qu'est-ce que je suis pour toi ? ► ELIO&SIAM

Elio était vraiment quelqu'un de bien. Au départ j'étais réticente, je croyais qu'il était comme tout les italiens. Un macho, un connard, un prétentieux, mais en vérité il était un jeune garçon attentionné et vraiment sympathique. Je le pensais vraiment, mais je n'osais pas lui avouer. Et puis l'épisode de la salle de bain aurait pu arriver à n'importe qui, mais il a fallu que cela tombe sur moi ! En même temps je n'étais plus à ça près après tout j'avais déjà vécu tellement de choses atroces que bon voir nu Elio ce n'était pas si désagréable que ça. « Je ne sais pas, je sais que je n'ai pas toujours été très sympathique avec toi. Avant j'étais ta fiancée et du coup j'étais contre le mariage, du coup si je m'entendais avec toi cela voudrait dire donner raison à mon père. Mais maintenant que je ne suis plus rien pour toi on pourrait peut-être devenir des amis comme tu l'as proposé. » dis-je avec une petite voix. En vérité j'aurais peut-être du mettre et plus si affinités. Mais non je ne devais paslui dire ça, du moins pas maintenant. Et puis c'est vrai qu'il était beau, qu'il était sympathique, mais bon il était sûrement fiancé à nouveau. Enfin j'étais contente qu'il ne dorme pas sur le canapé, sa colocataire n'étant pas là il allait prendre son lit. Puis sans m'en rendre compte je sombrais dans un profond sommeil. Lorsque je me suis réveillée je ne savais l'heure qu'il était. Peut-être qu'on était au matin, ou peut-être que je n'avais dormi que une heure. Je n'en savais rien, je me levais à la recherche d'Elio dans l'appartement.

Il est rare de voir quelqu’un d’aimable avec moi dès le début, comme beaucoup le dise. J’ai la gueule parfaite pour être un petit con, mais bon j’ai pris l’habitude qu’on se montre réticent avec moi sans raison valable. Je ne lui en voulais pas spécialement non plus. Ne t’inquiète pas, cela ne m’empêchera pas de te considérer comme une amie Siam. dis-je en souriant avant de lui faire comprendre qu’il est temps pour elle de dormir maintenant. Je n’avais pas répondu à ses paroles comme quoi elle n’était plus rien pour moi, ce n’était pas spécialement vrai, elle aurait pu être plus qu’une simple fiancée par obligation si elle était restée. Je partis dans la cuisine laver ce que j’avais utilisé avant de partir dans la chambre d’Abby, elle n’allait pas m’en vouloir d’utiliser son lit après tout. Je m’y installe après m’être habillé que d’un simple caleçon. Je m’installe convenablement et me laisse alors attrapé par la fatigue accumulé aujourd’hui. Je dormais toujours comme un gros bébé, à croire que je ne dors pas assez généralement. Je me réveille doucement quand j’entendis une pote s’ouvrir, la porte de la chambre d’Abby. Je pose mon regard sur le réveil et remarque qu’il n’est que six heure du matin, c’était trop tôt pour moi. Il est encore tôt tu sais… dis-je en me tournant vers elle. Je souris doucement et me redresse légèrement. Tu ne veux pas dormir encore un peu… viens. dis-je en lui faisant signe de venir me rejoindre.

J'avais bien dormi, son lit était vraiment confortable. J'étais reposée, j'étais sereine, je me sentais bien. Je poussais la porte de la chambre pour voir si Elio était dedans. Puis je remarquais qu'il n'était que six heure du matin. Il voulait que je le rejoigne, mais j'étais encore gênée de ce que j'avais vu hier. Bon ce n'était pas bien grave, mais j'étais comme une adolescente face à un beau garçon qu'elle n'ose pas approcher. Je décidais de m'installer à côté de lui, mais je n'osais pas le regarder ni le toucher. Je lui tournais le dos, posant ma tête sur mes deux mains. Sauf que je n'arrivais pas à dormir. « Tu dors ? » demandais-je. En fait je n'avais pas envie de me retourner. J'avais sûrement trop peur d'être trop proche de lui, puis d'affronter son regard comme ça. Non je ne pouvais pas, je savais que je rougirais comme une tomate. Mais en même temps j'avais envie de savoir s'il dormait ou non. Je décidais quand même de me retourner pour le voir, pour le regarder. Et dire que j'aurais dû être mariée à lui. J'aurais pu devenir sa femme. Mais de toute façon je suis sûr que de toute façon un mariage arrangé n'apporte rien de bon. Alors heureusement que je suis célibataire et libre comme l'air. En même temps je demande si un jour un homme m'aimera. Si je pourrais oublier mes souffrances, remonter la pente et tout faire pour redevenir la Siam que j'étais avant. Mais c'était impossible. Je ne pouvais pas redevenir la Siam, douce, gentille, toujours calme et souriante. Parce que j'ai changé et que même si j'arrive à remonter la pente je sais que je ne serais plus jamais la même.

J’avais dormi comme un bébé et j’aurais aimé continuer de dormir mais Siam en a décidé autrement puisqu’elle est réveillée alors qu’il n’est que six heures du matin. Cela faisait à peine trois heures que je dormais. Je lui fis signe de venir me rejoindre, peut-être avait-elle juste besoin de compagnie pour pouvoir dormir. J’étais sur le point de me rendormir pas du tout gêné de la présence de Siam a côté de moi. J’ouvris doucement les yeux en attendant sa question, je sentais une certaine tension venant d’elle. Cela prouvait qu’elle était en train de beaucoup trop réfléchir. Je me retourne alors vers elle et passe mon bras autour de son ventre pour la serrer contre moi. ]Tu réfléchies beaucoup trop Siam. Laisse juste couler et rendors toi, tu ne vas pas tenir si tu continues ainsi. dis-je en fermant les yeux lançant mon visage se cacher dans les cheveux loin de la demoiselle. J’étais peut-être trop proche d’elle mais je me sentais plutôt bien dans cette position surtout quand on sait que c’est Siam qui est maintenant dans mes bras.

Elio tentait de me rassurer. Oui c'est vrai que j'étais vraiment tendue, pourtant j'allais lui m'endormir avec mon ex fiancé. Lorsqu'il passa un main autour de mon ventre pour me rapprocher de son corps, je me laissais faire. A vrai dire j'attendais ça, que quelqu'un se montre protecteur envers moi. Je me sentais seule et délaissée et le fait d'être dans les bras de Elio j'étais rassurée. Je pouvais m'endormir paisiblement sachant que s'il avait un problème il serait là pour me protéger. J'étais proche de lui, peut-être trop proche, mais qu'importe puisque j'étais bien. Je fermais mes paupières pour partir vers le pays des rêves. Quand je rouvris mes paupières j'étais vraiment reposée. Elio était déjà debout et il me regardait. En même temps c'était un peu normal, j'avais une main posé sur son torse et une autre qui recouvrait son bras. « Tu es debout depuis longtemps ? Je suis désolée je pense que j'ai ton bras et ton torse aussi. » dis-je avec ma petite voix. Ce qui était sur c'est que j'avais dormi comme un bébé encore mieux que dans son lit. J'étais définitivement bien reposée cette fois-ci. Par contre j'étais un peu gênée d'être si proche de lui, d'avoir ma main poser sur son torse. Mais en même temps je ne voulais pas l'enlever tout de suite, car bien j'étais vraiment bien dans cette position. Je le fixas avec mon petit regard et je pouvais remarquer qu'il était quand même plutôt pas mal. Bon c'est vrai que je le savais déjà, car lors du Summer Camp je me l'étais dis à moi-même que c'était un très beau garçon et que je m'étais mise des barrières juste parce qu'il était mon fiancé. Et maintenant qu'il ne l'est plus et bien j'ai gardé ces barrières parce que je n'osais pas les enlever.

Au final, j’ai plutôt bien dormi avec Siam dans mes bras. Je vois qu’elle dort également bien puisque je suis le premier à être levé. Bien sûr, je n’avais pas le choix que de rester au lit puisqu’elle s’était installée complètement sur mon torse. On avait l’air d’un couple et pourtant on ne l’est plus –si on peut dire qu’on l’a été un jour. Je me contentais de l’observer en attendant que celle-ci se réveille de par elle-même. Elle ne mit que quelques minutes à se réveiller, elle remarqua vite fait la position dans lequel on était et elle ne semblait pas vouloir la quitter pour mon plus grand bien. C’est pas grave si tu as réussi a bien dormir avec. Cela ne fait que quelque minute ne t’inquiète pas. dis-je avec un sourire au coin. Je penche la tête sur le côté en la regardant, commençant alors à jouer avec les cheveux corbeaux de la demoiselle. Elle semblait me sonder avec son joli regard. C’était assez perturbant mais je préfère ne rien dire. Tu as faim ? dis-je en la questionnant du regard. Ben oui, il faut bien parler pour couper le blanc qui s’était installé entre nous.

Elio tentait de me rassurer en me disant que ce n'était pas grave. C'est vrai que j'avais bien dormi dans ses bras. J'avais encore envie de rester là, mais comment lui avouer que c'était vraiment plaisant ? Peut-être que lui n'appréciait pas que je sois collée à lui. Je continuais à le regarder pendant qu'il jouait avec mes cheveux. C'était étrange j'avais l'impression de me comporter avec lui comme s'il était mon petit ami, alors que je n'ai plus rien à avoir avec lui. Je suis célibataire, il a une fiancée et pourtant je suis toujours attirée par lui. Mais je ne le contrôlais pas ce sentiment d'attirance qui grandissait quand je le voyais. Mais bon il fallait que je me taise, je ne voulais pas lui dire, parce que je savais que s'il ce sentiment n'était pas réciproque je vais encore avoir de la peine. Et puis avoir un ami c'est bien aussi ? Pour rompre le silence qui était présent, le jeune homme me demanda si j'avais faim. « Oui, mais ne t'inquiète pas je pense que je vais rentrer chez moi, je ne veux pas te déranger plus longtemps; Je pense que tu as déjà fais assez pour moi depuis hier soir. » dis-je en me relevant. Non c'est bon il fallait que j'arrête, entre Elio et moi il n'y a rien et il n'y aura jamais rien c'est ça que je dois me répéter dans ma tête. Mais en même temps comme une conne je venais de rompre un bon moment entre lui et moi. Pourtant je n'osais pas quitter le lit, j'étais relevée, le regard dans le vide pendant quelques secondes pour penser comme d'habitude. Je réfléchissais toujours, je réfléchissais trop.

Je me sentais plutôt bien avec elle, même si la situation était tout de même assez bizarre surtout quand on sait qu’elle a tout de même été ma fiancée avant que cela soit Calypso. Une autre fille que je ne compte pas épouser simplement parce qu’elle l’est déjà et surtout parce que je ne me marie pas comme cela avec quelqu’un qui n’a pas de sentiment pour moi et inversement. Alors que je jouais avec ses cheveux et que le silence était bien présent entre nous. Je la questionne sur sa faim, on pouvait très bien prendre le petit déjeuner ensemble si elle le souhaitait. Mais elle semblait vouloir rentrer chez elle, en tout cas c’est ce qu’elle vient de me dire mais je ne pense pas que son cœur le veuille vraiment. Je me redresse aussi et la regarde pendant quelques secondes sans rien dire. Je t’ai dis d’arrêter de penser à des choses inutiles. Laisse juste les choses faire Siam, je ne vais pas te juger et tu le sais très bien. Je vais préparer le petit déjeuner, si tu veux rester si tu es la bienvenue, sinon on risque de se recroiser de toute façon. dis-je en souriant doucement. Je me lève et met un short avant de partir dans la cuisine préparer des pancakes et du café pour me remettre de l’alcool que j’ai pu boire hier.

Je devais arrêter de réfléchir, arrêter de réfléchir. Voilà ce que je me répétais dans ma tête. Je devais arrêter de m'en faire pour des choses comme ça. Il y avait bien pire dans la vie, il y avait bien pire dans la mienne. En plus Elio avait raison, si je partais je risquais de le recroiser plus tard. Et puis passer du temps avec lui c'était vraiment bien, donc pourquoi le fuir ? J'étais de plus en plus étonnée par les attentions d'Elio. Je le trouvais vraiment mignon, vraiment beau, enfin je lui trouvais de nombreuses qualités. Je restais là pendant une dizaine de minutes attendant qu'il prépare le petit déjeuner. Lorsque je le vis arriver je lui fis un léger sourire. « J'ai décidé de rester. Enfin je pense que tu l'as remarqué puisque je n'ai pas pris le chemin vert la porte de sortie. D'ailleurs je n'aurais pas pu puisque je ne sais même pas où elle est. » STOP ! Zen reste zen, ne t'emporte pas et reprend toi. « Sinon ce que tu as préparé ça a l'air délicieux. Je ne savais pas que tu avais des talents de cuisiner caché ! » dis-je en laissant échapper un léger rire. Enfin ça a l'air peut-être bon à l'aspect, mais peut-être qu'au goût ça sera dégueulasse. Enfin j'attendais de voir et qu'il me propose de goûter, ne voulant pas me jeter tout de suite sur la nourriture comme une fille qui n'a pas mangé depuis plusieurs jours. D'ailleurs c'est vrai parce que je n'ai pas mangé depuis deux jours. Hier je n'avais pas la tête à ça. Et maintenant j'avais tellement faim que mon ventre commençait à gargouiller.

Bien sûr que je savais qu’elle allait restée, elle ne pouvait pas partir comme cela simplement parce qu’elle est gênée. Je lui avais préparé un petit déjeuner copieux me doutant qu’elle n’a pas dû manger énormément durant ce mois-ci vu comment elle est plus maigre que d’habitude. Je souris en la voyant arriver et approuve de la tête quand elle commence à parler pour me dire qu’elle n’était pas partie. En effet, je viens de voir qu’elle n’était pas partie puisque je suis là. J’ai cru voir cela, il est temps que tu manges, t’es trop maigre cela ne va plus. dis-je avec un sourire au coin. Je commence à m’installer lui servant un chocolat chaud parce que c’est ce que je bois le matin. Je mets alors du sirop d’érable sur mon pancake et le met dans ma bouche avant de la regarder dans les yeux. Que vas-tu faire de ta journée ? dis-je en la questionnant du regard avec un sourire toujours sur mes lèvres alors que je continuais de manger.