ANDRYAH ☆ Going back home means new beginnings

Le calme après la tempête ! Ouais elle n'existait pas vraiment cette expression puisque c'était plutôt le calme avant la tempête, néanmoins c'était ce que le jeune Duc ressentait à l'heure actuelle alors que sa petite amie venait de lui demander s'ils pouvaient aller voir ses parents à elle. Il n'avait pas du tout hésité avant de donner son accord puisqu'il se sentait plus que jamais prêt pour sa petite amie. Il était prêt à avancer pour qu'elle devienne sa femme un jour. D'ailleurs, cette idée commençait à germer dans son esprit depuis quelques jours ! Elle était d'accord pour qu'il fasse prévenir la voiture alors très rapidement, il sortit son cellulaire afin d'envoyer un message à son chauffeur qui n'était jamais bien loin quand même et dès qu'il reçut la réponse, il se tourna vers sa petite amie avec un sourire. " La voiture sera devant la maison dans une dizaine de minutes mon amour " puis une fois cela fait, ils s'étaient tous deux dirigés vers le lit d'Aliénor qui dormait paisiblement, sans se douter ne serait-ce qu'une seconde que son père et sa future belle-mère venaient d'avoir un léger différend concernant Prudence. Aaliyah posait une question fort intéressante tout de même mais avant de répondre, il lui prit tendrement la main avant de la regarder dans les yeux. " Elle est au courant normalement mais je n'ai aucune nouvelle d'elle. ça ne me dérange pas vu que j'ai la garde d'Ali... " mais il ne put terminer sa phrase puisque sa princesse se réveillait et ses beaux petits yeux bleus comme les siens - ouais normalement j'étais blond aux yeux bleus hein, dirait-il avec force de conviction et de fierté - s'étaient aussitôt posés sur eux. Elle s'était mise à tendre les bras et dire de sa petite voix fluette de bébé: " Mama.. ". Andrew était ému en voyant la scène parce que sa fille venait d'appeler Liyah maman ! " Je crois qu'elle te réclame amour "

Je hochais la tête comme pour approuver ce qu'il me disait au sujet de la voiture. Je savais qu'il avait fait ce qu'il fallait, je n'avais donc rien à y redire à part oui et merci. Moi, ce qui m'intriguait vraiment à l'heure actuelle, c'était le sujet, mère d'Aliénor. Je ne la connaissais pas, je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Je ne savais pas si c'était une folle furieuse qui courrait après sa fille ou pas. Je ne savais absolument rien d'elle. Je ne savais même pas où elle se trouvait. Je voulais quelques réponses à mes questions. Il me prit la main, me regardant émotivement. Les yeux brillants, comme s'il avait quelque chose d'insupportable, d'insoutenable à m'annoncer. Alors que non. Je me rendais compte qu'en écoutant chacun de ses mots, c'était tout le contraire. Si tout va bien, je suis contente alors ! Je ne voulais pas qu'elle débarque du jour au lendemain en m'accusant de vouloir lui retirer sa fille, de vouloir lui prendre son ex, sa vie, son rôle. Rôle qu'elle ne prenait apparemment pas au sérieux. Je ne voulais pas que tout ça se produise et j'étais contente de voir ça n'allait certainement pas être le cas. Elle, rayé de leur vie, je pouvais vivre la mienne paisiblement, sans culpabiliser. Je sortais rapidement de mes pensées. Bien plus vite que je n'y étais entrée en entendant la voix de la petite Aliénor prononcer le mot "Mama" en tendant les bras vers moi. Quoi ? Pardon ? J'allai faire une crise de panique. Je me disais intérieurement de respirer lentement. J'avais déjà du mal à me faire à l'idée que j'allai avoir deux enfants d'un coup, alors, un troisième, qui n'était même pas de moi mais de l'ex de l'homme que j'aimais. Ca faisait quand même beaucoup pour une seule femme, une femme de mon âge qui n'y connaît finalement pas grand chose à la maternité. Andrew avait l'air ému, émerveillé. Je tentais de faire comme si tout allait bien intérieurement, alors qu'en réalité, je paniquais. Ou du moins, j'étais au bord de la panique. Je me penchais sur son berceau, l'attrapant lentement, doucement, comme une poupée fragile. Tu te rends compte que dans quelques mois, t'en auras deux de plus ! J'avais Aliénor dans les bras, je la regardais, mais je parlais bien avec Andrew. Je voulais qu'il ait les mêmes images que moi en tête. Ces images qui me faisaient peur actuellement.

Le jeune Prince que j'étais n'appréhendait pas du tout la rencontre avec les parents d'Aaliyah... Euh non foutaises ! Il appréhendait au maximum cette entrevue parce que ça serait bien l'une des premières fois qu'il arrivait à ce stade mais j'allais me focaliser sur la personne qui se trouvait à ses côtés... Je l'aimais tellement et cet amour ne cessait de grandir au fur et à mesure que les jours passaient ! Fin bref, pendant que nous attendions que la voiture soit prête, je lui avais dit que la mère ne viendrait pas nous emmerder puisqu'elle était aux abonnées absentes pour le moment... Et voyant à quel point Aaliyah semblait très attachée à Ali, je comptais la nommer responsable légale de ma fille si je n'étais pas présent à cause d'un déplacement ou autre mais pour l'heure nous n'étions pas encore à cela ! Non, là j'essayais de me remettre du léger choc que j'avais ressenti lorsque j'avais entendu ma fille appeler ma petite amie "maman" ! Incroyable à quel point ces deux-là s'étaient à ce point attachées l'une à l'autre et j'en étais vraiment ému. Elle la prenait dans ses bras avec une infinie précaution avant de me dire quelques mots... Je comprenais qu'elle ressentait de la peur par rapport à tout ça alors j'allais devoir tout faire pour l'aider à surmonter tout ça... " Les plus beaux enfants du monde oui ! Mon ange, tout va bien se passer... Tu seras la meilleure des mamans et j'essaierais de faire tout mon possible pour être le meilleur des papas pour eux. Un enfant c'est l'émerveillement au jour le jour, je l'ai compris le jour où j'ai tenu Ali dans mes bras la première fois... Même si ça peut paraitre difficile entre les couches, les biberons et j'en passe, ce sont vraiment des cadeaux tombés du ciel: de véritables sources de bonheur ! Et c'est ce que seront nos jumeaux mon coeur ! " En disant ces quelques mots, je venais les serrer toutes les deux contre moi tout en posant ma main sur son joli ventre. Je leur souris avant de leur faire signe qu'on pouvait sortir de la pièce. Aliénor s'était blottie contre sa nouvelle maman à qui je prenais la main alors que nous prenions le chemin de la sortie. Nous étions parés pour la rencontre avec mes futurs beaux parents !

Il se voulait rassurant. J'avais vraiment envie de croire en ses belles paroles. Dans le fond, je me disais qu'il n'avait surement pas tord et qu'après tout, il savait parfaitement de quoi il parlait, l'ayant déjà vécu avec Aliénor. Mais ce n'était pas mon cas. Comment pouvait-il savoir que je réussirai à vivre en parfaite harmonie avec des bébés ? Même si c'était les miens. Ils n'avaient certainement pas besoin d'une mère dérangée, à tendance dépressive. Mais pour le moment, je préférais montrer que tout allait bien et que tout allait avancer en s'arrangeant à présent. Tu as sans doute raison... J'ai hâte que mes parents te rencontrent ! J'avais surtout hâte de partager un peu plus de moi, de ma vie avec mon père. Qu'il voit que je n'avais pas besoin de suivre sa voix, de faire tout ce qu'il voulait que je fasse pour être heureuse et épanouie. Je pouvais faire mes propres choix et voir tout ça fonctionner à merveille. Enfin, c'était pas tellement le cas actuellement, mais habituellement, ça l'était. Mais passons. Nous avancions jusqu'à la voiture, Aliénor dans les bras. J'étais quand même un peu stressée, je dois l'avouer. Je regardais les maisons défiler, sans parler, sans poser un regard sur Andrew. J'étais vraiment angoissée. Je savais que ma mère l'accueillerait les bras grands ouverts, mais j'avais tout de même peur. Je suis comme ça. Une fois à destination, j'attendais qu'Andrew sorte pour tendre lentement ma petite princesse. Je ne pouvais pas sortir de la voiture avec mon gros ventre et une petite en plus dans les bras. Une fois à l'extérieur, je regardais la maison de mes parents, du toit jusqu'au sol.. Voilà, on y est... Mon coeur battait de plus en plus vite. A chaque mots, les pulsations s'accéléraient.

Je voyais bien que ma petite amie appréhendait énormément le jour où elle allait vraiment accoucher de nos deux petits jumeaux d'amour mais j'essayais de mon mieux pour tenter de la rassurer en lui disant bien que tout se passerait bien ! De toute façon, je serais toujours auprès d'elle quoiqu'il arrive, je ne l'abandonnerais jamais ! Elle me disait par la suite qu'elle avait hâte que ses parents me rencontrent et je devais vous avouer que j'appréhendais de plus en plus cette fameuse rencontre parce que je ne savais nullement s'ils allaient m'accepter, moi Andrew Rosebury, Prince d'Angleterre et Duc officiel de Westminster... Un Aristocrate de pure souche quoi ! " Il faudra que tu rencontres ma famille aussi mon coeur ! " dis-je d'une voix douce tandis qu'on se retrouvait finalement dans la voiture qui nous emmena jusqu'à la maison des parents de la femme que j'aime. Je sortais en premier de la voiture tout en disant au chauffeur que je le contacterais quand nous voudrions rentrer puis j'allais aider Liyah qui me tendait notre fille. Aliénor se blottit tendrement dans mes bras tandis que je tenais la main à sa future mère pour qu'elle puisse finalement sortir de la voiture. " Tout se passera bien mon ange ! " lui dis-je avant de l'embrasser avec amour puis après une bonne inspiration, je lui pris la main et nous avançâmes tous les trois.

Je hochais la tête quand il me parlait de ses parents. En effet, je devais également les rencontrer et j’appréhendais énormément. Ce n’était pas n’importe qui étant donné qu’Andrew lui-même n’était pas n’importe qui. Un Windsor quand même. Je me demandais comment ils allaient m’accueillir. J’étais la fille d’une neurochirurgienne réputée, d’un père qui avait succédé à la tête de l’empire Burberry. En me disant ça, en me le répétant, je me disais qu’au final, j’étais issue d’une très bonne famille. J’en étais fière et le stresse s’en allait de lui-même. Je regardais Andrew dans les yeux et je l’embrassais tendrement, amoureusement. J’étais prête, on pouvait à présent y aller. Il me dit que tout allait bien se passer et je le croyais. Je savais que tout allait bien se passer. Je l’espérai. Il me prit la main, je la regardais quelques instants avant de la serrer fort. J’avançais jusqu’à la grande demeure de mes parents et je sonnais. J’espérai voir l’un de mes parents derrière la porte et non pas un servant. J’avais horreur de ça. Avoir un servant, une gouvernante, même si j’adorai la femme aimante et adorable qui m’avait servie de gouvernante durant toute mon enfance, quand mes parents étaient trop accaparés par leur boulot respectif pour s’occuper de moi. Son visage apparut soudainement devant la porte qui venait de s’ouvrir. Lauren, la plus belle des Kovalevski. Ma mère quoi ! Je la prenais dans mes bras, la serrant fort contre moi, je ne voulais plus la lâcher. Elle m’avait tellement manquée.  Andrew je te présente ma mère, Lauren ! Maman, je te présente Andrew, ma petite moitié ! Ca me faisait tellement bizarre de l'appeler ainsi. De le présenter à ma mère aussi. Elle lui tendit la main. Enchantée Andrew, appelle moi Lauren surtout, pas de madame entre nous ! Je souriais devant ma mère qui prenait si bien les choses et l'accueillait avec un naturel vraiment... beau tout simplement. Et qui est cette petite princesse ? Je regardais en direction d'Aliénor. La fille d'Andrew, qui partage également ma vie, Aliénor ! Je la regardais avec amour. J'en avais limite les larmes aux yeux. Je me demandais vraiment comment tout ça avait pu m'arriver. Bonjour ma belle Aliénor ! Allez-y, entrez, ne restez pas dehors ! Elle nous laissa un peu d'espace pour entrer. Je regardais mon immense maison, qui n'avait absolument pas changer. Enfin immense, elle était un peu plus petite que leur manoir à Paris. Manoir où nous avions séjourné avec les Cabot lors de notre voyage à Paris.

Le petit Prince d'Angleterre allait rencontrer la famille de sa petite amie, c'était bien la première fois qu'il vivait cela et comment dire il ressentait un étrange sentiment qu'on pouvait apparenter au trac. Il essayait tant bien que mal de le cacher mais c'était tout bonnement impossible, néanmoins il faisait de son mieux afin de rassurer la femme de ses rêves que tout se passerait bien. Que ce soit pour la rencontre avec ses parents ou encore pour les jumeaux ! Après cette rencontre, ils allaient bien entendu rencontrer la famille Windsor, du moins les parents du jeune Prince. Le jeune homme rendait le baiser de sa petite amie avec autant d'intensité avant qu'ils ne s'avancent finalement. Ils arrivèrent finalement face à une magnifique femme qui ressemblait trait pour trait à celle qui se trouvait à ses côtés. Andrew était admiratif de la ressemblance entre la mère et la fille, il en aimait encore plus sa petite amie. Liyah le présentait à sa mère par la suite, et alors que celle-ci venait lui serrer la main, le jeune homme sourit aimablement avant de répondre : « Enchanté de vous rencontrer également, Lauren. Vous avez une très jolie maison » La mère de Liyah avait finalement remarqué la présence d'Aliénor qui était blottie dans les bras de son père et avant qu'il ne puisse répondre, ce fut Liyah qui s'était chargée de faire à nouveau les présentations. A son nom, la petite princesse s'était tournée pour fixer de ses beaux yeux bleus – les mêmes que ceux de son père et qui tendaient à ressembler à ceux de Liyah aussi d'ailleurs – Mrs Burberry avant de se mettre à sourire et à babiller tout doucement. Elle était trop mignonne devant les gens, elle était bien trop sage. La mère de Liyah les laissait finalement entrer alors Drew avança tout en reprenant la main de sa petite amie à qui il souffla doucement pour qu'elle seule l'entende : « Ta mère est vraiment gentille… Merci de me donner ce droit de la rencontrer mon amour »

Merci Andrew ! Je les regardais s’échanger des banalités tout en repensant à ce que je faisais. C’est-à-dire, présenter un homme à ma mère. La dernière fois que j’avais présenté un homme à ma mère, c’était Ricardo. Pourquoi ? Parce qu’il m’avait accompagné à l’enterrement du père d’Apple et, étant donné qu’il s’agissait du frère de ma mère, elle était présente. Je l’avais présenté sans réellement le faire. C’était comme si je n’avais pas le choix. Je n’allai pas mettre tout en œuvre pour qu’ils ne se croisent pas, c’était mission impossible. Mais disons que je regrettais quand même qu’elle l’ait vu, qu’elle ait su que je sortais avec. J’aurai préféré lui présenter le bon, et Ricardo ne l’était pas, loin de là. Surtout pas après la façon dont il s’était comporté suite à notre rupture. Mais je ne devais pas repenser au Brésilien, surtout pas maintenant. J’étais avec l’homme que je considérai comme étant l’homme de ma vie, le bon, celui que je devais et pouvais réellement présenter à mes parents. A ma mère dans le cas présent. Quoique, je ne pouvais pas accuser mon père d’être toujours absent sans avoir poser la question à ma mère, même si dans le fond, je connaissais la réponse. Comme si elle était écrite quelque part, juste devant moi. Papa est là ? Elle bougeait sa tête lentement de gauche à droite et je haussais les épaules en soupirant. Comme si je me disais à moi-même, tant pis. Je le savais de toute façon. Burberry, son père défunt père, la marque, tout ça était bien plus important que la famille Burberry elle-même, sinon, il m’aurait lui-même parlé de Jade d’ailleurs au lieu de laisser cette lourde tâche à sa fille cadette. Quel père exemplaire. J’entrais ensuite à la demande de ma mère, regardant l’entrée, comme si ça faisait des années que je n’étais pas venue alors que ma dernière visite remontait à Mai ou Juin, lors de ma dépression, de mon internement et j’en passe. Lors de ma première phase sombre. Je souriais en entendant le compliment d’Andrew concernant la femme de ma vie. Venez, on va s’installer dans le salon pour… faire plus ample connaissance ! Elle regardait Andrew en disant ça. Je me demandais si elle ne le connaissait pas déjà. Il faisait partie de la famille royale d’Angleterre quand même et nous étions anglais. Puis, ma mère était à Cambridge quand toutes les histoires sur Andrew sont sorties dans Cambridge’s Secrets. Mais je la suivais quand même, jusqu’au salon, prenant la main d’Andrew dans la mienne au passage. Et, à peine nos fessiers posés sur le divan que le questionnaire commençait. J’espère que vous aimez le thé vert Andrew ! Et elle nous servait nos tasses tout en regardant Andrew, comme si elle avait quelque chose en tête, sans renverser une goutte sur la table basse, comme si elle avait fait ça toute sa vie alors que dans mes souvenirs, c’était la gouvernante qui faisait ça. Alors Andrew, j’espère que vos frasques du Summer Camp sont loin derrière vous-même si elles m’ont permises de devenir grand-mère ! J’écarquillais les yeux en entendant sa remarque. Je ne savais plus où me mettre. Connasse de CS !