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(flashback) charlie&sacha ○ never forget your first love

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La rentrée, le premier jour. Tu es stressé, tu ne sais pas comment va être l'université, mais tu penses que ça va être génial. Ta sœur jumelle rentre en même temps que toi, mais tu t'es séparé d'elle parce que tu t'es tout simplement perdu dans le campus. Tu marches, il y a plusieurs personnes. Tu ne fais pas vraiment attention, non pas que tu es timide, mais tu ne sais pas vraiment où tu mets les pieds, tout est nouveau pour toi. C'est fini le lycée, tu rentres dans la cour des grands à vrai dire. A force de marcher tete baisée, tu fonces dans quelqu'un. Typique des films. Tu lèves ta tete. Tu vois une blonde, tu la connais, son visage, ce regard te dit quelque chose. Charlie ? Tu es sur que c'est elle, voilà déjà quelques années que tu ne l'as plus vu. Depuis que tu as quitté New York à tes quine ans.
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J'avais passé la mâtiné sur le campus à courir de bâtiment en bâtiment afin de finaliser mon inscription. J'étais allée faire un tour pour voir les différents clubs et fraternités que proposait l'université, j'avais visité tout les bâtiments que j'étais susceptible de fréquenter durant mes études... Bref : j'avais fait ma près-rentrée en a peine trois heures et j'étais physiquement épuisée. Mentalement : ça se passait plutôt bien, l’excitation me tenait réveillée.
Après avoir pris un kinder bueno dans l'un des nombreux distributeurs du campus, pour rependre des force, je pris tranquillement la direction de la sortie, bien décidée à visiter Cambridge dans la journée. Alors que je retirais de son emballage mon précieux goûté, un beau brun me fonça dedans me faisant lâcher l'un des deux kinder bueno, qui s'écrasa lamentablement sur le goudron de l'allée. Je m’apprêtais à râler, comme toute bonne New-yorkaise que je suis, mais voilà, le jeune homme redressa la tête et soudain je m'arrêtais net, bouche-bée, mes grands yeux bleu écarquillés. Ce visage, ce regard, ces cheveux... « Sacha ? »  Lâchais-je la gorge nouée, alors qu'au même moment le jeune homme disait mon nom. C'était lui, c'était certain. Soudain des tonnes de sentiments m'envahirent. De la colère, contre lui pour être partit, contre moi pour ne pas avoir réussi à garder contacte après son départ. De la joie, puisque je le retrouvais enfin et que malgré toutes ces années sans nouvelles, il m'avait très certainement manqué. Une sorte de culpabilité, à l'idée d'avoir rencontré d'autres personnes depuis son départ et aussi, une once de jalousie en pensant à toute celles qu'il avait dû aimer depuis... « Mais... Qu-Qu'est ce que tu fais ici ? » Demandais-je, encore sous le choque. Tout se chamboulait dans ma tête et en cette instant l'état de mon kinder n'avait plus grande importance.  
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Les souvenirs t'assaillent, tu pensais avoir tout oublier de ta vie new-yorkaise, et bien voilà que non. Charlie. Cette belle Charlie. Tu étais tellement proche d'elle, tes parents disaient même que tu allais te marier avec elle. Tu es surpris, tu ne sais pas quoi faire, quoi penser. Ton cœur bat à la chamade, plus de mille kilomètre heures. Lui faire la bise ? Lui serrer la main ? La prendre dans tes bras ? Tu ne sais vraiment pas quoi faire. Tu dis son prénom, elle dit le tien. C'est sur que c'est elle maintenant, tu en as la certitude. Tu ne bouges pas d'un poil, elle non plus. Puis, elle brise le silence, te demandant la raison de ta présence ici. Pourtant, ça te paraît logique. Je... bah, j'ai déménagé à Cambridge après New-York et maintenant je vais faire mes études à Harvard.. toi aussi, apparemment ? Au plus profond de toi, tu l'espères. Tu imagines rattraper tout ces moments perdus avec elle. Instinctivement, tu la prends dans tes bras.
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Ce n'est qu'une fois la question posé que je me rendis compte combien elle était stupide. Il vivait à Cambridge, ça aurait été bête de ne pas aller à Harvard alors qu'il devait certainement vivre à moins de trente minutes de route d'ici ! J'avais envie de creuser un trou et de m'y cacher. Je me contentais de lâcher un : « ah bah oui... j'suis bête.. » dans un murmure. « Oui, mon père n'aurait pas voulu que j'aille dans une autre fac de toute façon. » Répondis-je sur le ton de la plaisanterie, histoire de d'étendre l'atmosphère. Bien que ce ne soit pas une plaisanterie. Mon père m'aurait certainement déshérité si je n'avais pas été prise à Harvard.
Alors que je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir lui dire, Sacha me prit dans ses bras. Mon cœur   manqua de s'arrêter. Je me rendis soudain compte qu'il m'avait manqué. Vraiment manqué. C'était mon premier amour, et surtout mon premier, vrai, meilleur ami. En cet instant la culpabilité prenait le dessus, j'avais envie de pleurer et de m'excuser. J'avais l'impression que si l'on c'était perdu de vu c'était entièrement de ma faute... Alors que nous étions tout les deux fautifs. Je le serrais un peu plus fort contre moi avant de lui murmurer: « Tu m'as manqué... » Je brisais notre étreinte, me détachant lentement de lui pour plonger mes yeux dans les siens. « T'as grandis mais t'es toujours aussi mignon ! » Dis-je dans un rire.
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La sentir dans tes bras te rappelle encore plus les souvenirs que tu as eu avec Charlie, tu retombes en enfance, dans ton ancienne vie new-yorkaise. La blonde t'a manqué, terriblement manqué et le fait de la prendre dans tes bras te fait véritablement du bien. Tu pensais ne plus jamais la revoir. La blonde murmure à ton oreille que tu lui as manqué, tu esquisses un petit sourire. Toi aussi... Un murmure également dans son oreille alors qu'elle met à cette étreinte. Tu ris avec elle, t'es plutôt content qu'elle te trouve toujours mignon. Je peux te retourner le compliment ! Voilà, tu as retrouvé ton premier amour, ton amie d'enfance. Vos regards se fixent, vous ressemblez à deux idiots à rester planter là comme ça. Alors, tu vas étudier quoi ? Avec un peu de chance, elle est peut-être dans le même cursus que toi.
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L'entendre me dire que je lui avais manqué aussi me fit sourire bêtement. Plus je le voyais plus j'avais l'impression de retomber en enfance et d'être de nouveau cette gamine follement amoureuse. J'étais tellement heureuse à l'époque. On était jeune, on ne pensait pas au sexe, il n'y avait pas de pression que des beaux sentiments, c'était si facile... Alors que maintenant les mecs ne pensent qu'à ça et ça à le dont de m'énerver. Il me retourna le compliment, et ça me fit sourire de plus belle. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais presque l'impression qu'on ne c'était jamais quitté. Pourtant il avait changé, et moi aussi. Je n'étais plus la gamine de quinze ans qu'il avait quitté. Mais voilà, ces retrouvailles me ramenait six ans en arrière et me donnait cette agréable impression que, au fond, rien n'avait changé, et que ces beaux sentiments étaient restés les même. J'avais envie de l'embrasser, de me blottir contre lui et lui raconter mes problèmes, mes délires, bref... tout et n'importe quoi. Comme avant.
Il me demanda ce que j'allait étudier et je m'empressais de répondre dans un sourire: « Médecine, évidemment et je me spécialiserais en chirurgie dès que possible. » C'était certainement sans surprise, il me connaissait et savait que c'était une question d'honneur pour ma famille et puis que, mine de rien, j'aimais ça. « et toi ? » Demandais-je. Au fond je me doutais qu'il n'avait pas choisi médecine. Tout le temps que je l'avais connu il n'avait jamais été un grand fana de science, c'était plutôt mon truc... mais j’espérais quand même, peut-être qu'avec les années il c'était découvert une passion pour la médecine !

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Tu as encore envie de la prendre dans tes bras, mais tu t'abstiens. Tu vois qu'elle a changé physiquement, elle est devenue une femme maintenant. Tu penses aux photos que tu as d'elle lorsqu'elle était plus petite. Faut dire que tu la connais depuis tellement longtemps maintenant. Tu lui demandes ce qu'elle va étudier, en doutant fortement que ce serait la médecine. Dans le mille. Tu connais sa famille, tu sais qu'ils sont tous dans le domaine de la médecine. Charlie ne va pas déroger à cette règle, puis elle te retourne la question. Droit et économie... et en parallèle, un cursus social. Tu ne sais toujours pas quel métier tu feras, mais tu sais que tu veux travailler dans l'un de ces deux domaines. Ça me fait bizarre de te voir... j'ai le cœur qui bat super vite ! Tu n'arrives pas à tenir en place, tu n'arretes pas de gigoter, tu es stressé de la voir. Content mais stressé, tu as peur que les choses aient changé entre vous deux.
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Droit et économie. Tout ce qui m'endormait. Il avait presque toujours eu le dont d'aimer ce que je n'aimais pas, sans pour autant que ça créer des conflits entre nous. C'était un peu comme une sorte de complémentarité, nos différences nous liaient. Quand au cursus social ça ne m'étonnais pas. Il avait toujours été doué avec les autres, bien plus que moi qui voudrait pourtant sauver des vies pour gagner la mienne.
Soudain il dit tout haut ce que je pensais tout bas.  « Moi aussi.. » Réponds-je. Oui, mon coeur aussi battait super vite et le revoir était certainement la chose la plus bizarre qui m'était arrivée depuis des mois. « Honnêtement, en arrivant à Cambridge j'ai tout de suite repensé à toi. Mais j'avais pas du tout imaginer te croiser ! » Avouais-je. Après tout la ville était grande puis, il aurait pu décidé de partir dans une autre fac, loin d'ici, Harvard n'était pas la seule université du pays après tout. Donc lui rentrer dedans, dès mon premier jour sur le campus était une agréable surprise. Très agréable. J'aurais aimé penser que c'était le destin qui nous avait réunis, mais en tant que scientifique, je n'y croyais pas vraiment. Je le regardais s'agiter, il ne savait pas ou se mettre et ça se voyait. De mon coté, j'étais étrangement calme d'apparence, alors qu'à l'intérieur je bouillonnais. J'avais plein de questions à lui poser. Principalement concernant sa vie amoureuse. Parce que j'étais du genre jalouse, très jalouse et que j'avais l'impression d'être encore sa copine, aussi bizarre que ça puis paraître. Du coup je voulais tout savoir: s'il avait déjà couché avec quelqu'un, si oui avec qui et combien de fois et quand. Combien de copine avait-il eu, est ce qu'elles étaient plus jolie que moi etc.  « Tu .. euh... t'as une petite amie ? » Honnêtement, j'avais honte de poser cette question et d'ailleurs, mon hésitation s'entendais bien, mais voilà je voulais juste en avoir le coeur net. S'il avait une copine au moins on serait tout de suite fixé, on aurait pas besoin de se poser des questions concernant notre relation. Je serait certainement jalouse voir même déçue, mais je m'y ferais, puisqu'en général tout les mecs sur lesquels je craque son prit, je commence à avoir l'habitude.
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(flashback) charlie&sacha ○ never forget your first love Tumblr_m1oea2DLtt1r5rv3p
Tu es content, ou plutôt rassuré. Finalement, tu ne la trouves pas vraiment comme toi, elle semble plus calme qu'autre chose. Charlie t'avoue qu'elle a pensé à toi en arrivant à Cambridge. Tu te sens mal car toi tu n'as pas forcément pensé à elle. Tu n'es pas censé savoir qu'elle allait venir ici, à Harvard. Pareil... Mais, c'est une très agréable surprise, et maintenant tu veux tout savoir sur ce qui lui est arrivée ses dernières années. Tu vas lui poser une question, mais elle te devance, en te demandant si tu as une petite amie. Tu hoches la tete pour lui dire que non. Non, non... et toi ? Tu es en couple ? Un copain que tu as laissé à New York ? Les retrouvailles commencent.
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Tout de suite après avoir posé la fameuse question j'avais baissé la tête, un peu honteuse d'être aussi directe. A croire qu'il n'y avait que ça qui m’intéressait. Mais que voulez vous, j'avais toujours connu Sacha comme MON copain, donc forcément savoir s'il me "trompait" me préoccupais... Enfin "trompé", tout était relatif hein ! Après plus de cinq ans j'imagine que c'était autorisé, qu"il avait le droit d'aller voir ailleurs, de vivre un peu... Ce n'était pas parce que officiellement on ne c'était jamais dis que c'était finis, que  ça ne devait pas l'être. A sa réponse je ne pu m'empêcher de sourire, presque instinctivement. Normalement on n'est pas supposer sourire en entendant qu'une personne est seul, mais voilà, ça me rassurait un peu, alors j’esquissais un petit sourire satisfait. Puis il me retourna la question et je compris combien elle mettait mal à l'aise. « Non, je suis seule... » Dis-je, me forçant à garder le même sourire satisfait, alors qu'au fond ça me faisait vraiment chier de le dire à voix haute. J'avais envie de me justifier, de lui dire combien la plus part des garçons étaient à mille lieu de l'image que je m'en faisais, que même après toutes ces années il restait la seule relation durable que j'avais eu... Mais lui dire ça revenait à avouer que j'étais vierge et seule au monde, ce que personne ne savait. Du coup je restais silencieuse un moment, sans le quitter des yeux pour autant. Ce regard bleu-gris m'avait tellement manqué... « Et la seul personne que j'ai laissé à New York c'est mon père. » Ajoutais-je en pouffant de rire, comme pour détendre un peu l'atmosphère. J'aurais voulu lui demander combien de copines il avait eu depuis le temps, mais ça semblait d'autant plus déplacé que ma première question. Et puis j'avais un peu peur qu'il me la retourne... Combien de petit-amis j'avais eu entre temps ? Je ne pense, sincèrement, pas être capable de donner une réponse précise. S'il l'on comptait tout les gars qui je draguais et embrassais en soirée: alors j'en avais certainement eu une cinquantaine ! Et s'il l'on comptais que ceux avec lesquels j'avais eu de vrais rendez-vous... je pense qu'on pouvait s'arrêter de compter très rapidement... trop rapidement pour une étudiante d'à peine vingt-deux ans...
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