Dixie&Misha - King of the fall

La sirène, c’était toi. Dans les légendes, on disait que les sirènes remontaient à la surface pour hypnotiser les marins, les faisant ainsi tomber amoureux d’elles, pour ensuite les entraîner dans les profondeurs de la mer, jusqu’à ce que, jamais plus, nous puissions les revoir… Peut-être étais-tu une sirène, toi aussi? Peut-être pas aussi cruelle, mais dans le même genre. Tes charmes, tu les utilisais, et rarement ils étaient impuissants. Bien sûr, ils ne fonctionnaient que pour séduire, jamais pour trouver l’amour, mais c’était un don que tu étais toujours prête à utiliser. Et avec Misha, tu jouais les sirènes. "Saf que j'en veux plus..." C’est ni une ni deux que tu te retrouvais prise au piège à ton propre jeu. Sous lui, tu ne pouvais bouger, puisque tes mains et tes jambes étaient emprisonnées des siennes, ce qui tout de même, t’arracha un sourire. Tu frissonnes en sentant ses lèvres dans ton cou, le lui dévoilant un peu plus afin qu’il n’en manque pas une parcelle. C’était peut-être Misha, mais tu avais envie de lui à l’instant, et tu ne te priverais certainement pas d’en profiter. Tu te mords la lèvre, alors que sa langue se glisse contre celles-ci, ce que tu ne peux t’empêcher d’apprécier. Il était doué à ce jeu, l’Eliot, il savait y faire… Charmant, beau garçon, bien fait, sauvage, c’tout ce que t’aimais, chez un homme, car y’avait que ceux-là qui savaient s’y prendre, avec toi. Comment t’apprivoiser, tout ça, ils avaient ça dans le sang, et Misha ne faisait pas exception à la règle. Tu le laissas retirer ton chandail sans protester, l’aidant même un peu en te soulevant la haut du corps lorsqu’il le repassa par ta tête, avant de le jeter à l’autre bout de la pièce. C’est lorsqu’il t’embrasse enfin, mélangeant sensualité et fougue que ton corps se cambre. Ses mains sur tes seins te donnent des frissons comme tu n’en avais pas encore connus depuis votre réveil. Ça faisait si longtemps que tu n’avais pas eu droit à ce genre de caresses et dieu que c’était bon. Rien que ça suffisait à te stimuler, déjà, en partie. ‘’ Misha… ‘’, souffles-tu en rompant le baiser une brève seconde. Tu parviens à dégager l’une de tes jambes de sous les siennes, puis tu viens rapidement l’entourer autour de celles du jeune homme, de sorte à te retrouver enlacée. Toute la chaleur provoquée par votre petit jeu n’en est que plus agréable. Tu mords sa lèvre inférieure, avant de remonter tes bras vers le haut du lit, de sorte à lui offrir entièrement ta poitrine, encore recouverte de ton soutien-gorge. Ce ne serait que meilleur encore lorsqu’il se déciderait à retirer tes derniers morceaux…

Que se passe-t-il? Tu iras en enfer. Le démon viendra te chercher à la fin de ta vie. Et tu le baiseras, lui aussi. Tu aimes trop la vie pour passer à côté de tous les plaisirs, qu’ils soient petits, grands, charnels, culinaires, paysagers… Tu en profites, et c’est pourquoi tu y mets toute cette puissance et cette fougue chaque fois. Chaque fois, tu y laisses un peu du tien, peut-être pour faire ta marque? Tout ton corps se cambre, tu fermes les yeux, comme Misha enfonce sa tête entre ta poitrine. Était-ce si bon parce que ça faisait des mois que tu n’avais pas goûté aux plaisirs charnels? Ou bien appréciais-tu seulement les caresses comme celle-ci à leur juste valeur, assez pour que ça t’en donne des frissons tout le corps et que tu pousses un faible gémissement de satisfaction. Tu te sens trop bien. Ce n’est plus Misha le détestable Eliot que tu as en ta présence. C’est Misha, le jeune homme craquant qui te fait un bien fou et qui sait s’y prendre, en mélangeant autant de fougue que de douceur à la fois. C’est ce que tu aimes. Tu réussis à baisser la tête vers le cou tu jeunes hommes pour l’embrasser dans le creux. Et là, comme tu laisses ta marque partout où tu passes… tu commences à faire une succion, constante et assez forte, aspirant la peau entre tes lèvres, puis la mordillant à l’occasion. Qu’est-ce qu’il aura une belle marque dans le cou, le Misha (a). Ça dure assez longtemps, de un pour qu’il soit visible, de deux parce que le vilain décide de glisser ses doigts entamer une danse par-dessus ton string. Tu serres les jambes, appréciant le contact entre ses doigts, le tissu et ta peau, l’un de tes points sensibles. Quelle fille résisterait à un tel supplice? Tu serres les jambes, mais tu les ouvres un peu, comme pour lui permettre un plus grand accès. Tu mordilles une dernière fois la peau de son cou avant de mettre un terme à la succion ; ça pouvait être douloureux si c’était trop long. «P’tain...» Tout ton corps est en feu, tu bouilles, tout entière, tu es offerte, tu veux t’offrir à lui, puisque tu en as envie et que le moment est opportun à cela. Faut bien unir les différences et la sauvagerie pour en faire un plaisir, n’est-ce pas? C’est sensuel, délicieux, agréable… Alors puisqu’il te procure un plaisir déjà fou, que tu lui fais comprendre par des gémissements, tu décides de lui réserver le même sort, glissant ta main vers son seul morceau de tissu ; son boxer. Tu sens son envie, son désir, il ne peut pas le nier. C’est assez visible, et puisque vous êtes tactiles, tu le sens, aussi. «J’sens qu’on va s’éclater, nous deux…», dis-tu dans un soupir, enfouissant alors ta tête contre son cou, respirant plus fort, appréciant le moment, et agitant ta main pour lui offrir le même plaisir…