I'm A bitches. Popille

Mh peut être pas. N'importe qui écoutant vos monologues sans sens auraient certainement été à la limite d'appeler des monsieurs en blouse blanche pour vous embarquez. Et il était clair qu'en entendant vos discours totalement incohérent, vous auriez écoppées d'un looong séjour dans un hôpital psychiatrique. Sauf que pour la peine, Poppy reprenait de plus belle te faisant presque sentir normal pour le coup. Parce que là, elle partait totalement en vrille sortant des comparaisons totalement improbable. Tellement que t'étais juste en beug devant elle te demandant tout à coup si elle n'avait pas ingurgité une quelconque drogue avant de venir ici. Parce qu'autant, ce que tu disais été stupide mais gardait tout de même un sens alors qu'elle.. Bah c'était totalement du n'importe quoi en fait. Non mais c'était quoi cette histoire qu'elle venait de raconter. Et même si t'étais totalement perplexe, tu pouvais pas t'empêcher d'éclater de rire d'un coup. « Ben personnellement, j'veux être incinérée. J'pense que ça règle tout les problèmes non ? Comme ça on me crâme et personne ne me bouffe ou m'enroule avec des bandelettes. D'ailleurs, j'ai toujours pensée que les momies étaient des gigantesques papier cul. » S'il vous plaît, une minute de silence pour le beau truc que tu venais de dire là. « Mmh, pas faux. C'était d'ailleurs sûrement pour ça qu'ils s'embrassent pas à nouveaux une fois la bataille gagnée. Ils avaient trop peur de ne pas être assez fort pour se souffler leur haleine nauséabonde à la tronche une nouvelle fois. »
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► Popille + i'm a bitches.

J'étais partie dans de grandes explications, certes, je ne pouvais pas le nier. Est-ce que j'avais l'air d'une folle ? Oh oui, probablement, ça ne faisait aucun doute. Mais c'était amusant, après tout, de dire des choses qui n'avait ni queue ni tête et aucun but précis. Je me sentais peut-être débile par moment, surtout dans le grand monologue que je venais de sortir, mais au fond, ça me libérait d'un poids. Ouais parce que j'étais obligée d'en parler, de faire part de mon histoire loufoque à Vanille, peut-être qu'elle comprendrait mieux que moi, elle. Du moins, je l'espérais, parce que dans mes propres explications, je m'étais perdue moi même. Mais genre t'a pas peur des flammes ? T'imagine t'es pas vraiment morte et que tu décides de revenir à la vie genre 1 semaine après ton incinération ? Ben là tu peux pas, et tu l'as dans l'cul. J'arquais un sourcils perplexe, ok la conversation devenait totalement glauque, pour le coup. Mais j'crois que t'a raison, les momies c'est comme des rouleaux géants de papiers culs. T'imagine la réserve que t'a chez toi après. Genre t'es sur le trône et là t'appelle ta momie personnelle pour qu'elle vienne te fournir en bandelette. Le pied quoi, t'a même pas à bouger ou quoi. J'éclatais de rire une nouvelle fois, à croire que dire des conneries été devenu un de mes nouveaux passe-temps. Putain ouais, mais c'est genre trop ça quoi. Bonjour l'image qu'on veut donner aux jeunes de nos jours. " Vous lavez pas, soyez sales. " J'haussais les épaules avec naturel et affichait un large sourire amusé.

Bref. Voilà voilà. Ca, c'était de la conversation de fou. Le genre de truc qui vous remontez le moral. Parce que même si c'était du n'importe quoi, ça permettait de ne penser à rien d'autre que les débilités qui pouvaient sortir de votre bouche à cet instant précis. « Mais quand t'es mort, tu reviens pas. Donc tu peux te faire brûler puisque tu sentiras rien et c'est vachement plus écologique. Pense à la nature, fais toi brûler. » Tu pourrais presque en faire un slogan tiens. C'était pas trop mal comme truc. Peut être que tu pourrais postuler pour faire une pub ou quelque chose comme ça. « Ouais mais.. Si elle vient t'apporter du PQ, tu flipperais pas ? Parce que c'est chelou d'avoir un cadavre embaumé servant de papier toilette non ? J'pense vraiment que je vais à m'en tenir à mes rouleaux violets senteurs lilas. » Ouais bon, ceux là tu les avais prit en même temps que Jackie à Ikea pendant votre escapade plus que bizarre. Mais ils étaient vraiment cool et ils sentaient bon. Que demande le peuple ? « Rien que là j'ai l'impression de sentir le poney alors que je jure que je me suis lavée. J'ose même pas imaginer ce que ça pourrait être dans le cas contraire. »
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Notre conversation n'avait ni queue, ni tête. Et bien franchement je ne m'en souciais pas spécialement. Ca me faisait du bien de parler de truc idiot dans le genre, autant en profitez non ? Ouais mais imagine t'es pas vraiment mort. Genre comme dans Roméo et Juliette. Imagine tu prends du poison pour ressembler à une morte pendant un jour et que là ben tu te fais incinérer, tu l'as dans le cul non ? J'arquais un sourcils perplexe. J'étais sérieuse, moi l'incinération ça me faisait peur. Et puis c'est pas spécialement plus écologique. Puisque on te brule, ça fait des cendres. Alors que si tu pourris dans un cadavre, tu sers de nourriture pour toutes les petites bêtes, dans c'est plus écologique non ? Je fronçais les sourcils, nous étions en pleine conversation existentielle. Puis vint la discussion sur les rouleaux de papiers culs senteur Lilas. Décidément nous étions vraiment parties loin. Ah ouais t'as du papier cul qui sent le lilas ? C'est original. J'haussais avec naturel les épaules, comme-ci toute notre conversation était une conversation dites " normale ". Non mais tu sens le poney. J'arquais un sourcils, voulant me donner un air tout ce qu'il y a de plus sérieux.

Du grand n'importe quoi. C'était juste du grand n'importe quoi et tu te demandais vraiment comment tu faisais pour ne pas exploser de rire tant cette conversation n'avait aucun sens. Pour des dunsters, vous ne vous montriez pas si intelligente que ça parce qu'au final, le papier toilette et l'incinération n'était pas les sujets les plus importants au monde. « Bah à partir du moment où tu veux faire semblant d'être mort c'est être carrément stupide. Donc ça serait bien fait de se faire brûler par la suite. Genre, t'as voulu me prendre pour une con ? Azyyyyy va rôtir en enfer. » Ahem. Du calme. Tu commençais à te demander si cette conversation aurait vraiment une fin. En fait, tu venais carrément à en douter pour le coup parce que vous alliez de plus en plus loin au fur et à mesure. « Mais pas du tout. Puis les insectes sont des nuisibles alors faut pas les encourager en leur donnant à bouffer, faut stopper les conneries un peu. » Et au pire on s'en foutait non ? Elle irait se faire enterrer et tu te ferais brûler, fin de l'histoire. Chacun son truc. « Y en a à la pêche aussi. C'est les oranges. » Sympathique conversation tournée autour du papier toilette. On pouvait pas trouver plus intéressant tiens. « Et toi le châmeau. Cherche lequel est le mieux. »
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► Popille + i'm a bitches.

C'est vrai que pour des Dunsters on ne pouvait pas dire que nos conversations volés très très haut. T'es sadique. T'imagine si un jour ça t'arrive ? J'pense pas que tu dirais la même tavu. J'haussais les épaules avec un sérieux déconcertant, j'avais tellement envie d'éclater de rire. Je pensais sérieusement que nous étions bonnes pour rester encore particulièrement tard à parler de choses diverses dans le genre. Décidément, nous n'étions pas sorties de l'auberge. Rhoo mais non, être dans un cercueil aide à la chaine alimentaire. Après certes, t'utilises vachement de bois pour les cercueils, et ça ouais c'est pas vraiment cool. Je fronçais les sourcils puis je m'appuyais sur le mur, ben ouais à force de rester debout, je commençais à avoir mal aux pieds moi. Tu te parfumes le cul à la pêche, moi j'dis c'est pas du tout péjoratif... Je tapotais mes lèvres avec mon index. Dans les deux cas, j'crois sincèrement qu'entre le poney et le chameau ont dégage pas des odeurs vraiment charmantes... Je me laissais finalement glisser le long du mur afin de me retrouver le cul par terre. Bon sang que ça faisait du bien.

Chameau ou poney ? Mh. T'étais plutôt sceptique. Voilà un autre débat existencielle. Lequel sentait le plus mauvais ? Parce qu'au final, t'avais jamais eu l'occasion d'aller les renifler pour te faire un avis et même si on t'offrais cette opportunité bah.. Ouais, non. T'avais pas du tout envie d'aller les sentir. C'était juste trop bizarre comme idée. Fallait vraiment que tu te calmes. L'effet Poppy était en train de détruire ton cerveau. Cette fille était néfaste en fait. Quand elle était dans les parages, sa connerie et son humour digne des blagues carambars -qui te faisais toujours rire aux éclats- avait le don d'envahir tout le monde. « Ça m'arrivera pas. J'vais pas faire semblant d'être morte hein ? » Bah ouais. Y avait pas d'intérêt à ça donc c'était nul, donc tu le ferais pas. C'était aussi simple que ça. Bref, fallait arrêter de débattre sur la mort même si du coup, c'était totalement dans le thème. D'ailleurs, c'était bizarre de parler de ça alors que tu venais juste de te faire dévierger. Ahahah. « J'dirais même qu'à nous deux, on doit carrément sentir le cadavre en décomposition. » Charming, vraiment.
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► Popille + i'm a bitches.

Ouais on pouvait pas dire que moi non plus j'avais eu l'occasion d'aller renifler des chameaux ou des poneys, mais bon rien qu'à l'odeur de leurs excréments on savait qu'eux même ne sentaient pas la rose. Oui certes, quand j'étais de bonne humeur, il fallait avouer que j'avais des délires bizarre mais j'étais toujours contente de voir que Vanille était l'une des rares personnes à comprendre mon humour de merde. Après tout c'est vrai, tout le monde n'avait pas notre classe naturelle et notre aisance à faire des blagues. C'est ce que tu dis maintenant... Je pris un air mystérieux en écarquillant gros les yeux, un large sourire placardé sur les lèvres. Bon sang, des fois je m'exaspérais. Tu veux que jte renifle pour voir l'odeur qu'on a ? Je souriais alors en coin, en l'observant puis j'attrapais sa main et d'un coup sans rien dire je me mettait à courir à travers les couloirs, entrainant Vanille dans ma course et criait d'un coup ON PUUUUE LE CHAMEAUUUUU !

Bordel mais cette conversation devenait vraiment du n'importe quoi quoi. T'étais au bout de ta vie et en même temps, tu riais tellement que t'allais l'impression que tes côtes allaient finir par traverser ta peau. C'était weird comme sensation ça non ? Ouais, peut être un peu. Mais tout était toujours très weird de toute manière quand t'étais avec Poppy. Au pire, ça changeait pas de d'habitude. C'était tellement normal quand vous étiez réuni que ça devrait même pas t'étonner au final. Et puis d'un coup, comme ça -parce que c'était bien connu que Poppy, elle avait des pulsions- elle attrapait ta main te tirant d'un coup avant de se mettre à courir. WHAAAAAAT ? Puis du coup, t'avais pas d'autre choix que de courir aussi alors que tu savais même pas pourquoi. Ew. Elle venait vraiment d'hurler ça là ? Bonjour, t'avais plus aucune crédibilité. Dès demain, les gens allaient pouvoir t'appeler le chameau EASY. « POURQUOI ON COURS HEIN ? POURQUOI ON COURS ? »
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► Popille + i'm a bitches.

Je ne savais pas pourquoi lorsque j'étais avec Vanille j'étais aussi délurée, mais ce que je savais, c'est que je l'étais. Et non pas à petites doses mais à fortes doses, à longueur de temps, sans interruption. C'était l'effet Vanille qui me faisait ça, fallait avouer que dans son genre elle était plutôt délurée, elle aussi. Mais oui, genre d'un coup comme-ça, sans crier garde, j'avais attrapé la main de Vanille et je m'étais mise à courir comme une demeurée dans les couloirs de notre belle université. Criant haut et fort et à ceux qui voulaient l'entendre que nous étions des chameaux qui puaient. Bonjour la scène, on pourrait aisément finir dans le grand bêtisier avec ce genre de conneries. Elle me demandait pourquoi on courait et pour réponse je courrais encore plus vite avant de sortir des couloirs pour nous retrouver dehors. Ben, je sais pas ! J'me suis dis que ça allait être marrant de se taper un sprint comme-ça, sans raisons apparentes. Je souriais alors grandement et tournait mon regard noisette sur la blondinette. J'étais essoufflée, mais qu'importe, ça m'avait bien fait rire.