(maëlys)+ forever young.

Tu étais entrain de te doucher,perdue dans ton monde merveilleux de bisounours où tu étais la plus belle et la plus glamour de toutes les cabots. Tu chantais à tue-tête une chanson dont tu connaissais seulement l'air et pas les paroles ce qui donnait quelque chose comme 'nianiana body niaaaniaa whistle" enfin c'était pas joli à voir et à entendre quoi. C'est pas encore pour toi the voice. Si tu étais une sirène, les marins se suicideraient pour ne pas avoir à t'écouter, t'insultant probablement de thon et comme quoi tu devrais retourner dans la mer. Bref, tu arrêtas le massacre, parce que là t'étais à deux doigts de faire un remake du film avec la tronçonneuse.  Tu tapotas autour de toi à la recherche de ta serviette. Tu tapotas encore, puis tu sortis carrément la tête de la douche, alarmé de ne pas la trouver. Tu avais encore du savon sur la figure, mais c'est pas grave parce qu'au pire c'est du savon donc ça peut pas être crado. Puis dop ça ne pique pas les yeux. (aa) Vazy une fille c'était encore barré avec ta serviette. Sérieux faut vous acheter des lunettes là. Tu lances un regard sur ta gauche, puis sur ta droite, la voie est libre. Ni une, ni deux tu te précipites hors de la salle de bain, direction ta chambre. Dans ta tête tu te passais carrément la musique de james bond, parce que oui c'était une mission impossible. Bien évidemment ce fut à ce moment là que Maëlys débarqua de nulle part, te cassant dans ton délire. "Je m'entraine  pour la téléréalité "Naked and afraid" t'sais c'est un peu comme koh lanta sauf que t'es à poil tout le long." commenças-tu à expliquer très sérieusement. Tu tentas même pas de te cacher, parce que uno c'était une fille donc elle connaissait probablement déjà ce que ton corps pouvait offrir, puis comme le disait si bien queen b il fallait savoir être fier de son corps. "Par contre si tu avais une serviette ça serait bien aussi, parce que je sais pas comment ils font mais moi j'ai déjà froid."

Il était 18h20 et cette journée avait été hyper longue, horrible même, que des papiers, de l'administration, la réinscription à Harvard et tout le tralala, puis j'avais pris des nouvelles de plusieurs personnes, fais le ménage puis ressorti pour boire un café et bosser un peu mes cours. Avec Wade ça n'allait pas fort, il avait déjà été voir ailleurs alors bon.. Mais bizarrement, j'étais pas déprimée, non, j'allais simplement l'attendre au tournant, je m'y attendais de toute façon à ça. J'allais pas me rendre malade pour un mec. Je rentrais donc à la cabot, j'avais envie de faire à manger et puis, fallait que je me douche aussi. Donc en grimpant aux escaliers, c'est là que je te vis à poil "Je m'entraine  pour la téléréalité "Naked and afraid" t'sais c'est un peu comme koh lanta sauf que t'es à poil tout le long." t'étais folle, dingue, mais tu n'avais pas changé. Je secouais la tête en haussant les sourcils "T'en a d'autres des conneries comme ça Bry'?" et tu ne te cachais pas, en même temps, t'avais un beau corps et puis, j'avais déjà vu un corps de meuf hein.. J'avais le même. Peut-être des plus petits seins... M'enfin. "Par contre si tu avais une serviette ça serait bien aussi, parce que je sais pas comment ils font mais moi j'ai déjà froid." je riais légèrement, entrant dans ma chambre, attrapant le premier peignoir que je trouvais pour te le lancer "Rends le moi dans la semaine..." fallait aussi que je me douche, heureusement, j'en avais deux ou même trois enfaite... Une fois que tu l'avais enfilé, je t'offrais un sourire plus sérieux "On s'croise pas beaucoup toutes les deux.."

Malgré les apparences trompeuses tu tenais à préciser que tu n'étais pas le genre de fille naturiste à aimer se pavaner en tenue d'Eve dans toute la maison. Non tu n'étais pas une hippie complètement folle qui tente de communier avec la nature en se jetant de la terre et de feuille sur elle-même. En tout cas tu es bien contente d'être tomber sur ton amie, et non une peste comme Olympe ou pire un garçon qui traînerait dans le coin. "J'en ai encore un rayon....c'est ça où je te disais que je pose pour faire des peintures nues, tu vois j'suis un peu comme un muse pour beaucoup de personne par ici. J'inspire les gens. " ajoutes-tu avec ironie, bougeant tes cheveux dans un mouvement à la l'Oréal. Oui oui tu n'étais point décontenancé par le fait de te retrouver à poil en plein milieu du couloir et de lui taper la discute comme si de rien était. Il te manquait sérieusement une case. En tout cas tu fus tout de même bien soulager quand la rose se ramena avec un peignoir. "Ma sauveuse, je t'aaime à la fooolie là." dis-tu en attrapant le peignoir qu'elle te prêtait. Un peu plus et tu allais te jeter dans ses bras pour la remercier, enfin quand tu aurais enfiler ce truc. Tu hochas positivement, espérant que tu allais y penser,sinon il risquerait de trainer dans ta chambre pour toujours. "Ouai je sais...mais c'est parce que j'ai un quotas tu vois? Si je vois plus de trois filles jolies, je deviens aveugles...mais avec les moches c'est bon...du coup bah je peux jamais te voir." oui oui tu es encore entrain de raconter une grosse connerie. "Puis je sais que tu m'évites. Je t'en veux pas, c'est un peu chiant de me parler. " Tu la taquines bien évidemment.

"J'en ai encore un rayon....c'est ça où je te disais que je pose pour faire des peintures nues, tu vois j'suis un peu comme un muse pour beaucoup de personne par ici. J'inspire les gens. " c'était tout toi ça, et ça me faisait sourire, t'étais pleine de conneries, tout le temps.. Je te lançais alors un peignoir de ma chambre et t'avais l'air super contente, en même temps, on était mieux habillés pour avoir une conversation.. "Ma sauveuse, je t'aaime à la fooolie là." j'esquissais un bref sourire alors que je t'avouais qu'on se voyait jamais toutes les deux "Ouai je sais...mais c'est parce que j'ai un quotas tu vois? Si je vois plus de trois filles jolies, je deviens aveugles...mais avec les moches c'est bon...du coup bah je peux jamais te voir." hein? Je fronçais les sourcils en bafouillant "T'en a pas marre de dire de la merde Bry?" pour finir par rire de bon coeur "Puis je sais que tu m'évites. Je t'en veux pas, c'est un peu chiant de me parler. " n'importe quoi.. "C'est tellement chiant que je vais me doucher et après, j'aurais besoin de toi pour faire à manger, t'es partante?" on pourrait parler au moins. Mais là, direction la douche dans ma chambre. [...] 15 minutes plus tard, j'en sortais avec un pyjama fin mais manches longues, des petites pantoufles et je t'appelais à travers la porteeee "Brynn!"

Oui tu racontais définitivement de la merde. À croire que c'était aussi simple pour toi que de respirer, sortant de manière très naturelle de ta bouche. "Si je sais je raconte tout le temps de la merde, tu sais pas comment c'est difficile d'être moi." Oui parce qu'en plus de raconter h24 de la crotte, tu avais aussi un humour des plus douteux. Maëlys n'était pas mal barré, dire qu'elle allait devoir encore te supporter. Bref, tu opinas lorsqu'elle proposa de vous rejoindre plus tard. Tu ne comptais pas te trimballer dans son peignoir toute la soirée, bien qu'il soit super confortable. À tous les coups elle utilisait la lessive Omo, genre la pub avec les singes sur une île paradisiaque. Du coup, tu rejoignais à ton tour ta chambre, décidé à enfiler quelque chose de plus approprié. 8 min et 15 secondes plus tard tu étais prête. Il faut dire qu'avec Zara vous vous étiez lancer un défi, dans le genre qui est capable de s'habiller le plus rapidement possible et ce pendant une semaine. Pour le moment tu perdais, ouai c'était moche, mais Zara avait réussie à faire 3 min 5, c'était trop rapide pour toi. Ouai t'es pas une speedy gonzales. "J'suis làààà." tu déboulas de ta chambre, pour rejoindre la rose. "Bon on fait quoi? J'commence à avoir faim."Tu regardes ton ventre puis ton amie, puis ton ventre. Tu l'entends gargouiller silencieusement.

Etre à la Cabot House ça m'apaisait, personne nous faisait chier ici, enfin bon, j'étais peut-être un peu vulgaire mais tant pis.... Je t'avais croisé et ça aussi, ça me faisait du bien, on avait pas l'occasion de beaucoup parler depuis qu'on était étudiante à Harvard et c'était bien dommage. "Si je sais je raconte tout le temps de la merde, tu sais pas comment c'est difficile d'être moi." on te donnerait le bon dieu sans confession quand tu faisais ça, t'étais trop mignonne. Après m'être douché et avoir enfilé un pyjama, je t'appelais pour que tu me rejoigne dans la grande cuisine des roses. "J'suis làààà." tu venais rapidement, et j'ouvrais le frigo pour regarder ce qu'on avait "Bon on fait quoi? J'commence à avoir faim." je réfléchissais en tortillant ma bouche de gauche à droite "Y a des lardons, de la crême fraîche et des oeufs.. On fait des pâtes à la carbo?" j'adorais faire à manger.

Du coup tu avais rejoint Maé dans la cuisine qui semblait parfaitement dans son élément. Cette pensée te fit sourire, parce que c’était loin d’être ton cas. En tout cas ça te faisait très plaisir de passer la soirée avec elle, vous alliez pouvoir un peu rattraper le temps passé. « Heu ouai si tu veux. Perso j’veux bien ouvrir le paquet de pâte, puis après j’te regarde…j’trouve que c’est une bonne séparation des tâches. » dis-tu innocemment. Tu étais une princesse, tu ne cuisinais pas. D’ailleurs tu n’essayais même pas, parce que le peu de fois où tu t’étais mise au fourneau, tu avais fait vomir tout le monde en mode intoxication alimentaire. Tu t’asseyais donc sur le comptoir, papillonnant des yeux pour la faire plier. « Du coup raconte il s’est passé quoi dans ta vie dernièrement ? Nan parce qu’on se raconte plus grand-chose, et j’voudrais pas aller fouiller dans ta chambre pour lire ton journal intime hein. »

Une fois toutes les deux dans la cuisine, je te proposais de faire un de mes plats préférés: des pâtes à la carbonara « Heu ouai si tu veux. Perso j’veux bien ouvrir le paquet de pâte, puis après j’te regarde…j’trouve que c’est une bonne séparation des tâches. » je secouais la tête en me mettant à rire légèrement "T'as pas changé Bry'..." on change pas les bonnes vieilles habitudes comme on dit.. Je sortais alors une poële, un bol, des oeufs, lardons et tout ce qu'il fallait « Du coup raconte il s’est passé quoi dans ta vie dernièrement ? Nan parce qu’on se raconte plus grand-chose, et j’voudrais pas aller fouiller dans ta chambre pour lire ton journal intime hein. » j'esquissais un tendre sourire en ta direction en remplissant une casserole d'eau pour les pâtes "Et bien.. pas grand chose de particulier hm.. Et toi?" j'allais pas tout de suite t'évoquer que mon mec qui était mon ex m'avait trompé..

« Je pense que c’est important de rester soi-même, et de conserver ses principes. Alors tu vois j’ai biiien conserver le mien, vivre dans mon ignorance, et toujours pas être capable de faire la cuisine. C’est un travail de tous les jours. » expliques-tu avec un grand sourire, les yeux pétillants de malice. Tu étais vraiment contente de passer un peu de temps avec elle, de la voir sourire. Il en fallait vraiment peu pour êtreee heuuureuuux. ♪♫ Du coup tu l’as laissa bien faire, l’observant s’appliquer à la tâche. Tu attrapas un paquet, que tu ouvras, réalisant ainsi ta part du contrat. « Tu veux dire qu’il ne s’est riiien passé depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » demandes-tu pour la taquiner, trouvant sa réponse un peu trop évasive. « Ow tu sais les choses de la vie….J’ai foutu un coup de boule à un mec que j’aimais bien, je sais pas si je vais me remettre avec mon ex, je me suis fait voler mon portable par un macaque au zoo, j’ai surpris une fille qui se promenait avec une photo de moi, j’crois que c’était une fan. Puis bien sûr, le problème de photos volées à la soirée underwear, au moins je rendais plutôt bien sur la mienne. Enfin tu vois la vie quoi. » commenças-tu à expliquer, lui donnant un petit exemple sur comment raconter sa vie à quelqu’un. C’est qu’il t’en était arrivé des choses, pire qu’un épisode des feux de l’amour.

« Je pense que c’est important de rester soi-même, et de conserver ses principes. Alors tu vois j’ai biiien conserver le mien, vivre dans mon ignorance, et toujours pas être capable de faire la cuisine. C’est un travail de tous les jours. » ça c'était une bonne philosophie au fond, ne pas changer pour quelconque raisons et rester telle que l'on est. Je t'offrais un fin rictus tandis que je sortais la poële avec le beurre pour faire revenir de l'oignon et des lardons « Tu veux dire qu’il ne s’est riiien passé depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? » oh si mais justement, trop de choses c'était passé. Je soulevais les sourcils en soupirant "Bien trop de choses.." mais je me concentrais sur tes dires, pour en apprendre un peu plus « Ow tu sais les choses de la vie….J’ai foutu un coup de boule à un mec que j’aimais bien, je sais pas si je vais me remettre avec mon ex, je me suis fait voler mon portable par un macaque au zoo, j’ai surpris une fille qui se promenait avec une photo de moi, j’crois que c’était une fan. Puis bien sûr, le problème de photos volées à la soirée underwear, au moins je rendais plutôt bien sur la mienne. Enfin tu vois la vie quoi. » c'était rien de très dramatique, et tant mieux. "Quel ex?" là, je souriais.. C'était toujours bien de parler d'amour avec ces copines.