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hedwige&zoie - a ghost from the past

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Zoie séchait les cours, on était en plein milieu de semaine, et elle savait qu'elle aurait du y aller mais elle avait la tête complètement ailleurs. Du coup elle avait suivi son rituel habituel pour se vider la tête. A savoir venir au parc de Cambridge Common, en faire tout le tour, puis se poser tranquillement au bord de la fontaine un peu excentrée. Elle étendit ses jambes et sortit une cigarette de son paquet de Winston, puis l'alluma avec son briquet du moment, vert comme la mather house. Elle avait commencé la cigarette après avoir quitté Montréal. Ca n'aurait pas du tout été son genre. Ca l'avait aidé, pendant un bon moment. Maintenant, c'était plus un réflexe. Elle regardait le parc, les yeux dans le vague. A vrai dire, elle repensait à ce qui s'était passé ces derniers temps avec Athina. La première fois. Puis la deuxième. Puis leur dernière discussion. Qu'est ce qu'elle ressentait pour elle au juste ? Où est ce qu'elles en étaient ? Zoie ne savait pas, et ça la gonflait franchement de ne pas savoir. Et en même temps, tout ça intervenait au moment où elle venait de faire son coming out et où elle avait enfin envie de se poser avec quelqu'un. Elle essaya de chasser ses pensées, mais ça n'était pas gagné.
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En lisant ses emails ce matin-là, Hedwige avait découvert que la totalité de ses cours de la journée avaient été annulés. Ne boudant pas son plaisir, elle avait décidé d’en profiter pour découvrir un peu plus les environs du campus, en se baladant au gré de ses envies. C’est ainsi que, au bout de quelques heures, elle avait fini par s’aventurer dans un parc public de South Cambridge, où elle errait telle une âme en peine. Après toute cette marche, elle commençait à avoir mal aux pieds et rêvait d’un bon massage. Mais ça faisait bien longtemps qu’elle n’en avait pas reçu. En fait, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas été suffisamment proche de quelqu’un pour pouvoir faire ce genre de requête. Près de deux mois qu’elle avait quitté Toronto, et sa petite amie qui malgré les messages envoyés quotidiennement, lui manquait terriblement. Jamais elle n’aurait imaginé que la distance serait aussi difficile, mais elle refusait de se laisser abattre. Après tout, c’était un rêve éveillé qu’elle vivait en venant à Harvard ! Elle reçut un message de Julia, qui lui indiquait être libre pour une session Skype. Elle n’avait plus qu’à rentrer… A condition de retrouver le chemin de la résidence. Ce parc était beaucoup trop grand, et elle n’avait aucune idée de la direction à emprunter. Avisant une jeune femme assise au bord d’une fontaine à quelques mètres et lui tournant le dos, elle se rapprocha et supposa qu’elle était aussi étudiante. « Excusez-moi, je cherche la direction vers le campus d’Harvard…? »  
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Une voix sortit Zoie de ses pensées. Une voix qu'elle reconnut immédiatement. Une voix qu'elle n'avait jamais oublié. Elle déglutit et se retourna lentement. Elle devait rêver, elle avait confondu, un moment de perdition, une ha ... Mon Dieu. Elle resta bouche bée en découvrant la personne qui lui avait parlé. Ses yeux bleus, sa couleur de cheveux, son visage, c'était elle. Elle. Pas un mot ne sortait de la bouche de Zoie. Est ce qu'elle allait la reconnaître ? Elle n'avait pas tant changé que ça, si ce n'est son style vestimentaire et l'air beaucoup plus dur de son visage. Le crayon noir aussi, mais ça ne vous changeait pas une personne. Bon sang, c'était impossible. Comment elles pouvaient se croiser, alors que la dernière fois qu'elle l'avait vue c'était à Montreal, quelle probabilité y avait il pour que leurs routes se recroisent, sept ans plus tard ? Les souvenirs envahirent la vision de Zoie. Sa rencontre avec elle. Leurs fous rires. Leur première baiser. Leur première fois. Les sorties ensembles en cachette. Les disputes. La rupture qui avait tout déclenché. Elle pensait avoir enfin mis tout ça de côté avec son coming out il y a deux mois. Et tout lui revenait en pleine figure comme un boomerang. Son passé. Son coeur se mit à battre la chamade. Elle se sentait paralysée sur place. Elle avait tellement aimé cette fille. Passionnément. Plus que tout. Elle aurait donné n'importe quoi pour elle. N'importe quoi. La séparation l'avait brisée. Dans tous les sens du terme. "Hedwige ..." fut le seul son minuscule qui put sortir de la gorge de Zoie.  
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Elle avait dû la déranger dans ses pensées, car la jeune femme s’était lentement retournée. Hedwige s’apprêtait à s’excuser, avant de reconnaître le visage qui lui faisait face. Ca avait beau faire sept ans, ses traits avaient beau être un peu différents, plus adultes peut-être, mais elle l’aurait reconnue parmi mille. C’était un visage qu’elle n’avait jamais pu oublier, malgré tous les efforts qu’elle avait fait pour y parvenir. Et lorsque son regard croisa le sien, une vague de souvenirs la submergea. Soudainement, elle n’était plus dans ce parc à Cambridge, et elle ne cherchait plus à aller rejoindre sa petite amie sur Skype. Non, tout ce qu’elle voyait, c’étaient leurs souvenirs à Montréal, leurs fous rires et leurs moments si complices. Rien n’avait jamais pu remplacer tout ça, tout ce qu’elle chérissait du plus profond de son être, inconsciemment peut-être. Et lorsqu’elle entendit son prénom, son cœur manqua un battement. « Zoie… Tu m’as manqué. » Les mots étaient sortis tous seuls, elle en avait perdu le contrôle pendant quelques secondes. Ses yeux trahissaient toute la détresse qu’elle avait ressentie après son départ. Toute sa colère aussi, peut-être. Et lorsqu’elle s’en rendit compte, elle déglutit et se ressaisit, se composant une image un peu plus neutre.  « Tu vas bien ? » En posant cette question triviale, elle espérait retomber sur ses pieds, finalement. Après tout, cela faisait bien longtemps qu'elles n’étaient plus au lycée.
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Elle lui avait manqué ? Vraiment ? Zoie n'aurait pas su dire si Hedwige était contente de la voir, ou en colère, ou entre deux. Elle-même ne savait pas vraiment ce qu'elle en pensait. Mais ce qui était sur, c'est que toutes les deux ressentaient quelque chose. Enfin, c'était ce qu'elle crut sur le moment. Parce que finalement, la dunster - qu'elle ne savait pas encore dunster - n'avait pas l'air si affectée que ça. Tout ce qu'elle trouvait à lui dire, c'était tu vas bien ? Tu vas bien ? Pour répondre à cette foutue question, il lui aurait fallu des heures, des heures pour lui expliquer tout ce qui s'était passé depuis ce matin là. "Je vais bien." répondit-elle un peu comme une machine froide qui récite son texte sans le penser. Elle allait bien, elle commençait à aller bien, jusqu'à ce qu'elle entende sa voix. Elle ne lui posa pas la même question en retour. En fait elle avait peur. Peur que Hedwige lui raconte sa petite vie parfaite, du genre je suis mariée j'ai deux enfants. Elle ne voulait pas l'admettre, mais ça comptait. L'atmosphère était tendue. Zoie se leva, défroissa sa veste noire et fit un signe de tête sur sa gauche. "C'est par là, le campus. Je peux t'y accompagner, si tu veux." Hedwige se la jouait formel ? Elle pouvait le faire aussi. Elle glissa ses mains dans ses poches, dissimulant au passage son tatouage d'un infini sur son poignet droit, que son ex petite amie n'avait pas eu l'occasion de voir à l'époque. Ca trahissait sa nervosité. Et le fait qu'elle ne savait pas sur quel pied danser. Son coeur manquait un battement sur deux et son trouble était vraiment difficile à dissimuler, même si elle était plutôt bonne actrice. "Tu es de passage à Cambridge ?" Elle était à des kilomètres de penser que Hedwige était étudiante sur le même campus.
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Non, bien sûr que non elle n’allait pas bien. Après toutes ces années à se convaincre que tout allait bien, elle ressentait à nouveau l’énorme vide que Zoie avait laissé en partant, celui qu’elle avait bien pris soin d’ignorer pendant plus de six ans. Mais que voulez-vous qu’elle lui dise, maintenant, là, sous le choc, à part la seule phrase bateau qui voulait bien sortir ? Le campus… Elle ne se souvenait même plus de sa question de départ, et mit un temps à réagir. « Ah, oui. Je veux bien merci. » Comme Zoie s’était levée et lui faisait maintenant face, Hedwige remarqua sa tenue et marqua un nouveau temps d’arrêt, durant lequel elle l’observa de la tête aux pieds, avant de lui rendre un petit sourire fier. Elle n’avait visiblement plus aucun mal à assumer sa sexualité. Et mon dieu, que ça lui allait bien ! « Oui, enfin non. Je suis inscrite à l’université, et je suis arrivée à la rentrée. Mais je passe déjà tellement de temps à la bibliothèque que je n’ai pas encore eu le temps de me repérer dans la ville. » Elle sourit à nouveau, mais ce sourire gêné s'effaça presque aussi vite. Elle n’osait pas poser de questions à Zoie. Pas d’autres en tout cas. Evidemment, ça grouillait là-haut, mais elle avait trop peur des réponses qu’elle recevrait. Et pour ce qu’elle en savait, elle préférait les réponses qu’elle s’était déjà faites dans sa tête, celles avec lesquelles elle avait vécu toutes ces années. Mais il était hors de question de laisser un silence gênant s’installer pendant qu’elles marchaient. Elle inspira un petit coup, et tout en regardant droit devant, elle parla dans un souffle. « Ca te va bien, tu es très jolie. »
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Pourquoi est ce que Zoie eut cette sensation d'être dévisagée de la tête aux pieds ? Hedwige n'était pas hyper discrète. D'un côté, ça gonflait l'orgueil de la mather. Oui, parce que ça voulait dire qu'elle la regardait, vous voyez ? Qu'elle accordait de l'importance à son physique. Et en même temps, elle avait peur que ce soit un jugement sur qui elle était devenue et que Hedwige se dise qu'elle avait bien fait de rompre ce jour là. Dieu que c'était compliqué. Et puis son petit sourire ne passa pas inaperçu. Qu'est ce que ça voulait dire ? Est ce qu'elle la trouvait bien ? Ou est ce que c'était un petit sourire genre confirmation que Zoie n'était plus à son goût ? Elle se posait beaucoup trop de questions. Elle se sentait devenir parano. Mais en même temps, le regard d'Hedwige avait été tout pour elle. Même après son départ, combien de fois elle avait pensé 'et si Hedwige était là, qu'est ce qu'elle en penserait ?'. Zoie essaya de se donner une contenance et surtout de ne pas regarder la jeune femme pendant qu'elle marchait. Mais dans sa tête ça bouillonnait. "Tu veux dire que tu étudies ici ?" lâcha-t-elle tout à coup, d'un ton un peu paniqué. Paniqué oui. Si Hedwige s'installait à Cambridge, ça voulait dire qu'elles allaient se croiser. Tout le temps. Ca n'était pas juste une réapparition d'une journée. Non, ça voulait dire qu'elle allait revenir dans sa vie. La voir faire la fête, faire dieu sait quoi avec qui sait quoi et son coeur qui se serrait déjà rien qu'à cette idée. "Félicitations !" ou comment essayer de se rattraper du mieux qu'on peut. Hedwige avait toujours été brillante de toute façon. Et elle aussi. C'était aussi une des raisons pour lesquelles elles étaient tombées amoureuses l'une de l'autre. Leur curiosité intellectuelle identique, leur avidité de toujours apprendre plus. Et un silence commença à s'installer entre elles. Cette gêne mutuelle. Jusqu'à ce qu'Hedwige dise, ou plutôt chuchote qu'elle était jolie. Jolie. Elle la trouvait jolie. Le rythme cardiaque de Zoie s'emballa malgré elle, et elle essaya de le calmer, mais elle ne contrôlait plus grand chose. Puis en même temps, jolie, ça n'était pas belle. Vous voyez la différence ? Alors elle n'était pas très sure de ce que ça signifiait. Ni de ce qu'elle devait répondre. "Motya serait content d'entendre ça !" dit elle avec une once de sarcasme. C'était devenu sa façon d'être, sa défense, sa coque extérieure. User du sarcasme, de l'ironie, de l'humour noir même parfois. "C'est un euh ... ami, un peu particulier, il a très bon goût, je suis un peu son cobaye du moment." se justifia-t-elle. Comment lui expliquer qu'elle avait demandé à son pote drag queen de la relooker un peu.
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C’était un simple compliment, rien de plus banal. Et surtout, sans aucune arrière-pensée. Enfin, ça c’était ce dont elle voulait bien essayer de se persuader, parce que vu les bonds que faisait son cœur et le nœud serré qui avait pris place dans son estomac, il était difficile de ne pas remarquer que Zoie ne la laissait pas indifférente. Mais c’était mal, elle le savait. Et sa blessure était toujours là, bien réelle. Et puis surtout, surtout, elle n’avait aucune idée de ce à quoi pouvait penser Zoie. Elle semblait tellement différente ; elle était plus détachée, moins démonstrative, enfermée dans une carapace qu’Hedwige ne lui connaissait pas. Elle avait tellement changé, si ça se trouvait, la petite québécoise trop conventionnelle qu’elle était ne l’intéressait même plus. « Oui, je poursuis ma maîtrise en Biologie, j’étais à Toronto avant. » Toronto, où Julia était toujours. Où elle l’attendait de pieds fermes, avec toute la confiance qu’elle pouvait lui donner. Comment allait-elle lui annoncer qu’elle avait rencontré son premier amour sur le campus d’Harvard ? « Toi aussi tu étudies ici ? » Ca ne l’étonnait pas vraiment, sachant que Zoie avait toujours été brillante. En supposant que cette partie-là d’elle n’avait pas changé…  Et elle lui parla de Motya, l’ami qui était responsable de sa tenue. Hedwige hocha vaguement la tête, mais ne répondit rien. Ce Motya pouvait bien être la personne la plus intéressante du campus, elle n’en avait rien à faire tant qu’il n’était pas proche de Zoie. Intimement proche, s’entend. Parce que oui, malgré tout, et même si elle n’en avait pas le droit, elle était jalouse de quiconque avait pu toucher à Zoie. Et rien qu’à la voir, elle supposait que la liste de ses prétendantes devait être bien longue. Oh, mais ça non plus elle ne voulait pas le savoir. « Et tu te plais ici ? Tu connais bien la ville je suppose ? » Plus elles avançaient, plus elles se rapprochaient du campus, et Hedwige de sa chambre. Et la dernière chose dont elle avait envie maintenant, c’était retourner dans sa chambre.
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Toronto. Autrement dit elle n'avait jamais quitté le Canada jusqu'à maintenant, ce que Zoie avait toujours imaginé. Parce qu'elle essayé d'imaginer ce que Hedwige pouvait bien faire, comment elle était devenue, tout ça. D'innombrables fois. Et Zoie avait toujours volontairement évité de remettre les pieds au Canada d'ailleurs. Pour ne pas prendre le risque de croiser quelqu'un. "Ouais, Journalisme en majeure et Histoire en mineure. C'est ma sixième année." Donc si Hedwige était bonne en calcul, et elle l'était aux dernières nouvelles, elle pouvait aisément constater qu'il y avait un trou d'un an et quelques entre le moment où Zoie avait disparu et sa rentrée à Harvard. Où elle n'avait visiblement pas étudié, puisque ça lui faisait un an de décalage par rapport au cursus normal. Elle se demandait ce qu'elle avait pensé, quand elle avait disparu. Ce qu'elle avait ressenti. Est ce qu'elle avait cru à une fugue ? C'était un peu le cas, remarquez. Est ce qu'elle en avait souffert ? Ou pas du tout ? Après tout, elle avait rompu ce matin là. Elle avait peut-être été soulagée. C'était n'importe quoi de penser ça, mais quand on est paumé, on envisage tout et n'importe quoi. On n'est plus sur de rien. "Oui, je me plais beaucoup." Pas besoin de s'étendre là dessus. Sur cette discussion atrocement banale qu'elles échangeaient parce qu'elles avaient toutes les deux peur de poser de vraies questions. Et elles avançaient, elles avançaient, mais en fait Zoie ne savait pas où voulait précisément aller Hedwige. "Tu veux que je t'emmène où sur le campus exactement ?" Elle fuyait clairement le regard de la blonde. Parce que la regarder dans les yeux lui nouait la gorge, lui tordait l'estomac, lui enfonçait un poignard dans le coeur. Elle n'était pas guérie. Pas guérie du tout.
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C’était sa sixième année d’études. Ce qui signifiait, d’après ses calculs savants, qu’elle avait une année de retard. Quand ? Pourquoi ? Etait-ce de sa faute ? Zoie avait-elle manqué une année de cours à cause de son départ précipité, suite à leur rupture ? Parce qu’elle l’oubliait un peu trop souvent, Hedwige, mais c’était elle qui avait décidé de rompre. Elle l’oubliait parce que c’était le départ de Zoie qui lui avait fait le plus de mal, et parce que cette rupture, elle ne l’avait pas vraiment voulue. C’était une dispute qui était allée trop loin, certes, mais elle pensait pouvoir revenir sur sa décision. Ou en tout cas, elle pensait que Zoie reviendrait vers elle, après avoir enfin tout avoué à ses parents. Et non, elle était partie, et n’était plus jamais revenue. Et Hedwige s’était sentie trahie, blessée au plus profond de son âme. Donc oui, aujourd’hui, elle se voyait obligée de maintenir une conversation des plus banales et inintéressantes, pour ne pas avoir à aborder tous les autres sujets qui les concernaient. « A la Dunster House. Enfin je pensais rentrer, mais… » Mais j’ai envie de rester avec toi plutôt. Oh bordel, ça avait failli lui échapper ! Elle se mordit la lèvre, pour s’empêcher de faire une bêtise plus grosse qu’elle. « A la Dunster House. » Son cœur accéléra. Sans même le savoir, sans même avoir rien fait de particulier, Zoie provoquait des réactions en elle qu’elle n’avait plus connues depuis longtemps. Et tous ces non-dits la stressaient. Elle aurait voulu pouvoir parler à cœur ouvert, comme autrefois. Elle aurait tellement voulu, mais les conséquences auraient été pires. Bien pires. « Tu vis sur le campus aussi ? T’avais peut-être autre chose de prévu pour aujourd’hui, je veux pas chambouler tes plans. »
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