The stars, the moon, they have all been blown out
cynnan ∞ noélïne
Ce soir, je me retrouvais chez moi à ne rien faire et sans aucun plan en tête. J'avais fini tout ce que j'avais à faire, mes cours particuliers, mes devoirs et tout le reste. J'étais là, assis sur mon canapé, les yeux plongés dans la télévision en face de moi. Je sentais mes yeux lourds, mais je ne voulais pas dormir. Il devait être quoi, vingt-deux heures ? Je n'étais pas du genre à dormir aussi tôt. Je dormais la plupart du temps à des heures tardives tel qu’une heure du matin, voir plus. Je cherchais dans ma tête quelque chose à faire, mais rien ne me venait à l'esprit. Je ne me sentais pas d'aller en boîte, même si ça aurait pu m'occuper. Mais non, je gardais cette idée dans un coin de ma tête en cherchant quelque chose d'autre à faire. Je me rappelais soudainement d'un devoir bonus que mon professeur de sociologie nous avait demandé de rendre demain. Ca m'était complètement sortit de la tête ! Je me levais rapidement avant de courir dans ma chambre, frôlant la chute en rentrant dans ma chambre. J'attrapais mon sac avant d'y jeter toutes les choses dont j'aurais besoin, trousse et livres. Je regardais l'heure sur mon téléphone. 22:16. J'avais encore le temps d'y arriver avant 23 heures. Je le glissais donc dans ma poche, avant de courir hors de ma maison en direction de Harvard. (...) J'avais pris plus de temps que je n'aurais cru pour arriver à Harvard. J'étais essoufflé vu que j'avais couru tout le long jusqu'ici. C'est vrai que je ne suis pas le meilleur en sport, mais je fais du mieux que je peux. Reprenant mon souffle, je rentrais dans l'établissement, en direction de la bibliothèque, le seul endroit encore ouvert à cette heure. Je rentrais dans cette pièce qui n'était éclairée que de petites lumières. Je ne voyais personne autour de moi. On aurait dit que l'endroit était déserté. Je marchais alors en direction de la rangée où se trouvaient les livres de sociologie. Je passais mon doigt sur les dizaines de ceux qui se trouvait sur l'étagère à ma hauteur avant d'en tirer un. Je marchais ensuite en direction d'une table qui se trouvait non loin. Je m’arrêtais net lorsque j’arrivais devant celle-ci. Je sentais à nouveau une chaleur s’installer dans mon torse, comme avant, en voyant la belle brunette endormi, la tête dans ses bras. Je m’approchais doucement de celle-ci, avant de déposer délicatement ma main sur son épaule. « Noé ? Que fais-tu ici à cette heure tardive ? » lui demandais-je d’une voix douce comme à mon habitude. Code by Silver Lungs