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SHALEO ಇ azy moque toi *fuck*.

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Rira bien qui rira le dernier
Leo & Sharon
« On sait pas sous le coup de la rage, je te sens capable de tuer quelqu'un pourquoi pas moi ? » S'il y avait une raison de le tuer, je l'aurais fait, mais il n'y avait pas, Leo ne m'a jamais brisé le coeur, je n'ai jamais brisé le sien puisque j'avais tout stoppé dans les meilleures conditions. Après tout, on ne s'était pas juré fidélité, amour et passion. « J'ai envie de faire un meurtre c'est vrai, mais tu ne seras pas et ne sera jamais la victime, parce que ça va t'étonner que j'dise ça, mais t'as été le plus honnête avec moi... » Et je ne vais pas parler des autres. De toute façon, avec Niko c'était du passé, on s'était pardonné, il avait fait une erreur, on avait renouée une amitié. Mais avec Max, c'est une autre histoire. Et autant dire que moi Sharon, j'ai horreur qu'on me prenne pour un jouet. En parlant de ma poitrine, Leo balance toute suite la bombe. « Tout de suite tu parles au passé ! J'ai jamais cessé de m'intéresser à ta poitrine, c'est une des choses chez toi qui me manques le plus si tu savais ! » Scoop du jour, CAMBRIDGE SECRET VIENS PAR ICI J'AI UN SCOOP POUR TOI ! LEO EST TOUJOURS ACCRO A LA POITRINE DE SHARON, TOUJOURS. Je manquais même de m'étouffer avec ma propre salive que je venais d'avaler de travers. Je me tape doucement la poitrine en toussotant. « Dit donc, on va dire que t'es toujours aussi directe toi... Bon sang, qu'est-ce que tu lui trouves à cette poitrine ! Y'en a pourtant de plus grosses et de plus jolies... » Pas que je manque de confiance en moi, mais je suis juste réaliste, je n'ai pas la plus grosse poitrine, elle est assez petite, bon pas plate non plus hein, mais petite. Je me suis toujours demandé ce qu'il la trouvait de si spécial. « J'ai jamais essayé, je pense que ce serait une bonne activité à faire, à moins que tu préfères prendre des cours de cuisine ? » Sayez, après les aiguilles, ce sont les couteaux. « Non mais je veux dire, t'es sûre de tenir à ta vie ?. » Un couteau c'est doublement plus dangereux dans les mains de Sharon, alors non, vaut mieux pas Halberstam. « T'as fini de râler ? Je t'ai laissé gagner parce que je suis galant. » Je lui tire la langue en lui envoyant un fuck du doigt. « Ouai, ouai, ouai, je vais faire SEMBLANT de t'croire. » Dis-je avant de me remettre en position, insistant sur le "semblant".
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Pour avoir été honnêtes l'un envers l'autre, on peut dire qu'ils l'avaient été. Leo avait annoncé la couleur de suite, il appartiendrait à Sharon sur une certaine mesure, et ils avaient plutôt bien vécu cette semi-liberté jusqu'à que ce qui devait arriver arriva quand la blonde rencontra le mec capable de lui accorder tout son temps et toute son énergie. « Si j'avais tout à fait honnête je t'aurais accordé l'exclusivité, c'est ce que tu méritais, non ? » Il sourit avant de l'écouter diverger encore et encore sur sa poitrine. Il venait de la complimenter, et voilà que mademoiselle n'était toujours pas satisfaite. Il fallait quoi ? Qu'Halberstam explique avec un wagon de théorèmes, propriétés et équations à trois inconnues pourquoi les eins de la Francescov lui convenaient ? Voyons, si lui n'avait pas beaucoup changer en terme de franchise, elle n'avait pas non plus changée sur son foutu caractère. Elle cherchait à tout comprendre là où il n'y avait rien à comprendre. Bientôt il allait lui falloir des explications sur pourquoi il avait accepté de sortir à moitié avec elle, pourquoi il avait voulu coucher avec elle la première fois ou pourquoi est-ce qu'il la préférait rousse que blonde, brune que les cheveux violets. « C'est la tienne, c'est pour ça. Tu veux en savoir plus ? Puis c'est pas une question de kiffer tes boobs ou pas, c'est un tout, t'as bien des armes pour te défendre et n'importe quel mec serait heureux de t'avoir. » dit-il espérant que hors ses confidences, cela rassurerait un peu la blonde sur sa capacité à garder un mec, c'était pas parce que Max Florès voyait pas sa chance que la jeune femme devait arrêter de vivre pour lui. C'est juste qu'il ne le méritait pas, et peu importe pour quelle meuf il avait quitté Sha', il espérait qu'il regretterait ce qu'il lui avait fait. Il comptait sur la blonde pour lui faire payer. « Arrête de parler de ma vie, occupe-toi de toi, moi ça va j'ai la vie cool, tu viens de te faire plaquer. En plus de ça, t'as jamais été du genre très douce avec moi. » Sourire en coin, il relança la balle pour un nouvel échange qu'il gagna cette fois-ci. Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, appuyé sur ses genoux avant de se relever. « Tu m'épuises, comment tu la tapes c'te balle. On peut faire une pause, je vais cracher mes poumons là. »
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Rira bien qui rira le dernier
Leo & Sharon
« Si j'avais tout à fait honnête je t'aurais accordé l'exclusivité, c'est ce que tu méritais, non ? » Je secoue négativement de la tête. « Hanhan, parce que dès le départ on a été honnête l'un envers l'autre, on a posé nos conditions, puis voilà on savait bien qu'un jour où l'autre l'un de nous finirait par prendre son envole. » Après tout, on a jamais voulu officialiser, on a jamais voulu l'exclusivité. Et je n'aurais jamais pensé qu'un jour, le mather puisse vouloir une exclusivité. C'était Leo quoi, je sais qu'il est totalement accro aux femmes et jusqu'à aujourd'hui, il hésitait encore entre deux nanas. Ce n'est pas que je voulais connaître les raisons du pourquoi et du comment il aimait tant ma poitrine, bon un peu quand même j'avoue. « C'est la tienne, c'est pour ça. Tu veux en savoir plus ? Puis c'est pas une question de kiffer tes boobs ou pas, c'est un tout, t'as bien des armes pour te défendre et n'importe quel mec serait heureux de t'avoir. » Et bien ça me surprenait, mais sur la fin je doutais un peu sinon comment expliquez vous toutes mes relations amoureuses qui se terminaient plutôt mal. Faut dire que je commençais à perdre un peu confiance en moi. Mais c'est surtout envers les hommes que j'avais perdus confiance. Ma règle d'or du moment est: "Ne plus jamais croire un mec, ne plus jamais le faire confiance, mieux je vivrais et plus en sécurité je serais". « Petit un, merci et non je n'veux pas en savoir plus, ça m'suffit et petit deux, je n'en suis plus si certaine... » Je ne voulais plus entendre parler de Max, mais pas sûre qu'un jour si je le croise à nouveau, je n'aurais pas envie de me venger, de le briser et le torturer. Pour l'instant on va dire que j'avalais ma rage pour essayer de faire passer la pilule, même si ça ne marchait pas des masses. « Arrête de parler de ma vie, occupe-toi de toi, moi ça va j'ai la vie cool, tu viens de te faire plaquer. En plus de ça, t'as jamais été du genre très douce avec moi. » Il avait raison sur toute la ligne. « Rectification monsieur, on a jamais été doux l'un envers l'autre. » Dis-je en laissant un large sourire se dessiner sur mes lèvres. Mais ouai, je devais m'occuper de ma vie plutôt que de la sienne. « Tu m'épuises, comment tu la tapes c'te balle. On peut faire une pause, je vais cracher mes poumons là. » Je pose mes doigts sur mon front en secouant la tête. « T'es juste fatigué, t'es pas endurant Halberstam, voilà pourquoi t'accuses faussement ma manière de frapper la balle. Mais soit, faisons une pause. » Je pose mes fesses au sol en m'allongeant ensuite contre le dos, regard fixé au plafond. « T'as toujours pas fait d'choix entre ces deux fameuses demoiselles ?. » Autant parler d'autre chose pour me faire oublier un peu. J'aimais bien écouter les histoires compliquées du mather.
electric bird.
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C'était ça le plus surprenant dans l'histoire. Ils avaient posé leurs règles, ils s'étaient engagés à laisser partir l'autre quand il aurait trouvé mieux à faire que se casser la gueule dans une histoire complètement bancale. Pourtant, leur grand truc à tous les deux, c'était de briser les règlements non ? Ils avaient appliqué leurs conditions à la lettre, ils n'avaient pas bougé un poil, ils avaient tout bien fait comme il faut. Ironie du sort, ils avaient été divinement sages. C'était pas le moment de repartir huit mois en arrière pour voir ce qui aurait changé s'ils avaient dépassé les vraies limites fixées, mais Leo trouvait ça finalement amusant que même dans la relation la plus intense qu'il avait pu vivre, il ait finalement été plus élève modèle que jamais. « T'as pris ton envol plus vite que je ne l'aurais cru. » C'était à moitié un mensonge, il savait qu'il pourrait se contenter indéfiniment de cette situation et il connaissait Sharon beaucoup plus déterminée, mais il avait naïvement pensé qu'il aurait assez d'arguments et d'emprise sur elle pour la faire rester. Grossière erreur de sa part, mais au fond, ça leur avait été bénéfique, leur presque-couple tel qu'il était fait aurait fini par les étouffer. Le regard espiègle, le sourire vaguement moqueur, il regarda la blonde qui était assez loin dans le gymnase. « Depuis quand tu doutes de quelque chose ? Je t'ai jamais vu douter une seule fois de tes capacités, ça fait tout ton charme. » Néanmoins, une bonne remise en question de temps en temps, c'était bienvenu, et on parle plus des seins là bien entendu, parce que malgré son attachement particulier à cette partie du corps de Sharon, il lui aurait quand même conseillé une remise en question plus tôt. À l'instar de la jeune femme, son sourire s'agrandit, il réussissait à moitié à croire qu'il était en train de déconner avec elle mais comme il n'était pas question de son confort personnel, il balaya rapidement cette idée de sa tête. « Avoue que ça aurait nettement moins amusant si on avait été gentils tous les deux. » Puisque l'étudiante avait juré qu'il ne serait jamais la cible d'un meurtre de sa part, le brun se risqua à se rapprocher de Sharon, quitte à faire une pause, autant la passer ensemble, non ? « Je peux être très endurant si je veux ! » Il s'assit à côté d'elle, la regardant avant de se mettre à rire. « Elles finiront par faire le choix pour moi, j'suis pas très doué en terme de choix. » Il se laissa tomber sur le dos, espérant qu'elle n'allait pas profiter de ce moment de faiblesse pour lui mettre un coup de raquette bien placé.
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Leo & Sharon
« T'as pris ton envol plus vite que je ne l'aurais cru. » J'avoue. Peut-être que si je n'avais pas rencontré Nikolaï notre relation aurait pu évoluer qui sait. Mais je ne vais pas polémiquer là-dessus parce qu'encore une fois, on ne choisit pas sur qui tomber. Si on avait eu ce choix, je crois que personne n'en souffrirait. « Arrête, je pourrais croire que je te manque. » Dis-je en souriant. Je plaisantais évidemment, je ne pensais pas une seule seconde que je pouvais lui manquer, vu comment on se chipotait, je suis même certaine qu'il se porte beaucoup mieux sans la chieuse de service et puis maintenant, il n'aura pas à supporter mes scènes de jalousies lorsqu'une femme le matait un peu trop sous mes yeux. « Depuis quand tu doutes de quelque chose ? Je t'ai jamais vu douter une seule fois de tes capacités, ça fait tout ton charme. » Dit-il après lui avoir confié mes doutes quant à plaire à un homme. Un manque de confiance, une première surtout parce que jamais au plus grand jamais je n'ai douté de moi. Mais là, avec mes déceptions amoureuses, j'arrêterais de voir plus grand que le bout de mon nez et je me remettrais en question. Peut-être qu'on ne voit pas en moi, une fille qu'on pourrait partager une longue histoire, mais juste de bons moments jusqu'à trouver la bonne. C'est ce que je me suis mis en tête, ouai parce que j'étais en mode "je broie du noir partout". « Peut-être que j'ai ouvert les yeux et qu'il faut que je redescende sur terre au lieu de me prendre pour la perfection... Je me remets en question, c'est tout. » Se remettre en question ne faisait pas partie du vocabulaire de Sharon, fut un temps. Mais là, ça se voyait carrément que j'étais mal et que je vivais mon vrai premier chagrin d'amour, celui qui fait tellement mal qu'on a juste envie de faire un meurtre ou simplement disparaître. « Avoue que ça aurait nettement moins amusant si on avait été gentils tous les deux. » Je hoche positivement de la tête avant de répondre tout en le laissant s'allonger à mes côtés. « J'avoue !. » S'ils avaient été gentils l'un envers l'autre, Shaleo ne serait jamais Shaleo. « Je peux être très endurant si je veux ! » Un petit rire m'échappa, le premier. « Ouai comme au lit quoi !. » Oupss, c'était sorti tout seul ça par contre. Je regarde vite fait le plafond en l'écoutant. « Elles finiront par faire le choix pour moi, j'suis pas très doué en terme de choix. » Finalement, je me tourne sur le côté, face to face. « Et donc pendant ce temps, tu comptes gambader entre les deux en attendant qu'elles fassent le choix ?. C'est très mal ça Halberstam. Soit t'en choisis une, soit tu n'en choisis aucune et tu les laisses partir avant qu'elles s'attachent de plus en plus à toi et se retrouvent dans le même état que moi. » Je faisais de petits cercles avec mon index sur l'épaule du jeune homme, l'air pensive.
electric bird.
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Sharon ne lui manquait pas, parfois, il était nostalgique, la jeune femme représentait une période intense de sa vie, quelque chose qui l'avait marqué, il était nostalgique de ce qu'elle avait pu représenter pour lui, de sa façon d'être, de faire, mais elle ne lui manquait pas. Elle avait raison, dés le départ ils s'étaient préparés à se séparer au bout du compte. Il s'était habitué à son absence, si bien que leur espèce de rupture ne l'avait blessé que peu. « Croire c'est pas savoir. » dit-il pour se donner un air à moitié intelligent. Il la regardait avec plus de compassion qu'autre chose, il pouvait la vanner sur beaucoup de sujet mais pas sur sa rupture, il la sentait étrangement fragile face à ça, et s'il savait s'y prendre avec la démoniaque Sharon, il n'avait jamais eu à faire face à cette part d'elle, ce qui le mettait assez mal à l'aise. « Te remets pas trop en question non plus, reste toi-même, adoucit simplement les angles, si tu cherches à changer personne ne t'aimera vraiment pour qui tu es vraiment et tu te sentiras pas mieux. » Il était venu près d'elle, la conversation redevenant presque calme si ce n'est que maintenant c'était à la blonde de déraper. Il rit lorsqu'elle laissa échapper une petite réflexion sur son endurance au pieu. Et ben bravo Sharon ! Heureusement qu'elle devait être en deuil amoureux sinon il ne savait pas à quel genre de réflexions il aurait eu droit. « Oui c'est un exemple comme un autre, mais c'est un très bon exemple, je suis touché venant d'une experte. » Il l'écouta ensuite calmement, les yeux mi-clôt, se laissant bercer par sa voix. Elle avait raison – oui elle avait raison screenshootez c'est rare – il ne voulait pas que ça se passe comme pour Sharon et son petit copain, c'était pas son truc les drames, il arrivait pas à gérer. « Je sais. Mais j'ai peur de me rater et ce sera pire. J'ai pas envie de me planter. » Pourtant c'était fort possible. Il rouvrit complètement les yeux, tournant la tête vers elle pour lui sourire. Et voilà qu'ils avaient droit à un contact physique sur le bout du doigt, ils étaient sur la bonne voie de la réconciliation.
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Leo & Sharon
« Croire c'est pas savoir. » Dixit le nouveau philosophe aka Leo Halberstam. « Waaaaaaaa, c'est grand ce que tu viens de direee Halberstam, tu m'épates !. » Et bientôt, on retrouvera sa citation sur google avec sa signature à la fin. Je laisse un petit rire m'échapper. N'empêche que ça me faisait du bien de rire un peu. « Te remets pas trop en question non plus, reste toi-même, adoucit simplement les angles, si tu cherches à changer personne ne t'aimera vraiment pour qui tu es vraiment et tu te sentiras pas mieux. » Il avait raison d'une part. Je veux dire, si je venais à changer, je ne serais plus vraiment Sharon et on ne m'aimera pas pour ce que je suis, mais pour ce qu'ils veulent que je sois. Il avait vraiment raison et je crois qu'en arriver à ma conclusion n'arrangera rien. On m'aime pour ce que je suis ou on ne m'aime pas, c'est tout. Certes je ne pouvais pas changer, mais je pouvais peut-être m'améliorer un peu sans changer quoi que ce soit qui fait qui je suis. Oui, peut-être devrais-je apprendre à être plus à l'écoute, à avoir moins peur de ce sentiment d'amour et surtout, de ne pas devenir naïve devant quelqu'un qui me plait. Aoutchhh, je venais de faire la gaffe de parler des exploits de Leo au lit, enfin son endurance plutôt. Mais c'était sorti tout seul en fait, ne m'en voulez pas. « Oui c'est un exemple comme un autre, mais c'est un très bon exemple, je suis touché venant d'une experte. » Bah oui, Leo était parfait au lit et savait très bien toucher là où il fallait, alors bon, j'avais été satisfaite à chaque fois donc je n'allais pas critiquer ses exploits. « Une experte ?. Hum oui, c'est vrai que je suis beaucoup plus douée que toi au lit. » Bon chuttt Sharon, cette conversation tournait vraiment dans le weird. Mais, ça me faisait rire quand même et j'avais besoin de ça en ce moment. Leo passait dans une vilaine situation à hésiter entre deux nanas. Je voulais qu'il fasse les choses biens et qu'il n'inflige pas à ces deux filles, ce que j'ai dû vivre ces derniers temps. « Je sais. Mais j'ai peur de me rater et ce sera pire. J'ai pas envie de me planter. » Continuant de jouer avec mon doigt sur sa peau, je le regarde dans les yeux afin de rétorquer. « Dans ce cas, prends ton temps, mais fais les choses bien. Avoue toute la vérité à ces deux nanas et dis leur que tu ne garanties rien. » Et libre à elles maintenant de choisir si elles vont se battre pour lui. Pas se battre au sens propre hein. Juste le conquérir pour avoir la place dans son cœur. Là au moins, elles sauront que l'une d'elles souffrira de toute façon.
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Aaaah, Leo un philosophe des Lumières à sa manière … Mais au lieu de rire, il la regarda, l'air très très sérieux qui fait très très peur en haussant les épaules, on travaille la comédie again and again. « On ne rigole pas quand il s'agit de réflexion et d'apprentissage de la connaissance Francescov. » Et voilà que la jeune femme se permettait bien des familiarités avec Leo, parlons seins, parlons lit, parlons performances sexuelles, touuuut est parfaitement normal. Et il était où le coaching remonte moral là ? Il fallait d'urgence que le jeune homme lui propose de reprendre leur partie de tennis sans filet parce que sinon, il avait un gros doute sur les futurs sujets abordés. Quand il s'était dit qu'il allait l'aider à se détendre et à oublier trente secondes sa récente rupture catastrophe avec le Florès II, il ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi simple. Il entra dans son jeu, puisque madame était visiblement la reine de la journée – j'vous jure ces filles, à toujours se prendre pour des princesses là ! « Non non non, je refuse ! Tu peux pas comparer, on se battait pas avec les mêmes armes on peut pas comparer je te dis ! » dit-il en désignant sa poitrine d'un geste de main. Mais Sharon le ramena vite à la réalité des choses, le questionnant sur sa propre vie amoureuse, qui était en réalité complètement inexistante. Emballer, coucher, embrasser, charmer, il savait faire, tomber amoureux, entretenir une vraie relation, ça c'était moins dans ces cordes. Non seulement, son ex s'était assagie, mais en plus de ça elle serait presque de bon conseil. La laissant faire sur son épaule, il hocha la tête, dans la mesure du possible évidemment avant d'inspirer. S'ils n'avaient pas su être d'assez bons amants pour s'écouter et ne pas se laisser partir, au moins ils se démerdaient plutôt bien pour ce qui était d'être amis. Mais les deux en mêmes temps ils avaient du mal les pauvres jeunes. Il la regarda en souriant. « Mon Dieu tu pue la sagesse Sharon Francescov c'est flippant ! Tu veux rejouer ou tu t'en fous de ton arme-raquette maintenant ? »
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Leo & Sharon
Croire ce n'est pas savoir et c'était vrai. Je pouvais bien croire que je le manquais, mais au fond, je ne pouvais pas en être certaine. La preuve, j'ai crue que Max était différent, mais au final, je ne pouvais pas savoir qu'il cachait bien son jeu. J'ai cru que je lui plaisais, mais au final, je ne pouvais pas savoir qu'il me rayerait vite fait de sa liste pour une autre. J'ai cru que Nikolaï ne me trompera jamais avec son ex, mais au final, je ne pouvais pas savoir qu'il avait toujours une flemme brulante pour elle. Donc ouai, on peut croire, mais on ne peut pas savoir. « On ne rigole pas quand il s'agit de réflexion et d'apprentissage de la connaissance Francescov. » J'arquais cependant un sourcil, car là, il en faisait trop, même qu'il se la jouait philosophe à fond, style, ouai azy écoute la voix de la sagesse petite. « Hoooooooooo ! Je peux avoir un autographe ?. » Ce n'était plus qu'une question de temps avant que je termine par éclater de rire et il aura gagné le petit Leo, il aura gagné sa mission. Celle de me faire oublier mon chagrin de n'amour. « Non non non, je refuse ! Tu peux pas comparer, on se battait pas avec les mêmes armes on peut pas comparer je te dis ! » Je roule des yeux avant de poser quelques doigts sous mon menton afin d'arborer une mine réfléchie. « Ummmmm, c'est vrai t'as raison, un pénis et un vagin, ce n'est pas comparable !. » Pourtant, les opposés s'attirent. Finalement, j'éclate de rire suite à ma réponse. Il faut dire qu'en présence de Leo j'arrivais toujours à oublier tout soucis, ce n'est pas nouveau en fait. Il finissait toujours par me faire sourire et la preuve en est dans ce rire qui retentissait comme un écho dans toute la salle. Je suis bien contente d'avoir croisé Leo aujourd'hui, bien contente que l'avoir rencontré surtout. Je ne pourrais pas dire que je suis de bons conseils, mais par le calvaire amoureux que je passe, si je peux lui donner un conseil, c'est d'être honnête avec ces deux nanas. « Mon Dieu tu pue la sagesse Sharon Francescov c'est flippant ! Tu veux rejouer ou tu t'en fous de ton arme-raquette maintenant ? » Je ris de nouveau avant d'hausser les épaules en retirant mon doigt de sa peau. « Je m'en fous, puis de toute façon, t'es trop nul pour moi Halberstam !. » Je lui tirais la langue avant de me redresser, popotin au sol. « Je suis contente qu'on se parle de nouveau, tu m'as manqué spèce d'idiot !. » Il n'avait pas les couilles pour avouer que je l'avais manqué, mais je lui montre l'exemple of course, même si moi je n'ai pas de couilles hein.
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Leo secoua la tête, l'air profondément désolé. Et oui, la sagesse ça ne s'achète pas ! On naît avec ou pas, fort heureusement, le jeune homme en était doté. La blague … Mais il n'allait vraiment pas lui faire d'autographe que ce soit clair, puis quand il regarda autour d'eux, il ne voyait pas trop comment lui signer un autographe sauf si c'était avec sa bave, beurk beurk. « Non désolée, je fais plus ça, j'ai arrêté, trop de demande tu comprends. » Lorsqu'un rire s'échappa de la gorge de la blonde, Leo se considéra comme grand vainqueur de la journée. Qu'est-ce que ça contrastait avec l'espèce de folle dingue qui criait après sa balle comme quelques minutes plus tôt, la voilà plutôt calme, parlant V et P – ce qui n'était vraiment pas étonnant venant d'elle – et riant comme si de rien était. Il savait très bien qu'il ne l'avait pas non plus réparée complètement, mais au moins, le brunet avait l'impression d'avoir fait son boulot correctement. Pour le temps qu'elle passerait avec lui, elle ne serait pas prise de poussées suicidaires sous prétexte qu'elle avait une vie de merde. Sharon ne voulait pas reprendre le tennis, non non, mademoiselle préférait faire des déclarations à Leo. Ça le touchait vraiment, pourtant rien ne parut sur son visage, si ce n'est un indéchiffrable sourire qu'il adressa à la blonde, en se relevant légèrement, s'appuyant sur ses coudes, la regardant s'asseoir. « C'est bien Sharon, le contraire m'aurait étonné, c'était obligé que je te manque, ça me paraît logique. » Il lui dirait qu'il était content d'enfin lui reparler normalement quand elle serait prête … Non en fait non, il voulait juste l'emmerder et s'il faisait sa confession de suite, il perdrait beaucoup en matière d'amusement. Alors il se rallongea comme si la conversation était finie, freinant son sourire qui s'élargissait sur ses lèvres, croisant ses bras derrière sa tête et fermant les yeux comme s'il plongeait dans un profond sommeil.
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