2o ans plus tard ...(FINI)[ Phoebus.

C'est au Luna Caffe, que Maëlyn avait donné rendez-vous à Phoebus, la dernière fois qu'ils s'étaient vus c'était à l'hôpital … le jour où il a ouvert les yeux. Maëlyn avait était choqué, troublé et j'en passe. Jamais elle n'aurait pensée qu'un jour le vœu qui lui tenait tant à cœur se réaliserai. Seulement, c'est un peu tard qu'il s'est réalisé. Mais comme on dit, "il n'est jamais trop tard". C'est le cœur serré, et la gorge noué qu'elle était arrivée dans ce petit café tranquille. Elle appréhender, pour plusieurs raison. Lui n'avait changé que physiquement, et non mentalement. Quant à elle, elle n'était plus cette jeune femme naïve de vingt ans. Elle avait peur de l'effrayer, & en retour de l'être. Elle ne savait pas comment il aller réagir après avoir pris du recul sur ce qu'il s'est passé. Leurs enfants étaient heureux d'avoir retrouvé leur père, c'était le principal. Maëlyn avait "refait" sa vie, depuis seulement trois ans. Le retour de Phoebus lui donner la sensation de recevoir une grosse claque.

Elle s'installe à une table dans le fond, puis elle se lèvre pour se rasseoir prêt de l'entrée. C'est au bout de la troisième fois qu'elle se décide enfin à s'asseoir au milieu de la salle. Elle ne savait pas où se placer, elle voulait que ce soit parfait, et en même temps elle appréhender. Elle ignorer pourquoi, mais c'est comme ça. Elle avait retiré sa veste qu'elle avait soigneusement accrochée au dossier de sa chaise. Elle c'était déjà commander un café, elle en avait grandement besoin. Elle guetter la porte d'entrée, anxieusement. Son cœur battait a une vitesse phénoménale, elle n'avait plus ressentit cette sensation, certainement depuis que Phoebus l'avait demandé en fiançailles, et depuis la naissance de leurs enfants. Elle essayer de balayer toute ses sensation le plus possible. Il ne fallait pas qu'elle craque, pas devant lui, et encore moins avant son arrivé. Le serveur avait remarqué comme elle été stresser, il lui avait même proposé de prendre l'air un instant, c'est gentiment qu'elle a refusé. Quelque semaine après que Phoebus soit tombé dans le coma, elle avait tatoué les première lettre des prénoms de ses enfants, et de Phoebus et minuscule derrière son oreille droite, un tatoo très discret, mais qui lui tenais à cœur. Elle c'était lâcher les cheveux pour qu'il ne le remarque pas. Elle ne voulait pas le décevoir, et surtout qu'il ne pense pas qu'elle a vécus durant toute ses années dans le passé… Elle souffle un coup et regarde son téléphone afin de voir si Phoebus ne lui a pas envoyer un message pour annuler ... Ou autre…. Elle commence à regretter d'être venus seul? Peut-être qu'avec les enfants sa aurait été plus simple? Elle souffle un cou et se redresse sur sa chaise, quand la porte s'ouvre …

(Invité)

Depuis son réveil, Phoebus avait du mal à s'y retrouver. Quand ses enfants étaient venus lui rendre visite il avait du mal à y croire. Apparemment, ils avaient 20 ans maintenant alors que lui la dernière fois qu'ils les avaient vus, ils n'étaient encore que deux petits bébés. Quant à sa fiancée, le choc fut également immense, elle avant changé, vieilli quoi. Ensuite, il avait pu se regarder dans le miroir, et là c'était limite s'il n'était pas tombé dans les pommes. Ils ne s'étaient même pas reconnus. Il avait 20 ans à rattraper, tout avait changer, il y avait bien évidemment des nouvelles technologie. A son époque, les téléphones mobiles existaient déjà mais, c'était les premiers, maintenant ils faisaient tellement des choses en plus : appareil photo, internet, tactile ... Donc, quand il avait eu l'un de ces appareils entre les mains, il eut du mal à comprendre le fonctionnement, enfin, encore eux que ses enfants lui avaient expliqué comment tout cela marchait.

D'ailleurs, à peine avait il un peu comprit comment se servir de ce petit joujou qu'il avait reçu son 1er texto. Celui ci venait de sa fameuse fiancée, la femme de sa vie, celle de ses 20 ans, mais, elle lui semblait tellement différente qu'il avait vraiment du mal à s'y faire. Enfin bref, elle lui avait proposé un rendez vous dans un café de Cambridge, près de Harvard.

Après sa sortie de l'hôpital, il était resté un moment enfermé dans sa chambre d'hôtel ne sachant pas trop ce qu'il allait devenir, avant de se décider pour reprendre ses études. Là bas, il était une sorte d'animation, après tout, il y avait peu d'étudiant qui avait 40 ans. Et pourtant lui, il n'avait pas l'impression d'avoir la quarantaine. Il avait toujours 20 ans, ce putain d'accident lui avait voler une partie de sa vie et ça, il était loin de l'accepter.

Il était dans la résidence des Eliot, assis sur son lit. Il avait la trouille d'y aller. Il avait l'impression d'avoir un rendez vous avec l'une de ses profs, après tout, c'était comme si elle avait le double de son âge. Finalement, il décida à y aller, simplement vêtu d'un jean, d'un t-shirt et d'une veste de la même matière que le bas. C'était une tenue décontractée mais bon, il avait toujours été habillé comme ça. S'il avait véritablement 40 ans, il aurait opté pour un truc plus stylé du genre costard cravate mais ça on ne le saurait jamais.

Finalement, il se décida à partir, en regardant sa montre, il remarqua qu'il avait déjà 5 minutes de retard. Dans sa jeunesse, la ponctualité n'avait jamais été son fort, et donc en 20 ans de coma, il n'avait pas trop pu améliorer ce défaut. Au bout de 5 autres minutes de marche, il arriva devant le point de rendez vous, il souffla un instant avant de pousser le battant de la porte. Il remarqua rapidement son ex assise seule à une table. Il s'approcha alors d'elle.

Hum, salut, désolé du retard.

Il s'assit alors en face d'elle, ne pouvant s’empêcher de la dévisager. Il avait du mal à se dire que derrière ce visage se trouvait la femme qu'il avait jadis aimé.

(Invité)

L'attend était un supplice pour Maëlyn, les secondes s'écoulais comme des heures … Les vingt années qui se sont écoulé son de la rigolade à coter des minutes qui défile actuellement. Evidemment, Maëlyn a vue Phoebus vieillir, elle a dû lui faire sa toilette plus d'une fois quand il était dans le coma. Après toute ses années d'attente, il s'est passé plein de chose et à la fois pas tant que ça. Elle lui avait donné rendez-vous ici, mais dans quelle but ? Elle l'ignore, que va t'elle va lui dire? De quoi vont-ils parler. Puis le voir remarcher, parler, c'était juste impensable pour elle. Et pourtant, elle s'imagine pas vraiment comment lui peu ressentir les choses. C'est égoïste c'est vrai, mais pendant toute ses années de coma, c'était un peu comme si sa vie a elle s'est aussi arrêter. La porte s'ouvre, elle lève son regard vers cette porte. Il avait tellement changé physiquement, mais il a toujours cette allure de jeune homme. Elle ne peut s'empêcher de le dévisager à son tour, il s'assoit, sans dire un mot, jusqu’à ce qu'il s'excuse de son retard.

Sa voix aussi avait changé, c'était vraiment bizarre, elle était presque devant un inconnus, et pourtant il représente tant de chose à ses yeux. C'est tout de même son premier amour, et le père de ses enfants. A sa sortie de l'hôpital il a pris une chambre d'hôtel. Les enfants avait demandé ce qu'il vienne vivre chez "eux", mais il y avait son copain qui y vivait … et il avait été radicale sur ce sujet. Puis la situation aurait été tellement gênante … Même vingt ans après elle ne se lasse pas de le regarder. Elle essaie de reprendre ses esprits mais l'émotion la gagne. Super, tout ce qu'elle ne voulait pas. Elle baisse légèrement le regard a fin de ravaler ses saloperie de larme qui monte. Elle lui adresse un léger sourire très mal à l'aise " Ce n'est pas grave … ". Et là c'est le blanc, le blanc totale. Elle le dévisage aussi bêtement … même si ça fait un bout de temps qu'elle le dévisage et qu'elle cherche un signe de sa part.

" Tu vas bien ? " Elle se force à prononcer ses quelques mots. Elle ne sait pas quoi lui dire, et pourtant il y a tellement de chose à dire. Elle passe sa main autour de sa tasse. Maëlyn ne s'attendait pas vraiment à ce qu'ils se sautent dans les bras, mais la situation lui paraissait tellement froide, puis l'envie ne lui manque pas. Mais elle ne veux pas le brusquer. Il devait la trouver certainement vieille, et pas comme il se l'imaginait.

(Invité)

Tout était si compliqué. Il avait accepté ce rendez vous sans vraiment savoir ou tout cela allait le mener. Il avait apprit par ses enfants que Maëlyn avait finis par le "remplacer" et tout ça avait eut du mal à passer, il avait encore cette annonce en travers de la gorge. Normalement, c'était lui qui aurait du être à la place de ce type, de cet inconnu. Mais après comment lui en vouloir, il avait été absent depuis 20 ans, elle avait surement pensé que son cœur allait finir par s’arrêter de battre mais apparemment, le eliot de 40 ans était dure comme un roc puisqu'il avait survécu.

Depuis son réveil, il s'était mis à éviter tous les miroirs qui passaient près de lui, ce qui était étonnant lui qui dans le passé aimait se faire beau et s'admirer. Mais maintenant, tout avait changé, il avait du mal à accepter sa nouvelle tête, il ne s'était pas vu vieillir, il avait juste cette nouvelle tête et dès qu'il se regardait il avait tout simplement la forte impression de se retrouver face à un inconnu.

Une fois arrivé dans le fameux café, il s'excuse pour son retard. Elle devait presque trouvé ça normal puisqu'elle savait qu'il avait toujours été comme ça. Il était loin de ressembler au lapin blanc d'Alice au pays des merveilles qui au contraire de lui était obnubilé par sa montre. Elle l'excuse donc en lâchant un "c'est pas grave". Et soudain, ce fut le silence, pas un bruit, on aurait pu entendre voler les mouches. D'ailleurs ce fut des plus gênant. Eux qui jadis avait été très proches ne savaient même pas quoi se dire maintenant, que c'était compliqué sa nouvelle vie.

Elle lui demanda alors s'il allait bien, il hocha alors la tête avant de prendre la parole. oui et toi ?. Il appela ensuite le serveur pour commander les boissons avant de reporter son attention sur son ex. Dis, j'ai une question. Il s’arrêta avant d'enchainer. C'est vrai que mon père s'est déguisé en père Noël à Noël l'année des 4 ans des jumeaux ? Cela l'étonnait venant de son père qui ne l'avait presque pas calculé durant son enfance. Avait il voulu se rattraper avec ses propres enfants ? En fait, s'il posait cette question c'est qu'il lui semblait que quand il était "endormi", Maëlyn était à son chevet lui racontant cette petite histoire. Si elle approuvait cela signifierait surement qu'il avait entendu tous ceux qui avaient tentés de communiquer avec lui.

(Invité)

Maëlyn ignore que Phoebus est au courant qu'elle a enfin rencontré quelqu'un. Elle n'imagine pas que ses enfants aient déjà discuté de tout ça avec lui. C'est vrai que ça fait un bout de temps que ses enfants font tout pour supprimer chaque homme qui entre dans sa vie. Ils ont toujours réussis d'ailleurs. Sauf avec ce dernier. Leurs enfants ont un facilité de dingue à communiquer avec leurs père, quant à elle, elle a beaucoup de mal, elle s'en veut d'ailleurs de ne pas avoir réussis à le voir plus tôt qu'aujourd'hui. Il lui retourne sa question, il avait l'aire plus à l'aise qu'elle dans sa manière de parler. Elle hoche sa tête à son tour " Oui …" C'était un petit oui, mais de toute façon peu importe de savoir si elle va bien ou non, ce n'est pas le moment (a).

Il avait une question à lui poser, elle s'attend à une question du genre 'qu'est-ce que tu deviens? ', Mais non, la question qu'elle attend n'arrive pas. Elle écoute sa question, elle sourit en repensant à se souvenir. En effet c'était le quatrième noël des jumeaux, pour Maëlyn il n'était pas aussi combler qu'elle espérer, mais il avait tout de même été super. Elle se dit que les jumeaux ont dû déjà raconter sa a leurs père, ou alors ils ont peut-être apporté les albums photos à leur père? Enfin de toute façon elle n'imagine pas une seule seconde qu'il ait pu être conscient durant son coma. Elle y avait pensée, pendant peut être dix ans, c'est certainement pour cela qu'elle y passé beaucoup de temps, et même des nuits. C'était d'ailleurs très important pour elle de lui parler pendant ses visite. Mais au bout d'un moment les médecins lui ont dit que tout cela ne servait à rien. Elle sourit donc avant de répondre en hochant la tête. " Oui … les jumeaux t'ont déjà raconté tout ça ? " Elle sourit encore en imaginant leurs enfants leurs raconter quelque souvenirs. A croire que se souvenirs les a marquer. Le père de Phoebus c'était porter très présent pour les jumeaux, Maëlyn a été vraiment épauler, mais personne n'a jamais réussis à combler ce manque, celui de Phoebus. Elle regarde le serveur arriver vers eux. Il adresse un sourire presque complice a Maëlyn l'air de lui dire ' c'est donc cette homme qui vous a mis dans cette états '. Elle demande un cappuccino chocolaté, instinctivement elle aller commander pour Phoebus, mais elle se rend compte qu'elle est incapable de savoir se dont il a envie, alors elle le laisse commander à son tour.

Elle aimerai lui dire qu'il peut compter sur elle si il a besoin d'elle, elle aimerai lui demander si son retour à la vie n'est pas difficile, mais rien ne sort … du moins pour le moment. Elle le regarde pendant qu'il commande sa boisson. Cette sensation terrible de sentiments qui remonte à la surface … ne lui fait pas ultra plaisir. Elle finit par détourner son regard vers le serveur.

(Invité)

Il la regardait encore, qu'est ce qu'elle avait changé, pourquoi avait il fallut qu'il tombe dans le coma ? Ils auraient pu être tellement heureux tous les deux, entourés de leurs enfants. Peut être était ce pas trop tard ? Il s'enleva cette idée saugrenue de la tête, elle avait surement refait sa vie depuis le temps. Et il ne ferait pas le poids face à un homme beaucoup plus vieux que lui. Lui il était mature, devait avoir une quarantaine d'année contrairement à notre ancien comateux. Elle ne se sentait pas vraiment à l'aise et il le ressentait mais comment faire pour lui faire comprendre que c'était lui, qu'il n'avait pas changé. Après, c'était peut être ça le problème, justement, il était resté le même, sauf physiquement à son grand malheur.

Il finit par casser ce silence si pesant pour lui poser une question qui lui était venu, il avait quelques souvenirs comme si on lui avait bourré le crâne de truc pendant son long, son très long sommeil. Apparemment, son père avait joué au papa Noël l'année des 4 ans des jumeaux. Cela l'avait tellement étonné venant de son paternel si absent durant son enfance qu'il avait juste besoin d'en avoir le cœur net. Et quoi de mieux que de demander à la mère de ses enfants ? Il remua alors la tête comme pour dire non.

Hum, non, je ne sais pas c'est assez étrange, les jumeaux ne m'ont rien dis, j'ai comme ça dans ma tête, tu sais ou j'ai pu entendre ça ? J'ai d'ailleurs plusieurs trucs en tête et je ne sais pas d’où ça vient, tu as une idée toi ?

Le serveur pointa ensuite le bout de son nez et il put donc commander quelque chose. Un soda s'il vous plait. S'il avait vieilli normalement, il aurait peut être pris un café ou un thé mais ça c'était pour les vieux. Il reporta son attention de la jeune femme qui avait été, il y a bien longtemps sa fiancée. Il se demanda ce qu'elle était devenu, après tout, il s'était quand même écoulé 20 ans. Était elle marié ? Avait telle d'autres enfants ? Après tout ça aurait été normal qu'elle refasse sa vie même si quand il l'apprendrait ça lui ferait probablement mal.

(Invité)

Maëlyn le regarde, et il reprend la parole. Elle écarquille les yeux quand il lui dit que ce ne sont pas les jumeaux qui lui ont raconté sa. Elle n'est pas certaine d'avoir entendu ça, quand il lui dit qu'il a plusieurs petits souvenirs en tête comme ceux-là. Elle se redresse sur sa chaise en réalisant que Phoebus avait pu être éveillé durant ses passage à l'hôpital … C'était tellement impensable. Elle ne répond pas toute suite car elle cherche ses mots. "Attend … si les jumeaux ne te l'ont pas dit … " Mais le serveur viens prendre la commande de Phoebus, elle le regarde impatiente qu'il reparte pour reprendre leur discussion, elle n'a pas fait attention à la boisson qu'il a commandé.

"Phoebus, il faut que tu me dises qu'elle souvenir tu as en tête ? ". Maëlyn n'est pas la seul à être resté à son chevet, mais personne n'est resté aussi longtemps qu'elle, & puis personne la prit le temps de raconter autant de détails sur la vie de ses enfants, et sur la sienne. Comme une petite lueur d'espoir, elle se dit qu'il a peut-être pas tout manqué? Du moins de ses visites. "Le soir du quatrième noël des enfants, après qu'ils aient ouvert les cadeaux, je suis passé te voir après les avoirs couché … je ne voulais pas tu passes noël seul, d'ailleurs tu n'as passé aucun noël seul. Et je me souviens t'avoir raconté notre soirée … " Dit-elle en haussant les épaules. Elle avait envie de lui dire a qu'elle point elle avait été présente, non pas pour de la reconnaissance loin de là, mais pour lui montrer qu'il n'a pas été mis de coter durant tout ce temps.

Alors il était peut être au courant de plein de chose? Elle pense tout de même que les souvenirs qu'il a peut-être enregistre son encore flou. Dans les premier mois du coma de Phoebus, Maëlyn lui en a beaucoup voulus, elle lui en a beaucoup voulus de ne pas avoir été assez vigilant sur la route, & encore plein d'autre raison, de la laisser seul avec les jumeaux. Bien qu'il n'était absolument coupable de rien, mais sa réaction faisait certainement partie de sa dépression, car en même temps elle avait besoin de rester avec lui H24. Phoebus avait l'air tellement zen en lui racontant se souvenir, elle elle était ultra excité a l'intérieur de savoir tout ça. "Phoebus, tu me manque." Dit-elle en le regardant très sincèrement dans les yeux. Bien qu'il soit certainement déjà au courant. Elle ne voulait pas le brusquer en lui disant ca, mais elle en avait besoin. Et puis c'était dit.

(Invité)

Il avait du mal à suivre ce qu'il se passait présentement. Elle avait l'air surexcité et lui il ne comprenait pas d’où lui venait ce sentiment. Que se passait il donc ? Venait elle de comprendre un truc que lui ne pigeait pas ? Non, il ne m'ont rien dit. répéta t-il alors ne sachant pas trop ou elle voulait en venir.

Elle lui demanda le plus sérieusement possible ce qu'il se souvenait. Il se mit alors à réfléchir. Hum, c'est encore un peu flou, j'ai quelques flash, comme mon père qui s'excuse de ne pas avoir été assez présent, de notre fils qui est tombé de son premier vélo, de .... je ne sais plus. Il s’arrêta alors avant de reprendre. Pourquoi j'ai ça en tête alors que j'ai passé ces vingt dernières années dans un lit d'hôpital ? Il avait vraiment du mal à comprendre le pourquoi du comment là tout de suite.

Elle reprit ensuite la parole confirmant bien sur ce fameux Noël qu'elle était venu lui expliquer après la fête annuelle. C'est vraie ? tu étais là pour Noël ? pour tous les Noël ? répéta t-il alors flatté. Il était heureux de voir que malgré tout, il avait toujours été présent dans sa vie. Elle ne l'avait pas oublié. Il plongea alors dans ses pensées mais en ressorti bien vite quand elle reprit la parole. La phrase qui sortit alors de la bouche de la jeune femme le toucha bien évidemment puisqu'elle venait carrément de dire qu'il lui manquait. Toi aussi. Mais dis moi, qu'est ce que tu es devenus ? Je sais déjà que tu es prof ... toi prof c'est étrange.

(désolé c'est court mais je tenais à répondre dans les 10 minutes qu'il me restait avant de partir)

(Invité)

C'est vrai que lui ne devait pas comprendre grand-chose, mais elle est tellement dans son truc qu'elle ne fait pas trop attention. Il lui affirme que les jumeaux ne lui ont rien dit. Elle sourit, contente de se dire que peut être un jour il se souviendra de presque tout ? En tout cas elle ne perd pas espoir, d'accord ses cinq dernière années elle avait perdu tout espoir de le voir se remettre sur pied, mais au bout de quinze ans elle devait se faire à l'idée, ses cinq dernières années, elle les a entre autre consacré à sa vie, sa vie sans Phoebus, c'était difficile au début, mais au bout de deux ans elle avait rencontré quelqu'un, quelqu'un qui l'aime, et qui n'a pas pris la fuite après avoir fait la connaissance de ses jumeaux.

Il reprend la parole pour lui en dire plus à propos de ses souvenirs. Elle comprend que c'est un peu prématuré comme question, et qu'il n'est pas encore prêt à se souvenir de plus. Mais elle sourit, l'émotion la gagner encore une fois, à la fois de tristesse qu'il ait manqué tout ça, et en même temps elle était heureuse de l'entendre parler de ça. Elle essaie de reprendre ses esprits bien que ça ne soit pas super simple, et elle lui répond. " Parce que durant quinze ans je n'ai pas passé une journée sans venir te voir. " Dit-elle en le regardant un sourire aux lèvres. C'était vrai, mais il fallait peut être qu'elle explique ses cinq dernière années, elle en avait pas vraiment envie, mais elle sait qu'elle ne va pas avoir le choix. Elle sourit puis hoche la tête. " Tous les noëls … !" Elle en passe car elle était venue à chaque anniversaire des jumeaux, ainsi que le sien. En se rappelant tout ça, elle se demande comment elle a tenu tant de temps. L'amour certainement.

Elle avait osé lui dire qu'il lui manque, c'était sorti pratiquement tout seul. Puis la question qu'elle appréhender depuis le début arrive. Que dire? La vérité, c'est certain. Elle sourit quand il lui dit que la voir prof, c'est étrange. Maëlyn ignore qu'il a repris les cours, car si leurs enfants racontent toute la vie de leur mère à leur père, ils ne font pas l'inverse, tout ça pour l'obliger à se rapprocher de lui. " Oui, je suis prof, d'Anthropologie. " Dit-elle en souriant, puis le serveur leur apporte leur boisson. Elle remarque le soda qu'il a commandé, elle sourit, c'était sa boisson favorite il y a vingt ans. Puis elle relève son regard vers lui, et réfléchis à ce qu'elle va lui dire. Elle se rend compte que sa vie se résume plus à ses enfants, l'hôpital, et son métier. Bon et son copain actuelle. C'est un peu le cœur serré, qu'elle lui dit. " Puis j'ai rencontré un type sympas il y a trois ans ". C'était plutôt difficile à dire, car elle ne voulait pas lui faire de mal, étant donné que lui était encore vingt ans en arrière. Elle ne sait pas comment il allait réagir à ça. "Ça fait dix ans que j'enseigne à Harvard. " Dit-elle en souriant c'était d'ailleurs à Harvard qu'ils s'étaient rencontré. Dans le fond Maëlyn vivait encore dans la passé, et Phoebus va certainement le remarquer. Car même si cet accident avait volé vingt ans de la vie de Phoebus, elle avait aussi emporté ses années à celle de Maëlyn.

(Pas de problème !)

(Invité)

Phoebus regardait Maëlyn avec attention, elle semblait tellement surexcité qu'il finit par se demander encore et encore pourquoi elle était ainsi. Il espérait d'ailleurs une réponse très rapidement. Il avait eut l'impression que son coma n'avait duré que quelques instants et non pas 20 ans. En même temps, quand on dort, le lendemain est vite arrivée n'est ce pas ? Et bien là, c'est un peu le même principe quoi, il avait été absent très longtemps mais cela ne lui avait pas semblé autant. Donc imaginé sa tête quand on lui a dit qu'on était en 2012. Et ce fut encore pire quand il découvrit son visage dans une glace.

Finalement, il brisa ce silence en lui racontant les souvenirs qu'il avait en tête. Je suis flatté que tu es fais tous ces efforts pour moi. Je me doute bien que pour toi cela n'a pas du être facile tous les jours. Si je pouvais revenir dans le passé et éviter cet accident, je sauterais dans une machine à remonter dans le temps tout de suite. Dans sa jeunesse, il avait toujours été accro à des séries et films de science fictions et donc, cette nouvelle phrase prouvait encore une fois qu'il était resté le même qu'auparavant.

Il finit ensuite par l'interroger sur sa nouvelle vie, il avait tellement loupé de chose qu'il avait l'impression de se retrouver face à une inconnue, ce qui était assez pénible puisque normalement, elle aurait du devenir sa femme, mais maintenant une sorte de fossé s'était en quelque sorte creusé entre eux. Elle lui confirma donc qu'elle était prof d'Anthropologie. Il la reconnaissait bien là. C'est cool, d'après ce que je me souviens, tu as toujours adorée ça. Il reprit ensuite. D'ailleurs, je ne sais pas si les enfants te l'ont dit mais je suis de retour à l'université, donc on se verra surement dans les couloirs. Il sourit avant d'ajouter. Je devrais te vouvoyer et t'appeler Madame si on se croise ? Il avait toujours été un petit plaisantin et cette nouvelle réplique le prouvait une fois de plus. Mais son sourire disparut aussi vite qu'il était apparut puisqu'elle venait de lui dire qu'elle avait quelqu'un. Il s'y attendait mais ça lui faisait quand même mal mais après, comment lui en vouloir ? C'est la vie. Ah c'est bien ! dit il en tentant de ne pas trop montrer sa frustration ainsi que sa déception. Il n'osa pas lui demander comment cet homme avait réagit à son retour, il avait peur d'être trop indiscret. Elle ajouta qu'elle était prof à Harvard depuis 10 ans. Pourquoi tu as choisis cette université ? questionna t-il. Après tout, ce lieu était chargé de souvenirs de leur amour. C'était là bas qu'ils s'étaient rencontrés et que leur amour était né.

(Invité)

(Contenu sponsorisé)