Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityfalling right back into you - ashton & naomi. - Page 2
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal


falling right back into you - ashton & naomi.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Falling right back into you.
Naomi Braxton & Ashton Irving



Les hostilités étaient lancées. Ashton et Naomi étaient une fois de plus en train de se déchirer. Naomi jouait la lassitude et la frustration mais en réalité elle était tellement énervée qu'elle aurait pu lui coller une gifle. À chaque fois qu'elle pensait en voir la fin avec lui, une nouvelle dynamique de leur relation, Ashton disait ou faisait quelque chose qui remettait tout en question. D'ailleurs, lorsque Ashton lui balança qu'il n'allait pas foirer sa carrière pour elle et lui proposa de faire ça dans sa voiture, ce fut la remarque de trop. "Je suis pas ta pute Ashton, c'est pas une question de foirer ta carrière tu dis vraiment n'importe quoi, c'est toi qui m'a sauté dessus dans ce vestiaire pas l'inverse !" Elle le détestait, il la faisait passer pour ce qu'elle n'était pas. Il avait véritablement la maladresse d'un homme ça c'était sûr et certain ! Naomi rattrapa la serviette qu'il lui envoya de manière brusque. Elle le fusilla du regard tout en s'essuyant les cheveux. Alors pour elle elle n'était que ça ? Qu'une simple partie de jambe en l'air ? Ce qu'il pouvait être désagréable. Elle se foutait complètement qu'il puisse la trouver chiante, c'était lui qui provoquait ça chez elle. Naomi était le genre de femme froide, qui prenait énormément de recul et qui ne s'énervait que très rarement. Cette fois-ci tout était différent, elle était tellement impliquée sentimentalement parlant qu'il était impossible pour elle de ne pas prendre les choses à coeur. Le texto qu'elle venait de griller sur son portable réveillait une jalousie maladive chez elle qu'elle ne se connaissait pas, elle qui avait toujours prétendu être totalement indifférente ce sentiment, elle se promettait cet après-midi là de réunir toutes les informations qu'elle pouvait récolter sur Jackie afin de dégoûter Ashton d'elle. "J'ai pas fouillé, ton écran s'est allumé je n'ai fais que lire contrairement à toi qui avait carrément déverrouillé mon portable, ne me reproche pas ce que tu es capable de faire Irving !' cria t-elle en pointant un doigt menaçant vers lui, un poing sur la hanche. Il lui demanda alors si elle avait envie de tout foutre en l'air, qu'elle prenait les choses hors contexte et ça ne faisait qu'énerver Naomi encore plus. "Moi je ne met en aucun cas notre relation en danger ! C'est toi qui veut continuer de voir d'autres nanas, en plus quitte à voir quelqu'un fréquente une nana jolie comme Aaliyah ou encore Jasmine Marsten !" Ce fut le coup de grâce lorsqu'il lui balança à la tête que dans tous les cas il passerait la fête d'Halloween avec cette fille. "Mais pourquoi tu continues de me faire du mal ? Ça t'amuse de me montrer que tu vois d'autres nanas ? Y'a pas de soucis Ashton merci de m'avoir éclairé sur les règles du jeu, je vais moi aussi recommencer à voir d'autres mecs c'est pas ça qui manque en plus. Si tu veux jouer on va jouer mais prépare toi à perdre parce que tu es peut-être un basketteur bla bla bla fan de compétition mais t'es pas une femme Ashton et t'as pas mon vice alors ne t'en fais pas pour ce qui est de la compétition à qui fera le plus de mal à l'autre, tu peux te considérer d'ores et déjà perdant." termina t-elle en le fixant droit dans les yeux. "Et ne me parle pas de confiance quand tu harcèles les plus jolies filles d'Harvard de messages."
Elle détestait tenir un discours pareil mais Ashton avait cette faculté de la pousser dans ses retranchements, à lui faire dire ce qu'elle ne pensait pas deux secondes mais en même temps, la vérité était que si jamais Ashton comptait continuer à voir d'autres femmes, elle aussi recommencerait à sortir pour voir du monde puisque de toute manière visiblement ils n'étaient pas ensemble ou quoique ce soit. Alors que Naomi était déterminée à rentrer chez elle, pensant que ce moment était gâché. Puis soudainement il l'apaisa instantanément, la prenant par la taille déposant un baiser sur ses lèvres. ll n'en suffisait pas plus pour calmer la jeune amérindienne qui se lova instantanément dans ses bras, prenant une grande bouffée de son odeur. C'était vraiment le meilleur endroit du monde. Elle souria lorsqu'il lui lâcha qu'elle le faisait chier et qu'il n'en avait rien à foutre de cette fille. "D'accord pour le verre." murmura t-elle.

Vingt minutes plus tard, les deux amants terribles se retrouvaient assis dans un bar non loin de l'université. "C'est bon ? C'est pas trop un danger pour ta carrière que de boire une bière avec moi ?" Elle porta le verre de bière à ses lèvres affichant un sourire mutin. Elle savait que ce verre serait l'occasion de faire plus ample connaissance avec lui, elle avait réussi à le coincer dans un endroit où il ne pourrait pas déconner, il allait être obligé de lui parler de sa vie, de lui faire la conversation. "Alors parle moi de Detroit."



(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Naomi ne pouvait pas comprendre l’enjeu qui résidait derrière sa carrière en NBA. Ca n’était pas que pour lui qu’il le faisait. Ashton souhaitait changer la vie de sa mère, la faire soigner par les meilleurs médecins mondiaux, et sans argent, il n’y arriverait pas. Sa carrière en NBA, c’était pouvoir vivre de sa passion et faire un pied de nez à la vie, montrant à son connard de père qui s’était barré sans prévenir qu’il avait réussi grâce à lui, parce qu’il lui avait donné la force de se battre en les laissant galérer. Alors évidemment que l’amérindienne ne pensait qu’à leur relation, et elle avait le droit de le faire, mais Ashton n’avait pas réfléchi en l’emmenant ici. Il n’avait pas songé aux répercussions que cela aurait pu engendrer. Il avait fait une erreur et elle en payait les conséquences. « Hey j’ai pas dit que t’étais une pute ! Je te disais juste qu’ici c’est pas le bon endroit. J’ai besoin d’être irréprochable pour ma future carrière, c’est comme si on baisait dans un bloc opératoire, pour toi ça serait pas possible, bah là c’est pareil ! Et je suis désolé de pas m’être contrôlé ! » Mais elle le rendait si dingue qu’il n’avait pas réfléchi et s’était emballé, à son grand regret, il s’était mis à réfléchir, alors qu’au fond, il s’en foutait bien pas mal que Chester les voie ensemble. Il avait déjà dû surprendre ses parents en train de faire l’amour, ça ne l’aurait pas dépaysé ou presque. Les deux amants s’étaient bien trouvés, car ils étaient aussi entêtés l’un que l’autre et Naomi faisait selon lui preuve de mauvaise foi à voir le mal partout dès qu’il faisait ou disait quelque chose. Ca en était frustrant pour lui qui ne savait plus comment s’exprimer sans devoir envisager les potentielles représailles qu’il pourrait s’attirer, et il était tellement frustré par le comportement de Naomi qu’il s’emportait tout autant qu’elle. L’histoire du téléphone prenait des proportions hors normes qu’il aurait préféré éviter. Il soupira une nouvelle fois bruyamment, complètement agacé. « Tu veux pas que je le fasse mais tu fais pareil ! Sauf que moi j’interprète pas ce que je lis ! Toi tu te fais des films ! » Parce qu’elle extrapolait. Il ne se passait rien entre Jackie et lui, au contraire de Naomi et le basketteur, et elle devait bien le comprendre par rapport à ce qu’il avait osé lui dire un peu plus tôt. Elle était sienne, il n’avait envie que d’elle, et il n’y avait qu’elle qui l’intéressait. Mais il n’allait pas se justifier d’avoir essayé de se distraire alors qu’elle l’avait envoyé bouler pour un stupide deal. « Je te signale que jusqu’à aujourd’hui, t’étais convaincue qu’il fallait que je sorte de ta vie, donc ne me reproche pas des trucs que tu m’as incité à faire. » Il arborait une mine renfrognée au possible, il était vexé qu’elle le croie capable de passer si vite à autre chose. Enervé au possible, il cria : « Quelle relation Naomi ?! T’as couché avec moi et tu m’as dit de me barrer ! Et c’est pas parce qu’aujourd’hui t’as changé d’avis que je vais arrêter de recevoir des messages ! Je vois pas ce que tu me reproche ! » Il détourna le regard, levant les yeux au ciel quand elle lui mentionna deux autres filles, dont une était la petite amie de Darnell. Et puis Naomi se vexa à un point de non-retour, jugeant l’attitude d’Ashton comme une volonté de la blesser et elle chercha à le mettre au défi de poursuivre ses actes, le menaçant de faire de même. Il haussa les épaules, feignant l’indifférence, alors qu’il aurait eu envie de tout casser dans le vestiaire. « Tu fais ce que tu veux de toute façon. Quoi que je fasse tu trouveras toujours quelque chose à redire ! Vas en voir d’autres si y a que ça qui te fait plaisir. T’as envie de croire qu’il se passe quelque chose avec cette fille, ok, t’as le droit. Mais reviens pas me voir après si j’apprends que tu t’en es tapé un. » Il mettait les choses au clair, et il n’avait plus envie de se justifier. Naomi partait toujours au quart de tour, et c’était du temps de perdu que de se battre, puisqu’elle voulait avoir raison. Mais il avait tout de même à cœur de se faire pardonner et c’est la raison pour laquelle il prit sur lui pour s’excuser et se faire pardonner. Naomi accepta le verre et ils se mirent en route pour un bar.

Naomi s’était calmée et n’hésitait pas à plaisanter alors qu’ils étaient assis à une petite table, l’un en face de l’autre, en tête à tête, deux bières posées devant eux. Il secoua la tête en signe de négation. « Tant qu’on en boit pas dans les vestiaires, non ! » rétorqua-t-il avant de porter la boisson à ses lèvres. L’interrogatoire auquel il s’attendait commença à ce jour. Elle voulait en savoir plus sur Detroit, et il plaisanta immédiatement : « T’as pas vu 8 mile sur la vie d’Eminem ? Tu y vois Detroit dedans. » Et puis après un sourire espiègle, il reprit la parole : « Y a pas grand-chose à savoir… Je suis né là-bas, j’ai grandi dans un quartier chaud de la ville seul avec ma mère à galérer toute notre vie, et c’est le basket qui a fait que j’ai pas mal tourné. De toute façon, ma mère m’aurait pas laissé ! » Il rit légèrement pensant aux règles strictes que sa mère avait toujours mis en place. Et puis reprenant une gorgée de bière il demanda : « Et toi…Il parait que tu viens pas d’ici ?! » Il posa le regard sur le visage de la jeune femme, restant un moment à l’observer, le détailler. Elle captait si aisément son attention qu’il semblait presque rêveur.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Falling right back into you.
Naomi Braxton & Ashton Irving



Dieu merci la dispute était terminée au grand bonheur de Naomi qui aurait pu continuer encore des heures si Ashton lui en avait laissé l'occasion. Ils avaient un million de sujets de disputes alors qu'ils n'avaient même pas pris le temps de vraiment se connaître. Boire un verre ensemble était leur première occasion de vraiment parler sans risque de se hurler dessus ou de se sauter dessus et cette fois-ci Naomi ne le laisserait pas repartir tant qu'elle n'en saurait pas plus sur lui. Elle avait besoin d'apprendre à le connaître, elle voulait connaître ses secrets, ses blessures, ses rêves. Elle voulait faire partie de sa vie, s'insinuer doucement mais sûrement dans son quotidien afin de se rendre indispensable à son bien-être. Naomi savait que la concurrence était rude et que Ashton ne l'avait pas attendue pour s'intégrer dans la vie universitaire et beaucoup d'étudiants ne demandaient qu'à se faire de nouveaux amis. Ashton était beau, super drôle, attachant et surtout il était bon dans ce qu'il faisait. Il attirait les gens naturellement car il dégageait des ondes tellement positives qu'à ses côtés Naomi se sentait en sécurité même lorsqu'il lui manquait de respect en lui parlant d'autres filles ou lorsqu'il la poussait à bout. Là, autour de ce verre bière, Naomi savourait chacune des paroles qu'il lui adressait. À peine finissait-il sa phrase qu'une nuée d'autres questions lui venaient en tête, mais la jolie étudiante en médecine ne voulait pas non plus se montrer trop intrusive dans sa vie privée, le peu qu'elle savait était déjà pas mal. Lorsqu'il lui demanda si elle n'avait pas vu 8 Mile, elle leva les yeux aux ciels. "Bien sûr que si j'ai vu 8 Mile pour qui tu me prends." Elle prit une autre gorgée de bière tandis qu'il parlait, lui révélant qu'il avait en réalité habité dans un ghetto toute sa vie avant de venir ici à Harvard. Elle esquissa un sourire lorsqu'il lui dit que sa mère ne l'aurait jamais laissé mal tourné et que c'était le basket qui l'avait aidé à s'en sortir. Une véritable success story attendait ce garçon, Naomi en était persuadée. Elle avait l'impression que comme elle, il lui avait manqué un parent. Il parlait de sa mère mais pourquoi pas de son père ? Elle n'osa pas poser la question directement mais comptait lui faire remarquer lorsqu'il lui demanda d'où elle venait. "Non je viens pas d'ici. Je suis originaire de Trinité et Tobago. Je suis venue ici parce que mon père m'avait promis que si je travaillais bien il m'offrirait l'Amérique c'est finalement ce qu'il s'est passé. J'avoue que dès fois ça me manque, ma gouvernante, mon père, les paysages, la chaleur, mes amis… Mais je sais qu'il n'y a qu'ici que je peux vraiment me garantir un cursus génial pour devenir une excellente cancérologue." Le cancer. C'était un sujet tabou et Naomi n'était pas du tout sûre de vouloir en parler. Sa mère était morte depuis huit ans maintenant dès suite d'un cancer des poumons et en parler était toujours un sujet difficile. Devenir cancérologue c'était une manière de lui montrer qu'elle ne l'oublierait jamais et qu'elle ferait tout son possible pour personne ne vive ce qu'elle a du vivre. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux et les réprima en regardant quelques secondes vers le ciel, choisissant un sujet qu'elle pensait plus léger. "Tu comptes retourner voir ta Maman quand ? Je pense que tu devrais l'emmener ici, je suppose que ça la changerait. Je suis jamais allée à Détroit je me demande si c'est aussi chaud que les ghettos de T&T." pensa t-elle à haute voix en regardant dans le vague.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ils auraient peut-être dû commencer par là au fond. Apprendre à se connaitre aurait été la meilleure façon d’être sur la même longueur d’onde, de se comprendre sans pour autant mal juger chacun des faits et gestes de l’autre. Il y aurait eu une meilleure harmonie, peut-être. Même si évidemment on ne leur enlevait pas cette alchimie particulière qui les rendait intouchables tant leurs deux corps s’étaient compris et avaient réagi l’un à l’autre comme un tout se reformant. Ils étaient bien différents tous les deux, et les mésententes s’expliquaient peut-être par leurs différentes éducations, leurs vies complètement différentes en réalité. Ashton avait grandi près d’une mère aimante, mais entouré d’un climat plus que violent. S’il n’avait jamais véritablement été la cible de toute forme de virulence, c’est parce qu’il avait su s’imposer immédiatement par son gabarit, étant pratiquement toujours le plus grand de sa classe. Si bien que l’on croyait que le petit avait un an de plus alors qu’il avait en fait un an de moins. Le look l’avait aidé à l’adolescence aussi. Dans sa crise, il avait commencé à se faire tatouer, et à adopter le comportement des garçons des rues, les actes répréhensibles en moins. Ashton avait vécu dans la rue, il jouait au basket du matin au soir, délaissait ses devoirs au profit d’un ballon qui l’aura finalement sorti des bas quartiers. Naomi devait être bien loin de cette ambiance maussade où l’on entend que la ville de Detroit est la ville la plus dangereuse des Etats-Unis. C’est peut-être vrai pour les touristes, mais pas pour lui. Il se demandait bien d’où venait Naomi. S’il s’amusait à formuler des hypothèses, il dirait que la belle amérindienne venait d’une famille friquée, aimante, où l’on élève la fille unique comme une petite princesse, et qu’elle n’avait jamais manqué de rien. Mais il savait que des événements avaient dû entacher le tableau : elle ne pouvait pas être autant sur la défensive, ni si difficile à suivre si elle avait eu une enfance radieuse. On dit que l’on se construit par rapport aux expériences vécues dans son enfance, elle avait donc dû supporter de sacrés événements à son sens. Elle le raillait par rapport à 8 Mile, et il haussa les épaules, faisant la moue, comme s’il était vexé. « Oh bah t’aurais pu ne pas le voir, hein, je peux pas savoir ! Tu sais donc où j’ai vécu en gros… » Sauf qu’il était loin d’être un rappeur même s’il adorait ce genre de musique. Naomi lui révéla alors qu’elle avait vécu sur une petite île qu’il connaissait évidemment de par les cours de géographie, mais qu’il n’avait jamais eu la chance de visiter parce qu’il n’avait en dehors du basket, jamais voyagé en dehors des Etats-Unis. « Wow Trinité et Tobago, ça doit être… magique ! » Et puis, il tilta sur deux choses : la première c’est qu’elle n’avait pas parlé de sa mère mais de sa gouvernante, et la seconde, qu’elle voulait devenir cancérologue. Le destin était quand même surprenant. Son cœur ne fit qu’un tour dans sa poitrine, et puis il se mit à accélérer d’excitation, de motivation, d’espoir, il ne savait plus bien, mais il saisit alors la main de Naomi comme pour l’arrêter et lui faire répéter ce qu’elle venait de dire : « Attends, attends…t’as dit cancérologue ?! » Ce mot, cancer, il le détestait depuis quelques années maintenant, mais le crabe n’avait pas encore vaincu sa valeureuse mère, et il se dit tout de suite qu’il pourrait peut-être la sauver via Naomi. Alors il la martela de questions : « Tu veux faire cancérologue ? Dans combien de temps tu le seras ? Et tu sais si y a des remèdes même à l’état d’expérimentation contre le cancer du sein ? » La façon dont il posa ces questions montrait à quel point il était désespéré de venir en aide à sa mère, et au combien il était attaché à sa mère. Il s’excusa immédiatement, relâchant la main de Naomi pour se renfoncer dans sa chaise, honteux de son comportement. « Désolé… je m’emporte un peu. » Il grimaça et se pinça les lèvres, fuyant le regard de Naomi. Il ne voulait pas parler de sa mère, ni de Detroit, il voulait changer de sujet. Il posa ses avant-bras sur la table, posant alors le regard sur Naomi, pour la persuader qu’il ne s’agissait que d’un problème d’argent, alors que le souci était tout autre : « Je sais pas…c’est un peu compliqué d’aller à Detroit souvent…J’ai pas trop les moyens. Je mets des sous de côté pour Noël. » Mais non content de l’effet que ça pourrait faire, il préféra répondre à Naomi au sujet de l’hébergement de sa mère. Il serait plus rassuré de la savoir près de lui, mais c’était délicat, et s’il ne mentionna pas les moyens qu’il fallait mettre en place, il mit en avant l’étroitesse de sa chambre universitaire. « J’y ai déjà songé, mais je peux pas l’héberger ici… Elle est en sécurité là où on vit, parce qu’elle connait tous les voisins. Mais dès que je serais drafté, je l’emmènerais avec moi, peu importe où je vais. » L’inconnue se trouvait sur le lieu, et non sur sa façon de jouer au basket. Il savait qu’ils avaient abordé les sujets compliqués d’abord, alors il essaya de contourner le sujet à sa manière, histoire d’en apprendre plus sur elle, mais sans la mettre dans l’embarras : « Il fait quoi ton père dans la vie qu’il est riche ? » Il avait décidé de ne pas parler de sa mère, et si jamais le sujet venait sur la table, c’est qu’elle l’aurait abordé d’elle-même.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Falling right back into you.
Naomi Braxton & Ashton Irving



C'était bel et bien le genre de conversation que Naomi s'était imaginé tenir avec Ashton en décidant d'aller boire un verre avec lui mais elle était à mille lieu de penser que très rapidement cette discussion qui paraissait anodine, à la base fondée juste sur le prétexte de faire connaissance allait prendre une tournure aussi intime. Sans même s'en rendre compte, Naomi avait délivré à Ashton un des secrets qui constituait la raison d'être de Naomi. Pourquoi se comportait-elle ainsi, pourquoi pouvait-elle réagir comme ça… Elle s'ouvrait au jeune homme de la manière la plus naturelle qui soit, ne réfléchissant pas vraiment à ses dires et c'est ainsi qu'elle en était venue à son rêve de devenir cancérologue et c'est à ce moment précis que Ashton prit sa main brusquement; se mettant soudainement à la harceler de questions sur sa future profession comme si sa vie en dépendait. Naomi voulait bien croire qu'Ashton soit intéressé par ce qu'elle faisait mais au point de lui prendre la main comme il venait de le faire c'était carrément bizarre. La jeune femme avait eu un léger mouvement de recul, fronçant les sourcils elle regardait le basketteur reprendre ses esprits, son cerveau carburant à cent mille à l'heure pour comprendre ce qui avait bien pu lui traverser l'esprit pour qu'il ait une réaction aussi impulsive. C'est là qu'elle comprit. Sa mère était malade. C'était pour ça qu'il était aussi habité par la passion du basket il voulait la rendre fière mais surtout pouvoir se faire assez d'argent afin de la traiter convenablement. Naomi eut l'impression que son coeur se déchirer, sa mère était morte d'un cancer elle ne pouvait que comprendre parfaitement ce que ressentait Ashton à l'égard celle qui l'avait mise au monde. "Ta maman est malade c'est ça ?" C'était comme si le monde s'était arrêté de tourner pour elle. Comme si soudainement tout s'expliquer. Elle se sentait soudainement infiniment proche de lui comme si un lien magique et indestructible s'était créé entre eux grâce à ce passé commun qui les unissait. Même fragilité, différentes conséquences. Elle réalisait à ce moment précis que l'homme pour qui elle avait un véritable coup de foudre possédait un point commun avec elle qui était de taille, qui changeait toute la donne. "Je sais ce que tu ressens, ma mère est morte d'un cancer des poumons il y a huit ans… Mais ce n'était pas un cancer du sein." Naomi reprit la main d'Ashton et lui fit un sourire. Sans doute le premier sourire tendre qu'elle lui fit depuis qu'ils se connaissaient. "Un cancer du sein c'est différent, il y a beaucoup plus de chances pour qu'elle s'en sorte si elle a un bon médecin. Si tu veux l'aider, fais moi parvenir son dossier médical je le transmettrais à mon professeur de cancérologue, c'est un super médecin je suis sûre qu'il pourra passer son dossier au meilleur médecin de Détroit. Faut que tu me fasses confiance, je t'assure que dans ce domaine je peux t'aider." Elle n'allait quand même pas lui balancer de but en blanc que si il avait besoin d'argent elle en avait aussi. Elle ne voulait pas le mettre dans l'embarras ou qu'il la pense intrusive. Le minimum qu'elle puisse faire était de vérifier que sa mère était bien traitée et bien prise en charge le reste n'était plus de son ressort. Lâchant à nouveau la main d'Ashton elle changea de jambe croisée sur son siège et regarda les passants lorsque Ashton lui demanda ce que faisait son père.

Question épineuse. "Officiellement il est promoteur immobilier mais… " Elle marqua une pause, hésitant à faire preuve de franchise. Mais bon après tout c'était un mec de Détroit non ? Il devait être habitué à ce genre de discours. "Bon, oui il est promoteur immobilier, c'est même le numéro 1 des Caraïbes mais c'est pas pour rien. Il a d'excellentes relations avec les gros bonnets de la mafia russe, il a tout ce qu'il veut quand il le veut et je le coupçonne de m'avoir promis Harvard afin que je sois assez loin de lui pour qu'il continue son buisness en paix." soupira t-elle. Elle ne cautionnait pas du tout les activités de son père mais elle avait encore un petit doute, il ne lui avait jamais dis clairement elle l'avait deviné elle-même à cause des rumeurs mais aussi vis à vis des mecs en tux qui venaient souvent les voir et toujours ces gardes du corps en veux tu en voilà. "Bon raconte moi. On va aborder ton sujet préféré. T'es sorti avec qui ici depuis que t'es à Harvard ? Et ne me mens pas parce que je le saurais."

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La mère d’Ashton, le jour où elle lui avait annoncé avoir un cancer avait tenu à calmer son fils. Parce qu’à s’énerver contre le sort qui s’acharnait, c’était baisser les bras alors qu’il fallait se soutenir dans une épreuve pareille pour la surmonter. Elle lui avait expressément dit qu’il ne pouvait pas tout contrôler, et qu’il devait comprendre qu’à trop chercher à contrôler, on peut tout perdre. Lui qui était toujours en contrôle de ses émotions parce qu’il refusait qu’on y voit une quelconque faiblesse, s’était laissé emporter par l’émotion vivace qui l’avait étreint quand Naomi avait parlé de cancer. Il n’imaginait pas sa vie sans sa mère, et pourtant, il savait bien qu’elle était loin d’être éternelle. Il pouvait arriver n’importe quoi à son père, si ça se trouve il était déjà mort, mais Tina, elle devait vivre, et Ashton ferait n’importe quoi pour que ce soit le cas. S’il baissait sa garde quant à ses émotions, il contrôlerait le cours de sa vie. Ashton se savait intouchable sur beaucoup de points, mais dès qu’il s’agissait de sa mère, il était vulnérable au possible. Le grand et costaud basketteur était d’une douceur exceptionnelle avec Tina Irving. D’ailleurs, si elle avait vent du comportement de son fils dans certaines circonstances elle secouerait probablement la tête en disant que vous faites erreur, qu’Ashton est un élève brillant et un basketteur hors-norme avec le cœur sur la main, toujours disponible pour rendre service. Sauf qu’il s’était créé une image pour éviter de souffrir un peu plus de cet « avantage » conséquent. Naomi commençait à cerner le personnage, et il ne lui en fallut pas plus pour comprendre que si Ashton se comportait de la sorte, c’est parce que sa mère était tout ce qu’il avait, et qu’il rêvait de mettre à terre cette putain de maladie. Il acquiesça timidement, loin du fanfaron qu’elle connaissait, et puis, il joua frénétiquement avec ses doigts pour éviter de poser le regard sur elle tant il n’était pas sûr de ne pas se laisser aller, et il détestait se montrer vulnérable et se mettre à pleurer. Ca ne lui était plus arrivé depuis des lustres. Il releva quand bien même la tête quand elle lui annonça que sa mère était décédée de cette même maladie, bien que dans son cas, ce ne soit pas le sein mais le poumon, cancer plutôt incurable. « Je suis désolé… » Balbutia-t-il. En fait, ça ne le rassurait pas, et il aurait préféré parler de console, de jeux vidéo, même des conquêtes de Naomi plutôt que de se trouver là à se rendre compte que sa mère pouvait y passer à tout moment. Le sourire de Naomi le reconnecta à la réalité. Elle était sublime quand elle souriait, encore plus qu’à l’ordinaire. Il noua ses doigts aux siens, appréciant ce contact rassurant, et puis, la belle amérindienne illumina sa journée, son regard, sa vie. Elle avait la possibilité de venir en aide à sa mère et c’était un cadeau tombé du ciel. La reconnaissance prit possession du visage d’Ashton qui pris par l’émotion, ricana bien nerveusement. « Tu ferais ça ?! Vraiment ? » Il aurait voulu lui sauter dessus, l’embrasser à pleine bouche pour la remercier de donner une chance à sa mère, mais au regard des gens présents dans la salle, il s’abstint de faire une scène digne d’un film romantique. « Merci, je sais pas quoi dire… » Il allait appeler sa mère un peu plus tard, ça ne faisait pas de doute. Et puis, finalement il se leva, parce qu’il considérait qu’un simple merci ne suffisait pas pour ce qu’elle s’apprêtait à faire, alors, il vint jusqu’à Naomi, tirant sur la chaise pour lui laisser suffisamment de place et il l’enlaça au niveau des épaules, lui soutenant à l’oreille : « Je te revaudrais ça, je te le promets. » Il lâcha la jeune femme, repartant s’installer comme un bon élève à sa chaise, et ils poursuivirent leur discussion, cette fois, sur les agissements du père de Naomi. Il était riche, mais en partie grâce à des actions illégales, et ça semblait poser un problème à la jeune femme, d’autant plus qu’elle se trouvait loin de lui. « Je vois… »Marmonna-t-il, comme si de toute façon il ne pouvait pas y faire grand-chose, mais histoire de positiver, il lui déclara : « Il a peut-être aussi cherché à te protéger en t’éloignant de lui et de son business. Je connais pas vos relations cela dit… » Naomi devait se sentir bien seule en fin de compte. Son père vivait à des milliers de kilomètres, elle avait perdu sa mère, et se trouvait en Amérique pour réussir sa vie. Elle avait beaucoup de caractère, et il l’admirait d’avoir cette faculté de se remettre sur pied quoi qu’il advienne. Vint un sujet moins délicat qui fit tout de suite rire le jeune homme qui secoua la tête pour rétorquer : « Ce que tu peux être curieuse ! » Mais il ne comptait pas dissimuler ses agissements, alors il joua carte sur table avec elle : « Je suis sorti avec personne. Je couche à droite à gauche depuis quatre ans. Y a pas d’attachement, pas de contrainte, je prends juste du bon temps. Je vais pas t’énumérer les noms, ça serait trop long, et à force j’oublie la moitié des personnes. » Il jugea bon de lui faire un compliment implicite : « Mais y a une fille qui s’est détachée des autres, elle a surclassé toutes les autres. » Il soutint son regard à ce moment-là, il n’avait pas besoin de dire qu’il s’agissait d’elle, elle le savait, il en était persuadé. Pour autant, il lui renvoya tout de même la question : « Et toi ? Combien de mecs à tes pieds ? Combien ont eu la chance de partager ton lit ? Combien ont eu une histoire avec toi ? Me dis pas aucun, je te rappelle que j’ai vu certains messages dans ton téléphone. » Il finit sa bière et se balançait sur sa chaise, comme un enfant perturbateur en classe.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Falling right back into you.
Naomi Braxton & Ashton Irving



Lorsque Ashton se leva pour la prendre dans ses bras, Naomi eut l'impression que le monde s'arrêter de tourner. N'importe quelle étreinte de lui venant de lui était une bouffée de réconfort mêlée à du désir et de la passion. Elle n'arrivait pas à croire que c'était la maladie de leurs mères respectives qui avaient fini de tisser ce lien incroyable qui les unissait. C'était sa plus grande souffrance, sa plus grande faiblesse, la raison pour laquelle elle s'était sentie si seule et isolée pendant des années et soudainement cet homme rentrait dans sa vie et lui faisait comprendre qu'elle ne serait plus jamais seule avec cette douleur lancinante qui la hantait depuis que sa père avait expié son dernier souffle. C'était comme une libération pour elle, une sorte de soulagement qui provoquait une vague de chaleur en elle. Aujourd'hui elle se sentait plus proche d'Ashton que jamais. C'était désormais sûr, elle était prédestinée à vivre quelque chose d'epic avec le beau basketteur qu'elle le veuille ou non. Mais lui comme elle, ne semblaient pas vouloir parler indéfiniment du sujet tabou qui régnait leur vie. Elle ne voulait pas le dire à Ashton par peur qu'il ne la fréquente pas plus que ça mais elle allait faire tout son possible pour que sa mère soit prise en charge le plus rapidement possible, dès ce soir elle passerait quelques coups de fil afin de s'assurer que la mère celui qui hantait ses jours et ses nuit allait être placée entre de bonnes mains afin de garantir sa guérison et de ce fait le bonheur d'Ashton. "Tu ne mets redevable en rien Ashton, vraiment rien." elle insista sur ces derniers mots puis passa à autre chose du tout au tout, mentionnant brièvement son père pour enfin arriver au sujet épineux des anciennes relations d'Ashton. Visiblement il n'avait pas envie de lui donner des noms et ça l'énervait plus que tout, elle voulait savoir si toutes ces filles à qui elle avait fais la bise, ces filles qu'elle fréquentait, si parmi elles il en existait ne serait-ce qu'une seule qui avait vécu ce qu'elle avait vécue avec lui. Elle fut quelques peu rassurée lorsqu'il lui précisa qu'il n'était sorti avec personne ces derniers temps mais qu'en revanche il avait pris du bon temps avec beaucoup d'entre elles. Naomi fulminait mais comme elle était celle qui avait posé la question elle ne pouvait pas se permettre de surréagir encore une fois et de péter les plombs en plein milieu de ce bar, non elle ne pouvait que s'enfoncer dans son siège et mitrailler les passants du regard pour contenir sa rage. C'était dingue quand même… Il n'était même pas à elle qu'elle maudissait déjà n'importe quelle nana ayant passé un peu trop de temps avec lui. Puis tout cette colère s'envola lorsqu'il lui déclara, droit dans les yeux, qu'elle s'était détachée des autres. Ce fut comme un feu d'artifice dans son coeur, il l'avait dit. Il avait dit qu'elle était différente, confirmant la réciprocité des sentiments tellement forts qu'elle éprouvait à son égard. Se mordant les lèvres elle attrapa sa main et la serra fort, à court de mots. Elle n'avait jamais été à l'aise avec les mots, Ashton ne faisait que compliquer ce blocage qu'elle avait.

Puis il lui retourna la question, la plongeant dans un profond embarras. Si elle craignait d'apprendre la passé de Ashton, elle craignait aussi son jugement vis à vis du sien, et elle savait qu'il n'allait pas forcément aimer ce qu'elle allait lui dire. "Hum.. Et bien… Je suis sortie avec Jorden, mais on est ami maintenant… Puis il y a eu Konrad avec qui j'ai couché pendant des années. C'est celui dont tu as lu les messages.. Je saurais pas t'expliquer ce que je lui trouve je sais pas moi même, je le déteste la plupart du temps disons qu'une fois arrivés dans une chambre tout se passe mieux." Elle marqua un temps d'arrêt, elle risquait d'avoir besoin d'une autre bière. "Puis oui j'ai eu quelques aventures… Pas mal d'aventures." Elle n'était pas particulièrement fière du comportement qu'elle avait eu avec les hommes mais l'assumait finalement puisque dans tous les cas aujourd'hui elle était devant lui. "Puis t'es arrivé et t'as un peu tout chamboulé. Maintenant je ne suis plus sûre de vouloir voir quelqu'un d'autre…" murmura t-elle. Ca y est. On y était. Le vif du sujet. L'exclusivité de leur relation.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ashton était un homme droit, possédant de nombreuses valeurs inculquées par sa mère, et elle lui avait toujours appris à donner plus qu’à recevoir. Ce qui signifiait que lorsqu’il recevait, il était redevable à vie, car prendre c’est facile, donner ça vous coûte un peu plus. Il ne savait pas dans l’immédiat ce qu’il pourrait faire pour Naomi car il ne pouvait en rien lui rendre sa mère, mais puisqu’elle essayait de préserver la sienne, il aurait un rôle à jouer plus tard. Elle était admirable, l’amérindienne. Elle ne connaissait rien de Tina Irving, rien de la femme qu’elle est, et elle connaissait très peu Ashton, mais elle avait cette volonté d’aider son prochain. Ashton en était persuadé, Naomi ferait forte impression s’il l’emmenait rencontrer sa mère à Detroit. Ce qu’il songeait de plus en plus à faire, car sa mère voudrait forcément rencontrer l’héroïne qui lui laisse une chance de s’en sortir. Et puis, il savait qu’elle n’aurait même pas besoin de poser de question, qu’elle comprendrait facilement ce qui était en train de naitre dans les yeux de son fils, et c’était un sentiment qu’elle n’avait encore jamais vu apparaitre dans le regard meurtri de son petit garçon. Il avait cette façon de regarder la princesse devant lui comme si elle illuminait la pièce de sa prestance, de sa classe. Il occultait naturellement tout ce qui se passait autour d’elle, il n’y avait plus qu’elle dans son champ de vision. Quand elle était là, il lui était difficile de se concentrer sur autre chose que sur sa ravissante personne. Elle était belle à en crever à l’extérieur, mais elle était une personne magnifique à l’intérieur. Quoi qu’il se passe entre eux, il savait que jamais il ne l’oublierait, car elle continuerait d’influencer sa vie, et il espérait avoir la chance d’écrire une belle histoire, lui qui se croyait insensible à ce sentiment puissant qu’était l’amour. « Peu importe ce que tu diras, je te rendrais la pareille, t’as ma parole. Ma mère c’est la seule personne que j’ai. Tu peux pas savoir ce que ça représente que tu fasses ça pour moi. » Elle était loin d’imaginer tout ce qu’ils avaient vécu ensemble, et perdre sa mère ferait office de cataclysme dans sa vie. Si elle venait à périr, il était prêt à tout laisser tomber, car plus rien n’avait d’intérêt sans elle. Même si la présence de Naomi dans sa vie commençait à changer la donne. L’espace qu’il réservait à sa mère était en train de décroitre pour laisser de la place à la jeune femme. Et même s’il cherchait à atténuer ce qu’il pouvait ressentir pour elle en ne la laissant pas régir sa vie entière, il fallait admettre qu’il ne pouvait pas trop lutter contre ses sentiments. Il aurait voulu la rassurer en disant que les autres filles appartenaient au passé, mais il n’était pas sûr de pouvoir tenir ses engagements malgré tout. Alors il ne dit rien, écoutant juste la jeune femme raconter son passé amoureux et sexuel, et plus elle avançait dans ses explications, plus il hallucinait. La jeune femme avait un passé très fourni. Ashton ne put s’empêcher de rire nerveusement. Il avait beaucoup de concurrence, et ce Jorden lui posait problème parce qu’il craignait qu’il ait encore des vues sur elle. On ne reste jamais ami avec son ex, ou alors, c’est qu’on ressent encore des choses pour lui. « T’es sortie avec la moitié des gars du campus ou quoi ? Je t’imaginais presque pure et chaste moi… Je croyais que le coup de la femme enceinte c’était une erreur de parcours ! » Il l’avait mal jugée. Ca l’effrayait qu’elle puisse être aussi demandée en fait. Il ne savait pas si c’était une bonne idée de se donner une chance, parce que si l’un des deux la foirait, ça risquait d’être explosif, et il craignait les répercussions d’un sentiment si destructeur qu’était la jalousie qu’il était en train de ressentir à ce moment. Il crevait d’envie de faire sa loi et de calmer tout le monde autour d’elle, mais il n’avait pas le droit de le faire. Ce n’était pas recommandé de se mettre la fac à dos comme il le lui avait dit juste un peu plus tôt. Se crispant un peu, il essaya de détendre l’atmosphère en plaisantant. « Je suis sûr qu’en fait t’as dû coucher avec plus de personnes que moi ! » C’était surement vrai puisqu’il était là depuis bien moins de temps qu’elle, mais il serait presque indécent que cela se confirme. Mais après s’être crispé face au tableau de chasse de la jeune femme, il s’adoucit aux mots qu’elle prononça. Elle était presque en train de lui dire qu’elle n’avait besoin que de lui dans sa vie. Il ne fallait pas laisser passer sa chance, il avait besoin de lui montrer qu’il en était de même. Que faire ? Que dire ? Pour se donner du temps de réflexion, il lui demanda de répéter : « T’es sûre ou tu l’es pas ?! » Elle n’avait qu’à lui dire qu’elle était prête à se jeter dans le vide avec lui. Il déglutit, et après un long moment de silence, il finit par faire le premier pas le premier : « Si je te disais que je serais prêt à changer mes habitudes pour toi, qu’est-ce que tu dirais ? » Il craignait la réponse, mais on n’a rien sans rien, Ashton.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Falling right back into you.
Naomi Braxton & Ashton Irving



Il était vrai que Naomi s'était accordé pas mal de bon temps depuis qu'elle était arrivée à Harvard. Bon elle n'avait pas couché avec une vingtaine de mecs mais il était prudent de dire que son nombre avoisinait entre 10 et 15. Naomi préférait généralement un chouette sex friend qu'une aventure d'un soir maladroite et c'est pour cette raison qu'elle était généralement restée amie avec la plupart d'entre eux, chose qu'elle n'allait sûrement pas dire Ashton sans quoi il déciderait que lui aussi avait le droit de le faire et elle ne le supporterait pas. C'était un sujet dangereux, épineux, qui pouvait causer bien des tensions mais Naomi pensait vraiment qu'il était nécessaire de l'aborder, elle l'avait amené sur la table dans l'espoir d'obtenir des noms au final elle n'en avait eu aucun ce qui continuait de la stresser, car elle avait peur qu'il ait fréquenté une autre de ses amies ou pire encore, de ses ennemies. Lorsque Ashton lui lança qu'il la pensait pure et chaste et que la supposée grossesse était une erreur de parcours Naomi leva les yeux aux ciels. "C'était vraiment une erreur de parcours et non je suis pas sortie avec la moitié des gars du campus je pense que j'ai mis plus de stop que j'ai accepté d'avances donc dis pas n'importe quoi Irving parce que toi tu fais le mec à pas sortir de nom mais je suis sûre que je suis pas la première Cabot qui t'ai passé dessus." râla t-elle avant de finir sa bière. Elle ne voulait pas non plus passer pour ce qu'elle n'était pas, Naomi n'était pas ce qu'on appelait une fille facile, elle agissait juste comme un homme. Lorsqu'un garçon lui plaisait et qu'elle avait envie d'aller plus loin elle n'attendait rien ni personne pour se servir et prenait ce qu'elle avait à prendre sans prise de tête et s'embarrasser de raccourcis concernant les femmes qui assumaient leur plaisir. Mais là n'était plus le sujet, Naomi avait osé dire qu'elle ne voulait plus fréquenter d'autres hommes que Ashton et c'était comme jeté un pavé dans la marre. Dire ça revenait à dire qu'elle voulait carrément une relation exclusive avec lui ce qui revenait à dire qu'elle voulait être avec lui. Elle ne savait pas encore si elle voulait construire quelque chose ou bien si cela allait durer mais elle savait en revanche qu'elle ne supporterait pas de le voir avec d'autres étudiantes et que elle pour sa part serait comblée si elle ne voyait que lui. C'était une discussion peut-être hâtive, qui pouvait faire peur, mais Naomi voulait savoir à quoi s'en tenir et à en voir la réaction d'Ashton il paniquait clairement. Elle poussa donc un long soupir puis le regarda droit dans les yeux. "Oui je suis sûre Ashton." Elle était désormais en apnée, à l'affut d'une réponse, elle s'en voulait presque d'avoir dis ça. Il devait se dire qu'elle était dingue, trois semaines auparavant elle le traitait comme un inconnu trente secondes après qu'ils aient terminé de faire l'amour et aujourd'hui elle le voulait dans sa vie et voulait être la seule et l'unique à ses yeux. Tout ça n'avait rien de logique mais Naomi ne faisait que suivre son coeur et ce qu'il lui dictait de faire.

Tout changea du tout au tout lorsqu'il lui posa la chose suivante : qu'en était-il s'il était prêt à changer ses habitudes pour elle ? Naomi haussa les sourcils. "Je ne connais même pas tes habitudes." rétorqua t-elle d'un ton suffisant. Avant de reprendre d'un ton plus doux : "Après.. Tu es jeune, je sais que Harvard c'est la foire aux beautés fatales, qu'il y en a pour tous les goûts etc et si tu préfères continuer à collectionner alors.. Qu'est-ce que tu veux que je te dise. Je te garderais comme en ami." lâcha t-elle en lui adressant un sourire qu'elle voulait presque amical. "En revanche si tu veux qu'on continue de se voir de manière non exclusive, je te ferais aucune faveur et j'irais là où bon me semble exactement comme toi sans que tu ne puisses rien dire, et ce même si c'est un collègue de ton équipe de Basket." Elle tentait de jouer avec ses nerfs, en le mettant en situation, il réaliserait peut-être que lui non plus ne supporterait pas de la voir avec un autre et concéderait que le prix à en payer était les conditions d'une relation de… Couple. Le mot était terrifiant, le mot était inédit, mais Naomi était prête à l'envisager avec Ashton même si elle savait parfaitement qu'il ne serait pas de tout repos.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il ne savait pas pourquoi elle voulait absolument des noms, mais ça commençait à prendre des proportions trop importantes, et ça allait mal finir s’il continuait à jouer avec les frontières de l’acceptable. Elle ne se calmerait que si elle obtenait ce qu’elle voulait. Elle avait cette attitude d’enfant à qui on ne refusait jamais rien, mais évidemment Ashton ne lui fournirait aucun nom. D’une parce qu’il ne voulait pas mettre ses amies ou conquêtes dans l’embarras, et de deux parce qu’il était persuadé que Naomi ne ferait que se ronger si elle savait. Il fallait qu’elle accepte de lui faire confiance, et pour l’instant, elle était loin de le faire. « Qu’est-ce que ça t’apporte de savoir des noms, Naomi ?! C’est du passé ! Je couche avec et puis ça s’arrête là ! Et j’ai pas un tableau de chasse aussi conséquent que ce que tu croies ! » Elle dramatisait la situation selon lui, et ce n’était pas en le fliquant qu’elle lui donnerait envie de se lancer dans une certaine relation avec elle. Pourtant, il était petit à petit en train de se dire que ça lui apparaissait inévitable, que c’était qu’une question de temps pour que Naomi et Ashton forme un véritable couple. Elle tenait le bon filon en insistant toujours plus et en s’imposant comme la seule personne qu’il serait autorisé à fréquenter. Sauf qu’elle ne mesurait pas tout, et qu’Ashton était attaché à un bon nombre de filles, en particulier Nevada, ou encore Charline, Alexys, et autres, et même s’il n’avait pas couché avec toutes, il était assez proche d’elle, et il ne pouvait se résoudre à couper les ponts pour les beaux yeux de Naomi, même si elle aurait probablement raison de lui.
Il savait que ce qui lui pendait au nez c’était un nid d’emmerdes. A choisir d’être avec elle, il aurait des contraintes, à être avec elle, il devrait s’ouvrir et libérer le moindre de ses secrets, il ne pourrait plus sortir faire la fêtes avec les gars du basket comme avant, car il saurait qu’elle l’attendrait pour manger avec lui, ou pour fêter sa victoire. Il fallait qu’il pense à elle avant lui, et était-il prêt à de tels sacrifices ? Le choix s’imposait directement parce que c’était elle. Naomi exerçait sur lui un pouvoir magistral qui mettrait à terre n’importe quel colosse, qui ferait de n’importe quel coureur de jupons, un agneau. Elle défendait bec et ongles sa cause, et il n’avait qu’à penser au bien que ça faisait de la prendre dans ses bras, pour se rendre compte qu’il ne pouvait pas laisser passer cette occasion, que les emmerdes soient au rendez-vous ou non. Mais ça le faisait paniquer, parce qu’il savait qu’il ne serait en rien le copain parfait, il n’avait jamais vécu la situation, et il aimait son confort et sa liberté, et il craignait de ne réussir qu’à la faire souffrir et de ne pas trouver son compte dans leur relation. Elle lui mettait beaucoup trop la pression et il ne savait plus où donner de la tête. Elle le prenait de haut, et s’il mettait tout en œuvre pour ne pas se braquer, il fuyait son regard, haussant les épaules, balbutiant quelque chose : « Bah tu sais… je suis pas du genre à me lancer dans une relation… Mais ça pourrait changer… » Mais pour ça, il fallait l’y aider. Comme elle le disait, il était jeune, et il fallait qu’elle se prépare à des hauts comme des bas avec lui. Qu’adviendrait-il s’il faisait une connerie ? Et puis qu’est-ce qui lui disait que Naomi était la bonne personne pour lui ? Son cœur. Parce qu’il n’avait jamais ressenti de pareilles sensations. Son cœur s’agitait dès qu’il posait le regard sur elle, ses yeux bifurquaient immédiatement sur ses lèvres dont il rêvait de prendre à nouveau possession. Il fut vite sorti de ses songes, constatant qu’il était désormais incapable de la cerner. Pourquoi lui disait-elle tout ça ? Avait-il l’air de vouloir continuer à collectionner les conquêtes ? Scotché par cette révélation, il écarquilla les yeux : « Tu serais capable de faire comme si de rien était ? T’es vraiment impressionnante comme fille. » Lui serait incapable de se comporter en ami avec elle, parce qu’il voulait plus. Aurait-il le droit de coucher avec elle s’ils étaient amis ? Pouvaient-ils faire comme s’ils étaient amis, pour éviter de se mettre des barrières et vivre comme un couple ? Tout se bousculait dans la tête du jeune homme pourtant diablement intelligent. Ca l’agaçait d’être dans l’incompréhension la plus totale, de ne pas maitriser la situation, et il lui fit savoir : « Fais chier, pourquoi tu me dis ça ?! Qu’est-ce que tu veux en fait Naomi ? Je suis pas le genre de gars qui te couvrira de cadeaux, j’ai pas un rond devant moi. Je suis pas le genre de gars qui t’offrira des fleurs, parce qu’elles fanent trop vite. Je veux pas être ton ami, c’est pas ça que je veux. » Il voulait lui montrer qu’il tenait à elle, mais il s’y prenait très mal. Il voulait lui faire ressentir qu’il n’y avait pas forcément besoin d’attentions pour lui montrer qu’il l’aimait, mais que bouleverser tout son mode de fonctionnement c’était déjà une belle preuve d’amour. Il ne supporta pas sa dernière remarque, et se mit à tempêter : « Je sais pas quoi faire avec toi ! Quand je te dis que je suis prêt à faire des efforts, tu me dis que tu vas t’envoyer en l’air avec un basketteur ! Je comprends plus rien. Honnêtement, qu’est-ce qu’un autre t’apporterait que je ne t’apporte pas ?! » Elle lui avait dit qu’au niveau sexuel il n’avait pas eu d’égal, alors pourquoi irait-elle voir ailleurs ? Ne pouvait-elle donc pas juste lui mâcher le boulot et lui dire qu’elle voulait être avec lui sans imposer de conditions ? Les choses seraient plus simple à digérer pour lui.

(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)