JOANDRO ♥ You're married, I am a father .. Life sucks.

Bizarrement j'ai bien du mal à y croire, à croire au fait qu'elle s'en fiche royalement que je vive ici avec Ornella, ou si c'est le cas c'est réellement qu'elle en a rien à faire de ma poire, mais j'y crois pas une seule seconde. Donc j’emmenais ma fille dormir, entendant les bruits de pas de la lowell arriver dans la chambre, sentant le contact de sa peau contre la mienne avant de venir se placer à mes côtés, remettant sur le tapis mes principes du pote en or, sauf que je n'ai aucune principe, c'est juste par pur jalousie et par peur de penser à Cody pendant que j'embrasse sa femme. Je n'ai aucun principe .. Je suis juste un gamin capricieux de 26 ans qui n'aime pas partager. disais-je en râlant dans ma barbe imaginaire en attendant que Malvina ferme ses petits yeux. Et cette petite s'endort aussi vite que son paternel puisque deux petites minutes plus tard ma fille s'est en allée dans le pays des rêves, me laissant donc tout seul avec madame grave-sexy-Bleeker. Je la regardais quelque instant à côté du lit de ma fille, nos regards se croisent .. Non Leandro, ne craque pas, t'as pas le droit. Sauf que plus les secondes passaient et plus l'envie de prendre possession de ses lèvres se faisait omniprésente. Je soupirais, m'avouant vaincu pour quelques courts instants. Hum .. Tu m'énerves d'être si belle Bleeker. chuchotais-je pour ne pas réveiller ma fille, posant doucement mes mains sur chacune de ses joues afin que nos lèvres se collent l'une à l'autre pour un tendre baiser, j'en meurs d'envie depuis si longtemps, depuis que je l'ai vu sur le palier de mon appartement mais faut que j'arrête d'y prendre goût, c'est la femme de Cody,ça m'énerve de penser à lui même dans des moments comme celui-ci. Après quelques longues secondes à bout de souffle je quittais peu à peu ses lèvres, laissant tout de même ma main droite caresser doucement sa joue. C'était la dernière fois .. D'accord ? Chuchotais-je l'air très sérieux, mais soyons francs deux petites secondes, jamais je n'arriverais à résister à Joan, je suis faible et ça m'énerve.

Mais elle n'attendait que ça qu'il fasse un bon gros caprice, Joan l'aurait bien supplié de faire sa crise de petit garçon, il y avait rien à partager, qu'il lui prouve alors qu'il n'avait pas de principes, là tout de suite, ils s'en moquait qu'elle puisse s'appeler Bleeker ou pas. Qu'est-ce qu'il attendait ? Qu'elle fasse sa capricieuse aussi ou pas ? Leurs regards se croisèrent, outch c'était bien trop puissant pour elle, c'était tout juste si Bleeker se retenait de lui sauter dessus, si le plan du jeune homme était vraiment de réduire un maximum les chances de se voir les lèvres de la brune sur les siennes, il avait donc de la chance d'avoir sa fille dans les parages. Cependant, Leandro ne semblait pas avoir une volonté de fer, blablabla il avait peur de s'imaginer Cody, il voulait pas partager, il voulait pas ci, il voulait pas ça, oh elle savait exactement ce qu'elle voulait. Un sourire satisfait s'afficha sur son visage quand elle l'entendit, mais pas le temps de répondre, pas la peine non plus, il y avait une façon bien plus simple de s'exprimer. Elle retrouva avec plaisir le contact des lèvres du brunet, son corps tout prêt où ses mains glissèrent avant qu'il ne se détache. Satisfaite certes, mais c'était loin d'avoir été assez revigorant, ça faisait quand même depuis son mariage qu'il faisait le mort, et maintenant il aurait fallu que ça n'arrive plus. Oh pauvre naïf, s'il pensait s'en sortir comme ça, s'il pensait même que Joan était du genre super raisonnable qui accepterait sans broncher de devoir se contenter d'un maigre dernier baiser. Elle se percha sur la pointe des pieds pour déposer un baiser au coin de ses lèvres. « D'accord. » Un sourire malicieux aux lèvres, elle sortir de la pièce, retournant dans le petit salon, faisant un rapide tour du propriétaire avant de s'asseoir au bord du canapé, croisant ses jambes avant de soutenir son regard. « J'aurais jamais cru que tu serais si sérieux, je pensais que tu prenais un peu plus de risques que ça. » C'est pas comme si son mari allait débarquer pour la ramener à la maison, défaisant le joli visage de Leandro au passage.

Bien sûr que j'ai envie de l'embrasser et bien plus encore, mais faut vraiment que j'arrête de fréquenter la femme de mon pote, oui c'est que du fictif entre eux, de simples papiers pour que monsieur ne retourne pas dans son trou paumé mais quand même c'est perturbant. Mais dans un moment de faiblesse j'ai baissé quelques instants les armes pour kidnapper les lèvres de Joan, lui faisant comprendre que c'était la dernière fois que nos lèvres se toucheront sauf que mademoiselle vint plaquer doucement ses lèvres contre les miennes, avant de quitter la chambre de Malvina, non mais elle est vraiment chiante .. De plus en partant je n'ai pu m'empêcher de reluquer ses fesses, j'en ai marre qu'elle me fasse perdre la tête ainsi. Puis une fois dans le salon elle se mit à me charrier. Et toi je pensais que tu te donnais à fond pour obtenir ce que tu veux, j'ai dû me tromper. Disais-je en évitant de la regarder. C'est vrai qu'à part sourire elle ne fait pas grand-chose pour me faire craquer mais le pire dans l'histoire ? C'est que ça suffit amplement. Mais non c'est terminé, plus jamais mes lèvres ne toucheront celles de Bleeker, plus jamais mon corps ira se coller pour ne faire qu'un avec celui de Bleeker, mademoiselle est mariée, c'est à son homme de la satisfaire, pas au témoin. Ouais un Spinelli jaloux réagit comme un gamin, faut pas chercher loin. Alors qu'elle était assise au bord du canapé j'allais la rejoindre, attrapant la télécommande pour mettre la chaîne de sport, tournant ensuite mon regard vers la lowell. Tu es venu pour voir si j'étais toujours vivant et c'est le cas, tu veux quoi d'autre ? lui demandais-je avec un petit sourire moqueur sur les lèvres. Non mais faut vraiment qu'elle parte sinon je vais être obligé de craquer, je me sens même déjà faiblir au fur et à mesure des secondes et c'est hors de question de paraître faible devant la femme de mon pote, je suis un bonhomme bordel .. Je suis fort, ou presque.

Oh il voulait vraiment s'engager sur ce terrain là ? Joan était prête à jouer, là tout de suite, dans la situation présente, ce n'était certainement pas elle qui allait se plaindre et cracher sur l'éventualité d'un nouveau baiser extra-conjugal. Il devait être content là, Leandro, lui imposer une soi-disant chasteté sous prétexte qu'elle avait une alliance en plastique au fond de son sac. « Tu veux vraiment que je me donne à fond pour obtenir ce que je veux là de suite ? J'ai peur que ce soit contre ta bonne résolution, je voudrais pas t'imposer ça. » Un petit sourire moqueur ornait ses lèvres tandis qu'elle se rapprocha de lui tandis qu'il allumait la télévision. Voilà qu'il ressortait son discours de mec détaché, allez, il la ferait pas à elle. Quoi ? Il voulait qu'elle parte maintenant ? De toute façon, même s'il réclamait vraiment que Bleeker parte, la jeune femme ne lui donnerait pas cette satisfaction. Parce que malgré ne pas lui avoir donné de nouvelles, Joan était venu et avait quand même obtenu un baiser. C'était pas grand chose comme ça, mais Joan avait fait le déplacement. C'était à noter, elle aurait pu tout à fait rester dans son coin, et jouer la femme mariée et comblée jusqu'au bout. Sauf que mariée elle l'était, comblée beaucoup moins. Et oui, aussi triste soit cette affaire, Joan n'avait pas trouvé mieux que le témoin plutôt que son mari, c'était comme ça, passer une semaine, plusieurs, un mois ou plus sans voir son tout nouvel époux ne lui portait pas peine, en revanche, lorsqu'elle avait capté qu'elle n'avait pas de nouvelles de Leandro, elle avait décidé d'agir. « Peu importe ce que je veux, tu me le donneras pas de toute façon. » dit-elle en passant sa main dans les cheveux du brunet pour le forcer à la regarder. « Ce que t'es borné Spinelli ! » Elle libéra le jeune homme avant de se caler dans le canapé, un peu contre lui aussi, essayant de brusquement s'intéresser aux infos sportives, elle était douée pour faire semblant d'être passionnée.

Est-ce que j'ai vraiment envie de tout arrêter ? Non je crois pas, mais je suis probablement le mec le plus têtu du monde, je m'obstine dans mes délires et ça m'agace toujours autant que Joan soit mariée avec mon pote, enfaîte non c'est pas le fait qu'elle soit mariée avec mon pote, c'est tout simplement qu'elle soit mariée qui m'énerve. Pourtant elle ne m'appartient pas, elle fait ce qu'elle veut de son nom de famille et des hommes qu'elle fréquente mais peu importe. Une fois calée dans mon canapé, Joan posa sa main dans mes cheveux en m'expliquant que ce qu'elle veut n'est probablement pas ce dont j'ai envie. T'es tellement défaitiste comme fille c'est incroyable. Disais-je en souriant alors qu'elle lâchait mes cheveux. Les pauvres ils ont tellement l'habitude d'être maltraité, je devrais peut-être souscrire à une assurance pour mes cheveux, je risque de devenir riche en cas d'accident capillaire .. Bref en tout cas les secondes et minutes passaient et sentir Joan juste à côté de moi n'est pas chose facile, je ne pouvais m'empêcher de tourner quelques fois mon regard pour la regarder, tellement que j'avais l'impression de plus la regarder elle que les infos en général. Puis doucement je laissais ma main glisser autour de son cou, ralala je suis faible, mais non je ne craquerais pas, mes lèvres resteront loin de celle de m'dame Bleeker. Du moins c'est ce que ma bonne résolution aurait voulu, sauf que non, même ça j'y arrive pas. J'ai dit que JE ne t'embrasserait plus .. J'ai jamais dit que je te repousserais si c'est toi qui m'embrassais. Disais-je l'air de rien en fixant la télé. Mais bon .. Je dis ça, je dis rien. Terminais-je par dire en scrutant la télé, évitant de regarder la belle lowell à mes côtés, mon bras autour de son cou.

C'était risible que Leandro accuse Joan d'être défaitiste alors qu'il lui avait suffi qu'elle signe un bout de papier pour qu'il décide de ne plus la toucher, comme s'il y avait une chance que son mari le provoque en duel et qu'il faille risquer sa vie pour l'avoir. Elle n'attendait que son feu vert pour l'embrasser ou même rien que lui toucher la main, il pourrait survivre à ça non ? N'empêche il n'en avait pas fallu beaucoup à Bleeker pour qu'elle se décide à imposer ce qu'elle voulait au brunet. Elle haussa les épaules, ce n'était même pas un combat à la loyale, elle se voyait déjà obtenir ce qu'elle voulait sans avoir grand chose à faire. La jeune femme frissonna un peu, autant être honnête, quand elle sentit la main du Dunster passer derrière son cou. Elle touchait du doigt la victoire. Si bien que lorsqu'il donna un tour tout nouveau à la « conquête » que devait accomplir la brunette, elle sourit, c'était bien trop facile s'il changeait les règles en cours de route. « C'était pas dans tes règles du début je me trompe ? C'est pas bien de changer monsieur l'arbitre, et après c'est moi qui suis défaitiste ? » Joan tourna la tête complètement vers lui, rapprochant ses lèvres de l'oreille du beau jeune homme histoire de lui glisser. « T'as raison, dis plus rien. » Presque aussitôt, ses lèvres empruntèrent le chemin jusqu'à celles de Leandro, sa main glissa contre sa joue, tandis qu'elle appuyait encore le baiser, avide de combler les quelques minutes qui séparées ce baiser du précédent, il était chiant, lui imposer cette espèce de torture psychologique alors qu'elle avait fait tout ce chemin pour lui. Elle se rapprocha de lui, rompant en même temps leur baiser. « Il y a d'autres fichues résolutions que tu vas m'imposer ? T'as pas dans l'idée de plus me voir de peur que je t'embrasse un peu trop et que tu ne puisse pas me repousser non plus ? Parce que dans ce cas-là ma résolution c'est de me trouver sur ton chemin assez régulièrement. J'pense pas que nos résolutions respectives soient compatibles. » dit-elle avant de poser ses lèvres une nouvelle fois sur celles du brun.

Tout en passant mon bras autour de son cou, je lui ai en quelques sortes fait comprendre que si jamais elle venait m'embrasser, jamais je ne la repousserais et sa remarque me fit sourire. Oui je changeais les règles comme bon me semble, mais les règles sont faites pour être changées. J'ai instauré les règles, j'ai donc parfaitement le droit de les changer comme bon me semble, quand j'ai ai envie et surtout quand ça m'arrange. Disais-je en murmurant alors qu'elle glissa sa main contre ma joue pour m'embrasser. J'aimais tellement ce contact, mon souffle se coupa aussitôt et mes lèvres ne voulaient plus quitter les siennes. Je ne saurais expliquer pourquoi je n'arrive pas à résister à Joan, je ne saurais dire pourquoi je me sens si dangereusement attiré par elle, mais c'est bel et bien le cas et jamais je n'ai su combattre mes envies. Elle rompu quelques instants notre baiser pour me faire comprendre que mes résolutions et les siennes ne sont pas compatibles. Et très franchement ? Ça m'arrange. Ça m'arrange qu'elle s'acharne car pour être franc j'ai tout autant envie de l'embrasser, tout autant envie de redécouvrir son corps qu'elle a envie de moi. C'est parfaitement réciproque à la seule différence que je suis chiant, jaloux et légèrement possessif. Elle reposa ses lèvres contre les miennes alors que je reculais doucement mon visage du sien pour la regarder tout en posant la main de ma main sur sa joue. C'est pas con, je pourrais faire ça, mais à quoi bon ? Car au final tu auras toujours ce que tu veux .. En d'autres termes, je suis faible avec elle, faible et dans l'incapacité de lui résister, si bien qu'en approchant mes lèvres des siennes, quelques mots s'échappèrent de ma gorge. J'ai horreur de perdre, surtout quand c'est moi qui ai choisi les règles. murmurais-je avant de me pencher légèrement vers elle, l'allongeant dos contre le canapé pour me poser légèrement sur elle. Mais je m'avoue vaincu. avouais-je en pressent de nouveau mes lèvres contre les siennes, y mettant une telle intensité, un tel désir. Et oui j'ai perdu et bizarrement je me sens libéré d'enfin pouvoir l'embrasser sans aucune retenue.

C'était pas fair play, pas du tout même, est-ce qu'elle faisait ça elle, lui imposer des choses pour ensuite le pousser à faire ce qui allait dans le sens inverse ? En fait oui, Leandro n'avait pas du totalement prévoir qu'il allait servir de témoin à son mariage, et c'est vrai que les gens normaux ne cherchent pas à entretenir des relations plus qu'étroites témoin-mariée. Sauf que ce que les autres trouvaient normal, Joan trouvait ça simplement chiant. La jeune femme avait fini par combler son désir du moment, elle se sentait lessivée, vidée, au contact des lèvres du brun, son cerveau s'était mis en mode pilote automatique. Elle était tout juste assez consciente pour se rendre compte à quel point elle était bien, combien ce baiser la soulageait. C'était léger, elle ne se sentait pas oppressée, elle n'avait pas l'impression de l'embrasser comme si c'était la dernière fois, sensation qu'elle avait bien trop souvent eu auparavant. Elle n'avait pas peur de rompre leur baiser en se demandant si il allait reprendre un jour, elle se donnait aussi la permission d'oser. Fini d'attendre un accord. « Oh oui sois-en certain, rien ne pourra m'empêcher de venir te faire bousculer tes petites règles si j'en ai envie. » Il avait perdu, il avait perdu et il l'embrassait. Il avait perdu, mais elle avait aussi perdu, car s'il était incapable de la repousser, et était tout aussi incapable de faire de même. C'était flippant, ses lèvres contre celles du jeune homme, elle perdait pied, ne remontant à la surface que lorsqu'ils se séparèrent le temps de reprendre leur souffle. « Je sais pas quelles nouvelles règles tu t'es mises dans la tête là, mais je les aime bien, beaucoup plus satisfaisante que les autres. » Sa main descendit le long du torse du jeune homme, glissant rapidement sur son tee-shirt avec qu'elle ne l'embrasse une nouvelle fois, définitivement aussi faible que lui.

Je dois me rendre à l'évidence, ce n'est qu'un nom. Il n'y a plus rien entre Joan et mon pote, d'ailleurs je suis prêt à parier que ce dernier préfère passer son temps avec la témoin de son mariage que la mariée elle-même. Puis de toute façon je n'arrive pas à passer outre l'attirance et le désir que j'ai pour Joan. Ce n'est pas contrôlable, c'est au-delà de mes forces et pour cette raison je m'avoue vaincu, m'allongeant doucement sur la lowell pour l'embrasser avec envie et passion. Nos lèvres se quittèrent seulement pour nous permettre de reprendre notre souffle et sa question me fit d'ailleurs sourire. J'abandonne l'idée de fixer des règles, ça sert à rien, c'est comme les résolutions de début d'année .. J'arrive jamais à les tenir et à les respecter. Surtout lorsqu'il s'agit de Joan. Ses lèvres, son sourire, tout me rend dingue chez elle et je suis tout simplement incapable de tenir ma propre parole. Je suis faible, ça ne fait plus aucun doute mais peu importe, j'ai plus envie de résister. Je passais ma main sous les vêtements de Joan pour caresser son corps brûlant, mourant d'envie de la déshabiller sans plus attendre, ne faire qu'un avec la jeune femme mais soyons francs, si ce n'est pas Malvina, c'est Ornella qui risque de nous embêter en plein ébats, alors est-ce la meilleure solution de craquer maintenant ? J'en ai aucune idée. Par contre Malvina risque de se réveiller d'un instant et à l'autre et sa cinglée de mère est capable de débarquer n'importe quand .. murmurais-je en allant embrasser sa nuque sans pour autant défaire ma main de sous son haut. T'es prête à prendre le risque ? Dans le cas contraire c'est à elle me repousser, de remettre à plus tard l'inévitable, car pour l'heure j'étais tout simplement trop faible pour faire moi-même marche arrière, comme dirait M-Pokora, elle me contrôle.

C'était exactement ça, pas de règles à deux balles, rien, juste se laisser aller. Si elle n'était pas tout à fait d'accord avec sa précédente vision de la vie, elle aimait bien sa nouvelle philosophie. Rien ne les empêchaient de se voir, rien ne l'empêchait de la toucher et l'embrasser s'il en avait envie, à vrai dire, elle n'avait jamais été plus célibataire qu'elle l'était en ce moment même. Pour ce qui était de la volonté, il faudrait repasser, il ne fallait pas grand chose à Joan pour succomber, elle aimait le contact de leurs lèvres, apaisant, léger. « Je vois qu'on est sur la même longueur d'onde. » dit-elle avant de reprendre contact avec ses lèvres, la jeune femme ne cherchait pas à contrôler ce qu'elle faisait, ça en devenait instinctif. Son corps entier frémit lorsque le brunet passa ses mains sous son haut, réduisant encore un peu la distance entre leurs deux corps. Elle mourrait d'envie de ressentir le désir brûlant qui l'avait emmené bien loin la dernière fois. Bien sur il y avait tout un tas de paramètres à prendre en compte comme lui dit si bien Leandro, la ramenant à la réalité un instant. Oui la petite pouvait se réveiller, mais avec un peu de chance elle était suffisamment épuisée, puis la Lowell osait croire que sa mère était assez intelligente pour avoir compris que Joan n'était pas une camarade de cours du jeune homme lorsqu'elle les avait vu dans la cuisine. Elle voulait croire à tout ça, ne pas arrêter ce que venait d'entreprendre l'Italien. Ses mains caressant toujours sa nuque, elle reprit leur baiser encore avant de le regarder. « Moi je le prends et toi ? » Elle aurait voulu lui imposer, mais elle était encore assez gentille pour le laisser choisir, après tout, ce ne serait pas la plus gênée si la mère de sa fille débarquait à ce moment-là.