Tout était dur, bien trop dur pour moi. Chaque jour que je vivais à l'hôpital était un enfer, tout ce que je voulais c'était quitter cette vie pour ne plus prendre des médicaments chaque jour, pour ne plus être incapable de parler ou respirer et surtout pour ne plus voir le regard de mes proches qui étaient pratiquement tous entrain de me faire des adieux. Je n'avais plus mon courage d’en temps, j'aurais pu me dire que j'étais une battante et que ce n'était qu'un peu de souffrance pendant un temps mais je n'y arrivais pas, tout c'que je me disais c'est que j'allais mourir et que les médicaments et tout ce qu'on pouvait me donner retardait la chose. Moi tout ce que je voulais c'était partir ou bien retrouver ma vie d'avant, oui c'est clair que ce n'était pas facile de me battre contre la mafia, faire des meurtres pour mon travail ou même me comporter comme une horrible garce avec pas mal de personne, donc non ce n'est pas facile mais ça se le sera toujours plus de c'que je vis en se moment. Les journées étaient horriblement longue, j'étais du genre hyperactive ayant constamment besoin de bouger mais là je me retrouvais constamment cloîtrer dans lit sois à dormir, faire des examens, écouter le médecin ou regarder des télé-réalités débiles à la télé. Les seuls moment de bonheur que je vivais c'était quand Royce passait me voir, bon la plupart du temps j'étais froide ou je l'envoyais balader parce que je lui disais constamment que si j'étais ici c'était de sa faute mais au fond j'étais contente de l'avoir près de moi pendant une ou deux heures. Je profitais de chaque moment où je le voyais ou même quand je l'avais au téléphone vu que c'était les seuls moment qu'on avait, il vivait sa vie et je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait pour lui, j'essayais toujours de savoir mais il faisait toujours en sorte d'éviter mes questions et j'pense que sur le moment je n'avais même pas eu la force d'insister. Dans la matinée mon coeur avait faillit s'arrêter, j'avais été opérée en vitesse mais les médecins m'annonça finalement qu'il me restait très peu de temps, quelques à peine peut-être. On m'avait alors demandée si je voulais qu'on appelle un proche j'avais simplement dis non, oui j'étais comme ça moi, je voulais pas faire tomber les autres dans ma souffrance. Mais apparemment l’infirmière avait appeler Royce sans que j'en sois au courant, la nuit commençait alors à tomber, ma respiration était lente et très peu rythmée, je savais que la mort arrivait et je n'avais qu'une chose à faire, la laisser m'emporter avec elle.
Il était sept heures du soir, je venais de recevoir un coup de fil de l'hôpital de Leevy pour m'informer que la situation était grave et qu'il fallait que je me rendre dans ces lieux rapidement. Je m'imaginais le pire. Du calme, il me fallait du calme sinon j'allais tout péter. Leevy avait besoin de moi, c'était même l'infirmière qui me l'avait dit. Seulement, elle ne m'a pas donné plus d'informations, du coup je paniquais. Ces jours-ci, je faisais n'importe quoi, mais du grand n'importe quoi comme j'en avais encore jamais fait. J'ai appris récemment que j'étais devenu tragiquement stérile. J'ai donc eu la brillante idée d'utiliser la confusion de Minnie-Love pour me faire passer pour Andrea, son copain. Ainsi, je pouvais me rapprocher de mon unique et seul enfant que j'aurais dans ma vie. Oui, je voulais le récupérer, je le voulais presque rien que pour moi mais je sais que c'était impossible puisque Minnie-Love ne me le laissera jamais, même pour une garde partagée dans le futur. Je me sentais pas à l'aise vis-à-vis d'elle deux. Je manipulais la jeune rousse et je trompais plus ou moins ma copine. Enfin non! Ce n'était pas le mot, je lui cachais des choses et je repoussais Minnie-Love dès qu'elle voulait franchir l'étape des bisous dans le cou. Cela me répugnait rien que d'y penser. Mais je devais bien faire semblant, c'était pour la bonne cause, c'était pour Charles. L'eliot m'avait mentis durant toute sa grossesse en me faisant croire qu'elle n'était pas enceinte, maintenant c'était à mon tour de jouer avec ses nerfs. Je montais dans ma voiture et je roulais à fond de balle jusqu'à l'hosto, tant pis si je me colle un pv, je voulais voir ma femme moi! Arrivé à la réception, j'attendais nerveusement que la secrétaire raccroche son putain de téléphone pour m'autoriser l'accès à la chambre de Leevy. Je marchais d'un pas précipité et arrivé devant sa porte, un médecin et une infirmière me bloquèrent le passage le temps de m'expliquer la situation. C'était les mots les plus douloureux que j'avais à entendre, d'ailleurs je n'arrivais pas à les avaler, ils restaient au fond de ma gorge ce qui me donnait envie de vomir. Faire ses adieux? Comment est-ce que l'on faisait ça? Je m'étais pas du tout préparé à ce qu'elle s'en aille, je pensais qu'elle allait s'en sortir, je pensais que... J'étais triste, et quand j'étais triste j'étais en colère. Poussez-vous! les agressai-je en me frayant un chemin entre eux, n'hésitant pas à les bousculer. Je m'en foutais du reste des explications, je voulais juste qu'il me laisse la voir tant qu'elle n'était pas encore partie. Je venais m'asseoir sur la chaise à côté du lit pour attraper sa main et la regarder. Ce n'est pas réel hein... tu vas t'en sortir Leevy. Tu peux pas me laisser putain! je serrais sa main très fort comme si j'avais envie d'apporter un peu de ma vie dans la sienne.
Je commençais doucement à m'endormir en sentant la vie s'enfuir, je m'imaginais alors pleins de chose, je m'imaginais avoir une vie totalement normale, je ne faisais pas partie de la mafia, j'avais une famille qui m'aimait, je faisais mes études normalement pour espérer être journaliste et je vivais mon couple tranquillement avec Royce. Tout ça paraissait si beau, j'avais l'impression que dans cette fausse vie j'étais heureuse tout le temps mais je savais que tout ça n'était pas mon destin, j'étais née pour vivre dans les problèmes et la souffrance chose que je n'avais pas le choix d'accepter. Mais c'est finalement la voix de Royce qui me sortie de mon rêve, je le voyais ensuite entrer dans la chambre. Il n'était pas censé être là, il pouvait pas voir ça, je voulais pas lui infliger cette tristesse, il le méritait tellement pas. Tu devrais pas être ici.. Dis-je avec le peu de force qu'il me restait alors que je serrais doucement sa main quand il vint prendre la mienne pour ensuite le regarder avec tristesse, j'étais contente de l'avoir avec moi je pouvais pas mentir mais sur le coup j'voulais juste qu'il s'en aille, il pouvait pas me faire d'adieux ça allait juste le détruire. Ma main libre vint finalement contre sa joue que je caressais alors assez lentement pour ensuite poser mon regard dans le siens en affichant un très faible sourire, j'essayais de faire du mieux que j'peux pour cacher mon mal-être, mais c'était tellement dur, j'voulais juste guérir et rester avec lui. Il faut l'accepter Royce, c'est comme ça.. J'ai juste besoin que tu me fasses une promesse. Dis-je en reprenant un peu ma respiration j'avais tellement de mal à parler mais je lui devais bien ça, je pouvais pas juste le regarder et ne rien dire, j'avais besoin de lui dire ce que je pensais avant de partir. Je veux que tu me promettes que tu t'en sortira et que jamais tu ne te laissera bouffer par ta tristesse, pour partir en paix j'ai besoin que tu sois heureux c'est la seule chose que je demande.. Je voulais guérir pour rester avec toi mais j'ai pas réussis, n'oublie pas que je t'aimerai toujours et je te remercie surtout d'avoir été à mes côtés dans les mauvais moments comme dans les bons. Je te dis aussi merci de m'avoir rendu heureuse dans les pires moment et de m'avoir aidée à positiver constamment quand j'en étais incapable. Tu dis que je suis la personne la plus forte que tu connaisses, mais crois moi entre nous c'est toi le plus fort, tu t'es toujours battue pour ce que tu veux et t'as jamais lâché l'affaire. Alors je t'en prie, si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour moi, j'ai besoin de savoir que tout iras bien pour toi et que encore une fois tu sera fort et tu ne lâchera jamais rien. Lui dis-je en étant sincère dans chacune de mes paroles, je devais lui dire tout ça sinon je n'aurais plus l'occasion de le faire. Je t'oublierai jamais Royce Magyar.
Leevy m'avait donné goût à la vie alors que j'étais au plus bas. Là elle venait juste de m'en dégoûter. C'est pas juste. J'étais né avec un abonnement pour souffrir gratuitement toute ma vie. Sans elle, je perdrais mes moyens. Je ne serais plus Royce, je serais qu'un pauvre type qui attend sagement de crever pour rejoindre son amoureuse qui est décédée. Ma main tremblait dans celle de Leevy, j'arrivais pas à me contenir. C'était la pire douleur qu'on m'affligeait. Voir quelqu'un mourir, la personne qu'on aimait le plus au monde, c'était une douleur atroce que seul les gens qui l'ont vécu ont le droit d'expliquer. Je ne savais pas comment Leevy faisait, mais même le jour de sa mort, elle ne versait aucune larme. C'était vraiment une battante, elle devrait être le modèle de toutes ces femmes qui se plaignent pour rien. Leevy a fait la guerre, elle s'est battue jusqu'au bout et agite le drapeau à contre coeur. Elle me demanda de lui faire une promesse et dès le début de son souhait, j'hochais la tête négativement en fronçant les sourcils. T'as pas le droit de me demander ça. râlai-je alors qu'elle continuait son explication. Je lui faisais des reproches alors qu'elle ne pouvait pas changer le cours des choses. C'était comme ça. Je fermais les yeux un instant pour profiter de la douceur de sa main sur ma joue. J'peux pas faire ça... désolé. repris-je calmement en rouvrant les paupières. Comment je vais faire sans toi? Rien ne sera plus comme avant, je ne veux pas que ça change. Je veux que tu restes avec moi... Mon amour, j'ai jamais aimé une personne aussi fort que toi, c'est pas juste que tu partes la première. Il y a tellement de choses que tu as encore à faire... qu'on doit faire ensemble... le sujet des enfants me retombait sur le dos et plombait l'ambiance encore plus. Je ne lui dirais pas, je veux qu'elle meurt heureuse et pas triste de savoir qu'à cause de son frère, on aurait jamais eu d'enfants. Je décidais de me lever pour m'installer près d'elle dans son lit, histoire de la bercer au moins une dernière fois. Je l'aidais à bien se mettre, à poser sa tête sur mon torse. Affectueusement, je glissais ma main dans ses cheveux. Je ne suis pas Royce Magyar sans Leevy Cartwith. elle ne me voyait pas, c'était le moment de verser ma petite larme.
Si je disais tout ça a Royce ce n'était pas pour rien, déjà quand Apple avait embrassé un autre il avait essayé de se suicider alors je ne voulais même pas imaginer ce qu'il allait se passer pour lui quand j'allais mourir. Moi tout ce que je demandais pour partir en paix c'est de savoir qu'il allait pouvoir se reconstruire et être heureux à nouveau avec une autre même si ça me faisait un mal de chien de dire ça. Mais je le connaissais, je savais que j'avais beau dire n'importe quoi il ne serait pas d'accord, d'un côté j'le comprenais, si les situations étaient inverses jamais j'aurais pu passer à autre chose en un claquement de doigt, j'aurais été complètement détruire et je saurais même pas continuer ma vie. Je pris alors une légère inspiration en écoutant ses mots, je me doutais bien qu'il ne serait pas d'accord mais en écoutant ses mots j'avais juste envie de lui répondre que j'allais rester avec lui et que tout irait mieux mais c'était simplement pas réaliste. Je le comprend tout ça.. Mais je veux pas te faire ça, je veux pas que tu détruises ta vie seulement parce que t'as fais la connerie de tomber amoureux de moi. Oui c'était une connerie, vu qu'après tout je lui avais apportée que des problèmes et il était maintenant obligé de vivre une nouvelle mort à cause de moi. Même si j'avoue que de mon côté tomber amoureuse de lui c'est la meilleure chose qui me suis arrivée depuis des années. Je le laissais alors venir près de moi dans le lit, j'essayais de me pousser un peu mais j'avais pas assez de force pour ça, la seule force qui me venait été de me serrer contre lui tout en inspirant son odeur que j'aimais tant. Tu as été Royce Magyar avant que j'entre dans ta vie alors continue comme ça. Dis-je d'une voix toujours aussi faible alors que je gardais ma main dans la sienne que je ne voulais pas lâcher alors que je fermais doucement mes yeux, non j'pouvais pas partir, j'voulais pas ça.
J'étais quand même sentimental comme mec. J'ai quand même fait une dépression en juin à cause de Minnie-Love, d'Apple et quelques autres petits trucs qui se sont accumulés. J'étais pas le plus fort comme elle disait, mais cela me touchait quand même qu'elle le pense. Je n'imaginais clairement pas ma vie sans elle. Il y a quelques jours je lui disais que je l'aimais. C'était trop tôt, beaucoup trop tôt. Pour une fois que notre couple fonctionnait bien, on devait tout arrêter. J'avais mal au coeur et l'envie de vomir était toujours présente. c'était pas une connerie... je ne le pensais même pas. Genre comme si j'avais perdu du temps dans ma vie à sortir avec une meuf qui a le cancer. Non, ce n'était pas le cas. Leevy avait guérit mes blessures, elle ne pouvait pas les rouvrir, j'étais le seule à le faire. Je la sentais tellement faible, tellement fragile comme une feuille qui venait de tomber de son arbre. Je sentais encore son corps chaud contre moi, j'entendais encore les battements d son coeur et je priais pour que la machine fasse encore beaucoup de bips et je redoutais d'entendre le bip aigu et infini. Maintenant qu'elle était dans mes bras, elle pouvait s'en aller, c'était comme si je partais avec elle, comme si je l'accompagnais vers la mort. Je remarquais qu'elle respirait de moins en moins et je déposai un bisou sur son front, puis je collai ma tête contre la sienne. Je t'aime... veille sur nous de là haut... je déglutis en laissant encore une petite larme couler et je restais accrochée à elle, je ne voulais pas la lâcher. J'avais encore tellement de choses à lui dire, sérieux c'était nulle comme dernières intentions avant de la laisser partir. J'aimerais lui parler de tout et de rien et lui répéter à quel point j'étais amoureux.
J'avais pourtant dit à mes hommes de ne pas me déranger, surtout en plein ébat à la chasse des mes idées noires. Depuis que Poppy est sortie de ma vie, que Leevy est à l'hôpital je broie du noir continuellement ou bien je tue ou encore je couche avec des brunes ressemblant étrangement à Poppy.. Et là alors que je suis en plein ébat avec une certaine Emily, Parker ose m'appeler. J'attrape mon téléphone sur la table de nuit et décroche continuant de faire des mouvements de vas et viens cependant « J'espère que t'appelles pour une bonne raison si j'te jure que... QUOI ??... Et ces cons peuvent rien faire ?? » Je raccroche au nez de Parker, qui doit comprendre que je me mets en route le plus rapidement possible. Pour se faire je termine mon ébat avec la jeune femme, et une fois la vidange faite je me mets sous la douche, m'habille et quitte les lieux laissant quelques billets sur le lit pour que Emily paie la chambre. Je ne lui adresse plus aucun regard tant mes pensées sont axées vers Leevy. La raison de l'appel de Parker était valable, effectivement Leevy est sur le point de mourir il ne lui reste que quelques heures. A peine sorti de l'hôtel, que je suis déjà dans ma voiture en route pour l'hôpital. Et en cinq minutes à peine j'y suis. Je me gare sur la première place que je trouve, et marche à grands pas vers l'entrée. Une fois à l'intérieur je m'adresse à la secrétaire au téléphone en grande conversation avec..je ne sais pas mais ce n'est certainement pas un patient, puisqu'elle se fait les ongles. « Excusez-moi ! » lui dis-je. Elle a le culot de me faire signe d'attendre. Alors sans hésiter je passe mes bras par dessus le comptoir, lui arrache le téléphone des mains et le raccroche ! Elle me regarde les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. Je me remets à ma place, l'air de rien et réajuste ma tenue. « Excusez moi mais j'aimerais savoir où se trouve la chambre de ma soeur, Leevy-Jeff Cartwith. » Et bizarrement elle s'exécute sans broncher, mais tout au contraire. Elle me donne le numéro de sa chambre, et à peine parti elle reprend le téléphone. Je prends l'ascenseur afin de me rendre à l'étage où se trouve ma soeur. Au moment où je sors un médecin m'interpelle, je me retourne en me demandant comme il connait mon nom... J'ai toujours envoyé mes hommes pour voir l'état de ma soeur, jamais je n'y suis allé en personne bien trop de fierté. « Mr Cartwith, je suis le docteur chargé de votre soeur.. » Je sers la main qu'il me tend et lui fais un signe de tête en guise de bonjour. « Ma secrétaire m'a signalé votre venue et je me suis empressé de venir vous voir.. Il ne lui reste que quelques heures maintenant, son petit ami et avec elle il lui dit au revoir, il vient tout juste d'arriver. » Je hoche de la tête, et sens les larmes me monter, je vais perdre ma soeur..impossible. Je détourne les yeux et m'apprête à partir quand le médecin m'annonce une nouvelle déroutante « Vous aviez fait des tests il y a quelques semaines en cas de dégradation.. Et il se trouve que vous êtes compatibles. » La joie s'empare de moi, j'essuie une larme qui perle sur ma joue et lui dis « Très bien alors ne tardez pas, allez chercher Leevy et donnez lui mon organe si elle peut survivre. Par contre ne dites pas qui est le donneur, je ne veux pas...enfin je veux le faire moi même. » Le médecin me sourit et je suis conduis dans une chambre pour me laver à la bétadine, et me mettre en tenue. Ridicule.. Pendant ce temps les médecins emmène Leevy vers le bloc opératoire. Je m'allonge sur le lit quand une infirmière vient me chercher. Elle me sort de la chambre, et là je vois Royce, s'essuyant les yeux.. Je détourne les yeux et me cache sous la couverture. J'espère qu'il ne m'a pas vu. Une fois au bloc, on me transfuse, et je m'endors mes dernières pensées éveillées sont vers ma soeur, et Poppy.. Leevy va vivre grâce à moi.
Finalement je ne m'étais pas trompée, je m'étais toujours dis que j'allais mourir jeune avec cette vie de fou que je vivais et j'avais eu raison. Peut-être que c'était pour ça que je m'y attendais et que j'arrive pas à verser une larme? En réalité ce n'est même pas la vie qui me manquerait mais ça serait bien Royce ainsi que mes proches, je savais que j'allais mettre du malheur autour de moi à cause de ça et j'men voulais, ouais c'est pas digne d'une garce égoïste comme on peut souvent me qualifier mais c'est juste que quand il s'agit de mes proches on y touche pas. J'étais à présent dans les bras de Royce m'y sentant tellement bien, y'avait franchement pas meilleur endroit pour mourir. Je m'endormais alors lentement les battements de son coeur que j'attendais à travers son torse me berçait, j'étais plutôt apaisée, j'avais réussis à lui dire c'que je voulais et même si je savais que ça n'avait pas servis à grand chose, mine de rien j'étais contente de lui avoir dit. Tellement mon sommeil était profond je ne me rendis pas compte qu'on m'enleva des bras de mon amoureux pour m’emmener ailleurs afin que les médecins fassent une nouvelle tentative pour me sauver. Jamais mais ô grand jamais je n'aurais imaginée que Phoenix arrive tel un sauveur près à me donner une partie de lui pour me sauver, j'avais toujours en tête que mon frère me déteste et que ça ne changerait sûrement jamais, mais j'avais peut-être tord ? Les médecins s'occupa alors de Phoenix et de moi-même tout en étant incapable de savoir ce qu'il se passait. Et c'est après trois longues heures ou même plus le médecin qui c'était occupé de tout fit son entrer dans la salle d'attente pour s'approcher de Royce afin de tout lui dire. Bonsoir, je suis le docteur de mademoiselle Cartwith, son frère est arrivé juste à temps, nous avons réussis à la sauver et il ne reste plus aucune trace de cancer. Il est impossible de la voir pour l'instant vu qu'elle n'est pas encore réveillée, mais quand elle le sera je vous demande juste d'être prudent, elle est encore faible et la guérison risque de mettre un peu de temps. Par contre son frère est réveillé, vous pouvez aller le voir si vous voulez.
Je sentais Leevy mourir dans mes bras et je sentais également mon coeur s'éteindre. J'étais tellement triste. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, j'étais enfermé dans ma bulle à vider toutes les larmes de mon corps. Des infirmiers arrivèrent d'un coup, me demandèrent de sortir mais je refusais. On a du me foutre dehors de force. J'étais en panique totale. Ils emmenaient Leevy quelque part, mais je ne savais pas où. J'ai littéralement pété les plombs. J'étais à deux doigts de frapper un infirmier mais celui-ci à esquivé à temps, laissant ma main se fracasser contre un mur. Finalement, une infirmière m'injecta un calmant qui me détendit assez vite, mais la douleur et la tristesse étaient toujours là. Pendant je ne sais combien d'heures, j'ai attendu à la salle d'attente en fixant le sol, les yeux humides, le visage qui fait peur et un bandage à ma main gauche. Quelqu'un passait de temps en temps me demander comment ça allait, si je voulais quelque chose mais non merci. J'ai pas trop compris ce qu'il s'était passé, quand j'étais en colère, je n'écoutais pas ce qu'on me disait, je n'écoutais que mon envie de tout fracasser. Tout ce que je savais, c'était qu'on m'avait pris Leevy. Trois heures plus tard, un médecin s'avança vers moi et je me levais rapidement, le coeur battant. J'allais avoir le verdict. Bonsoir, je suis le docteur de mademoiselle Cartwith, son frère est arrivé juste à temps, nous avons réussis à la sauver et il ne reste plus aucune trace de cancer. Il est impossible de la voir pour l'instant vu qu'elle n'est pas encore réveillée, mais quand elle le sera je vous demande juste d'être prudent, elle est encore faible et la guérison risque de mettre un peu de temps. Par contre son frère est réveillé, vous pouvez aller le voir si vous voulez. Je souris, mais un sourire que personne n'avait encore jamais vu. J'étais heureux. Enfin! Enfin quelque chose de positif! Je sentais mon coeur gonfler de bonheur. Je ne pensais pas que Phoenix viendrait la voir et pourquoi il dormait au juste? J'avais aucune mais AUCUNE envie de le voir. Je ne l'avais même pas vu passer, j'étais tellement dans mon trip. Je remerciais infiniment le docteur et je me dirigeai à la chambre de Pheonix. Il était allongé sur un lit, assez faible je dirais. Je croisais les bras en m'avançant lentement vers lui. J'ai pas oublié ce qu'il m'a fait et ce que j'ai perdu à cause de lui. Je le détestais du plus profond de mes entrailles. Qu'est-ce que tu fiches ici? smile Royce, ta copine est vivante. Mais non, voir sa tronche de cake ne m'enchantait pas.
Je ne sais pas comment s'est passé l'opération si elle a été bénéfique pour ma soeur, ou si elle a quand même perdu la vie. Lorsque je me réveille, les yeux me brûlent, et je sens une larme perler le long de ma joue. Ma larme est brûlante, et je me mords la lèvre. Je vois trouble, sachant bien que l'anesthésie n'est pas encore partie pour de bon. Une infirmière arrive près de moi et me dit « Monsieur Cartwith, l'opération s'est très bien passée, votre soeur est sortie d'affaire. Bravo pour votre geste admirable. » Je lui fais un léger sourire en guise de réponse, me sentant assez faible pour ne pas lui répondre. J'attends encore une demi-heure en salle de réveil, avant que l'on m conduise dans ma chambre. Et lorsque c'est enfin le cas, je mets cette fois quinze minutes pour ouvrir les yeux et retrouver mes esprits. J'appuie ma tête dans l'oreiller et scrute alors la pièce. C'est blanc, on se croirait au Paradis, dans la pièce il y a ma perfusion qui doit sûrement me donner les médicaments pour mon métabolisme, ainsi qu'une machine relevant les battements de mon coeur.. Alors que je tente de me redresser je sens une douleur au niveau de mon torse. Je soulève ma couverture prenant garde à ma perfusion et je soulève ma tenue et vois un bandage, recouvrant sûrement une cicatrice.. L'essentiel est que j'ai guéris ma soeur. Je me sens faible, et je n'imagine même pas ce que doit ressentir Leevy. Le médecin a qui j'ai parlé avant l'opération arrive et me dit en m’auscultant « Votre état est bon, d'ici une bonne petite semaine vous pourrez sortir. Je hoche de la tête en guise de réponse détourne les yeux. Sur le pallier de la porte, il me dit quelque chose qui ne m'enchante pas du tout « Quelqu'un aimerait vous voir. » Je sais que ce quelqu'un ne peut être que Royce. Mes soupçons se confirment quand il entre dans la pièce d'un air pas très ravi, mais je ne le suis pas non plus. Il me demande ce que je fiche ici, et s'il ne met pas sa mauvaise humeur de côté faible ou non je lui en colle une. Je comprends qu'il m'en veuille, pour la raclée que je lui ai mise mais tout de même il ne faut pas jouer les gamins. « J'ai sauvé ma soeur. » lui dis-je d'un ton froid sans lui adresser un regard.