zita • une ballade, un cimetière, la nuit, ton idée

Si je ne me trompe pas, les talons sont des chaussures donc forcément celle-ci sont faites pour courir et se déplacer dans n’importe quelle manière. N’empêche que c’est des chaussures donc forcément tu peux tout faire avec voilà … T’as rien le droit de dire, les filles sont juste nul de ce côté-là. dis-je avec un sourire au coin moqueur. Je m’étais ensuite rapprocher d’elle par mélancolie, lui faisant un câlin comme on avait l’habitude de le faire avant. On s’est un peu éloigné de ce côté-là, car autant le dire elle a bien changé tout de même. Elle ne m’a pas repoussé pendant ce moment entre frère et sœur, il y a aussi eu ce bruit de grincement qui a dû lui faire peur. On aurait dit des grilles qui se ferment… C’était pas un bruit de grille qui se ferme ça ? dis-je en arquant un sourcil. Je viens lui prendre la main et l’attire en direction de l’entré pour être sûr que ce n’est pas ce que je pense… Comme prévu la porte du cimetière était fermée, cela voulait donc dire qu’on était coincé ici pour la nuit c’est ça ? Alors qu’Halloween approche ? Misère.

Il essayait de gagner la joute verbale qui avait lieu entre vous, et franchement ces arguments ne te convenaient pas franchement." Rappelles moi de te faire un cours sur la mode un de ces jours parce que faut croire  que les leçons que je t'ai donné n'étaient pas suffisantes. " Franchement les mecs, pas un pour relever le niveau, c'est désespérant mais ça fait bien longtemps que tu as abandonné de les comprendre et même de leur parler à de rares exceptions comme ton cher frère. Preuve en est, il était l'un des seuls que tu permettais à te serrer dans ses bras. Puis bon au moins ça te réchauffait un peu par cette soirée d'automne. T'as beau avoir le sang chaud, ça ne t'aide pas vraiment pour avoir chaud en tout temps. Lorsqu'il insinue qu'une grille vient de se fermer, tes yeux s'écarquillent. Vous rapprochant à l'entrée du cimetière, vous constatez tous les deux la même chose... Clos! Vous voilà tous les deux enfermez." Franchement Elio, c'est pas drôle comme blague. Donne les clés que je quitte ces lieux. J'ai pas envie de faire une syncope. " Oui tu étais en train de faire une crise de nerfs mais tu avais bien des raisons.

Il ne fallait pas trop m’en demander non plus, j’étais calé sur la mode masculine mais je n’ai jamais compris l’intérêt de la mode féminine qui se trouve être parfois étrange autant se le dire. Je suis un homme, c’est normal que je ne connaisse pas grand-chose sur la mode féminine… Et cela n’empêche pas que l’homme est plus doué que la femme pour courir avec des talons. dis-je en haussant les épaules. J’aimais avoir raison et ce n’est sûrement pas maintenant que cela va changer les choses vous pouvez en être certains. Durant notre moment de tendresse assez exceptionnel, je compris rapidement qu’on était enfermé dans le cimetière quand j’entendis le bruit d’un grincement de porte et un autre de fracas. On se dirige tous les deux vers la grille et on la vit fermé comme je l’avais prévu. Je soupire et passe une main dans mes cheveux avant de pencher la tête sur le côté doucement. J’aurais bien aimé mais je n’ai pas les clés Zita… dis-je en la regardant. J’étais très sérieux et j’espérais qu’elle n’allait pas me péter un câble dessus, elle fait vraiment peur quand elle s’énerve, je t’assure. Je crois qu’on est enfermé dans le cimetière tous les deux… Pitié ne me tue pas… dis-je en faisant une grimace étant quelque peu apeuré à l’idée qu’elle veuille me tuer à cause de ce problème. Qui va sûrement en être un gros d’après elle…

Pourquoi ton frère te ferait ça ? Où est l'intérêt de vous enfermer dans un cimetière. T'es pas une fille à draguer et encore même là ce serait vraiment tordu comme tactique de drague. Vraiment tu ne comprenais pas comment le cerveau d'un homme pouvait fonctionner. Il était hors de question que tu dormes avec les morts, du moins pas maintenant. Alors tu le suppliais d'arrêter sa blague tout de suite. Mais voilà qu'il t'assure ne pas être en possession des clés. Tu commences à bouillonner intérieurement et franchement ça ce n'est pas bon, pas bon du tout même. C'est impossible que tu attendes demain matin pour sortir d'ici. Non, non, non ! Ce n'est qu'une mauvaise blague. Faut pas que t'y penses sauf qu'Elio en rajoute une couche." Parce que tu croi que je vais dormir ici ? Que je vais m'allonger sur une tombe pour trouver le sommeil ! T'es cinglé. Laisses moi sortir. " Tu te mettais à chercher dans ses poches où il avait pu cacher ces satanés clés qui te libéreraient de cet enfer mais en vain." T'es chiant Elio, vraiment. Je te déteste. " Comment il pouvait te faire ça ? Ton propre frère...

Je n’étais pas censé savoir que le cimetière fermait aussi tôt. Dans Harry Potter, il ne ferme jamais même la nuit de Noël. Je trouvais quand même cela bizarre que cela ferme, on n’est pas dans un coin où il y a beaucoup de pillage de tombe quand même. Le pire c’est que j’avais l’impression que Zita pensait que j’étais le coupable. Je cois même qu’elle en est totalement sûre ce qui paraît débile puisque j’étais avec elle quand la porte s’est fermé. Elle était comme une tigresse prête à m’égorgée pour avoir ce qu’elle veut. Je t’ai dis que ce n’était pas moi Zita, cela ne sert à rien de chercher la clé sur moi va ! dis-je en soupirant d’exaspération. Elle était comme une tigresse à ce moment précis en osant me dire qu’elle me détestait. C’était bien la première fois qu’elle me disait cela et j’avoue être blessé de ses paroles. Je ne suis pas d’un naturel méchant mais là, elle a été un peu trop loin. Tu sais quoi, tu reviendras me voir quand tu seras un peu plus diplomate dans tes paroles et quand t’arrêteras ta petite crise d’hystérie ok ? dis-je en tournant les talons pour partir de mon côté à la recherche d’une sortie. Nan mais ça va, je suis gentil mais pas con non plus. Elle est ma sœur certes mais la faire flipper un peu ne peut que lui faire du bien.

C'était une caméra cachée obligé, peut être que ton mari était dans le coup parce que oui t'étais certaine qu'il jubilerait de te voir ainsi en train d'essayer de comprendre ce qui t'arrive. Mais  ton frère ? Là tu restais pantoise et incompréhensive, c'était tout à fait son genre de te charrier sauf que là c'était vraiment beaucoup trop pour ta petite personne.Tu trouvais ta réaction tout à fait normale, c'était logique de totalement paniqué quand on se retrouve enfermé dans un cimetière alors qu'Halloween approche à grand pas. Elio insistait encore sur le fait qu'il n'était pas le responsable de cette mascarade mais c'était bien trop difficile de croire que la porte s'était refermée sur vous comme par magie. Visiblement vexé par ton comportement, il préférait tourner les talons et partir dans son coin. Il voulait vraiment te faire passer pour la méchante ce soir ?" Je suis pas hystérique, je suis rationnelle. Je sais que tu serais capable de me faire ça, histoire d'en rire pendant des années. Je te jure que tu me le paieras. " Le vent se levait, des drôles de bruits se faisaient entendre, et ton sang se glaça. Ca ne pouvait pas être pire." Faut pas s'étonner après que je déteste les hommes si c'est pour subir des trucs comme ça. " Tu parlais toute seule mais tant pis, il fallait que tu déverses ta colère à voix haute.

Dans tous les cas, on sait d’où viens le caractère explosive de ma sœur… Cela viens obligatoirement de notre père puisque j’ai le même si… autant le dire je suis moins hystérique qu’elle honnêtement. Je préfère alors partir de mon côté en cherchant un endroit où sortir, c’était quand même ma sœur et je devais tout faire pour la protéger du mieux que je le pouvais. Elle est ma petite princesse après tout. Je commence à regarder pour voir s’il y avait moyen d’ouvrir la porte ou non. Voyant que ce n’était pas le cas, je commence à faire le tour regardant s’il y a un moyen pour nous de passer à travers deux barres. Je grogne de mécontentement et de frustration en voyant que je n’avais pas de patience alors que j’en ai généralement. Calme Elio, tu dois sortir ta sœur de là. dis-je en plissant les sourcils. Je continue essayant de voir si ma sœur pouvait passer dans un trou. Elle est assez maigre après tout, beaucoup moins imposante que moi je dois dire.

A paniquer comme ça, pensant que tu allais finir ta nuit ici, tu allais te déclencher une crise d'asthme c'est certain et en plus, en fouillant ton sac, tu remarquais que tu avais oublié ta précieuse ventoline, ce qui ne fit qu'amplifier ton état déjà désastreux. Tu croisais les bras sur ta poitrine, parce que le froid commençait à se faire ressentir. Pour tenter de te réchauffer, tu faisais les cent pas. Cette situation devenait insupportable, tu n'allais pas pouvoir tenir encore bien longtemps, c'était beaucoup trop te demander. T'aimes trop que ta vie soit bien rangée pour qu'un grain de sable ne vienne enrayer la machine. Vraiment la prochaine fois, tu te contenterais de suivre les plans de ta soirée. Les aventures c'est pas du tout fait pour toi loin de là même, ton petit confort est bien plus agréable." S'il te plaît, Elio, sors moi de là, j'en peux vraiment plus. " criais-tu si fort que tu pourrais réveiller les morts. Même si t'en voulais à ton frère, il était la seule personne à pouvoir t'aider pour quitter ce cimetière.

Pourquoi avoir mis autant de clôture sérieusement ? les morts ne peuvent pas s’échapper après tout alors pourquoi en faire tout un plat comme cela. Je soupirai une nouvelle fois en remarquant qu’il n’y avait toujours rien qui permettait de passer. Je fus surpris en entendant la voix de ma sœur dire qu’il fallait que je la sorte de là. Oui, c’est ce que j’étais justement en train de faire mais ce n’était pas facile. Je finis par me diriger vers elle, ayant terminé de lui faire la gueule. Et puis autant le dire, cela risque d’être plus simple de chercher un peu et je pourrais ainsi la surveiller. Je m’approche alors d’elle et remarque que celle-ci à froid. Je retire ma veste rapidement et la dépose sur ses épaules après lui avoir déposé un baiser sur le front. Même si elle a un putain de caractère, elle reste tout de même ma sœur. Je vais te sortir de là ne t’inquiète pas, il faut juste que tu te calmes. Respire et viens avec moi, il ne t’arrivera rien je te le promet. dis-je avec un sourire rassurant. Il fallait que je la protège après tout. Elle était ma petite sœur et je devais prendre soin d’elle coûte que coûte. Nous nous dirigeons alors une nouvelle fois vers les clôtures à la recherche d’une ouverture… Faut-il encore qu’il y en ait.

Cette situation était vraiment insoutenable. Tu te refusais à passer la nuit ici, si t'arrivais d'ailleurs à la passer, parce que vu les températures, tu pourrais finir congelée ici. Hors de question que tu meures dans ces conditions, ce n'était pas quelque chose fait pour toi. Elio était le seul qui pouvait t'aider, alors tu décidais de mettre ta fierté de côté maintenant que tu avais poussé ta gueulante et lui demandais de venir à ta rescousse. En dehors du fait que votre relation était parfois électrique, il était la seule famille en qui tu avais confiance et bien le seul à qui tu confierais ta vie. Tu respirais de nouveau en le voyant revenir, te donnant au passage sa veste pour que tu arrêtes de trembler de partout. Il essayait d'être rassurant mais c'était presque impossible pour toi de positiver alors que tout semblait perdu d'avance. Tu regardais les grilles qui vous entouraient, et vos retenaient prisonniers de ce lieu infâme." Peut être que si tu me fais la courte échelle je pourrais passer de l'autre côté. Je dois être assez souple pour ça. Et ensuite je vais demander de l'aide pour te sortir de là ? " Selon toi c'était la seule solution qui s'offrait à vous.