Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityhedwige&zoie - a ghost from the past - Page 3
-17%
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à 49,99€
49.99 € 59.99 €
Voir le deal


hedwige&zoie - a ghost from the past

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Oui, Hedwige ne pouvait pas le comprendre, parce qu'elle n'avait pas les cartes en main pour le faire. Si Zoie prenait la peine de lui expliquer, peut-être qu'elle finirait par comprendre. Mais est ce que Zoie avait seulement envie de lui expliquer ? C'était là tout le dilemme. Lui expliquer, ça voulait partager. Partager ses blessures. S'ouvrir complètement à Hedwige et faire tomber toutes ses défenses. Et après sept années où elle n'avait pas fait concrètement partie de sa vie, c'était trop lui demander. Il faudrait que le temps fasse son effet. Qu'elle apprenne à refaire confiance à la dunster, petit à petit. Et maintenant ? Elle faisait quoi ? Elle était censée lui répondre quoi ? "Pas autant que moi." Ca n'était pas agressif. Au contraire. C'était vrai, c'était dit d'un souffle. Et de nouveau cette impression de fragilité qui émanait d'elle. Zoie jouait au yoyo sans le vouloir. "J'aurais du essayer de te donner des nouvelles. C'est juste ... Je ne savais pas si tu en voulais." Elle baissa la tête. Quand elle avait vraiment eu les moyens de la contacter, un an après, elle s'était dit qu'elle avait surement refait sa vie. Qu'elle s'était trouvé quelqu'un d'autre. Qu'elle n'était plus qu'une ex qu'on met sur une liste. Qu'elle n'avait plus de sentiments pour elle. Ce genre de pensées cruelles qui s'avèrent être encore plus douloureuses si on les découvre vraies. Ca aurait servi à quoi de le vérifier ? Elle était déjà au bord du gouffre, pas besoin d'en rajouter.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Pas autant qu’elle… Oui, probablement. Elle était lassée de cette joute verbale sans fin. Fatiguée, vraiment. Epuisée, elle en venait même à se demander si ça en avait valu la peine… Toutes ces années passées à l’oublier, à essayer en tout cas, étaient réduites à néant par cette journée. Et au vu de la tournure que ça prenait, elle commençait à se dire qu’elle aurait préféré ne pas l’avoir croisée aujourd’hui. Et puis, sans crier garde, voilà que Zoie en remettait une couche. A nouveau, elle avait tombé le masque, et se confiait à nouveau. Hedwige ne voulait pas réagir. Elle voulait ignorer, s’en aller, oublier. Mais sa réaction fut plus forte qu’elle. « Si j’en voulais !? J’ai passé des mois à te chercher Zoie, à essayer d’avoir de tes nouvelles. J’ai harcelé tes parents, subi leur mépris, sans jamais avoir aucune réponse. Pas même un mot, même pas un regard. J’aurais tout fait pour te retrouver… » Elle avait un peu haussé le ton, mais avait fini dans un murmure. Des larmes perlaient dans ses yeux, alors qu’elle repensait à ces mois douloureux pendant lesquels elle n’avait rien fait d’autre, pensé à rien d’autre. Et pendant ce temps-là, Zoie était… elle ne savait où. « Et toi, tu étais où ? », murmura-t-elle, enfin.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Ouch, une Hedwige en colère, elle avait oublié ce que ça donnait. Pas pire qu'elle ceci dit, dans un autre genre. Ca lui rappelait quand elles se disputaient. Et surtout cette dernière dispute. La chute finale. La douleur dans la poitrine. Mieux valait ne pas y penser. Mais comment ne pas y penser ? Hedwige avait essayé de la chercher. Vraiment. Ca voulait dire qu'elle tenait encore à elle. Enfin, qu'elle avait tenu à elle encore un peu. "Mes parents auraient été incapables de te donner une réponse, même s'ils l'avaient voulu." dit elle avec un sourire triste et douloureux à la fois. Ses parents. A chaque fois qu'elle prononçait ses deux mots, elle sentait la haine remonter en elle. Des monstres. Ils ne méritaient pas d'être appelés autrement. Et ils n'auraient jamais voulu répondre à Hedwige, parce que Zoie devait être morte à leurs yeux. C'était déjà un miracle que son père ne s'en soit pas pris à elle. C'était bien pour ça qu'elle s'était gardée de préciser que la fille qu'elle aimait, c'était Hedwige, quand elle leur avait annoncé. Elle baissa à nouveau la tête. Elle avait souffert en pensant que la dunster était vite passé à autre chose. Cette dernière avait aussi souffert parce qu'elle ne lui avait jamais montré le moindre signe de vie. Tout le monde avait souffert dans cette histoire. Puis vint la question. Celle à un million de dollars. Où est ce qu'elle était. Elle déglutit. "Je ..." Elle releva la tête. Elle devait lui dire. Elle lui devait au moins ça. Non ? Mais c'était son jardin secret et ça n'était pas si simple que ça. "J'ai ... loin. J'étais loin, ici et là et ..." Elle ferma les yeux quelques secondes. "C'est long à raconter. Et si je t'invitais prendre un café ?" Comment éviter de répondre à la question en deux leçons.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Hedwige ne se mettait pas souvent en colère. Et en général, il fallait y aller pour la mettre à bout. Mais quand elle le faisait, elle le faisait bien. Zoie avait déjà pu s’en apercevoir par le passé, et là, ça ne devait être rien d’autre qu’une piqûre de rappel pour elle. Mais c’était difficile pour Hedwige, elle supportait mal la pression de la colère, et ça ne durait jamais très longtemps non plus. Là encore, sa dernière phrase s’était terminée dans un souffle, comme une supplication. Arrête ça, je t’en supplie. Ou achève-moi tout de suite. Zoie lui déclara que ça n’avait servi à rien, que ses parents n’étaient de toute façon pas au courant. Ce n’était donc pas eux qui l’avaient exilée, elle était partie de son plein gré. Pourquoi n’était-elle pas venue la voir ? La prévenir, lui expliquer ? Hedwige serait partie avec elle, elle l’aurait suivie jusqu’au bout du monde… Enfin non, mais peut-être. Elle n’aurait jamais l’occasion de le savoir, de toute façon. Quant à savoir où elle était allée, c’était la question. LA question du siècle en fait, celle qui la démangeait depuis ce moment où elle avait prononcé son prénom, à côté de cette fontaine, qu’elle avait refusé de poser parce que la réponse lui faisait trop peur, et qui était finalement sortie toute seule. Elle était loin… Et elle avait visiblement du mal à y répondre, à cette question. En même temps, Hedwige l’avait prise de court, mais elle n’était même pas désolée. Elle fut surprise de l’invitation de la brune, et n’avait absolument aucune envie d’aller s’asseoir autour d’un café. Mais elles étaient toutes les deux plantées dans la rue, au milieu du campus, et le seul endroit tranquille qu’elle connaissait à proximité était… sa chambre. Et non, ça n’était vraiment pas une bonne idée. Donc oui, un café. Elle hocha la tête. « Comme tu veux. » Il y avait tellement de choses qu’elle voulait savoir. Elle aurait voulu connaître le moindre détail de chacune seconde de chacune des journées qui les avaient séparées, bonnes ou mauvaises. Mais elle sentait que le simple fait d’obtenir de Zoie qu’elle accepte de lui raconter, même vaguement, et même avant de l’avoir fait, était déjà une victoire. Elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait, mais elle était prête à suivre Zoie là où elle le voulait. A une condition, cependant. « Je sais que ça doit être difficile. Tu peux prendre le temps que tu veux, j’écouterais tout ce que tu auras à me dire. Je te promets d’être patiente et de ne pas te juger. Juste… Ne me mens pas. » Tu peux prendre le temps que tu veux. C’était ce qu’elle lui avait dit lorsque Zoie lui avait dit qu’elle n’était pas prête à faire son coming out. Mais elle n’avait pas eu conscience, à l’époque, du temps que ça prendrait, et avait fini par s’impatienter. Ferait-elle mieux, cette fois ?
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Deux secondes, un café ? Elle lui avait proposé un café ? Mais c'était nul. Ca ne lui ressemblait pas en plus. Proposer à son ex qu'on venait de retrouver après sept années de silence d'aller boire un café. C'était vraiment parce qu'elle repoussait le moment où elle allait devoir répondre à la question. Et même un café en fait, ça ne le repoussait pas assez à son goût. Il allait falloir trouver autre chose Zoie. Surtout que Hedwige venait de lui demander quelque chose de bien précis. Pas de mensonge. Et devinez à quoi avait pensé Zoie en tout premier ? A lui mentir. A lui dire un truc vague, pas complètement faux, ni complètement vrai non plus. Du mensonge par omission quoi. C'était du pareil au même. Vu la tête de la dunster quand elle lui avait demandé ça, on allait éviter. Et elle sentait une pression terrible sur ses épaules. Parce que la dernière fois que Hedwige lui avait dit de prendre le temps, elle avait fini par rompre. Et on connaissait la suite. Enfin, Zoie la connaissait. Quand on lui mettait la pression, ça pouvait partir dans tous les sens. "Tu sais quoi, je vais réfléchir à tout ça et je sais que tu voulais rentrer, alors si tu es libre demain, on pourrait plutôt euh ..." Déjeuner ensemble ? "Se retrouver à la pause de midi. Au bord de la Charles River." Son endroit préféré dans tout Cambridge. Hedwige ne le savait pas, mais c'était un honneur que Zoie vous propose de se voir là.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Hedwige préférait ne rien savoir et en rester là plutôt que de devoir écouter des mensonges. Et visiblement, elle avait eu raison de faire cette précision puisque Zoie sembla faire marche arrière. Elle voulait rentrer ? Ah oui… Julia devait l’attendre. Qu’allait-elle lui dire ? Qu’allait-elle bien pu raconter pour expliquer ses yeux rougis ? Elle ne savait pas mentir. Elle ne pourrait pas lui sourire en prétendant que tout allait bien. Et il était absolument hors de question de lui parler de son ex. Elle la connaissait trop bien et savait que la chercheuse lui ferait une horrible scène. Donc… Non, elle ne voulait pas rentrer. Mais même si elle n’en avait pas envie, pas du tout même, elle voyait que Zoie avait besoin de temps, et qu’elle ne voulait pas continuer cette conversation. Pas maintenant en tout cas. « Je te verrai là-bas. » Elle ne la lâchait pas du regard. Elle ne voulait pas la lâcher du regard. La peur qu’elle disparaisse à nouveau l’avait prise aux tripes, Hedwige refusait tout bonnement de lui tourner le dos. Cette fois, c’était à elle de partir, si c’était ce qu’elle voulait. « Merci Zoie. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Offre accepté. Ca lui enlevait un poids terrible. Comme si le fait de devoir lui avouer la vérité était un fardeau, une quête pleine d'obstacles. La vérité, c'est qu'elle n'était pas forcément fière de cette vérité. Et qu'elle n'avait pas envie qu'on la plaigne. Ni qu'Hedwige la regarde différemment. Avec de la pitié, par exemple. Ce qu'elle voulait lire dans les yeux de la dunster, c'était ... C'était quelque chose qu'elle ne voulait pas s'avouer à elle-même pour l'instant. Et maintenant, il fallait partir, la quitter. Jusqu'à demain. C'était rassurant, tellement rassurant de se dire ça. Elle serait encore là demain. Elle sentait une vague de chaleur se propager dans son ventre rien que de le savoir. Et entendre merci. Elle inspira profondément. Elle supposait que c'était à elle de partir maintenant. Délicat moment. "A demain Hedwige." Allez, il fallait lui tourner le dos et repartir. Au lieu de ça, elle s'avança vers Hedwige, posa sa main sur sa joue droite et lui déposa un baiser plus que tendre sur la joue gauche. Avant de faire demi tour et de partir aussi furtivement qu'elle s'était approchée, sans se retourner, le coeur battant à cent à l'heure. 
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)