TIMOTEI † si ce que tu as à dire n’est pas plus important que le silence, alors tais-toi.

Cela faisait maintenant quelques semaines que tu avais emménagées avec Timoteï.et même si pour le moment tout se passait bien, cela faisait quelque jours que le jeune homme ne t’avais donné aucun signe de vie, qu’il ne répondait pas à tes sms, ni à tes appels rien quoi. Tu n’étais pas le genre de fille chiante à péter un câble pour rien mais là ça faisait quand même beaucoup. Tu commençais à t’inquiéter pour lui et puis ce grand appartement pour toi tout seul était vraiment sinistre. Il était sans vie, ça en faisait froid dans le dos. Après avoir donc lâchée l’affaire auprès de Timoteï pour une énième fois de la journée, tu décidais d’aller te coucher. Tu n’allais pas rester éveillée jusqu’à son retour et peut être bien qu’il était mort dans un caniveau après avoir avalé trop de trucs bizarres. Enfin bref. Tu entrais donc dans ton lit et mis un certain temps à trouver le sommeil mais ce fût un sommeil léger. Au moindre bruit, tu serais debout sur tes deux jambes prêtes à déguerpir si cela tournait mal. Et c’est justement aux alentours de trois ou quatre heures du matin que ton sommeil fût perturbé par un bruit dans la serrure puis par une porte qui se ferme et des pas dans l’appartement. Tu te levais en petite tenue, tout doucement afin de ne pas te faire attraper par celui qui rôdait dans cet appartement. Tu pris le premier objet qui te passait sous la main et tu te rendais dans le salon afin d’assommer cette individu étranger. Une fois arrivée près de la personne tu levais les bras pour lui asséner un coup sur le crâne mais cette personne se retournait et tu reconnus de suite ton colocataire Timoteï. Tu reposais lourdement l’objet en ayant un geste de recul avant de le regarder froidement. « T’étais où ? T’es sérieux de rentrer à cette heure-ci mais mec t’es malade dans ta tête un peu plus tu finissais aux urgences. Tu aurais pu envoyer un sms non ? » Tu t’asseyais sur le canapé se trouvant juste derrière toi et tu croisais les bras sur ta poitrine afin d’avoir des explications de sa part.

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J'avais décidé de prendre des vacances pour me reposer, pour oublier tout ce qu'il m'était arrivé depuis quelques semaines. Cet accident n'avait rien aidé, au contraire, il m'avait plongé dans un profond trou et je n'arrivais plus à en sortir. En effet, j'avais perdu ma mémoire que je retrouvais de temps en temps par morceaux. Il m'arrivait souvent de rêver de plusieurs choses, plusieurs personnes et de retrouver les prénoms... Mais, beaucoup de choses restaient encore noires, brouillée... J'avais donc décidé de prendre l'air, de changer de ville et d'aller profiter de ma vie. Après tout, malgré cet accident, j'avais réussi à revenir du coma. Je devais profiter, je devais mordre et croquer la vie à pleine dent. J'avais donc pris la route direction Las Vegas, sans même tenir informé ma propre colocataire. Elle était l'une des premières personnes dont j'avais rêvé et donc que je me souvenais. Malheureusement, je n'avais pas vraiment envie de l'embêter avec tout ça. Elle était bien dans notre appartement, je n'allais pas m'en faire pour elle, elle était en sécurité... Et, elle n'était pas toute seule dans l'immeuble en cas de besoin. J'avais donc disparu pendant plusieurs jours et au final, j'arrivais encore à regretter tout ça. Pourquoi ? J'étais tellement ivre mort que j'étais maintenant marié à une jeune femme que je connaissais pas. Malgré tout, le mariage n'avait pas pu s'annuler comme ça. Il ne restait plus qu'à voir un avocat, je ne voulais pas partager mon nom avec une femme comme elle. Bref, j'étais sur le chemin du retour, je l'avais déjà déposé depuis bien longtemps. Je roulais, il faisait nuit et je savais parfaitement qu'il était tard. J'avais ignoré chaque message de ma colocataire, j'avais honte et bien trop énervée pour lui placer un mot. Une fois devant l'immeuble, rien n'avait changé, ma place de parking était toujours libre. Je prenais mon sac et je fermais ma voiture avant de monter quelques marches puis monter dans l'ascenseur. J'arrivais enfin dans le couloir, enfilais la clé dans la serrure et j'entrais dans l'appartement. Je n'allumais pas de suite la lumière, je connaissais cet appartement par cœur. J'arrivais au niveau du salon et pas très loin de la chambre de la demoiselle. Il n'y avait pas un seul bruit, seuls quelques craquements. Je ne me laissais pas perturber par ceci, je posais mon sac près de la salle de bain et enlevai ma veste. J'allumais enfin la lumière et c'est seulement en me retournant que je voyais Grace avec 'arme'. Qu'elle déposa rapidement au sol en voyant que ce n'était que moi et non un voleur. « J'étais à Vegas. Un vase ne m'aurait pas fait aller à l'hosto. Eh non, à moins si tu voulais t'en prendre pleins la gueule. » Je la fixais un instant, sans rien dire. Je déposais alors mes clés sur la table, j'avais besoin d'une bonne douche. J'enlevais d'un coup mon maillot et je dirigeais vers la salle de bain.

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Timoteï qui avait disparu depuis pas mal de jours décider de refaire surface aujourd’hui enfin plutôt cette nuit. Tu étais surprise mais tu avais surtout flippée tu avais même manquée de le tuer avec un vase. Même si lui prétendait que ça ne lui aurait rien fait, tu savais très bien qu’avec ta force surhumaine tu l’aurais tuée. Enfin bref, après avoir posé l’objet tu t’étais assise dans le canapé afin d’avoir des explications sur sa petite virée à Vegas mais rien apparemment. Tout ce qu’il savait te dire c’était que tu en aurais pris plein la gueule. Et voilà qu’il partait dans la salle de bain prendre sa douche. Tu levais les yeux au ciel avant de le suivre et d’ouvrir la porte de la salle de bain pour y pénétrer. « En prendre plein la gueule ? » Tu le regardais, ne prenant même conscience du fait qu’il était peut-être à poil. « Mais j’en ai rien à foutre du fait d’en prendre plein la gueule mec au moins j’aurais su que tu étais vivant et je ne me serais pas inquiétée comme j’ai pu le faire. » Tu t’approchais de lui pour être un peu plus menaçante. « Que tu ais besoin de respirer je comprends mais préviens, je ne vais pas te séquestrer dans l’appartement et jouer la psychologue. » Tu arrêtais d’avancer pour le fixer. « Et puis, j’ai eu peur moi toute seule. Il est grand cet appartement et qu’est-ce qu’il est lugubre quand t’es pas là. Imagine, tu serais rentrée et tu m’aurais retrouvée violée dans un bain de sang. » Tu secouais la tête comme pour le faire culpabiliser mais en même temps tu voulais détendre aussi un peu cet atmosphère. « Quand j’ai peur, je viens dans ton lit mais le but c’est que tu sois là trimard ! » Tu lui tapais doucement sur la tête avant de secouais la tienne. « Bon qu’est-ce que tu branlais à Vegas ? » Tu t’asseyais sur le rebord du lavabo près à tout entendre.

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Elle arrivait là avec ses nombreuses questions, elle était là avec son vase dans la main. Comme si j'étais un voleur, mais un voleur n'avait pas les clés de l'appartement. Bref, je ne faisais même plus attention à la demoiselle, je posais mes affaires sur la table. Le bruit des clés sur la table, résonnait dans l'appartement. C'était calme, bien trop calme et je détestais le calme. Je ne disais rien, pourtant je voyais très bien dans ses yeux la colère et l'inquiétude. Et, je n'essayais même pas de la calmer. J'étais ainsi, marche ou crève, une citation qui me ressemblait bien. Je n'avais pas cherché plus longtemps, j'avais disparu en moins de quelques secondes dans la salle de bain, je n'avais pas envie de rester au milieu du salon pour me prendre la tête avec elle. Je fermais la porte derrière moi, j'enlevais le jean ainsi que les chaussettes. Me retrouvant maintenant en simple boxer, la porte s'ouvra d'un seul coup sur la jeune femme. Je n'avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit ou de faire quelque chose, qu'elle avait déjà pris place. Je l'écoutais, je n'avais pas le temps d'en placer une, elle s'énervait, elle débitait un nombre de phrase impressionnante. Je m'appuyais contre la douche, et je posais mon regard sur la jeune femme. « Oui, t'en prendre pleins la gueule. » lâchais-je tout bas. Je n'étais pas totalement fier, mais je n'étais pas mal à l'aise pour autant. Je la laissais parler, j'aurais très bien pu m'approcher d'elle et la prendre dans mes bras pour la calmer. Mais, cette idée avait simplement traversé mon esprit sans même le motiver pour le faire. Je restais donc de marbre devant cette petite demoiselle limite hystérique qui s'approchait de plus en plus. Elle essayait d'impressionner, de me faire peur ? Chose totalement loupée, vu que je me retenais de rire. « Peur dans cet appartement ? Alors qu'est-ce que ça serait si nous étions dans une villa ? » je n'ajoutais rien, je me glissais dans la douche pour enlever mon boxer et le lancer près de mes autres affaires. Je n'allais pas me mettre à walp devant elle, même si je l'avais déjà fait plus d'une fois. « Au pire tu avais qu'a inviter un certain jeune homme pour qu'il te tienne compagnie. Tu n'as pas besoin de ma permission vu que tu le fais sans demander. » Qu'est-ce que j'avais fait à Vegas ? Des choses que personne ne pourrait s'imaginer. Au lieu d'utiliser de la salive pour peu, je lâchais seulement « regarde dans la poche de mon jean. » Je lançais l'eau chaude et je commençais à me laver tranquillement.

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Timoteï était rentré de son périple et comme à son habitude il s’était tût. Ce n’était pas un éternel bavard en règle général c’était toi qui t’excitait pour rien et lui qui te regardait. Et c’est ce qu’il se passait. Ce silence avait le don de te mettre hors de toi, ce que tu voulais c’était de la confrontation mais pas que tu parles à un mur. Tu avais horreur de ça et tu te sentais obligée de crier, d’être à moitié hystérique pour faire aussi sortir la personne de ses gonds mais avec Timoteï c’était peine perdu lorsqu’il avait décidé de se murer, il se murait jusqu’à ce que tu craques et que tu finisses par lui faire un câlin sans rien lui demander de plus. Mais ce soir, tu te sentais prête à tenir le coup. Surtout qu’il n’était vraiment pas dans son assiette et ça ne lui ressemblait pas tellement. Lui qui est tout le temps sûr de lui, souriant, provocateur là il était méconnaissable. Que s’était-il passé à Vegas ? Qu’avait-il fait ? Avait-il eu des souvenirs de quelque chose ? Rien, tu ne savais rien et il ne te dirais rien. Tu avais donc été jusque dans la salle de bain pour avoir des explications, des réponses aux questions que tu te posais mais ton colocataire semblait plus rigoler qu’autre chose pour le coup. Il en venait même à se foutre de toi sur le fait que tu avais peur alors que vous n’étiez que dans un appartement. Le fixant tu lui répondais. « Eh bien, je serais fourrais tous les soirs dans ton lit. » Mais cette conversation ne s’arrêtait pas là puisqu’il te faisait une sorte de reproche sur ta façon de vivre enfin surtout sur les quelques mecs que tu avais ramené à l’appartement. Il entrait dans la douche et toi tu fronçais les sourcils. « C’est un reproche ? Non parce que si ça te dérange il faut me le dire. Et puis, peut être que ce soir-là je n’avais pas envie d’un certain jeune homme mais que de toi tout simplement. » Tu t’étais assise sur le rebord du lavabo pour avoir des réponses à tes questions mais Timoteï te disait juste de regarder dans la poche arrière de son jean. Tu descendais du lavabo, prenait le pantalon, tâtait les poches arrières puis en ressortait une alliance et un… un contrat de mariage ! Tu lâchais le tout sur le sol sans rien comprendre. Tu posais tes mains sur ta bouche pendant quelques minutes histoire de réaliser. Ce n’était pas possible, c’était un faux comme on fait souvent à Las Vegas. « Tim dis-moi que ce n’est pas vrai. Tu n’as pas fait ça. Que c’est un faux mariage. Mais c’est qui cette fille ? Tu la connais ? Je la connais ? »

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Je m'en prenais toujours aux mauvaises personne et ça ce n'était nouveau. J'étais ce genre de mec plutôt instable, plutôt colérique et qui fonçait sans vraiment réfléchir. J'étais ce genre de mec, super-chiant, mais qui au final attirait pas mal de demoiselles. Dont Grace, en même temps je ne refusais jamais une aussi belle demoiselle comme elle. Je venais de lancer toutes mes affaires au sol, d'un seul coup. Sans même regarder si Grace se décalait au non, je lançais l'eau tranquillement, plus vers le rouge que le bleu. La chaleur, c'était ce que j'aimais ressentir sur ma peau. Je n'avais pas envie de prendre une douche froide, même si cela me ferait le plus grand bien. Je redescendrais un peu sur terre et reprendre totalement mes esprits. J'étais encore sous le choc de ce matin, ce qui expliquait mon arrivée si tardive. J'avais roulé pendant plusieurs heures, sans même faire de pause, inconscient, je l'étais. Je l'écoutais, je penchais la tête en dehors de notre belle douche à l'italienne. Mon regard se posait sur cette merveilleuse blonde, elle était sexy, surtout quand madame était énervée. Je laissais donc sortir de ma bouche avec un ton plutôt doux, mais avec une pointe de moquerie « Alors, je sens que nous allons déménager, si tu vois ce que je veux dire. » Je n'ajoutais rien, j'avais dit ce que je pensais après tout. Je ne refuserai pas qu'elle vienne s'installer dans mon lit chaque soir, après tout j'aurai une bonne compagnie et pourquoi pas plus ? Après tout, c'était ma colocataire, une amie, mais ça pouvait devenir autre chose. Mais, cette idée allait rester à jamais dans mon cerveau, cela serait con de se mettre à dos sa colocataire. Oui c'était un reproche et ça, j'en faisais toujours. Surtout quand la jalousie commençait à pointer le bout de son nez. Limite, elle n'avait pas le droit de ramener quelqu'un, par contre, moi, j'avais le droit. J'étais injuste, mais j'étais ainsi. Je haussais les épaules en la regardant, après tout je n'étais pas au courant qu'elle voulait de moi. Elle n'avait qu'a m'envoyer un petit message, peut-être que je serai venue plus tôt. Alors que je commençais à déposer du shampoing dans mes cheveux, je répliquais à voix haute « Et là, tu n'as pas envie de me rejoindre ? » J'aimais la provoquer, la pousser à bout, cela me faisait rire et elle le savait parfaitement. J'écoutais d'une oreille pour entendre un ronchonnement. Mais, rien, totalement rien, ce que je trouvais étrange. Elle était certainement très occupée en train de contempler cette bague, c'était certainement à cause de ça qu'un blanc s'était installé. Elle voulait des explications, ce qui était tout à fait normal. Mais, je voulais laisser planer le doute encore plus longtemps et je ne répondais donc pas à sa question. Fermant doucement les yeux tout en me frottant les cheveux.

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Timoteï était revenu et il s’énervait contre toi alors que tu ne connaissais même pas les raisons. Pour une fois, que tu n’ignorais pas une personne, que tu t’inquiétais pour elle, elle t’en voulait. Non mais tu ne comprenais plus rien. On t’as tellement reproché ton égoïsme, le fait que tu ne pensais qu’à toi et que tu ne t’inquiétais jamais pour personne que le jour où ça arrive il faut que tu te fasses envoyer sur les roses mais il était hors de question que ça en reste là. Tu rentrais dans le lard de Timoteï une bonne fois pour toute pour faire en sorte de secouer sa jolie petite tête, il avait besoin de ça de temps en temps. Enfin bref, tu étais en train de l’enguirlander enfin tu essayais pendant que lui prenait sa douche. Tu avais légèrement l’impression de parler à un mur mais bon ce n’était pas très dérangeant. Le plus dérangeant dans l’histoire c’est que Timoteï en rigolait et te faisait même des blagues dans laquelle il glissait des avances. Tu levais les yeux au ciel, avant que son joli minois ne disparaisse à nouveau dans le fin fond de la douche à l’italienne. Tu ne relevais même pas sa dernière petite proposition enfin pas pour le moment tu étais plus préoccupée à fouiller dans ses poches pour y trouver une bague qu’autre chose. Tu tombais des nus lorsque tu avais mis la main sur l’anneau. Tu n’y croyais pas tes yeux et Timoteï ne répondait rien du tout à tes questions. T’avançais alors vers la douche et tu te postais face à lui avec un petit sourire au coin des lèvres. « Désolée, je deviens raisonnable et je ne touche plus aux hommes mariés. » Tu lui faisais un clin d’œil, jetant l’anneau au sol avant de faire demi-tour. « En tout cas tu n’es pas mon colocataire pour rien toi aussi tu te fous dans de sacrée merde et celle-là j’aurais plaisir à te voir t’en sortir, ça va être jouissif et c’est bien fait t’avais qu’à rester à la maison à me faire des câlins infidèle ! » Tu rigolais un instant avant de quitter la salle de bain pour t’installer dans le salon et boire un petit verre de vin rouge.

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Alors que j'essayais de détendre l'atmosphère car je savais qu'au fond, cette bague allait créer plus d'histoires qu'autres choses. Je me faisais envoyer totalement paître par cette demoiselle qui était tout simplement une colocataire et qui allait rester à tout jamais qu'une simple colocataire. Rien de plus, rien de moins, elle ne venait de briser mes propres rêves. Du moins, ceux que je venais de faire en seulement quelques minutes. Je lâchais un long soupiré pour qu'elle puisse bien l'entendre, la bague qu'elle avait laissé tomber à mes pieds. Je relevais les yeux, préférait jouer à celui qui n'avait rien entendu. Et je restais sous ma douche, j'étais très bien ici et mieux que vers elle. Même si je savais parfaitement que je n'allais pas pouvoir rester toute la nuit sous cette douche chaude. Mais, cela ne m’empêchait pas pour autant d'y rester encore quelques minutes. Le temps de me nettoyer le corps et de me rincer, je ne voulais pas faire augmenter encore plus la facture d'eau. Je sortais alors tranquillement de la douche, attrapant une serviette que je glissais autour de ma taille. J'allais déjà m'occuper de mes cheveux, les sécher et les placer dans une position qui n'allait pas m'agacer ou me déranger. C'est pourquoi, j'avais décidé de les placer sur le côté, ce n'était pas magnifique, mais au moins ils ne revenaient pas dans ma gueule. Après cela produit, je m'essuyais rapidement le corps pour enfiler mon boxer ainsi que mon bas de survêtement. C'était ce genre de vêtement que je ne mettais seulement pas à l'appartement, je n'appréciais pas tellement d'avoir un pantalon large et qui descendait à mi-cuisse. Je n'avais pas de maillot sous la main, je ramassais cette bague que je déposais dans la poubelle, je n'en avais plus besoin. Je n'avais plus qu'à attendre les papiers pour mettre fin à ces conneries. Je passais un dernier coup ma main dans mes cheveux et j'attrapais mon téléphone pour envoyer un message à un ami. Au moins, lui, n'allait pas me laisser en plan pour un rien. Je traversais tranquillement le salon, passant devant la demoiselle sans rien dire. Ignorant totalement son verre qui se trouvait dans sa main, elle faisait bien ce qu'elle voulait. Et j'en faisais de même, après tout, c'était ma vie, c'était la sienne. J'attrapais au passage le joint qui se trouvait dans la poche de ma veste ainsi que mon briquet ainsi qu'un simple pull que j'enfilais et je m'éclipsais sur le balcon, fermant la grande fenêtre derrière moi. Posant mes fesses sur la chaise et les pieds sur la rambarde, j'allumais tranquillement mon joint. Gardant mon téléphone sur les jambes, répondant à mais quelques messages.

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Après avoir fait ta garce comme à ton habitude, tu avais décidée de quitter la salle de bain afin d’aller te boire un petit verre pensant que Timoteï reviendrait dans le salon avec un grand sourire et que tout s’arrangerait un peu comme d’habitude quoi. Tu buvais donc tranquillement ton verre de vin avec ta couverture sur les jambes histoire de ne pas attraper froid lorsque Timoteï sortait dans la salle de bain torse nu. Il passait devant toi sans même t’adresser un regard, un sourire rien du tout. Tu tombais sur le cul, tu le regardais passer sans un mot. Finissant ton verre, tu t’en servais un autre alors que tu entendais la porte fenêtre se refermait. Tu ne bougeais pas pendant plusieurs minutes avant de poser ton verre sur la table basse et de mettre sur tes deux jambes. Tu posais ta couverture sur tes épaules qui au passage traînait par terre du à ta petite taille et tu repris ton verre de vin en main pour ensuite trottinait jusqu’à la porte fenêtre. Tu l’ouvrais sans faire trop de bruit et tu venais passer ta tête par-dessus l’épaule de Timoteï pour venir poser ton menton sur celle-ci. « Tu fais la gueule ? » Tu le regardais un instant avant de venir te poster devant lui toujours dans ce petit trottinement d’enfant très mignon. Tu déposais tes fesses sur ses jambes tendues sans pour autant y mettre tout ton poids et le faire plier. « Allez fais pas la gueule ! » Tu le regardais avec yeux de petites filles avant de boire une nouvelle gorgée de ta boisson alcoolisée.

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Je ne voulais pas l'avouer, mais d'avoir un échec comme celui-ci, me vexais comme à chaque fois. Mais, pour ne pas le montrer, je préférais m'isoler comme à chaque fois. Cela ne changeait pas vraiment, j'étais ainsi et je n'allais pas changer en un claquement de doigt. Pour m'accompagner, un joint et mon téléphone et la fête serait plus folle. Du moins, c'est ce que j'espérais, après tout je n'étais pas revenu pour me prendre la tête. L'histoire avec Sally, m'avait suffisamment énervé. Alors que j'envoyais des messages et fumais tranquillement, j'entendais ses bruits de pas, très peu discrète comme d'habitude. J'expliquais comme un débile mon voyage à Las Vegas, je n'étais pas tellement fière et j'envoyais la jolie photo de la bague que j'avais prise avant de la jeter dans la poubelle. Je savais parfaitement qu'il allait se foutre de ma gueule, mais ce n'était qu'une fois de plus. Seules quelques minutes après, la demoiselle ouvrait la fenêtre pour s'incruster sur le balcon. Elle n'avait pas envie de lâcher l'affaire, alors que c'était elle qui avait mis court à notre discussion il y a seulement quelques minutes. Je ne prenais même pas la peine de lui répondre, faire la gueule . Possible et cela se voyait non . Je n'avais pas besoin d'user de la salive juste pour dire quelque chose qui était totalement visible. Alors que j'avais mes jambes tendues, elle posait son cul sur mes cuisses, je déposais donc mes pieds au sol, mais ce n'est pas pour autant que je la regardais réellement. Répondant une dernière fois à un message, je posais le téléphone dans ma poche. Attrapant le joint entre mes doigts, posant mon regard dans le sien, lui soufflant toute la fumée dans sa figure. Je lâchais au final « Va te coucher, tu es saoule. » Je n'ajoutais rien, c'était déjà suffisant. Elle ne l'était pas? Ce n'était pas grave, elle allait comprendre que j'avais envie d'être seul. Mais, je ne pouvais me retenir de laisser quelques mots supplémentaires « Dans ton lit, pas dans le mien. Tu n'es pas la bienvenue ce soir. » Rien de tel pour plomber littéralement l'ambiance.

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