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hedwige&zoie - a ghost from the past

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A la dunster house ? Elle n'avait vraiment pas changé alors. C'était déjà la confrérie qui lui allait le plus quand elles sortaient ensemble. Et à elle aussi d'ailleurs. Hedwige était têtue, intelligente, passionnée, persévérante. Comment ça, elle pensait rentrer mais ? Zoie tourna la tête vers elle. Attendant la suite. Croisant son regard. Son coeur manqua un nouveau battement. En plus Hedwige se mordit la lèvre et la gorge de Zoie se noua un peu plus. Ses lèvres ... De nouveaux flashbacks envahirent son cerveau. Hedwige et elle, s'embrassant en cachette dans les toilettes des filles. Dans le noir, au cinéma. Retour à la réalité quand elle dit une nouvelle fois à la dunster house. La mather détourna la tête et reprit sa position initiale, côte à côte avec la ... eh bien la dunster. "Oui, à la mather house." Ca allait surement lui faire un choc. La mather, c'était la confrérie des fêtards, des gens qui buvaient, qui se droguaient même pour pas mal d'entre eux. Oui, Zoie prenait de la drogue parfois. Et elle l'assumait entièrement. Adieu la gentille petite fille convenable. La fille qui ne buvait pas, qui ne fumait pas. Cette fille était morte. "J'étais supposée aller en cours, mais comme je le sèche déjà, nan, j'ai rien de prévu." Autre nouveauté. Zoie qui séchait ses cours. Alors qu'avant elle n'aurait jamais, jamais osé.
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La Mather house. Attends, quoi ? Hedwige fronça les sourcils, comme pour vérifier qu’elle avait bien entendu. La mather house n’avait pas très bonne réputation, selon son point de vue bien sûr. Ce n’était pas son genre de juger, mais à en croire tout ce qu’elle avait pu voir ou entendre des étudiants de cette confrérie, elle avait bien du mal à imaginer Zoie collant au rôle. En même temps, elle l’avait bien remarqué, la jolie brune avait bien changé et n’était plus la jeune adolescente qu’elle avait connue à Montréal. Mais tout de même, passer de cette adolescente si sage à… ça. Hedwige était perturbée par cette nouvelle, et c’était bien visible sur son visage. L’effet fut multiplié lorsque Zoie lui annonça qu’elle séchait les cours. Ca, ça n’était pas son genre. Vraiment pas. « Je vois. » Elle ne voulait pas avoir l’air de juger, mais son ton était sec, et elle avait bien du mal à le cacher. Et elle n’arrivait pas à enchaîner. Ce que lui apprenait Zoie, petit à petit, lui faisait peur, et lui faisait mal, et en même temps la soulageait. Mais dans tous les cas, Zoie l’effrayait. Sûrement qu’elle n’avait pas idée du pouvoir qu’elle pourrait avoir sur elle si jamais elle essayait, mais elle ne semblait même pas intéressée, et c’était probablement mieux comme ça. Dans un silence gênant, elles arrivèrent au campus, et la maison des Dunster n’était plus qu’à quelques centaines de mètres. Hedwige aurait très bien pu finir le trajet toute seule. Le voulait-elle ? Non, mais la désagréable impression de ne plus connaître Zoie la rongeait si fort que ça lui faisait mal. Elle avait mal, ouais. « Merci, je me repère un peu mieux par ici donc je devrais pouvoir retrouver mon chemin, si jamais tu veux retourner à ce que tu faisais… Ou ne faisais pas… » Elle s’était arrêtée, et faisait maintenant face à Zoie, la regardant droit dans les yeux. Elle la libérait. Si tant est que ça serve à quelque chose, puisque Zoie n’avait pas besoin d’elle pour reprendre sa liberté. Mais si elle la voulait, après toutes ces années, Hedwige la lui donnait, enfin.  
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Ouch, l'effet mather house et séchage de cours fit mouche. On eut dit qu'elle avait piqué Hedwige. C'est sur que pour elle ça devait être un truc inimaginable. Encore maintenant. C'était toujours la même Hedwige. Celle dont elle était tombée amoureuse. Zoie se contenta de hausser un sourcil d'un air de défi en guise de réponse à son jugement. Elle savait très bien qu'elle devait la voir comme quelqu'un de peu fréquentable désormais. Mais rien à foutre, elle s'assumait comme elle était. Et puis, elle était la première responsable de ce changement dans le fond. Les deux filles s'arrêtèrent, pas très loin de la dunster house. Visiblement elle était tellement refroidie qu'elle préférait la laisser là. Enfin de toute façon, elle avait un truc à faire, si elle avait bien compris. Elle croisa les bras, un peu sur la défensive, jusqu'à ce que Hedwige plante son regard dans le sien. Et de nouveau cette sensation de chute libre. "Je ne faisais rien. Rien d'intéressant." Athina était complètement sortie de ses pensées pour le coup. Elle n'avait pas envie de s'en aller. Du tout. Autant qu'elle redoutait de rester avec elle, ce qui était très paradoxal quand on y pense. "T'as pas changé Hedwige." Son visage s'adoucit. Elle avait dit ça avec douceur, pour la première fois peut-être depuis le début de leurs "retrouvailles". Elle restait plantée là, sans bouger. Elle attendait qu'Hedwige parte, en fin de compte. Parce qu'elle était décidée à ne pas bouger de là.
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Ce qu’elle attendait de Zoie, elle-même ne le savait pas. Une réaction, un signe, n’importe quoi qui lui montrerait que c’était toujours la même, au fond. Qu’il y avait encore une toute petite partie de cette fille dont elle était tombée amoureuse qui subsistait, quelque part. Parce que pour le moment, la Zoie à qui elle avait affaire ne la faisait pas du tout rêver, et était bien trop coriace. Jusqu’à ce que sa voix change, et son visage aussi. Ses traits durs avaient laissé la place à une douceur qu’elle n’avait plus revue depuis sept ans. Et tout le courage qu’elle avait assemblé pour pouvoir se composer un masque ferme et sans émotions, partait en fumée. Elle baissa le regard, ne sachant pas comment prendre sa remarque. Non, elle n’avait pas changé. Zoie était-elle déçue ? Ou au contraire, peut-être que ça ne l’étonnait pas, peut-être que sa vie n’était pas assez mouvementée pour être digne de l’intéresser à nouveau. C’était mal, et elle savait qu’elle n’en avait pas le droit, mais elle aurait au moins aimé avoir un signe que Zoie ne la méprisait pas complètement. Qu’au fond, il y avait toujours quelque chose, même si ce n’était qu’un semblant d’attirance. « Et moi je refuse de croire que tout ça te rend heureuse. » Ce n’était rien de plus que du bluff. Mais au fond, elle l’espérait. Pas forcément pour elle d’ailleurs, mais pour Zoie même. Parce que s’il ne restait ne serait-ce qu’une once de celle qu’elle avait connue, il était impossible que ce mode de vie-là lui convienne. Elles étaient plantée, refusant de bouger, attendant que l’autre s’en aille. Et Hedwige s’était tellement attendue à ce que ce soit Zoie qui s’en aille sans se faire prier, qu’elle mit encore un moment à réaliser que cette dernière voulait la voir partir, elle.  Mais elle ne voulait pas partir non plus. Son regard se planta à nouveau dans celui de Zoie, et sa main alla se poser sur sa joue. Juste une fois, une dernière fois, elle voulait sentir sa peau contre la sienne. Son cœur accéléra, alors que son pouce effleurait la pommette de sa joue, puis elle retira sa main, la refermant lentement comme pour garder précieusement le souvenir de ce moment. « Prends soin de toi, Zoie. » Elle fit un pas en arrière, puis se retourna. Il fallait qu’elle s’en aille, maintenant. Sinon, elle ne répondrait plus de rien.  
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Est ce que ça la rendait heureuse ? Est ce que boire à s'en détruire le foie, consommer occasionnellement de la drogue, se réfugier derrière du sarcasme et se la jouer rebelle la rendait heureuse ? C'était une bonne question. Dans tous les cas, ça l'avait aidé à tenir. Sans ça, elle serait devenue folle. Elle aurait sombré dans la dépression. Et quelque part elle était devenue une part de la personne qu'elle avait voulu renvoyer aux gens. C'était une partie de son and désormais. Elle ne pourrait pas redevenir complètement comme avant. Elle ne le pourrait jamais. Mais sa fragilité et sa douceur se révélait en compagnie de certaines personnes. D'Athina, par exemple. Elle ne répondit rien, trop fière pour lui dire qu'elle n'avait pas cherché à être heureuse, mais juste à survivre. Survivre. C'est tout ce qui avait compté. Hedwige avait peut être eu le temps, elle, d'être heureuse. Zoie n'avait pas pu. Pas su. Elle commençait à peine à le devenir, depuis qu'elle s'était révélée au grand jour. L'impossible se produisit à ce moment là. Hedwige glissa sa main sur sa joue. Son pouce qui frôlait sa peau. Zoie regarda Hedwige droit dans les yeux. Son coeur cessa de battre, comme en apnée. Elle ferma les yeux. Gravant cet instant dans cet esprit. Puis elle retira sa main. Et Zoie rouvrit des yeux plein de larmes. Hedwige se retournait, elle allait partir, elle allait la perdre, encore. Hors de question. "Hedwige attends !" Elle fit un pas en avant sans oser la toucher, sans oser la retenir par la main. "Toi aussi tu m'as manqué" dit elle, la voix pleine de sanglots. Voilà pourquoi elle détestait cette fille qu'elle était avant. Si fragile. Si incontrôlable.
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Attendre. Elle avait attendu, sept ans. Enfin non pas vraiment, et heureusement d’ailleurs. Mais cela faisait sept ans qu’elle attendait des nouvelles de Zoie, qu’elle attendait son retour. Et maintenant, elle était là. Hedwige s’arrêta, mais ne se retourna pas. De ses yeux fermés, une larme roula sur sa joue mais elle ne l’essuya pas. Elle était immobile, complètement inerte, et attendait, comme on le lui avait demandé. Et elle entendit la voix de Zoie sangloter, alors qu’elle répondait à la première des déclarations qu’elle lui avait faites, ce jour-là. Une deuxième larme roula, tandis qu’elle ouvrait finalement les yeux. Toujours de dos, elle hésita un instant. Si elle se retournait, maintenant, tout changerait. Pour elle, au moins, psychologiquement. Et elle était bien loin d’être prête à assumer cette décision. Mais savoir que Zoie était là, juste là… Elle essuya ses larmes et se retourna finalement, découvrant le visage fragile de la jeune femme, dénué de tout masque de bravoure. C’était comme ça qu’elle l’avait aimée. Quand elle avait encore le courage d’exposer ses vraies émotions. Même si elle ne le faisait que quand elles n’étaient que toutes les deux, ç’avait été sa facette favorite. Celle qui la faisait craquer, vraiment. Elle fit un pas vers elle, et essuya une larme sur la joue de Zoie. Et elle prit le temps d’observer son visage, tel qu’elle le montrait enfin. Ses yeux, son nez, ses lèvres…  Et un sourire sincère se dessina sur les siennes. « Tu n’as pas besoin de tout ça. Pas avec moi. » Elle replaça une mèche de Zoie derrière son oreille, et la présence de ses doigts sur son cou se prolongea bien plus que nécessaire.  
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Zoie regarda Hedwige s'arrêter sans se retourner, le coeur littéralement déchiré. Elle s'était blindée, elle avait tout fait pour l'oublier, pour passer à autre chose, tourner la page, et elle avait cru qu'elle y était parvenu. Qu'elle avait réussi à gommer l'effet que cette fille avait sur elle. Tout ça pour rien. C'était un échec. Cuisant. Douloureux. Puis Hedwige se retourna. Se rapprocha. Toucha sa joue une nouvelle fois pour essuyer la larme qui avait coulé. Puis glissa sa main dans son cou et Zoie frissonna. Le contact de la peau de la dunster lui procurait la même sensation qu'avant. Exquise. Reprends le contrôle Zoie. Fais quelque chose. Reprends toi, bordel. Elle se mordit la lèvre et regarda à nouveau Hedwige dans les yeux. "J'ai changé Hedwige. C'est une part de moi. De mon histoire. Même toi, tu ne peux pas complètement changer ça." Ca n'était pas ce qu'elle voulait entendre. Elle s'attendait visiblement à retrouver la même Zoie qu'avant. Mais ça ne serait jamais possible. Jamais vraiment. Jamais en permanence. Elle ne reviendrait pas en arrière. Elle glissa sa main sur celle de Hedwige, celle posée son cou. "Je suis désolée." C'était sorti tout seul. Elle ne savait pas exactement pourquoi elle lui présentait ses excuses. Si c'était pour avoir changé. Pour ne jamais avoir donné de nouvelles. Pour ne pas s'être assumée quand elles sortaient ensemble. Pour tout ça réuni, peut être.
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Elle avait changé. Oh, ça, elle l’avait bien compris. Et même si elle aurait voulu qu’elle reste exactement la même que la Zoie qu’elle avait connue quand elles étaient jeunes, elle savait bien que c’était impossible. Quoique non. L’ancienne Zoie ne s’assumait pas. La nouvelle, si. C’était, mine de rien, le meilleur des pas en avant qu’elle pouvait faire. Mais Hedwige était curieuse de savoir ce qui avait pu lui arriver pour qu’elle dérape autant, elle qui avait toujours été si sérieuse et ambitieuse. « Je ne veux pas te changer, je veux juste comprendre. » Zoie attrapa sa main dans la sienne, et Hedwige, comprenant qu’elle devait la retirer, s’exécuta. Elle comprit que c’était trop, pour Zoie. Il y avait trop de choses qui s’étaient passées, trop de non-dits, trop d’années écoulées. Et Hedwige allait beaucoup trop vite aussi. Trop vite pour quoi ? C’était encore la seule à se mentir et ne pas reconnaître qu’elle avait voulu l’embrasser quand ses yeux s’étaient posés sur ses lèvres. Ce qui l’avait retenue ? L’ombre de Julia, omniprésente et menaçante. Finalement, c’était mieux que Zoie l’ait repoussée… Et elle ne répondit rien lorsqu’elle s’excusa. Elle se contenta de l’observer, avant de prendre une longue inspiration. « Je ne te connais peut-être plus aussi bien, mais même sans te connaître, je sais que tu vaux mieux que ça. Et tu le sais aussi. » Elle fit un pas en arrière, remettant une distance raisonnable entre elles, et lui signifiant au passage qu’elle ne viendrait plus empiéter son espace personnel.
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Comprendre ? Quoi, elle se doutait pas un peu dans le fond de ce qui avait pu se passer ? Qu'elle tenait tellement à elle qu'elle aurait préféré renier tout le reste plutôt que de la perdre, et qu'elle avait avait été dire la vérité à ses parents ? Et que, très étonnamment comme ils étaient catholiques extrémistes et que déjà en tant normal elle se prenait des coups de martinet et de fouet dans le dos depuis qu'elle était gamine, ils avaient très mal réagi ? Elle ne s'en doutait vraiment pas une seconde ? "C'est compliqué." Personne n'avait été là pour la récupérer en miettes, personne n'avait essayé de la chercher. C'était ce qu'elle s'était ancré dans la tête. Elle avait failli crever sous les coups de son père, sous les yeux de sa propre mère, et personne n'était au courant. Personne sauf Matthew et Athina. Fallait pas s'étonner qu'elle se referme comme une huître dès qu'on commençait à approcher du sujet, que ce soit de près ou de loin. Même face à Hedwige. Même toutes ces années après. Parce qu'une partie d'elle avait eu le sentiment que c'était Hedwige qui l'avait abandonnée, et pas l'inverse. En la laissant seule face à ces monstres. Son visage se referma, elle était en pleine délibération interne. Tous ces sentiments qui se bousculaient en même temps, c'était l'horreur. "Mieux que ça ? Tu sais ça m'empêche pas d'être dans les meilleurs de ma promo. Et d'avoir de l'ambition. Et ça, comme tu dis, ça m'a sauvé la vie. Ce que je vaux tu l'as devant toi." Elle alternait colère puis tendresse puis frustration, elle avait l'impression de venir folle, mais Hedwige ne pouvait pas continuer à mépriser ce nouveau côté d'elle. C'était comme renier sa survie. Ce pour quoi elle avait vécu depuis si longtemps. Pour ne pas sombrer.
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C’était compliqué. Bien sûr que c’était compliqué. Hedwige se doutait qu’il avait dû se passer des choses, plein de choses. Et oui, elle savait qu’il avait dû se passer quelque chose de grave pour que Zoie s’en aille sans prévenir. Mais pas une seule seconde elle s’était rapprochée de la vérité. Même en sachant tout ce que Zoie avait subi avant même son départ, même en ayant vu ses cicatrices, en les ayant caressées avec tendresse pour essayer d’atténuer la peine de sa petite amie, elle s’était toujours dit que les Greyson auraient fini par comprendre, et que leur amour pour leur fille aurait fini par leur ouvrir les yeux. Pauvre naïve qu’elle était… Encore aujourd’hui, même si elle avait mûri et vécu elle-même des situations d’homophobie, elle était à mille lieues d’imaginer ce qu’il s’était passé ce soir-là.  « D’accord. » Elle sentait que Zoie se refermait à nouveau comme une huître. Devraient-elles donc jouer à jeu-là à chaque fois ? Etait-ce comme ça que ça allait se passer, à chaque fois ? Oui, elle la jugeait. Elle jugeait ce qu’elle était devenue, outrageusement, sans même savoir ce par quoi elle était passée, ni ce qu’elle avait ressenti. Elle n’aurait probablement pas dû d’ailleurs, mais le sentiment de se faire agresser à chaque fois ne l’aidait pas vraiment à passer outre. Ça lui avait sauvé la vie ? Cette phrase eu l’effet d’un électrochoc. Si bien qu’elle ne releva même pas ce que Zoie lui avait dit avant.  Ça lui avait sauvé la vie. Comment pouvait-elle dire ça, qu’avait-elle bien pu vivre de si traumatisant pour prétendre que ça lui avait sauvé la vie ? « Alors j’ai eu tort. Tu as changé, et je ne peux pas le comprendre. J’en suis incapable. » Etait-ce de la tristesse ? De la colère ? Du dépit ? Elle était incapable de combattre cette Zoie-là et déposait les armes. A quoi bon ? « Je suis désolée. »
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