WE CAN LIVE UNDERWATER ❋ CALYPSO

Leo boudait presque, non vraiment il était presque vexé de la façon dont Calypso jouait avec lui. Il n'aimait pas être utilisé, abusé comme ça, c'était un vrai viol de lèvres, ce n'était même pas agréable, c'est dégoûtant, elle pouvait être jolie comme elle voulait, son foutu caractère gâchait tout il avait presque l'impression qu'elle était moche à des moments, ça durait jamais bien longtemps. La jeune femme annonça sa soi-disant noyade. « Ah ah. » se moqua-t-il du haut de son perchoir, pas si haut que ça. Il la fit sous l'eau, se disant qu'il était finalement débarrassé, sauf que quelques secondes après, elle refaisait surface, le tirant par les pieds pour le faire glisser dans l'eau. Il remonta rapidement à la surface, bientôt suivi de la blonde qui le frôla de TRES près en remontant. Le Mather se tendit, prêt à la remettre à l'eau si jamais elle le cherchait wesh. Bon en fait, vu comme elle était près, trop près, le jeune homme avait un peu du mal à se concentrer. C'était hormonal, rien à voir avec elle, mais avoir une fille si près c'est jamais facile à gérer hého. Il la fusilla du regard, soutenant le sien, pas prêt à lâcher ce combat de yeux. Il était sur et certain qu'ils se touchaient presque là. « J'ai pas de problème avec toi, c'est toi qui en as un avec moi. » Il sauta sur la jeune femme, l'emmenant avec lui sous l'eau, puis il remonta, tirant de nouveau Calypso avec lui. Puis il posa ses lèvres sur ses joues tour à tour, sur son front, sur ses lèvres sur son nez. « Regarde, je ne suis qu'amour. »

Léo plongeait ses yeux dans les miens avec un regard assez… déterminé. Comme s’il partait à la guerre, c’était cet effet que je lui faisais alors ? J’avais envie de rigoler, et lorsqu’il m’expliquait qu’il n’avait pas de problème avec moi, mais que, en revanche c’est moi qui en avais un avec lui, je pouvais presque sentir l’odeur de l’urine sortir de sa bouche tellement on était proche. Bon, d’accord, j’étais en train de mentir, mais c’était mieux de me dire ça que de penser au fait que j’avais bien envie de remettre mes lèvres contre les siennes, mais qu’est-ce qu’il m’arrivait putain, je l’aimais pas ce mec. Il était insupportable, un vrai petit con, une tête à claque, tout ce que vous voulez, mais je restais avec lui alors que la piscine était immense, le chlore me montait au cerveau, il se passait un truc. Cool ta réponse, franchement ça fait avancer les choses ! dis-je à l’égard du jeune homme. Seulement avant que je décide de quitter les lieux, il me sautait dessus tel un éléphant obèse - quoique, ils sont tous obèses, donc cette précision n’était pas vraiment pertinente -, afin de me mettre la tête sous l’eau, une énième fois. Je toussais légèrement une fois la tête hors de l’eau, puisque j’avais presque avalé la tasse sur le coup, merci Léo. Puis, comme apparemment, je n’étais pas la seule touchée par les méfaits du chlore, il décidait de déposer des baisers sur l’ensemble de mon visage, dont mes lèvres. Il voulait jouer à ça, très bien, je souriais d’une manière assez espiègle lorsqu’il me disait de manière assez ironique qu’il n’était qu’amour. Et bien moi aussi je n’étais qu'amour et il était temps de lui montrer. Je m’approchais de lui, déposant mes mains autour de son visage avant de l’embrasser, comme ça. Je prolongeais le baiser, décidant d’y rajouter ma langue, tant qu’à faire, il avait déjà eu l’occasion de partager ma bave. Une fois l’opération terminée, je m’écartais à nouveau, le regard satisfait. Alors qu’est-ce que tu en penses de ma bave cette fois-ci ? Elle n’est qu’amour également, vous devriez bien vous entendre dis-je passant ma langue sur ma lèvre inférieure.

Calypso voulait se la jouer tentatrice des îles, elle voulait pas s'éloigner, madame voulait juste savoir pour Leo ne l'aimait pas. Il n'y avait pas de raisons particulières de toute façon, c'était comme ça, est-ce qu'elle savait elle au moins quel problème elle avait avec lui ? Non ? Et bien voilà le problème était réglé, c'était physique il pouvait pas se voir sa petite tête de princesse Anastasia et puis c'est tout, fin du problème. « Il y a rien à faire avancer il me semble, t'es trop bornée de toute façon comme fille. » Bah oui madame avec des principes ou je-sais-pas-quoi. Mes fesses oui, elle était juste chieuse professionnelle et son seul objectif dans la vie c'était de battre des records de connerie et casser les pieds de Leo à chaque fois qu'elle le croiserait. Voilà tout. Seulement voulant faire preuve de sa bonne volonté, pour montrer aussi que le plus con des deux dans l'histoire et aussi celui qui était le moins impliqué dans la guerre c'était qui ? C'était bibi, le Mather décida de se lancer dans une séance de baisers rapides, posés au hasard sur le visage tout doux et tout mouillé de la blonde. Et oui lèvres comprises, tant qu'à faire, elle s'était pas gênée pour le faire non plus et avait tout gâché avec une histoire d'urine. Heureusement qu'il était là pour relever le niveau. Sauf qu'il ne s'attendait pas à ce que mademoiselle en redemande, lui roulant une pelle au milieu de la piscine, posée la fille. Bien que surpris, il ne la repoussa pas, bien sur que non, non mais oh. Elle finit par arrêter de tourmenter ce pauvre Leo, cassant tout le move de la situation en parlant bave. La classe incarnée, toujours. « Elle est meilleure, vraiment c'était super. » Il tira la jeune femme par l'élastique du maillot, reprenant le baiser là où Calypso l'avait laissé, passant ses mains derrière ses cuisses pour la soulever, partageant toujours avec plaisir sa bave, qu'il était généreux. Puis il la laissa tomber d'un coup, rompant le baiser, il sortit de l'eau avec précipitation. « J'ai vu clair dans ton jeu Calypso, tu essayes de m'amadouer, t'es une vraie vipère qui pique, tu me manipules. » Finalement il alla s'asseoir sur le rebord de la piscine, boudant à moitié.

Mr Halberstam trouvait que j’étais trop bornée, sur ce point je ne pouvais le contredire, je décidais donc de garder le silence par rapport à sa remarque même si j’avais une envie soudaine de lui tirer la langue, mais c’était pas très classe, et il méritait pas que je lui montre autant d’affection - bah ouais tirer la langue c’est le summum de l’affection -. À présent je le regardais, il semblait quand même sous la surprise de mon baiser, je pouvais pas m’empêcher de sourire devant cet idiot de première qui était quand même incroyablement sexy dans son petit maillot, puis j’avais clairement envie de l’embrasser à nouveau. Mais apparemment je n’étais pas la seule dans cette situation, outre la surprise, Léo confirmait qu’il avait apprécié de baiser, ô miracle ! La première fois qu’il aimait un truc qui venait de moi celui-ci, j’avais presque envie de tout gâcher pour lui montrer qui c’était le patron, mais je restais à ma place pour l’instant. Super tu dis ? Est-ce que tu serais en train de me faire un compliment ou je rêve ? demandai-je, mais avant de pouvoir obtenir une réponse, il m’attrapait afin de m'attirer vers lui et reprenait notre baiser là où j’avais décidé de l’arrêter. Je laissais ses mains se balader sur mes cuisses pendant que les miennes découvraient ses cheveux encore mouillés, mêlant à nouveau ma langue à la sienne. Okaaay c’est qu’il embrassait quand même vraiment très bien pour un imbécile, je sais pas c’que je faisais là mais la situation était quand même comique. J’embrassais - et en plus j’aimais ça - le roi des idiots, parce qu'à Harvard, plus insupportable que lui j’voyais pas. Mais soudainement, il rompait notre baiser, quittant la piscine précipitamment en me disant que j’étais en train de le manipuler. Whaaaaat. Il était sérieux là ? Je contrôlais plus rien de la situation, et même si au départ j’faisais ça pour lui montrer qui j’étais, j’avais accepté qu’il reprenne le baiser. Incohérent le mec, vraiment débile, je confirme. Ouais ça doit être ça ! J’pensais que t’étais con, mais alors franchement pas à ce point, j’pense que c’est plutôt toi qui me manipules, mais tu veux mettre la faute sur moi pour te déculpabiliser ou j'sais pas quoi mais ça marche pas, essaye de m’embrasser encore une fois, j’ferais pas la vipère mais le lama, je te cracherais dessus dis-je en attrapant une serviette qui se trouvait à côté de lui, il voulait bouder, bah moi aussi. Na.  

Il avait juste envie de lui couper son adorable petite langue et de coudre ses adorables petits lèvres. Elle avait posé sa bouche de sorcière sur la sienne et avait déversé ton son venin dans sa bouche – comprendre la bave bien évidement. Calypso gâchait tout maintenant en demandant confirmation de l'avis de Leo sur leur baiser. Elle pouvait pas s'en empêcher, toujours à réclamer des explications au brunet, toujours à le tourmenter du haut de la tour de château de fée maléfique. « Oui c'était super, oui j'ai adoré embrasser Calypso Thomspers on va pas en faire tout un plat. » répondit-il légèrement sur la défensive, vexé qu'elle lui fasse la remarque, c'est bon, c'était qu'un excellent baiser. Elle pouvait remballer ses cheveux blonds de reine des fantasmes de 50 % de la population mâle de Harvard, tout remballer tout court, partir, c'est bon, ils reprendraient la guerre un autre jour … Puis finalement non, Halberstam montrait qui était le boss, récupérant la jeune femme au vol, profitant encore de ses talents de sangsue de ses lèvres, caressant son adorable petit popotin. Sur un coup de sang, il sortit, bientôt rejoint de la jeune femme qui ne pouvait pas s'empêcher de piailler, de crier, de l'insulter. Roh bon Dieu, qu'elle se taise. Quelle tête de cochon ! Enfin un adorable petit cochon, non en fait elle n'avait rien d'un cochon, et merde ça aurait presque réconforté Leo de trouver une ressemblance entre la Dunster et une truie. Elle avait attrapé sa serviette, gueulant encore et toujours. Le brunet s'avança vers elle, manquant glisser et s'étaler sur le bord de la piscine. « Moi te manipuler ? Oh non j'oserai pas, je suis pas du genre sadique comme toi, je préfère utiliser des arguments chocs, toi tu t'utilises ton corps là, tu te pavanes en maillot, tu me fais des dons de bave, comme si ça allait marcher. » En parlant, il avait attrapé la serviette des mains de l'étudiante, et il l'essuyait, en profitant carrément pour caresser ce qu'il y avait dessus. « Crache-moi dessus autant que tu veux. » Il l'attrapa par la taille pour reprendre une nouvelle fois leur échange de bave, peu importe si elle lui crachait dans la bouche il n'en était plus à ça près. Il tenait toujours la serviette d'une main, laissant l'autre se balader là où elle voulait, trouvant finalement sa place au creux de son dos.

On ne va pas en faire un plat ? J'étais pas d'accord là, puisque m'embrasser était d'abord un honneur, tout le monde n'avait pas eu cette chance sur cette planète terre - et ils loupaient tous quelque chose d'extraordinaire -, alors non, on allait en faire tout un plat. Surtout s'il avait adoré, chose qui ne m'étonnait pas, bien évidemment. Tu rigoles ? J'vais t'enregistrer et m'en servir dans le futur, afin que tu vois à quel point tu peux ne pas être un sale con parfois ! dis-je à l'égard du jeune homme, en faisant un grand sourire. Bon, l'truc c'est qu'enregistrer dans une piscine, ça allait être compliqué, j'ai pas encore vu les dictaphones pour piscine dans les rayons mais ça pourrait exister un jour. Bref, à présent il boudait et s'il pensait que j'étais le genre de personne qui allait se mettre à ses pieds, il pouvait toujours courir, je préférais lui montrer à quel point il était débile. Même s'il avait pas besoin de moi, j'suis sûre qu'au fond de lui il le savait qu'il avait pas plus qu'un grain de maïs dans le cerveau. C'était moi le patron, point, il pouvait faire sa crise. La preuve il revenait comme un petit chien lorsque je lui parlais en attrapant ma serviette, avec un sourire satisfait je l'écoutais. Des dons de bave, mais c'est que son grain de maïs arrivait à le rendre drôle, je rigolais lorsqu'il disait ça, ne pouvant cacher le fait que pour une fois il était drôle. Ah ouais, des arguments chocs ? Bah je les attends toujours alors, parce qu'à part brasser de l'air en parlant, les arguments ils ne viennent pas trop dis-je lorsqu'il attrapait la serviette que je tenais afin de m'essuyer et par la même occasion, toucher ce qui pouvait l'arranger. Bon, malgré le fait qu'il était insupportable, je le laissais faire... parce que voilà, il était canon et je pouvais rien y faire s'il m'attirait. Et puis c'était à mon tour d'en profiter, lorsqu'il m'attrapait par la taille afin de m'embrasser à nouveau je déposais vivement mes mains sur ses fesses, voilà Mr Halberstam, tu vas voir ce que ça fait. Tout en continuant mon baiser avec le jeune homme, je l'attrapais doucement afin de le faire s'asseoir sur un banc qui se trouvait à côté de nous, et je décidais de me mettre à califourchon sur lui tout en l'embrassant. Les gens qui se trouvaient à côté de nous, pour le coup, j'en avais strictement rien à faire. Je chatouillais discrètement son dos puis je rompais le baiser. Tu vois j'utilise pas que mon corps. Bon d'accord un peu, mais c'était pas l'important, je sais pas ce qu'on faisait mais j'avais envie de rester là encore un moment. Tu veux toujours que je te crache dessus ? demandai-je, le regard vif.

Le jeune homme eut un sourire démoniaque. Oh elle voulait l'enregistrer maintenant ? Pour lui rappeler qu'il pouvait être quelqu'un de génial. Ou alors la blonde voulait juste enregistrer sa voix soyeuse et suave pour l'écouter en boucle le soir pour s'endormir et rêver de lui. « Non je vais continuer à être si con que tu peux le penser, sinon tu vas tomber amoureuse ce serait regrettable. » Le brunet se contenta de hausser les épaules, les arguments chocs il ne les avait pas, il savait pas grand chose sur elle si ce n'est qu'elle était une tête de piaf et qu'elle embrassait mieux que n'importe qui sur Terre. Alors voilà, il l'essuyait, s'essuyant à son tour rapidement, récupérant Calypso entre ses bras pour une nouvelle étreinte, cette fois-ci il n'eut pas le monopole de la caresse bien placée, ce qui fit un instant sourire Leo, mais il était bien trop occupé à l'embrasser, c'était plus fatiguant qu'un 100 mètres nage libre cette affaire, mais il se sentait tout chose, en plus madame se la jouait dominatrice, le poussant à s'asseoir sur le banc à côté, s'installant à califourchon sur lui. Hého elle lui frôlait le mini-Leo maintenant. Il sentit sa main dans son dos pendant que le serpent venimeux se détachait de lui. Elle se foutait sûrement de sa gueule, ça y est elle continuait leur guéguerre même dans un moment si intime. Elle voulait l'affaiblir, l'amadouer pour mieux le taper là où ça fait mal quand il ne s'y attendrait pas. C'était forcément un démon cette fille, elle allait avoir sa peau. Qu'elle utilise son corps si elle voulait, il utiliserait le sien. C'était donnant-donnant. Alors qu'elle soutenait son regard, cherchant probablement à le perturber, il garda son regard planté dans le sien, ses mains se posèrent doucement sur ses cuisses, caressant les bouts de peau qu'il arrivait à atteindre sans lui enfoncer un coude dans le ventre, puis il glissa ces mêmes mains sur les hanches de la blonde, puis ses yeux quittèrent ceux de la Dunster et il vint embrasser tendrement le cou de la jeune femme, laissant une petite marque au passage, puis ses lèvres remontèrent le long de sa mâchoire, quittant le contact de sa peau pour frôler ses lèvres un court instant. « Fais ce que tu veux mais je préfère autant quand tu mords Thomspers. »

Moi tomber amoureuse de cet éléphant prétentieux et insupportable ? Il pouvait toujours rêver le petit, de toute manière j’avais peu d’espoirs : il ne pouvait arrêter d’être con, mais au moins il l’avouait, que c’était un con. Il avait conscience de ne pas être la meilleure personne sur cette terre, c’était déjà ça vous me direz ! Tu rêverais que je sois amoureuse de toi je le sais lâchai-je avec un grand sourire au jeune homme. Mais en tout qu’à c’était pas près d’arriver : j’étais pas folle, dieu merci. Puis, de fil en aiguille, je l’avais poussé sur un banc et je me retrouvais sur lui, j’enlaçais sa taille de mes jambes pendant que mes mains étaient dans son dos. Sans surprise, il ne se faisait pas attendre pour profiter du moment à son tour, déposant ses mains sur mes cuisses, puis sur mes hanches. Le problème c’est que j’aimais bien ses caresses de connard, rah il m’énervait vraiment, c’était pas possible. J’avais envie de jouer avec lui, de le voir à mes pieds histoire de lui monter qu’être le roi des cons, ça ne servait pas à grand-chose, mais j’me faisais prendre à mon petit jeu de séduction pour le coup. Ouh, mais c’est que je n’étais pas la seule, puisqu'autant dire que dans cette position, j’étais en contact direct avec la chose qui se trouvait dans son entrejambe, et j’pouvais sentir que ça commençait à se durcir. J’étais peut-être pas un requin comme lui - quoique, c’était un éléphant, mais il avait l’impression de jouer dans la cour des grands, j’allais pas le décevoir - mais en attendant il était pas insensible à mes atouts. J’avais envie de rire sur le coup, parce que cette situation était vraiment improbable, boooon, d’accord, de mon côté mes tétons étaient peut-être en train de lui dire « hello » mais, je préférais de rien montrer. Au contraire, histoire de l’embêter encore plus, je me rapprochais encore légèrement, exerçant une pression plus forte sur son bidule de débile. Il déposait délicatement un baiser dans mon cou, avant de marquer son territoire, je me laissais faire même si je détestais ça, on ne laissait pas de marque sur le corps de madame Thomspers, point. Nan mais oh. Mais j’lui devais bien ça, j’étais pas gentille, et je continuais d’appuyer délicatement sur l’endroit sensible. J’ai d’autres moyens de te faire chanter Halberstam… dis-je, sourire aux lèvres avant de l’embrasser à nouveau, de manière plus intense.

Leo éclata de rire, bien sur qu'il en rêvait, c'était le pied de savoir une fille amoureuse de lui. Bon après ça devenait forcément compliqué à un moment ou un autre, mais sur le coup c'était sympa de savoir qu'il faisait de l'effet aux filles. « Mon plus grand rêve. » dit-il avec sarcasme avant de ricaner comme une vieille. Puis monsieur avait voulu jouer les grands séducteurs, il avait cru qu'un regard de lover et deux trois bisous dans le cou suffiraient à amadouer Sa Majesté Calypso, qu'elle allait le laisser tranquille, vivre sa vie d'homme en paix, non voilà il ne voulait plus jouer, il déclarait forfait, ils n'avaient pas posé les règles avant, ça devait se résumer à une joute verbale. Il préférait aussi mourir noyée dans l'eau urinée de la piscine puis que de sentir son zigouigoui titillé par la jeune femme. Elle avait pas le droit de faire ça, il n'avait pas de moyen de pression à proprement parlé lui ! Puis il était trop préoccupé par ce qui se passait dans son maillot que par la façon dont il allait se venger. Il avait envie de faire une jolie tresse avec les blonds cheveux de la Dunster – oui il sait faire les tresses ya quoiiiii – et l'étrangler ensuite avant de la laisser pour morte sur ce même banc. Il ne pouvait même pas s'enfuir, il était bloqué entre les cuisses de la sorcière, incapable de se débarrasser d'elle et de ses pouvoirs de tentatrices. « Arrête ça tout de suite ! Il y a des gens là et c'est vraiment pas fair play ! Arrête pitié arrête ... » Il allait se mettre à pleurer comme un gros bébé, c'était de la torture, ils étaient pas tous seuls, il y avait des enfants, des parents, des familles … Ouais peut-être pas, le seul qui en profitait là c'était le maître nageur, déjà qu'il matte des filles en maillot toute la journée. Puis impossible de la calmer la Thomspers, c'était de moins en moins supportable, elle en avait conscience en plus la garce. Il aurait bien voulu profiter du moment d'accalmie où elle se mit à parler mais c'est à ce moment-là qu'elle en profita pour torturer un peu plus le pauvre Leo. Et l'embrasser. Il déposa les armes à ses petons de princesse un court instant, puis profita d'un moment d'inattention pour aller tâter le terrain lui aussi, en réalité sa poitrine, discrétos, d'abord sur le maillot, il commençait doucement il était gentil. « Sois gentille avec moi. » C'était dit sans grande conviction évidement.

Il savait pas de quoi il parlait le petit, et en plus il était sadique. Premièrement, c’était pas très cool de souhaiter qu’une fille nous aime, sachant qu’on est pas du genre à aimer en retour, mais bon j’allais pas me la jouer sentimentale et moralisatrice avec lui, c’était peine perdue. Ouais, bah tu peux toujours rêver alors dis-je avec d’imiter son petit rire de mémé. Vraiment pathétique comme être humain, et ennuyant. En fait il était pas ennuyant mais ça faisait bien dans la phrase. Notre baiser se prolongeait et une nouvelle fois ma langue rencontrait la sienne, je décidais même de quitter son dos afin de passer mes mains dans ses cheveux, resserrant un peu plus mes cuisses autour du jeune homme. Puis, il rompait notre baiser, me disant d’arrêter de faire ça, prétextant qu’il y avait des gens, et que c’était pas fair play, hahaha, il était drôle. Un petit comique, je le disais plus tôt, mais c’était vrai. Comme si me dire ça allait m’inciter à arrêter, bien au contraire, ça m’faisait drôle de le voir si… vulnérable, il était à ma merci. J’avais l’impression d’entendre une gosse de cinq ans qui suppliait sa mère - bon heureusement j’étais pas sa mère, sinon, ça aurait été légèrement bizarre m’enfin -. Je rigolais un instant, mordant ma lèvre tout en le fixant. Lentement, mais avec assurance, je commençais à bouger mon bassin, de manière assez discrète quand même puisque j’avais pas envie que tout le monde décide de me voir, un peu d’intimité dans ce monde. Mais il n’y avait pas grand monde et ça m’arrangeait pour le coup. T’es sûr que tu veux que j’arrête ? demandai-je au jeune homme, parce que, ce que je pouvais sentir entre mes jambes, ça disait pas la même chose, bien au contraire. Et bien évidemment, je continuais les discrets mouvements. Bon l’truc, c’est que je pouvais comprendre sa souffrance, si ce n’est aguicher son petit ami j’pouvais rien faire de plus comme ça et j’allais pas lui faire ce plaisir pour l’instant, au contraire, j’prenais trop de plaisir à le voir dans cet état de faiblesse. Je le laissais toucher mes seins, et il me demandait d’être gentille avec lui, je souriais avant de répondre, relevant un sourcil. Je m’approchais de son oreille, chuchotant. Je sais que tu préfères quand je suis méchante dis-je avant de déposer des baisers le long de son épaule, avant de remonter jusqu’à sa bouche, où je l’embrassais de nouveau. Mes mains se déposaient sur son cou avec douceur.