SHALEO ಇ azy moque toi *fuck*.

Leo se bouger le derrière, vaste programme, néanmoins pour garder une allure digne de ce nom, monsieur s'obligeait quelques heures de sports par semaine. Très franchement, se retrouver couvert de sueur, avoir le visage rouge et sentir le chacal c'était pas le gros trip de sa vie. Mais bon, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour la gente féminine. Son sac jeté sur l'épaule, tee-shirt en place, jogging installé, baskets aux pieds, il posa son sac dans un coin de la salle de volley, avant de se rendre compte que 'poc' régulier provenait d'une balle plus que violemment envoyée contre le mur. Il n'aurait peut-être pas fait plus attention, il aurait sûrement passé son chemin et se serait concentré sur ce pourquoi il était là à la base s'il n'avait pas entendu crier. Il en avait déjà vu s'exciter contre une balle de tennis, mais à ce point … Sa propre raquette lui sembla bien fragile d'un coup, vu comment cette jeune femme se déchaînait sur la sienne, elle devait être une partenaire de double incroyable. Il n'avait bien sur fallu peu de temps à Halberstam pour reconnaître Sharon. Un sourire se dessina doucement sur ses lèvres. Et bien ! Où était passée la blonde pleine de vie, ne jurant que par son petit copain, puant le bonheur, transpirant les bonnes résolutions qu'il avait vu à peine trois jours avant ? Monsieur perfection aurait-il commis une faute ? Quoiqu'il en soit, il s'approcha en silence et vint s'asseoir contre le mur mais assez loin du champ où la Francescov s'acharnait sur sa raquette et sa balle. C'était pas le moment de se prendre une balle jaune dans la figure, s'il devait avoir un œil au beurre noir, au moins qu'il puisse justifier parce qu'il s'était battu avec quatre mecs en même temps, pas parce que son ex lui avait balancé une balle de tennis. « T'as tes règles Francescov ? Qui n'a pas le droit ? » demanda-t-il avec un sourire ravi aux lèvres.

Oh bon sang, il jubilait ! Non vraiment, Leo était heureux de retrouver sa bonne vieille blondasse. C'était peut-être que provisoire, il ne fallait pas qu'il s'emporte sinon il allait être vraiment déçu. Puis Sharon était beaucoup plus dangereuse pour lui quand elle ressemblait à la meuf qui avait pu lui plaire que lorsqu'elle semblait sortie d'un dessin-animé pour les 3-8 ans. L'intervention du Mather fit s'arrêter la blonde dans sa folle envie de casser le mur en face d'elle. Hey, il se moquait mais peut-être que depuis trois jours la jeune femme avait été engagée dans une entreprise de travaux publics qui lui avait confié la mission d'agrandir l'espace du gymnase de l'université. Restons sur nos gardes. En attendant, Sharoronne avait sorti ses griffes de minou, commençant à mordre le pauvre petit Leo qui n'avait d'autres intentions que se foutre de sa petite tête d'énervée. « Ah du coup je suis inquiet ton énervement n'est pas dû à ton cycle menstruel. Raconte à papa Leo, c'est bon, au pire je m'en fous. » Il s'en foutait mais quand même, il voulait bien savoir ce qu'il y avait derrière tout ça. Quoi ? Si Francescov ne lui disait pas il allait devoir attendre le prochain article de Cambridge's Secrets, c'était dans une éternité ! Vous savez tout ce qu'on peut faire pendant une éternité ? Elle s'essuya le visage – le visage luisant n'avait jamais été ce qui lui allait le mieux c'est vrai – avant d'attaquer une nouvelle fois Halberstam. « Je vais commencer à croire que c'est ma faute, pourquoi tant de haine ? Et nooooooon j'ai rien d'autre à faire. Je te rappelle que tu es sur un espace public, je fais ce que je veux ok ? Tu peux bien partager ? Tu crois que tu vas y arriver. Je partage bien mon air avec toi, sois généreuse à ton tour tu verras tu te sentiras mieux. »

Ah enfin elle crachait le morceau ! Leo fit semblant de fermer sa bouche comme une fermeture éclair pour prouver sa bonne foi. Le jeune homme préférait autant collecter les secrets des autres plutôt que de les colporter, il y a bien plus à faire en gardant les petites histoires des uns et des autres pour lui plutôt que de l'afficher, ainsi il pouvait faire chanter les gens comme il voulait. Au lieu de voir sa tête sur un pique, le brunet préféra donc écouter la Sharon lui parler de ses déboires. Lorsque la jeune femme avoua s'être faite plaquer, Leo se retint d'éclater de rire. Non c'est dur d'avoir une relation qui dure moins longtemps que le mariage de la Kardashian, surtout quand on voit combien Francescov chantait l'amour, chantait le bonheur quelques jours plus tôt à son ex. mais il se retint, surtout quand il entendit la suite. Sérieusement ? Ça existait encore les gens comme ça, est-ce qu'à un moment Max s'était préoccupé de savoir ce que la blonde ressentait. Aussi catastrophique avait été leur rupture, Sharon avait au moins pris le soin de quitter Leo avant d'aller avec son Nikolaï, puis jamais ils ne s'étaient utilisé, pas comme ça. Qui était ce Max Florés pour se permettre d'utiliser la blondinette comme ça ? « Il t'a utilisé ? Il a vraiment fait ça ? » demanda-t-il confirmation, les sourcils froncés. Sharon reprit sa raquette en main, bien décidée à changer de sujet. Halberstam se leva en courant. « T'es malade ! Tu vas me tuer si tu fais ça. » Il finit par rire avant de prendre sa raquette. Il passa derrière la jeune femme, lui touchant l'épaule pour détourner son attention afin de prendre la balle de ses mains. Il s'écarta ensuite à bonne distance, imaginant un filet entre eux. « Maintenant que tu as réduit ce mur en miettes, on va faire des échanges, il faut que tu apprennes à contrôler ta colère ma belle. »

Oui il était douillet, et alors il était où le problème ? Vu la rage qui émanait du regard la jeune femme, Leo se préparait à souffrir et pas de la meilleure façon qu'il soit. Rien qu'un œil au beurre noir ? Une véritable tragédie pour lui, oui ! Elle croyait quoi ? Il voulait la voir avec un bleu sur le visage, si elle allait pécho convenablement dans cet état, même s'il se doutait que ce n'était pas sa principale préoccupation en ce moment. « C'est déjà bien trop, puis admettons je me prends ta balle dans ma tête, je tombe, je tape mon crâne, il s'ouvre, ça saigne, je meurs. » Il haussa les épaules comme si c'était le scénario le plus probable qu'il puisse arriver. Le Mather entendit la blonde crier quelques obscénité, il secoua la tête, faisant son service, commençant alors les échanges avec la jeune femme. « Ce serait un bien trop grosse perte pour l'humanité, puis si tu fais ça, j'te fais une ablation de la poitrine sans reconstitution derrière. » Si Sharon voulait menacer son physique, il ferait de même, même s'il est clair que la jeune femme perdrait beaucoup de son charme sans sa paire de boobs tout comme Leo risquait de fortement se féminiser si elle mettait son plan à exécution. « Si tu veux on arrête le tennis, on a tous les deux beaucoup à perdre en terme de sex appeal. T'as déjà songé à faire du tricot ? » Quoique la blonde en profiterait sûrement pour planter son aiguille dans l'oeil du jeune homme ou un autre truc du genre. Tout devenait tellement dangereux avec elle, à une époque c'est ce qu'il recherchait, mais maintenant qu'elle lui avait collé le rôle de l'ex-psy, ce qui était assez frustrant, surtout quand il rata la balle. « Ça compte pas j'étais déconcentré ! »

Il se sentait tellement Kurt Hummel face aux paroles de la jeune femme, maintenant le Mather allait songer à une reconversion dans le théâtre, mais au moins, la blonde se déridait un peu, même s'il savait très bien qu'il faudrait beaucoup plus qu'une blague de sa part par-ci par-là pour aider Sharon à aller mieux. Puis pourquoi il voudrait qu'elle aille mieux au fait ? Au fond, il n'était plus grand chose pour elle que le souvenir d'une époque où elle consommait des produits illicites régulièrement et faisait sa petite affaire à Leo à peu près dans tous les endroits possibles et imaginables. Il n'était que le vestige du sommet de sa période badass, pas sur qu'elle soit si heureuse de ça de le voir. « On sait pas sous le coup de la rage, je te sens capable de tuer quelqu'un pourquoi pas moi ? » Bon en fait, le truc qu'il fallait capter, c'est que le sujet préféré de Sharon et Leo à la base, c'est quand même la poitrine de blondie. On revient aux classiques, rien vaut un bon vieux sujet sur lequel tout le monde est d'accord pour radoucir l'atmosphère ? Un sourire narquois naquit sur les lèvres d'Halberstam tandis qu'il répondait à la volée. « Tout de suite tu parles au passé ! J'ai jamais cessé de m'intéresser à ta poitrine, c'est une des choses chez toi qui me manques le plus si tu savais ! » Allez Sharon on fait risette à la caméra, on sourit, tu vas te rider chérie à force de froncer les sourcils. Leo laissa filer la balle, le temps de parler tricot. « J'ai jamais essayé, je pense que ce serait une bonne activité à faire, à moins que tu préfères prendre des cours de cuisine ? » Encore une fois, mettre l'étudiante en contact avec ces couteaux c'était peut-être pas l'idée du siècle mais bon. Pendant que la jeune femme s'énervait encore une fois contre les mecs du monde entier, il alla chercher la balle. Il se releva, retourna à sa place avant de sourire. « T'as fini de râler ? Je t'ai laissé gagner parce que je suis galant. »