Nathan & Léonora => Journée merdique

Oh oui, une petite année sympathique, ça faisait longtemps que je n'en avais pas eu. Je sais d'abord même pas si j'avais eu la chance d'en avoir une, j'étais plutôt concentré étude et tout de même content de réussir son année en travaillant dans les cours certes, mais en travaillant un minimum seulement. « C'est sûr, j'ai envie de me faire plaisir sur une année, mais autant travailler et en avoir fini avec les études » Tu me parlais d'Andrew et celui que je connaissais était tout de même différent de celui que tu venais de me décrire. Tu me disais néanmoins de continuer à croire ce que je pensais de lui, car il changeait et qu'il devait vraiment devenir quelqu'un de bien à présent. « Oui, pour l'instant... je n'ai vraiment pas grand chose à décrier sur son attitude en général » Je te trouvais vraiment intéressante, même si tu avais avoué t'être tapé mon patron pendant une nuit. Sauf que cela ne me faisait pas fuir, après tout c'était du passé et tu regrettais peut être. « Moi, je pense que tu es une fille bien, l'avis des autres m'est égal. Mais au sujet de Drew, tu regrettes ce qu'il s'est passé ou non ? Sincèrement ? » Je te fis alors un petit signe de la main pour marcher un peu et sortir de ce parking, nous n'allions pas rester dans le parking toute la journée après tout.

Tu ne semblais pas y croire ou faire semblant de ne pas m'entendre, quand je te disais que tu étais une fille bien, tu semblais même en rigoler. « N'en rigole pas, c'est ce que je pense de toi » Tu ajoutais que tu ne regrettais pas ce qu'il s'était passé avec Andrew et que de toute façon, tu ne t'attachais à personne et que ça semblait te plaire ainsi, sauf que je n'y croyais pas vraiment, c'est impossible de rester solitaire toute sa vie. « Je suis sur que tu t'attaches à des gens, tu as juste du mal à l'admettre ou ne t'en rend pas compte. Tu dois bien tenir à ta cousine je suppose, aux gens que tu côtoies de temps à autres » Je te fis alors un léger sourire en continuant de marcher à tes côtés, tu tenais ton casque à la main et ça me faisait bizarre de voir une fille faire de la moto, surtout avec un si gros bolide, c'était vraiment rare.

Tu étais dans ton moment de gentillesse absolu ? C'est ce que l'on pouvait ressentir, me disant même que je me répétais à ce sujet d'une personne bien. Tu ajoutais même que c'était vraiment une rencontre étrange, mais que c'était rare de trouver quelqu'un comme moi, d'aussi attachant. « Moi attachant ? Pourtant je suis pas un aimant » On continuait alors à marcher l'un à côté de l'autre en se regardant de temps en temps, nous étions à une allure vraiment lente, mais le temps ne manquait pas et on pouvait nettement le prendre. « Zut alors, tu as tout démasqué... Je suis piégé » Cela paraissait moins bête en lançant une petite vanne au passage que de dire bêtement que oui j'apprenais à te connaitre et à s'intéresser à toi. Tu étais quasiment entrain de me faire une déclaration et ça me fit sourire, même si au passage cela était gênant. « Bon tu arrête oui, tu me met mal à l'aise. Même si tu n'as pas tord, je m'attache aussi à toi, j'ai l'impression que tu es différente quand je suis là que quand tu es avec d'autres personnes ou seules, pourquoi cette impression et ne pas être toujours la même personne ? » C'est vrai que je me demandais nettement quoi, tu ne ressemblais pas vraiment à une mather quand tu étais en ma compagnie, tu cachais un côté de ta personnalité que tu voulais pas dévoiler ou autres choses que tu ne voulais pas laisser apparaitre ? Je n'en savais strictement rien.

Journée merdique. ♡

Léonora Aiyana Lockhart & Nathan G. Prescott
Léonora possédait un masque anti-émotion ou encore sa carapace. La brune ressemblait de plus en plus aux anti-héros dans les séries télévisées. Elle pouvait être gentille, mais méchante à la fois. La jeune femme se servait de son physique qui reflétait le corps d'une peste au lieu d'un petit ange. Ruby était tout le contraire de Léonora et c'était vraiment mauvais chez les jumelles.
Léo' remarqua que son interlocuteur était gêné. Chose qu'elle ne voulait vraiment pas qu'il soit. Elle se pinça la lèvre inférieure et baissa les yeux.
- Je suis désolée, s'excusa-t-elle. Ce n'est pas mon intention.. Je suis trop franche...
Elle soupira doucement et déglutit. Beh non, elle ne pouvait plus faire marche arrière.
- Je n'aurai pas dû, fit-elle de plus en plus gênée.
La jeune femme prit une grande inspiration avant de lever la tête. Elle fixa un point à l'horizon et gonfla légèrement ses joues rougies par la gêne. Elle réfléchissait pendant quelques minutes avant de reprendre la parole.
- Je te montre la vraie moi.. Et ça m'effraie.. Mais je crois que je t'apprécie bien plus que les autres. Pourquoi ? Comment ça se fait ? Je ne sais pas. Mais quand tu es là, tu me fais ressentir un truc nouveau. Quoi ? Je ne sais pas...
Elle jeta un œil vers son voisin avant de tourner le regard vers un autre paysage.

Spoile:

Je ne m'attendais pas à faire le gêner comme ça, mais tu m'avais vraiment toucher et je n'avais pas pu faire autrement que de rougir à ce que tu m'avais dis. Tu t'excusais même assez rapidement, en disant que ce n'était pas le but du tout de me rendre mal à l'aise comme ça. « Ne t'inquiète pas, vaut mieux être franche que faux cul » Je te fis alors une petite tape sur l'épaule, c'est vrai que tout le monde n'aimait pas les faux culs, du moins j'espère ! Mais les gens n'appréciaient pas toujours les personnes trop franches non plus, car des fois cela joue des tours. « Tu as bien fait Léonora, ne t'inquiète pas. Puis s'il te plaît, ne te met pas à faire ta gênée, hein ! » Je m'empêchais pas d'afficher un large sourire, ben quoi je ne voulais pas te faire gênée et ne plus savoir que dire, ni que tu ne te renferme sur toi même, tu t'ouvrais à quelqu'un et c'était moi et je ne pense pas que c'était dans ton habitude d'avouer tout un tas de chose comme ça à quelqu'un, même si il y a un début à tout. « Tu devrais montrer cette vraie toi à beaucoup de monde tu sais, tu plairais beaucoup plus aux gens pour ta façon d'être réelle. A moins que tu ne préfère montrer ce côté faux de toi ? » Tu détournais ensuite le regard alors que j'allais continuer ma phrase, ce que je fis tout en marchant et regardant ton visage qui semblait ailleurs, tes pensées étaient-elle trop embrouillée ? Je ne préférais pas te le demander. « Je suis content de savoir que tu es bien en ma compagnie et sache que c'est réciproque » C'était toujours bien de savoir que les gens appréciaient passé du temps en notre compagnie.

Tu t'ouvrais littéralement à moi, chose vraiment étonnante, jamais ne s'était ouvert autant en si peu de temps. Tu avais besoin de réconfort ou bien un truc clochait-il dans ta vie pour que tu me parle ainsi de toi ? Je n'en avais pas la moindre idée et j'apprenais vraiment à te connaître. « Sauf que c'est cette fille que je vois qui est plaisante, j'ose même pas imaginer avoir face à l'autre Léonora » Tu glissais même que c'était trop tôt, que je ne saurais pas le pourquoi de cette carapace autour de toi, cette carapace qui semblait se briser en ma compagnie, ce qui était étrange pour quelqu'un que tu connaissais peu. « Quand tu seras prête, je serais à ton écoute. Mais bon, cette carapace ne doit pas être là avec tous les gens je suppose, je pense que j'en suis la preuve, puis ta cousine aussi et Andrew je pense suite au centre commercial » Tu avouais ensuite avoir un problème avec moi et je haussais les sourcils en me demandant ce qui clochait, mais c'était simplement le problème que tu rougissais sans savoir pourquoi, ce qui me fit sourire, je déposais même mes mains sur tes joues. « En effet, c'est même chaud tellement que tu rougis » Tu ajoutais même que je savais te calmer quand tu commençais à t'énerver et que tu appréciais ça, une chose que très peu de gens savaient faire avec toi à ce que j'ai compris, pourtant je ne faisais rien à part être moi même. « Tu sais que je ne fais rien de particulier pour te soi-disant calmer... à part être moi même et je vois pas ce qui te calme chez moi » Je te fis alors un petit sourire en ayant pris le soin d'enlever mes mains de tes joues, tu étais déjà assez mal à l'aise comme ça je pense et ne voulait pas t'en rendre davantage.