it's a beautiful lie, it's a perfect denial ∞ charline.

Décidément, elle me surprendra toujours. En même temps, je suis un peu pareil quand je suis avec elle. Moi qui habituellement manque de confiance en moi, depuis la prison surtout, je me lâche davantage avec Charline. En fait, j'essaie de donner une image de moi qui est différente de la vraie, surtout pour l'agacer en vérité. C'est assez amusant de se prendre pour le roi du monde devant elle, car elle rentre à chaque fois dans mon jeu. Je lève donc les yeux au ciel, sans pour autant la lâcher, acceptant les baisers qu'elle dépose dans ma nuque. C'est vraiment aphrodisiaque d'être dans l'eau avec un femme aussi sexy que Charline. Genre vraiment vraiment. Je hausse les épaules en esquissant un petit sourire quand elle me demande si mes chevilles vont bien. « Parfaitement. » Mes mains glissent légèrement dans son dos, alors que je jette un oeil vers la plage où des dizaines de Mather dansent et se bourrent la gueule. Ça me dépasse les gens comme ça quand même. « Tu les aimes bien ces gens ? » demandais-je en me retournant vers elle, bien qu'elle soit de cette confrérie elle aussi, et qu'à la base je ne l'appréciais pas vraiment non plus..

J'savais pas comment les choses allaient tourner mais.. J'avais plus envie de me poser des question. J'voulais juste profiter de l'avoir près de moi parce que les choses étaient tellement plus facile loin de tout. Comme si là, on avait pas besoin de se soucier du regard des autres et autant en profiter puisque j'étais persuadée que les choses ne seraient plus aussi belle une fois qu'on aurait regagner le campus. J'arrêtais de l'embrasser quand il reprenait la parole avant de regarder vers la plage les gens qui faisaient partit de ma maison. La maison dont j'avais été présidente pendant toute une année. « C'est plus que les aimer. C'est ma famille. » Et j'savais très bien que beaucoup de gens n'aimaient pas les mathers pour leurs côté non conformiste mais.. C'était injuste. Ils ne comprenaient pas qu'on était sûrement les gens les plus soudés du campus. On pouvait compter les uns sur les autres sans aucun problème et c'était la raison qui faisait que j'étais incapable de quitter cette maison. Parce que tout ces gens m'avaient permis de remonter à chaque fois que je me sentais couler. « Ils sont cool Nate, même si tu ne le vois pas. »