ANDRYAH ☆ Going back home means new beginnings

Le Royaume-Uni de Grande Bretagne ! Certainement l'un des plus beaux pays du Monde et comment dire, ce n'était pas n'importe lequel, c'était la contrée d'Andrew Rosebury et de sa petite amie, Aaliyah Kovalevski. Et les deux amoureux ainsi que la petite Aliénor avaient décidé d'effectuer un petit séjour en ces lieux pendant quelques jours afin de se ressourcer de toutes les émotions subies à Harvard. La soirée de Thanksgiving avait été la cerise sur le gâteau tout de même et comme Andrew ne voulait nullement laisser sa petite amie seule, il lui avait demandé s'il pouvait l'accompagner dans son périple. Les voilà donc à Londres dans la demeure secondaire du Duc de Westminster. Drew se disait qu'en revenant au pays, il allait devoir respecter tout un panel de protocole : c'était si bête d'être un Noble aussi important ! Ce n'était pas tous les jours qu'on était Duc et de surcroît Prince d'Angleterre de par son ascendance royale. Il était posé tranquillement sur le canapé tout en zappant les chaines de télévision mais sentant une présence, il tourna rapidement la tête et tomba nez à nez avec Aaliyah : " Bonjour mon amour. Comment tu te sens ? "

Une pause s'imposait, j'avais besoin de prendre l'air, de m'éloigner de tout. A la base, quand je disais de tout, c'était même de mon couple qui m'avait causé énormément de stress au départ. On ne s'est pas mis ensemble normalement on va dire. Il y a eu des histoires de tromperies, de sentiments de la part d'une autre fille. Quand il m'a choisit, elle est partie et quand Darnell m'a vu avec Andrew, il s'est remis à boire intensément. Alors oui, j'avais besoin de m'éloigner de mon couple mais apparemment, Andrew ne l'avait compris de la même façon que moi et il m'avait accompagnée durant mon cour séjour de remise en question à Londres. Je n'allai pas non plus m'en plaindre. Ca allait peut-être me permettre de me rapprocher d'avantages de lui. Je le voulais tellement quand je n'étais pas avec lui et maintenant que c'était le cas, je sais pas, quelque chose bloquait en moi. Il fallait que j'arrive à changer ça. Je l'aimais, je n'avais aucun doute là-dessus, mais j'avais énormément de mal à être proche de lui. Je ne savais pas à quoi tout ça été due et j'espérai trouver la solution et la raison rapidement.
Je m'étais levée depuis une heure. Je m'étais préparée pendant une bonne trentaine de minutes et j'étais restée devant le tout petit lit de la toute petite Aliénor une trentaine de minutes également. Je la regardais dormir paisiblement. Je pouvais y rester une heure, voire plus. C'était reposant, apaisant. Mais, m'étant réveillée sans Andrew, il fallait que je sache où il se trouvait. J'alluma le baby-phone près d'Aliénor, prenant l'autre avec moi et je descendais, le cherchant dans la cuisine, la salle à manger, le salon. Cette demeure n'était vraiment pas petite. Mais il était là, affalée sur le canapé, la télécommande à la main et il zappait, zappait, jusqu'à ce qu'il m'entende marcher, m'arrêter plutôt ou alors, respirer, je ne sais pas. Je suis enfin à Londres alors je me sens super bien. Et toi ? Je vins m'asseoir à côté de lui, ne fixant que le baby-phone que j'avais en main.

Lorsqu'il s'était réveillé aux aurores ce matin, Andrew avait passé de longues minutes à contempler sa petite amie dormir avant de se décider à se lever finalement. Il était allé ensuite courir dans Hyde Park en compagnie de l'un de ses gardes du corps puis il s'était mis à travailler dans son bureau après avoir pris une bonne douche purificatrice. Il se sentait bien maintenant et il voulait faire pleins de choses mais au bout du compte, il avait ressenti l'envie de ne rien faire non plus, alors il s'en était allé jusqu'au salon pour regarder la télé. Le jeune Duc était avachi dans son canapé de cuir qui valait une fortune mais que son cousin royal lui avait offert quelques mois auparavant. Il se sentait tellement bien dans ledit canapé qu'il ne souhaitait pas du tout bouger; cependant aujourd'hui avec Aaliyah, ils devaient rencontrer les parents de celle-ci et il se préparait mentalement à cette rencontre. Elle pourrait être décisive tout de même puisqu'ils s'agissaient de la famille la plus proche de la femme qu'il aimait et il voulait vraiment que ceux-ci l'acceptent. Il n'avait pas vraiment peur d'être refusé mais il appréhendait quand même cette rencontre, ce qui était un tant soit peu normal non ? Qu'importe, il ressentit de la joie et encore plus d'amour en voyant sa petite amie s'installer à ses côtés tenant à la main un baby phone. L'autre moitié se trouvait donc dans la chambre d'Aliénor...  " Je me sens très bien aussi. " dit-il avec un vrai sourire tout en mettant une chaine de musique puis il reporta son attention sur Aaliyah qui fixait le baby phone: " Ne t'inquiète pas, il ne lui arrivera rien. Tu ferais une mère fabuleuse Liyah. Les jumeaux vont vraiment avoir la meilleure des mamans. Tu sais pourquoi je dis ça ? Parce que je vois comment tu te comportes avec Ali. Tu t'occupes merveilleusement bien d'elle et elle s'est beaucoup attachée à toi tu sais. ".

Une fois de plus, je n'écoutais pas sa réponse. J'étais loin dans mes pensées. Je regardais seulement le baby-phone d'Aliénor. J'avais envie de remonter et d'être à côté d'elle. De faire ce que j'avais en tête, c'est-à-dire rester là, à la regarder dormir. Mais le long speech d'Andrew me sortit de mes rêves. Je tournais la tête, n'entendant que de petites bribes de mots. Avoir une mère et une belle-mère dépressive, c'est pas le top vois-tu et j'ai peur de rechuter. Surtout avec tout ce qui n'arrête pas de me tomber dessus quand je suis à Cambridge. Je me retournais pour lui faire face, toujours assise sur le canapé à côté de lui. J'avais plusieurs choses à lui dire qui s'était récemment passé. Depuis Thanksgiving, j'avais vécue plusieurs choses. Plusieurs bombes m'avaient explosées à la gueule et il fallait qu'il soit au courant. J'ai vu Konrad et Darnell après Thanksgiving. J'ai réglé mes comptes avec le premier et le deuxième était complètement soûle, il m'a dit qu'il m'aimait toujours et qu'il voulait que je lui dise que je ne ressentais plus rien pour lui. Et j'ai appris aussi que Jade, la mather qui était là à Thanksgiving est ma soeur, du côté de mon père ! J'ai l'impression que ma vie n'est qu'une blague en faite ! Une blague vraiment pas marrante du tout. J'étais vraiment sur le point de craquer mais lui parler de ça m'avait fait un peu de bien. Un poids en moins à porter.

Voyant sa petite amie qui ne semblait pas vouloir relâcher le baby-phone qu'elle avait dans la main - l'autre partie se trouvait donc dans la chambre d'Aliénor - Andrew aimait ce qu'il voyait mais il s'était mis tout de même à rassurer la jeune femme tout en lui disant qu'elle ferait réellement une bonne mère. Néanmoins, commençant à la connaître, il savait qu'elle lui dirait ce genre de mots. Mais avant même qu'il ne puisse réagir à ce qu'elle venait de lui dire, elle s'était retournée vers lui et lui expliquait désormais qu'elle avait revu ses deux exs pour régler ses comptes à l'un et pour l'autre, ça n'avait guère plu au jeune Duc mais il ne disait rien pour le moment, il attendait qu'elle finisse de parler. Elle avait une soeur ! Il était sur le cul là ! " Les enfants seront fiers de t'avoir comme mère parce que tu ne rechuteras pas et surtout tu n'es pas toute seule. Et non ta vie n'est pas une blague, Liyah. " il s'interrompit pour inspirer profondément avant de reprendre la parole d'une voix qui voulait rassurante : " Raconte-moi ce qu'il s'est passé amour, je suis tout ouïe. Et pour Jade, tu l'as appris quand ? ". Il comprenait mieux pourquoi sa petite amie se trouvait dans cet état et il se disait qu'il allait avoir du pain sur la planche pour l'aider à s'en sortir ! Il voulait qu'ils repartent sur de bonnes bases là !

Il avait beau me dire que ma vie n'était pas une blague, j'avais vraiment l'impression que s'en était une. Mais il fallait que je m'enlève tout ça de la tête. Pour le peu de temps que je passais avec Aliénor, tout se passait très bien, alors peut-être qu'en effet, je n'avais pas de quoi m'inquiéter concernant mon futur rôle de mère. Mais c'est tellement plus facile de se dénigrer que de s'apprécier, de se trouver des qualités, surtout avec moi. Je t'aime Drew ! Je relevais la tête vers lui. J'avais pas besoin d'en dire plus, il avait tout dit. Le contredire ne servirait à rien à part me donner raison sur le fait que j'aime me rabaisser. Y'a pas grand chose à dire. Je lui ai dis qu'il fallait qu'il tourne la page tout simplement. Je l'ai appris dans la semaine pour Jade. On doit avoir un ou deux mois d'écart elle est moi. Mon père a été un enfoiré, du début à la fin ! Le comportement de mon père ne m'étonnait même plus. Je savais comment il était. Un enfoiré de première, jamais réellement présent pour ma mère et moi et maintenant je savais que Paris faisait partie de ses destinations favorites quand j'étais enfant. Je savais maintenant pourquoi il était plus absent qu'un père normal qui aurait lui aussi un boulot prenant, vu qu'il avait deux familles bien distinctes. Bien que pour lui, la mère de Jade ne représentait rien.

L'amour faisait accomplir des choses iinsoupçonnées et surtout faisait dire n'importe quoi lorsqu'on est pas habitué à tant d'émotions. Néanmoins ça restait magique! Qu'importe, ce retour à la maison commençait à avoir des effets bénéfiques sur le jeune Duc de Westminster et il comptait faire de son mieux pour que sa petite amie reprenne désormais du poil de la bête. Tout d'abord il faisiat en sorte de la rassurer sur le fait qu'elle allait être une bonne mère et que les enfants seraient assurément fiers d'elle.  Il lui assurait également qu'elle ne serait jamais seule, en effet elle avait beaucoup de gens qui l'aiment autour d'elle dont lui. Il ne l'abandonnerait jamais,  il avait même hâte d'être papa de leurs jumeaux.  En guise de réponse,  la jeune femme lui avait dit qu'elle l'aimait,  alors il sourit doucement avant de répondre: 《 Moi aussi je t'aime Liyah.  》 il n'y avait pas besoin de rajouter des choses. Tout était dit dans cette phrase de trois mots... par la suite la conversation s'engagea sur le sujet exs de Liyah ainsi que sa nouvelle soeur Jade. Le Duc était légèrement choqué par ces annonces subites mais tout de même il montra qu'il était très intéressé par le sujet.  Il voulait l'aider à conjurer tous ces malheurs qui s'étaient accumulés sur elle. Elle répondit à ses questions et cela le convenait tout de même.  Il était fier de sa petite amie. 《 Mon ange, je comprends mieux maintenant ton désir de rentrer au Pays. Merci de me l'avoir dit. 》 il s'approcha d'elle pour lui prendre la main avant de poursuivre: 《 Tu ne l'aimes pas n'est ce pas? 》

Il n'avait pas besoin de me remercier. Je préférais lui parler de ce qui me rongeait intérieurement, plutôt que de le cacher et de me mordre les doigts plus tard, quand tout ça m'aura complètement bouffée. Je préfère te dire les choses telles qu'elles sont, ne me remercie pas. J'avais vraiment besoin de prendre l'air, de m'éloigner de tout. J'avais énormément de doute sur nous, après tout ce qui s'était passé avant que l'on ne se mette ensemble, mais c'est plus le cas ! Je suis sûre de ce que je ressens à présent ! Puis là, il vint me poser la question qui tue. La question à ne pas poser. C'était un Darnell bis le mec ou quoi. J'aimais pas ça du tout, mais s'il voulait jouer à ce genre de chose, pas de soucis, on allait jouer. T'aimes pas Prudence n'est-ce pas ? Je n'avais que cette fille en tête. Parce que Jackie pour moi, c'était un passage sans réelle importance. J'avais surtout garder en tête son ex. Celle dont il était tombé amoureux, celle qui est apparut dans CS. Celle-là quoi. Il voulait me parler de mes sentiments pour Darnell, alors on allait parler de ceux qu'il avait pour Prudence.

Andrew était content  que sa petite amie et lui puissent parler enfin, de tout ce qui les tracassait. Elle lui expliqua qu'elle preferait lui dire les choses. Elle lui disait qu'il ne devait pas la remercier . Par la suite, elle lui avouait qu'elle avait eu des doutes sur leur relation mais qu'au jour d'aujourd'hui,  ça allait maintenant puisqu'elle était sure. 《 Je suis aussi sur de ce que je ressens pour toi amour 》 répondit-il avec calme et un sourire tendre. Par la suite, ce fut la débandade lorsqu'il lui avait demandée si elle ne l'aimait pas et d'après ce qu'elle affichait comme réaction sur son beau visage, elle avait compris autre chose. Et la question qu'elle lui posait lui confirma sa réaction. Elle lui retorquait sa question, le jeune homme la regarda longuement sans répondre pour le moment mais après avoir pris une bonne inspiration, il prit la parole:  《 Écoutes-moi... Je ne parlais pas de Darnell, je te demandais si tu aimais ton père. Mais je vais te répondre 》 il se tut pour chercher ses mots avant de reprendre: 《 Prudence était mon premier amour, je la connais depuis longtemps. Je l'aimais oui mais aujourd'hui j'ai enfin réussi à tourner la page. Mon petit séjour au Kenya m'a permis de me remettre en question sur cette histoire, donc la vie continue et c'est avec toi que j'ai décidé de la passer. Il n'y a plus que toi dans mon coeur et il y a de la place pour les enfants aussi. Mes sentiments pour toi grandissent chaque jour passé à tes côtés et je veux qu'on ait enfin une belle histoire sans problèmes.  Juste toi et moi 》. Il faisait une déclaration sans la quitter des yeux, il voulait qu'elle comprenne qu'il était vraiment sincère.

J'avais mal analysé sa phrase. Il ne parlait pas de Darnell mais de mon père. Le truc qui n'a absolument rien à voir. Mais je m'étais emportée et du coup, je lui avais posé la même question concernant sa grande ex, Prudence. Elle n'était plus rien pour lui apparemment. J'étais celle qu'il aimait. Il avait longuement réfléchit. Je ne savais pas que l'on réfléchissait question sentiment. Je pensais que c'était quelque chose d'évident, d'instinctif, qui vient tout seul. Je me trompais apparemment. Tu parles du Kenya et pourtant, l'épisode du centre commercial à eu lieu bien après ton voyage et quand tu as vu Prudence tu étais comme... je sais pas, tellement heureux. Tellement heureux que t'as fait énormément de mal à Jackie en réagissant ainsi ! Je ne savais même pas s'il s'en était rendu compte. Tout ce que je savais c'est que j'étais allé la voir et que lui se trouvait avec son ex. Tout simplement. J'avais peur d'être à la place de Jackie. J'avais peur qu'en la voyant, il se lève et court vers elle en me laissant comme une conne à l'abandon. S'il osait me faire ça, il pouvait me dire adieu. Juste toi et moi. C'est tellement beau que ça sonne faux ! J'avais trop souffert à cause de coureurs de jupons tel qu'Andrew. Il faisait partie de la liste des goujats d'Harvard, tout comme mes exs, c'est à dire Ricardo et Konrad, alors ouais, j'avais de quoi m'inquiéter, sérieusement. J'ai eu ma dose de je t'aime, de c'est toi et moi. J'en ai marre des belles paroles que l'on voit dans les films. On n'est pas dans un vieux téléfilm de Saint Valentin. Ici c'est la vraie vie et cette putain de vie me fait sacrément chier ! Et voilà que je pétais totalement les plombs. Il voulait savoir pourquoi j'avais besoin de recul, de prendre l'air. A cause ça. A cause de tout ça. Je ne voulais pas qu'un jour, en me réveillant, je décide de tout plaquer et de me casser sans rien dire à personne. Alors j'avais vraiment besoin de ces quelques jours en Angleterre. Mais il était là, avec moi. Et maintenant, il savait tout, absolument tout.
Je me leva du canapé, montant à l'étage. Allant dans la chambre en claquant la porte. Ayant oublié le côté "Aliénor qui dort". J'en avais trop dit. Je n'aime pas parler de mon passé et je trouve que j'en ai vraiment beaucoup trop dit.