just a good time + chanix

Je pense que Charline et moi devrions recevoir la palme d'or du couple le plus weird d'Havard. Premièrement parce que l'on ne s'aime pas, ou du moins pas comme les vrais amoureux peuvent s'aimer. Deuxièmement parce que même quand elle me trompe, je ne lui en veux et au contraire je suis plutôt content pour elle. Et troisièmement parce que nous sommes tous les deux famous, car je suis le vice-président des Eliots, et qu'elle était président des Mathers. Voilà la classe que l'on a tous les deux. Est-ce que ça va durer ? Je n'en sais strictement rien, et je ne préfère même pas me poser de questions, l'amour n'a jamais été fait pour moi. C'est comme s'il me repoussait en fait. J'avoue que c'est surtout parce que je n'aime pas l'amour c'est trop compliqué. Au moins tuer quelqu'un c'est simple, une balle et c'est terminé. Mais quand tu tombes vraiment amoureux d'une personne, il faut ramer pour l'oublier alors que l'eau est en contre-courant, quoi de plus plaisant ! « C'est vrai qu'avec toi je suis le plus heureux des hommes. Je m’épanouis comme une rose rouge. » dis-je en mimant l'action avec mes mains. Je suis poétique parfois, et ça doit faire parti de mon charme. Après l'épisode je m'énerve contre ma petite amie parce qu'elle m'a trompé pour agir normalement pourrait être effacé. Car j'avais l'impression d'être le clown de la soirée. Je me rassois dans la seconde après l'avoir embrassé, en riant. Je suis lunatique comme garçon. Lorsque Charline me dit qu'elle connait une façon d'arranger tout ça, je reste perplexe. Hum.. à part la laisser une fois de plus, je ne vois pas comment ça pourrait s'arranger. Mais quand elle se met à califourchon sur moi sans aucune gêne. Je souris et pose ma main dans sa nuque, l'embrassant avec passion. Je relâche ses lèvres, et lui mordille sa lèvre inférieure. « Le souci c'est que Paupaul a décidé de faire la grève. Je vous conseille d'aller voir Nate pour une partie de jambes en l'air mademoiselle Kovalevski. » Je soupire alors, et ne lui laisse pas le temps de répondre, que j'ai déjà repris possession de ses lèvres. Je pose une main dans le bas de sa taille, et une autre contre sa joue que je caresse. Oui bon, j'ai envie d'elle en fait. Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

J'aimais pas les discussions de toute façon, j'détestais à avoir à m'expliquer et parler pendant des heures et des heures de tout et de rien. Au final, faire ce genre de truc, c'est ce qu'il y avait de mieux pour tenter d'arranger les choses. Quoi qu'au final, y avait pas vraiment grand chose à arranger puisqu'il se fichait complètement que je l'ai trompée ou non. Ouais, Nix était une énigme à lui tout seul. Parce que même si j'étais pas vraiment branchée sentiment et tout le reste, je savais que dans le cas inverse, j'aurais certainement pétée un plombs. Un souci de possessivité en fait. Quoi qu'au final, j'voulais tellement Nate que peut être que je n'aurais rien dis. J'en savais trop rien en fait. Mais j'avais pas envie d'en parler et si une partie de jambe en l'air pouvait nous éviter de se lancer des piques incessantes j'étais partante. Bien sûr, je ne faisais que retarder l'échéance puisque le connaissant, je risquais certainement de le manger pendant les six prochains mois -dans l'optique ou bien sûr, on ne se séparerait pas dans une semaine- mais rien que le retarder un peu, ça m'allait parfaitement. Et.. Comment ça il faisait grève ? Il se foutait de moi non ? Parce qu'il était clairement en train de dire que je ferais mieux d'aller chercher Nate et.. Et puis non, il retournait m'embrasser. Donc, c'était encore une petite pique de sa part parce que bien sûr, monsieur était incapable de s'en empêcher. Tristesse. D'toute manière, le plus important là maintenant tout de suite était qu'il était réceptif à ma proposition et en même temps, comment ne pas l'être ? Avec ou sans sentiment, je déchirais au lit et il avait déjà pu le constater une fois. Au final, il serait bien bête de refuser un truc pareil. Habilement, je venais lui retirer sa veste de badboy, avant de faire glisser mes mains sous son tee shirt sans relâcher ses lèvres une seule seconde. Fallait quand même avouer qu'il était bandant dans son genre quoi. « Je pense que cette fois, j'préférerais une partie de jambe en l'air avec toi Cartwith. »

Charline est à califourchon sur moi, et je trouve encore le moyen de parler de Nate. En fait ça prouve que ça me reste en travers de la gorge, malgré le fait que je ne me sois pas énervé comme un petit ami jaloux qui ferait parti de la norme. Mais je ne respecte pas les normes moi, rien qu'à savoir que je tue les gens, que je me fiche des lois et des droits montrent que je n'ai pas pour principe de faire ce qu'il est bon de faire dans la généralité. Charline enlève ma veste, et je lui mords la lèvre. Lorsqu'elle me dit que cette fois elle préfère une partie de jambes en l'air avec moi à défaut d'une avec Nate, ça me fait sourire, et je prends encore plus possession de ses lèvres, mettant plus de passion et d'ardeur dans mon baiser. Elle passe ses mains sous mon T-Shirt. Ses bouts de doigts sont froids, je trouve ça mignon. Je fais glisser ma main le long de son dos, et sans une once de perversité je pose ma main sur sa fesse. Puis en dessous de sa robe. Mon autre lui caresse le cou, j'y fais ensuite descendre mes lèvres et lui donne un tas de baisers. Je remonte attraper ses lèvres, et mêle ma langue à la sienne. Charline est vraiment le genre fille qui sait ce qu'elle fait, et ce qu'elle veut. Alors moi qui aime dominer, je la laisse au-dessus de moi, surtout que cette position me donne davantage envie d'elle. Je lui sers légèrement la fesse quand elle me mordille la langue, et frénétiquement un sourire se dessine sur le coin de mes lèvres. Je pose mon autre main sur son autre fesse, et lui ôte sa robe entièrement. Je relâche une fraction de secondes ses lèvres pour pouvoir l'admirer. « Hum, sacrément sexy. » lui dis-je alors même si je n'ai qu'un aperçu de ses jambes car elles sont masquées par ses collants. En revanche, son buste, où un simple soutiens-gorge est présent, est dénudé pour mon plus grand plaisir.

Là, je ne pouvais pas être plus claire. De toute manière, j'avais toujours été plutôt précise dans mes demandes et je n'aimais pas passer par quatre chemin pour parvenir à mes fins. Là, maintenant, tout de suite je voulais coucher avec lui et j'allais certainement pas me lancer dans un jeu de séduction. Non. Je le disais carrément et bien sûr, il était réceptif. En même temps, comment résister ? Sans vouloir m'envoyer de fleurs, j'étais plutôt douée ce qu'il avait déjà pu remarquer et puis, on sortait tout de même ensemble. Sentiment ou non, c'était le genre de chose qui avait souvent lieu dans un couple et quoi de mieux qu'un petit moment intime pour calmer les tensions ? Parce que même s'il jouait la carte du je m'en foutiste, je n'étais clairement pas dupe. La preuve avec le fait qu'il venait en reparler préferant m'envoyer des petites piques. Bien sûr que ça lui restait en travers de la gorge, en même temps, je jouais sur plusieurs tableau. Et ça me faisait doucement sourire de le voir agir de la sorte. Collant un peu plus mon bassin contre le sien, je continuais à jouer avec ses lèvres alors que ses mains passaient sous ma robe agrippant mes fesses. Sauvage à souhait sans aucune surprise. Du Phoenix tout craché. Ma robe quittait très rapidement mon corps alors que pendant un bref instant, il se contentait de me regarder. « Y a certaine chose qui ne change pas. » Est ce que je m'envoyais des fleurs ? Totalement. Mais j'savais que j'étais bien foutu, j'allais quand même pas jouer la meuf complexée. Et puisque mon buste était presque dénudée, j'en faisais de même avec lui retirant le reste de vêtement pour ne lui laisser plus que son jean. Jean qui me dérangeait plutôt au passage. Faisant courir mes doigts le long de son torse, il finissait leurs course sur sa taille détachant celui-ci alors que mes lèvres venaient se poser un peu partout sur sa peau. Les choses étaient toujours beaucoup moins compliqué dans ce genre de situation.

C'est vrai, comment résister face à Charline ? Moi je suis plutôt blonde, du moins je le pensais car en vue de mes goûts qui diffèrent de jour en jour la question est à se poser. Je sais que nous ne sommes pas faits l'un pour l'autre, notre couple n'a rien de l'amour destructeur de Roméo et Juliette, ni celui ravageur de Jack et Rose nous sommes juste Phoenix et Charline un couple tout aussi hors du commun avec des envies bien précises, comme celle de coucher ensembles. Je la complimente et ça lui plait mais de toute manière le contraire m'aurait étonné, tout le monde aime recevoir des compliments de ma part. Je souris et hoche de la tête, elle s'est toujours lancée des fleurs, et si elle n'était pas une droguée elle aurait pu être une Eliot, enfin je crois même si elle a beaucoup de différences avec cette maison élite. Avec pour seul vêtement pour soutiens-gorge, Charline n'hésite pas pour me mettre torse nu, tandis que moi de mon côté je lui désagrafe son sous-vêtement. Ses chauds baisers me donnent davantage envie d'elle, et moi aussi je lui donne des baisers un peu partout, faisant glisser mon index le long de sa colonne vertébrale. Je l'aide à enlever mon jean, puis à mon tour lui enlève ses bas. Je passe mes deux mains sous sa culotte ayant repris possession de ses lèvres, puis lui ôte son dernier et ultime vêtement. Je lui mordille la lèvre et souris, elle est bien foutue la brunette. Je l'incite à poser son corps chaud sur le miens, et déjà l'excitation est plus intense, ces ébats promettent bien des choses.

Est ce qu'on allait devenir le genre de couple à régler chaque conflit par le sexe ? Probablement. De toute manière, on était beaucoup trop différent autant dans nos idéaux que dans nos manières de faire et la discussion entre nous ne rimait probablement à rien. Suffisait de se remémorer notre "premier rendez vous" pour conclure qu'à part se tirer dedans, on était pas bon à grand chose. Alors ouais, on prenait l'option de facilité. Autrement dit, avoir des rapports sexuels à tout bout de champs pour éviter des conversations ennuyeuse à mourir. Pour éviter d'agraver les choses. J'aimais bien cette optique là. De toute façon, j'avais jamais vraiment aimée discuter alors savoir qu'avec Phoenix ce n'était pas obligatoire, fallait dire que ça m'arrangeait. J'continuais à parsemer sa peau d'un multitude de baisers alors qu'il dégrafait mon soutien gorge me donnant en retour un peu de tendresse. J'frissonnais sous ses touchers alors qu'il me rendait la tâche un peu plus facile en m'aidant à retirer son jean. C'est là que les choses commençaient à devenir intéressante. Plus que quelques secondes et j'étais entièrement nue, mon corps collés contre celui de Phoenix. Ouais, tout les défaut du monde il pouvait avoir mais pas celui là. Il était canon, bien foutu et un dieu au lit. J'pouvais pas dire le contraire.

Si je devais résumer ma relation avec Charline en un mot ça serait le sexe. Car il n'y a pas de sentiments vraiment réels entre nous, et encore moins de l'amour. Alors effectivement le sexe est notre passion commune, car nous sommes tous les deux des bêtes au lit alors autant en profiter. Mutuellement on se fait des baisers sur le corps, et l'excitation monte déjà en moi. Rapidement, au fur et à mesure où nous nous déshabillons. Je pose ma main dans le bas de son dos et la caresse avec mon pouce, alors que mon autre main est posée sur sa nuque. Je lui donne un baiser chaud et langoureux sur les lèvres, puis descends mes lèvres dans son cou, puis jusqu'en haut de son buste juste au dessus de sa poitrine. Je remonte rapidement, et l’amène davantage à moi cambrant mon corps pour lui faire comprendre que j'ai envie d'elle, vraiment, et que des baisers et des caresses aussi plaisants soient-ils ne sont plus suffisantes, tant l'excitation est présente. « J'ai envie de toi. » lui murmurais-je entre deux baisers. En langage plus explicite cela veut dire : mets moi nu, que l'on en finisse. Charline est assez intelligente pour le comprendre, alors qu'elle mette rapidement mes désirs à exécution car je veux à ce moment précis ne faire qu'un avec la belle brune.

En fait c'était ça le truc entre nous. Le sexe et toujours le sexe. Y avait rien de plus et peut être qu'il n'y aurait jamais rien de plus. Je trouvais même pas ça choquant au final parce qu'il était lui et que j'étais moi. Phoenix et Charline, deux handycapés des sentiments. C'était pas comme si on pouvait réellement s'attendre à autre chose. Pas comme si l'amour allait nous exploser au visage d'une seconde à l'autre. Même plus jeune, les choses n'avaient pas été comme ça. Et bien, j'étais beaucoup moins réaliste que maintenant, bien sûr je ressentais énormément de chose pour lui puisque Nix restera toujours mon amour d'enfance mais c'était le genre de chose qui appartenais désormais au passé. Rien de plus. Je m'étais faites à cette idée et le simple fait qu'on soit en couple sonnait dangereusement faux. J'savais même pas comment ce genre de truc avait pu nous passer par la tête. J'soupirais sous ses baisers sentant l'envie monter encore d'un cran. J'avais presque l'impression que chaque parcelle de mon corps l'appelait et j'pouvais affirmer sans me tromper que c'était aussi son cas à lui. Et devant son insistance, je venais retirer le peu de fringue encore présent sur son corps pour qu'il se retrouve nu tout comme moi. « Et moi donc. » J'attrapais sa lèvre inférieure entre mes dents mordillant légèrement celle ci alors que nos corps se touchaient redoublant l'envie. Une histoire de sexe, simplement.

Sexe ça rime avec kleenex, et pourtant entre nous il n'y aura jamais de larmes pour une histoire de tromperie ou de jalousie, la preuve je suis même heureux pour elle qu'elle me trompe. Dans un sens ça m'embête clairement, mais avec le moment torride qui nous attend je ne peux pas lui en vouloir bien longtemps. D'ailleurs elle enlève le dernier vêtement qui nous sépare et déjà l'envie monte d'un cran, mon entre-jambe n'est plus un vers, grand tout de même je tiens à préciser, mais c'est un serpent prêt à répandre son venin. Je métaphore beaucoup, mais il faut dire qu'avec Charline, et ses baisers, ses caresses et son air de tigresse enragée je ne peux me retenir. Je l'embrasse plus fougueusement entremêlant davantage ma langue à la sienne, tout en pénétrant enfin en elle, poussant un soupire d'aise au premier mouvement dans sa rose. Je pose ma main sur sa fesse l'incitant à faire valser son corps au rythme du miens. Je gémis, soupire et lui mordille la lèvre pour intensifier le moment. De mon autre main j'attrape sa tignasse, la force à lever la tête pour que je puisse embrasser le reste de son corps, et en l’occurrence sa poitrine voulant l'exciter davantage.

J'crois qu'au fond, j'aimais trop m'envoyer en l'air. La réputation de nymphomane n'était pas totalement infondée en y pensant bien. Je réglais mes problèmes avec le sexe, j'avais même déjà payée ma drogue en couchant quand papa Kovalevski avait décidé de me punir. Une vraie puteen somme. Mais j'avais pas honte. C'était peut être ça le pire. J'assumais ce que je faisais et ce que je disais. Je ne me cachais de rien parce que je me fichais de ce qu'on pouvait penser. Ou alors je gardais ça au fond de moi pour rester éternellement la fille forte aux yeux des autres. J'profitais de ses baisers toujours plus passionnés alors qu'il entrait enfin en moi laissant un rale de plaisir sortir de ma bouche. Mes doigts s'enfonçaient un peu plus dans sa peau sous une envie évidente de lui et je bougeais en rythme fermant les yeux pour m'imprégner du plaisir. J'frémissais sous ses baisers, sous l'envie sauvage qui nous unissait accélérant par moment les mouvement pour accroître l'envie. Les choses ne changeaient pas avec lui, que du sexe, toujours du sexe pour réparer tout à chaque fois.