreuses questions, tu te tracasses bien trop pour un rien. "Contente de te voir" dis-tu avec le sourire aux lèvres, écoutant attentivement ce qu'il avait à te raconter. Le plus étonnant, c'est que cela te rappelle quelqu'un.... toi-même. Issue d'une histoire extra-conjugale qui a provoqué le divorce des parents de tes deux demi-sœurs, jumelles elle aussi "Bienvenue au club" te contentes-tu de dire tout en lui donnant une tape contre l'épaule, cherchant toujours une note d'humour dans tout ça afin de garder le sourire sur les lèvres. Il t'avoue alors avoir pensé à-toi, tout en te prenant la main... Cela tombe bien, toi aussi, tu as souvent pensé à cet homme "C'est vrai?" Tu rougis... naaaan c'est la faute du froid, juré! Ou pas..

Je souris quand elle me dit qu’elle était contente de me voir, cela me faisait plaisir de le savoir même si je me doutais que c’était le cas vu comment elle m’a sauté dessus il y a à peine quelques secondes. Mais c’était mignon de sa part, cela lui allait parfaitement, elle était mignonne dans ses actions après tout. Elle me questionne sur ce que j’ai découvert quand j’étais à Paris. Je lui explique alors ma situation familiale qui était des plus normales d’après moi, enfin … façon de parler. Je souris en l’entendant dire bienvenue au club, j’arque un sourcil en la questionnant du regard. Tu veux dire quoi par ‘bienvenue au club’ ? Tu viens aussi d’une relation extraconjugale ? Eh bien, le monde est petit. dis-je en lui faisant un doux sourire. Je lui pris ensuite la main en lui disant qu’elle m’avait beaucoup manqué et que j’avais aussi beaucoup pensé à elle, autant être honnête dans mes paroles car c’était vraiment le cas. J’avais beaucoup pensé à elle, pensé à nous. J’approuve de la tête doucement avant de lui sourire. Bien sûr, je ne veux pas que tu penses que je t’ai oublié pendant tout ce temps. dis-je en penchant légèrement la tête tout en la questionnant du regard. J’espérais qu’elle n’ait pas pensé que je l’avais oublié, sinon cela voudrait dire qu’elle me voyait comme un mauvais garçon, chose que je ne suis pas.

Tu n'avais pas pu cacher ta joie, peut-être un peu trop joyeuse pour le coup. Tu lui souris avant de lui souhaite un bienvenu au club. En effet, votre histoire familiale se ressemble presque à quelques détails près. Tu hoches de la tête "Oui et j'ai deux demi-soeurs... des jumelles" fis-tu avant de te mettre à doucement ricaner. Tu rougis légèrement lorsqu'il te prend la main tout en t'annonçant que tu lui as manqué. Lui aussi il t'a manqué et il faut aussi avouer que tu as pensé à lui et ce foutu baiser qui t'a tant troublée. "Tu avais plus important à penser" dis-tu en haussant les épaules, c'est vrai, tu n'avais pas cru qu'il pouvait avoir le temps de penser à toi durant son voyage à Paris. Tu sers un peu plus sa main dans la tienne "Toi aussi tu m'as manqué" Avoues-tu en le regardant droit dans les yeux, pas de mensonges, la simple vérité.

J’étais tout de même surpris de savoir qu’elle venait aussi d’une relation extraconjugale et qu’en plus de cela elle avait des jumelles comme demi-sœur. Si le hasard faisait bien les choses, c’était vraiment le cas aujourd’hui. Je la regarde en souriant avant de pencher la tête sur le côté. On peut dire que ce qui se ressemble, s’assemble nan ? lui dis-je avec un léger sourire aux lèvres. Je souris quand je la vis rougir après lui avoir annoncé qu’elle m’avait manqué et que j’avais beaucoup pensé à elle. Je souris doucement en entendant ses paroles avant d’approuver de la tête doucement. C’était assez émouvant tout cela. lui dis-je en rigolant légèrement. Ce n’était pas facile de se retrouver en face de sa mère et lui dire qu’on est le fils qu’elle a abandonné dans un orphelinat sans oublier la lettre qu’elle m’avait laissé. Je souris quand elle me dit que je lui avais également manqué, c’était bon à savoir tout cela. Je suis ravi de le savoir. lui dis-je avant de lui faire un petit clin d’œil complice. Tu aimerais faire quoi maintenant ? lui demandais-je en regardant autour de moi, il y a plein de truc à faire ici beaucoup trop pour que je sache quoi faire.

Tu es probablement tout autant surprise que lui lorsqu'il te raconte sa vie familiale, tu te mets à sourire d'autant plus à la suite de sa remarque. Pour seule réponse tu décroches un petit signe positif de la tête, tu as pensé la même chose que lui sur l'instant. Tu tiens sa main dans la tienne, te rapprochant juste un peu plus du jeune homme, trop de temps vous ont séparés et tu avais envie de retrouver ce petit contact que tu avais auparavant tant apprécié. Quoi faire maintenant? Tu jettes un petit regard autour de toi "Et bien... pourquoi ne pas faire un petit tour à la patinoire?" demandes-tu avec un large sourire sur les lèvres, il te semble en avoir vue une, un peu plus loin, installée spécialement pour les fêtes de fin d'année. "Sauf si tu as peur de tomber" Dis-tu l'air de rien, l'air angélique, le taquinant gentiment tout simplement.

Cela me faisait plaisir de retrouver la proximité que j’avais avec Lydia, j’avais l’impression que cela faisait deux mois que je ne l’avais pas vu alors que cela faisait que deux semaines. On avait finalement tous les deux la même famille, c’était bizarre à voir mais c’était pourtant le cas. Je lui demande ce qu’elle voudrait faire maintenant car personnellement je n’avais pas d’idée. Elle me fit part de son idée d’aller faire du patin à glace, cela promettait d’être amusant vu comment je ne suis pas doué sur des patins. Cela sera un bon moyen pour toi de te moquer de moi ma jolie, car je ne suis vraiment pas doué avec cela. dis-je en rigolant légèrement. Tu peux être sûr que je vais me ramasser plusieurs fois, je compte sur toi pour m’aider à me relever. lui dis-je en faisant un clin d’œil. Je me mis à marcher sa main toujours dans la mienne en direction de la patinoire qui semblait ne pas être trop loin si je me souviens bien. La patinoire fut juste en face de nous et je paye ensuite pour deux personnes. Je me pose alors sur un banc et commence à enfiler les patins. Ca promet d’être difficile à mettre ces choses. dis-je en grommelant tout en essayant de les fermer ce qui n’est sûrement pas facile.