you kidding me, right ? ∞ marley.

J'ai l'impression d'avoir attendu des années avant de l'avoir près de moi. On se cherche depuis quelques mois maintenant, et quand nous avions failli finir dans le même lit, elle était partie comme une voleuse. Je n'ai pas l'habitude que l'on me résiste, surtout quand je suis plus qu'attiré par la fille en question. Ce soir, le dénouement dont j'avais envie depuis des semaines arrive enfin et je suis plus qu'excité à l'idée de passer ma nuit avec elle. Marley a aussi l'air d'être ravie et ça me fait sourire. Une fois à l'intérieur de mon appartement, je la porte jusque dans ma chambre afin que l'on ne réveille pas les quatre personnes qui vivent avec moi. C'est le petit inconvénient de vivre en colocation en fait. J'ai vraiment du mal à lui résister là, surtout quand ses lèvres se nichent dans ma nuque. J'arrive enfin vers mon lit et je l'allonge délicatement pour venir me mettre au dessus d'elle, mes deux mains autour de son visage. Ses paroles me font sourire et je m'approche de son visage pour venir embrasser doucement ses lèvres. Je plonge mon regard dans le sien, toujours en souriant. « Et toi donc. » Sur ces mots, je l'embrasse avec plus de fougue, baladant mes mains sur son corps de déesse. Corps de déesse dont j'ai terriblement envie là.

Je m'en voulais d'être partie comme une voleuse la dernière fois. J'avais envie de rester avec lui, du moins une partie de moi, parce que l'autre me criait de vite partir, que ce n'était pas une bonne idée, que je ne devais pas faire ça. Mais ce soir, les deux parties de moi étaient d'accord. Ce qui faisait un peu schizophrène dit comme ça, mais bon, c'était la vérité. Une fois chez lui, il me portait et je pouvais pas m'empêcher de déposer mes lèvres contre sa nuque. C'était plus fort que moi. J'avais l'impression d'avoir attendu bien trop longtemps et, maintenant, je ne risquais pas de reculer. Fallait dire que ça faisait des mois maintenant, il fallait bien que l'on craque un jour ou l'autre. Je souriais comme une idiote à la suite de ses paroles et je prolongeais son baiser. Je frissonnais en sentant ses mains se balader sur mon corps, alors que je laissais mes mains glissaient sous son tee-shirt, le forçant à le retirer, continuant de l'embrasser tout en laissant mes mains glissaient sur son torse. Je le connaissais déjà, ce n'était pas la première fois, pourtant, j'avais l'impression qu'on ne l'avait jamais fait tellement j'avais envie de lui. Je le faisais basculer, me mettant au-dessus de lui, retirant rapidement mon haut avant de revenir plaquer mes lèvres contre les siennes.

Une fois allongé dans le lit, j'en profite pour la regarder envieusement, car j'ai tous les droits sur elle désormais. Me dire que, ça y est, je suis exclusif à une seule femme est difficile à imaginer, mais je vais tout faire pour m'y tenir. Je ne suis pas infidèle pour blesser les gens et par pur plaisir, c'est juste que je n'arrive pas à m'en empêcher voilà tout. En même temps, je n'ai jamais été amoureux et je crois que ça joue beaucoup en ce qui concerne ma fidélité envers les femmes. J'espère que j'arriverai à développer de forts sentiments à l'égard de Marley, c'est réellement ce que je souhaite, et je pense que c'est plutôt bien parti. Ses lèvres viennent se déposer sur les miennes une nouvelle fois, alors qu'elle commence à retirer avidement mon t-shirt. J'esquisse un petit sourire, me laissant évidemment faire, jusqu'à ce qu'elle vienne m'embrasser à nouveau. Je répond avec passion à son baiser, et alors que je voulais faire de même avec son haut, elle se charge de l'enlever en basculant au dessus de moi. Très entreprenante à ce que je vois, ça n'a pas changé. Je me redresse un peu pour venir récupérer ses lèvres et mes mains se baladent sur ce corps que j'ai l'impression de ne plus connaître.. et pourtant. Sans prévenir, je l'attrape par les hanches pour la refaire chavirer sur le matelas. « C'est moi qui commande beauté. » dis-je d'une voix enjôleuse, un sourire aux lèvres. Je glisse lentement mes mains vers son pantalon que je retire avec aisance pendant que j'embrasse les moindres parcelles de son corps.