ANDRYAH ☆ A night in hell

Andrew comprenait encore mieux la raison pour laquelle il détestait à ce point son père ! Il était en train de le torturer presque mais ce qu'il ne savait pas c'était que les flics allaient arriver sous peu tout autant que ses hommes à lui. Drew se faisait méchamment frappé tandis que sa Chérie essayait tant bien que mal de supplier Henry pour qu'il arrête mais c'était pire que tout ! En effet, le connard de service la regardait avec un sourire sadique avant de lancer: Fouettez-le à sang et s'il bouge trop, mettez-lui finalement la balle dans la tête !. Il rit tandis que l'un des hommes vint fouetter le jeune Duc qui se mordit la lèvre pour éviter d'hurler tellement la douleur était forte. Il parvint tout de même à articuler: " Elle ne mérite pas de voir ça Père ! Laisse-la partir et tu pourras me tuer autant que tu voudras mais mon Amour n'a rien fait ! Elle ne t'a rien fait et n'ose pas dire qu'elle en sait trop ! " mais pour toute réponse, il reçut un nouveau coup de fouet jusqu'à ce qu'il entende un coup de feu... Et son bourreau chuta lourdement ce que le fit réagir aussitôt... Il plongea au sol tandis qu'un échange de tirs se fit et les hommes de son Père tombaient comme des mouches tandis que l'autre prenait Aaliyah en otage. Il prit le fusil d'assaut de son bourreau qui venait de mourir, tira aussi et le pire c'était qu'il tua des gens... Il était écoeuré mais il n'avait pas le choix pour sauver sa petite amie... Il se tourna puis il visa son père en criant : " Lord Henry ! Laisse-là et nous te laisserons la vie sauve ! " mais il savait qu'il ne le ferait pas... Heureusement que des sirènes de police se faisaient finalement entendre donc le vieux eut peur et le réflexe de Drew fut décisif... Il tira aussitôt sans réfléchir... Son père chuta également et aussitôt il jeta son fusil au sol pour se précipiter sur Liyah afin de la prendre dans ses bras: " Mon amour... J'ai tellement eu peur... J'ai cru que j'allais te perdre... "

Il m'appelait son amour sous les yeux de son père qui n'avait qu'une seule envie, tous nous descendre. Il se fichait de ce que son fils lui disait et pire, dès qu'il osait ouvrir la bouche, il s'en prenait une. Comme s'il n'avait aucun droit de parole. Et puis après, le trou noir. Tout se passait tellement vite. Je tentais de ne pas bouger, ne voulant pas me prendre une balle perdue. Mais je me baissais, ne voulant pas m'en prendre une en pleine tête. Tout ces bruits de coup de feu, j'en avais la chair de poule. Et je me tournais vers Andrew, le voyant en finir lui-même avec son père. J'étais comme paralysée en voyant ça. Il faisait pour se protéger mais c'était toujours difficile d'assister à ce genre de scène. Mon regard se posait sur le sol, jusqu'à ce qu'Andrew m'attrape, me relève et me prenne dans ses bras. Là par contre, j'allai vraiment tomber. C'était beaucoup actif et violent pour moi. J'aime la bagarre, quand ça se tape, je suis une hystérique, une jalouse à tendance -parfois- possessive, je ne me contrôle pas, mais les armes et les morts, c'était pas mon délire, c'était trop. Je me tenais à Andrew, manquant de tomber au sol. Puis j'entourais son cou de mes bras. Murmurant à son oreille. Plus jamais Andrew... j'ai eu tellement peur ! Et encore, c'était bien plus que de la peur. J'étais dans un état de stress et de panique intense. On dit jamais deux sans trois mais j'espérai ne pas voir la troisième fois. Jamais. Je ne le supporterai pas.

Jamais il n'aurait cru vivre une telle scène de désolation mais malheureusement il la vivait réellemment depuis quelques minutes. Il savait que son père se trouvait aux Etats-Unis et ce grâce à ses contacts dans les services secrets américains mais il leur avait donné de l'argent pour le maintenir à distance. Cependant il semblerait que Lord Henry avait échappé à la vigilance de ceux qui étaient chargés de le surveiller. Cela dégoûtait littéralement le jeune Duc... En plus alors qu'il venait de lui demander de laisser Liyah en dehors de tout ça, on ne cessait de le passer à tabas... Il sentait le goût du sang couler dans sa bouche tellement il encaissait des coups violents et insoutenables d'ordinaire. Puis ce fut le néant total ! Un véritable échange de coups de feu qui s'était terminé sur une scène que lui-même ne parviendrait à oublier... Il venait de tirer sur son propre père ! Et il ignorait totalement s'il l'avait tué parce qu'il ne s'en souciait guère puisqu'il s'était précipité vers sa petite amie qu'il prit dans ses bras pour la serrer fort contre lui. Il avait eu si peur de la perdre que cette fois, ça venait réellemment de réveiller ses sentiments et son désir de la garder uniquement pour lui. " C'est fini maintenant mon coeur... Je ne veux pas te perdre, je ne survivrais pas... Je... " mais avant qu'il ne puisse terminer sa phrase, une équipe du SWAT arriva vers eux. Celui qui semblait être le chef sortit des rangs et vint saluer le jeune couple. Mr Rosebury, je suis le Capitaine Willer de la CPD. J'espère que votre petite amie et vous allez bien. La zone est claire, tous les assaillants ont été arrêtés ou malheureusement abattus.. Drew regarda l'officier de police et hocha la tête sans cesser de serrer sa petite amie contre lui avant d'oser poser la question: " Est-ce qu'il est mort ? "... L'officier se tourna vers le légiste qui secoua la tête. Non Mr Rosebury, il est simplement inconscient.... Drew ressentit un immense soulagement.

Je me disais que je ne pouvais pas vivre pire que ce qui m'était arrivé cette année. Sincèrement, j'avais tout vécue, un peu trop vécue. Si je pouvais faire une pause je la ferai. J'avais besoin d'aller loin, de m'évader, de ne plus penser à Harvard et toute les horreurs qui m'arrivait récemment. Mais avec Andrew à mes côtés. J'étais d'ailleurs dans ses bras et il me disait de très belles choses. Il ne l'avait jamais fait auparavant. Il fallait que son père nous menace avec une arme pour qu'il ose enfin ouvrir son coeur. Assez spécial quand même mais ça faisait tout de même plaisir. J'étais sur le point de tomber, heureusement pour moi, je me trouvais dans ses bras. Un autre type s'approcha d'Andrew pour lui donner toute sorte d'informations, lui disant au passage qu'il était soulagé qu'Andrew et moi n'ayons rien. En effet, y'avait de quoi être soulagé. Je regardais le corps étendu au sol de son père, inerte. C'est peut-être irrespectueux de dire ou penser ça, mais s'il pouvait être mort, j'en serai heureuse. Mais aux dires de l'homme en question, il était juste inconscient. Décidément, la malchance me poursuivait encore. J'veux rentrer. J'veux plus rester ici ! On se croirait dans l'une de ses scènes de série policière, celles qui ont lieu après les meurtres. Ca me soulait sincèrement. Je n'allai pas faire la fille inquiète alors que je ne l'étais pas. Je voulais tout simplement rentrer. Adieu la soirée, j'en avais strictement rien à faire. Il y a quelques minutes, on voulait en finir avec tout ceux qui me sont chers. Andrew, Quinn, moi et donc mes enfants alors non, je n'étais pas d'humeur à m'amuser, à sourire, à faire comme si tout allait bien alors que ce n'était pas le cas et j'espérai qu'Andrew comprendrait.

Le jeune homme n'avait jamais eu autant peur de sa vie, en effet même lorsqu'il avait subi la fusillade de Sainte Lucie, il n'avait pas autant ressenti d'émotions que ce soir. Mais en fin de compte, Ste Lucie ce n'était rien comparé à ce qu'il venait de se dérouler. Quoique c'était bien trop gros en réalité, c'était comme s'ils venaient de vivre un film d'action ou l'une de ces séries avec échanges de coups de feu et compagnie... C'était bien trop gros pour être vrai mais malheureusement, c'était bel et bien véridique... Le jeune Duc ne voulait plus jamais revivre une telle scène de désolation surtout en présence de la femme qu'il aimait car oui le fait d'avoir failli la perdre lui avait complètement et irrévocablement ouvert son coeur qui était encore fermé à cause de sa rupture avec Prudence ou encore Jackie... Il regrettait d'avoir tué des hommes mais il aurait tellement aimé mettre fin aux jours de son Père, or d'après le légiste, celui-ci gisait dans l'inconscience pour le moment. Ce qui voulait dire que Drew allait pouvoir obtenir ce procès que Lord Henry souhaitait tant esquiver... Mais il s'en fichait désormais, tout ce qu'il souhaitait c'était de mettre sa petite amie en sécurité loin de tout ! Il la tenait tendrement dans ses bras tandis qu'elle lui murmurait qu'elle voulait rentrer. Il la comprenait et d'ailleurs, lui non plus ne souhaitait plus partir à cette soirée. " Oui rentrons mon coeur. " dit-il avant de l'embrasser doucement sur les lèvres, tremblant légèrement tandis que des larmes firent leur apparition sur son visage. Il déglutit avant d'appeler sa garde pour qu'on vienne les chercher en voiture. Pendant l'attente du véhicule, on prit leurs dépositions puis la Bentley noire métallisée et complètement blindée arriva et presque aussitôt, il prit la main de sa petite amie et ensemble ils grimpèrent dans la voiture... " Liyah... Restes à la maison avec moi. Je ne veux plus te laisser loin de moi... Et... " murmura-t-il alors qu'ils roulaient en direction de la villa. Il la regarda dans les yeux longuement avant d'achever ses dires : " Je t'aime... "

Il était d'accord pour qu'on rentre et tant mieux. S'il aurait été contre, j'aurai surement appelé un taxi moi-même afin qu'il vienne nous récupérer. Je ne voulais pas rester une seconde de plus à côté de son père. Qu'il meurt ou qu'il pourrisse en prison, pour moi, il n'existait plus. Il n'avait pas énormément existé déjà alors maintenant, c'était pire que ça. Il n'était que poussière, mort sous terre, bouffé par les vers. En effet, j'étais très remontée contre lui et encore, remontée, je trouve ça sage comme mot. On va rentrer chez toi pour la soirée oui ! Trop choquée ce soir pour prendre une quelconque décision. Disons que ce soir, je voulais juste rentrer et dormir dans ses bras. Me dire en dormant, en me couchant plutôt, qu'il ne lui était rien arrivé et qu'il était toujours là à mes côtés. Que l'homme que j'aimais n'avais pas reçu de bal, qu'il n'avait que quelques blessures dues aux coups donnés par les gorilles de son paternel. J'en tremblais rien que d'y repenser. Mais ses mots, sa façon d'être avec moi. J'avais très certainement bien fait de le choisir. J'en étais réellement amoureuse et en entendant ses mots, je compris qu'il l'était également. Je ne regrettais rien. A part de ne pas avoir été honnête dès le début avec mon ex. Mais comme on dit, on apprends de ses erreurs. Je t'aime aussi mon coeur ! Nous étions à l'intérieur d'une énième voiture lui appartenant, je me trouvais dans ses bras et je n'avais pas envie d'en sortir. Si je pouvais y rester indéfiniment, je le ferai. Malheureusement, c'était impossible. Et je réfléchissais à sa proposition. Rester chez lui. C'était tentant mais en même temps si rapide. J'ai toujours cette impression que quand quelque chose va bien pour moi, le pire n'est jamais loin.

Tenant tendrement la main de sa chérie alors qu'ils se trouvaient enfin dans la Bentley qui les ramenerait à la maison, Andrew était toujours aussi choqué par ce qu'il venait de se dérouler sous ses yeux... Il avait failli mourir et sa petite amie aussi. Oh mon Dieu ! Il n'arriverait guère à s'en remettre ma foi ! Même la fusillade à Sainte Lucie, ce n'était rien comparé à ce qu'il venait de vivre avec Aaliyah... Quoiqu'il avait également ressenti la peur de perdre la femme de sa vie mais aujourd'hui, celle-ci avait changé et il ne s'agissait plus de Prudence mais de Liyah, la mère de ses jumeaux... Il l'aimait sincèrement et irrévocablement désormais. Il avait certes mis du temps à le comprendre mais aujourd'hui il était prêt à ne plus la laisser loin de lui, d'où le fait qu'il souhaitait qu'elle rentre à la maison avec lui et qu'elle emmenage également mais elle répondit finalement qu'elle allait rester ce soir mais qu'ils verraient pour la suite plus tard. Il espérait tant qu'elle dise oui parce qu'il ne supporterait pas de la perdre désormais et encore moins qu'elle soit loin de lui... L'Amour le rendait vraiment étrange en fin de compte mais il avait besoin de ça maintenant qu'il avait du sang sur les mains puisqu'il avait tué des gens aujourd'hui... Néanmoins, il s'était finalement senti prêt à dire les trois petits mots qu'il ne disait jamais à une fille d'ordinaire, ces fameux mots qui le faisaient fuir à une époque pas si lointaine quand même. Quand elle lui répondit qu'elle l'aimait aussi, il se pencha aussitôt pour l'embrasser tendrement tandis que la voiture filait vers la Villa. Rompant le baiser sans la lâcher, il murmura : " Mon amour, tu peux fermer les yeux s'il te plait ? ". Une fois qu'il se fut assuré qu'elle fermait bien les yeux, il vint effleurer tendrement ses lèvres avec les siennes avant d'ouvrir une petite cache secrète de la voiture qui contenait un petit paquet: un collier en or avec des fins diamants sur le pendentif en forme de coeur. " Maintenant tu peux les ouvrir ! "

C'était comme s'il était heureux de m'entendre lui dire que je l'aimais. Mais ce n'était pas nouveau, il le savait. C'était plutôt moi qui devait être heureuse de l'entendre me le dire. Il avait l'air tellement stressée en sortant ces quelques mots de sa bouche. J'en riais intérieurement, lui montrant tout de même ma joie en entendant les sentiments qu'il avait pour moi. Je me contentais d'afficher un large sourire, béat. Il m'embrassais longuement, tendrement, je le prolongeais avec fougue. J'étais tellement bien dans ses bras, je pourrais y rester des heures. Je ne voulais plus le lâcher, surtout pas après avoir faillit le perdre. C'était le père de mes enfants et à présent l'homme que j'aimais et qui m'aimait aussi apparemment alors non, je l'ai, je le garde maintenant. La voiture roulait toujours. Quand il me demandait des fermer les yeux, j'angoissais un peu. Les surprises et moi, ça fait deux, mais je lui faisais confiance alors je baissais lentement mes paupières supérieures, jusqu'à ce qu'il m'autorise à les ouvrir de nouveau. Je posais mes doigts sur mes lèvres en sentant les siennes se poser dessus et j'ouvrais lentement les yeux. Il tenait un petit paquet dans la main. J'haussais un sourcil tout en ouvrant cet objet. J'en restais bouche bée. J'avais bugué, complètement. C'est pour moi ça ? Oui c'était une question idiote mais je me devais de la poser. Je voulais être sûre de ne pas être entrain de rêver. Le collier était tout simplement sublime. Je ne regardais même plus Andrew, me focalisant uniquement sur ce magnifique bijou.

Andrew ne disait jamais cette fameuse phrase composée de trois petits mots qui exprimait en elle-même toute l'étendue des sentiments qu'il pouvait éprouver à l'égard de la belle brunette dans ses bras à l'heure actuelle. Oui maintenant il en était totalement sur et il ne le regrettait en rien ! Il était fou amoureux d'Aaliyah Kovalevski alors qu'en fin de compte, elle n'était qu'une simple rencontre avec laquelle il avait couchée pendant le Summer Camp... L'un de ces fameux noms ! Mais comme quoi la vie réservait vraiment des surprises et le fait qu'il tombe amoureux de la Cabot en était une et de taille en plus, néanmoins comme dit précédemment, il ne le regrettait pas... Bien au contraire, son amour pour elle allait lui redonner envie d'avancer dans la vie et devenir meilleur qu'avant. Après un long et profond baiser passionné, il lui avait demandée de faire les yeux afin qu'il puisse récupérer le petit cadeau qu'il comptait lui offrir plus tard dans la soirée mais il s'était dit que c'était le moment idéal... Alors quand elle rouvrit les yeux et qu'elle les posa sur le magnifique collier en or, elle avait immédiatement demandé si c'était pour elle. Il sourit en rougissant légèrement avant de dire tout en effleurant tendrement ses lèvres : " Oui mon coeur, c'est pour toi. Je comptais t'offrir ce cadeau après la soirée mais avec ce qu'on a vécu, je pense que c'est le bon moment... " il se tut légèrement avant de l'aider à mettre le collier autour de son cou puis une fois celui-ci mis, il donna un baiser dans le cou de sa brunette avant de lui prendre les mains et dire gravement: " Aaliyah Kovalevski, je n'ai pas de mots pour exprimer ce que je ressens réellement pour toi. Je t'aime plus que tout et je ne veux pas te perdre, et ce petit cadeau est un gage de cet amour que j'éprouve sincèrement pour toi "

Comme je m'y attendais, le collier était en effet pour moi. Je soupirai en me rappelant la soirée que l'on venait de vivre. Elle avait été beaucoup intense pour moi et pour une fois, je n'étais pas tombée au sol dans énième malaise dont j'étais la seule avoir le secret, malheureusement. Je repensais à tout ces coups de feu, aux vies qu'Andrew avait pris pour nous sauver tout les deux et le corps inerte de son père, sur le sol, tel un cadavre. C'en était pas un mais au fond, pour moi, il était mort alors c'était tout comme. J'ai eu tellement peur de te perdre ! Imaginez cette phrase mêlée aux larmes, à une voix aiguë mais à la fois très basse étouffée en plus par Andrew car je venais de tomber en larmes dans ses bras. C'était quelques chose et il était chanceux s'il avait réussi à comprendre ce que je lui avais dit. En entendant mon prénom plus mon nom de famille, je relevais la tête. Sa voix semblait si grave, il avait l'air tellement sérieux, ça m'inquiétait énormément. Mais il n'y avait pas de quoi être inquiète, bien au contraire. Je t'aime aussi et je suis vraiment heureuse de t'avoir rencontrée sur cette plage, complètement soûle. Je ne regrette vraiment rien ! Je riais en repensant à notre rencontre tout en séchant mes larmes. Pourquoi regretter notre rencontre alors qu'elle m'avait permis d'être mère de jumeaux et d'être enfin avec un homme que j'aimais plus que tout. Au contraire, je devrais être reconnaissante d'avoir fait cette rencontre très étrange.