Mather or not Mather ? ► NICHOLAS

Nicholas & Rory ಇ " Mather or not Mather ? "

Bon.. Respire.. Expire.. Ne perd pas ton calme, fin du moins essaye.. Nan j'peux pas impossible, j'écoutais ses paroles et, plus il ouvrait la bouche et plus j'avais envie de lui écraser la tête ! Il repoussa mes jambes, se leva d'un bond, j'posais mes coudes sur le dossier du banc, une jambe sur l'autre, je pouffais de rire à son cinéma. Humm.. Mignon. Dommage il ne s'attaque pas à la bonne personne, je fis un signe de la main pour lui dire de patienter deux minutes, je sortis un joint, il m'en fallait un pour m'apaiser là, je l'allumais et je fermais les yeux pour savourer au mieux la première latte. - Alors.. Par où commencer ? .. Je me levais, face à lui, je le regardais longuement, hochant la tête en grimaçant. - Premièrement, avant de me baiser il en faut plus que ça et, puis j'suis pas sûre que tu sois un si bon coup j'ai connu sûrement mieux ! Je faisais les cent pas, je partais dans un débat interminable, il venait de réveiller le loup, j'expirais un bon coup, m'arrêta pour me remettre en face de Nick. - A c'que je sache à un moment tu les aimais bien les petites " salopes " comme moi comme tu dis si bien ! Ensuite, si en couple veut dire devenir le toutou d'une personne alors non merci j'ai une personnalité pour me rabaisser à ça ! Et je venais en tout bien tout honneur, j'dois dire que tu m'plaisais réellement, pas pour faire chier Jasmine ou autres connerie d'ce genre.. Ouais c't'un plus je le cache pas si j'peux la faire chier au passage ça m'arrange, mais.. Au fond tu m'plaisais bien sauf que j'pensais que t'étais un Homme un vrai t'es devenu une loque, inintéressant.. J'me remis à faire les cents pas devant lui, puis je m'arrêtai faisant mine de réfléchir. - Franchement on t'a vanté ! Tu ne reflètes en rien le Nick' qu'on a pu me décrire et qui a pu m'attirer.. Je remuais la tête comme exaspéré. - C'est vraiment dommage.. Du gâchis ! Je tournais les talons en direction du banc où j'étais encore assise juste avant, je me retournais à moitié vers Nick, sans le regarder. - Tu te sentiras bien con quand ta Cabot décidera de passer la nuit avec un Eliot ! Et je finis ma route en m'affalant sur le banc, sourire arrogant aux lèvres.

Copyright Clochette

(Invité)

Nick savait que Rory ne se laisserait pas faire, c'était une Mather après tout, mais franchement, l'engueulade faisait une bonne diversion quant au reste. En tout cas, Rory pouffait de rire, se moquant sans doute de ce qu'il disait et puis se levait du banc, tournant comme une lionne en furie. Le jeune homme la guettait des yeux et croisa des bras, l'air assez sceptique et la suite n'arrangea pas les choses.

Pour les besoins de la cause, nous allons surtout nous concentrer sur ce qu'il va répondre, puisque ses pensées se bousculaient dans sa tête. Rory n'avait pas totalement tord, mais elle était loin d'avoir raison. Le regard du jeune homme se durcit, il pouffa à son tour à quelques reprises. Il pouffa quand elle prétendit avoir connu mieux, remarque qui l'amusait plus qu'autre chose. À ce niveau, il sait ce qu'il vaut et puis Rory peut toujours aller se faire baiser ailleurs... Il eut un sourire en coin lorsqu'elle mentionna les petites salopes qu'il aimait bien, mais son sourire disparu vite quand elle le traitait de toutou. Quand elle parlait de sa "personnalité", il lâcha un "ohhh" faussement impressionné. Quand Rory parlait ensuite de Jasmine, que c'était un plus pour elle de la faire chier, Nick se levait et s'approchait plus dangereusement de la Mather, son regard fixé dans le sien. Si elle avait été un mec, c'est clair, il l'aurait frappé tout de suite après le mot inintéressant. Seulement là, il utilisa toute sa patience et son sens du "on ne frappe pas une fille" pour se retenir.

Comme Rory s'éloignait pour faire ces cents pas, il inspira et expira un bon coup pour se calmer. Elle parlait de ce Nick qu'on lui avait décrit. Bien finalement, elle le connaissait un peu plus que ce qu'elle prétendait un peu plus tôt, mais elle s'attendait à quoi, qu'il lui tombe dans les bras comme ça, alors qu'il ne la connait qu'à peine? Quand elle parlait du gâchis, cette fois, il ne put retenir les mots qui se bousculaient au bord de ses lèvres.

-Putain, t'en as une grande gueule! Non mais criss, tu sors de où toi? Je te connais pas, Jasmine m'a jamais parlé de toi et petite conne comme que t'es, ça aurait sûrement pas été en bien. Tu dis un paquet de trucs, mais franchement, j'en ai rien à foutre de ce que tu penses, tu me connais pas! T'es qui pour me traiter de loque tabarnak!?!?

Ces mots qui ponctuaient ces paroles et qui détonnaient par rapport aux autres, c'était des sacres québécois, des mots français que les gens de ce coin du monde utilisent pour exprimer une profonde frustration, par exemple. C'était plus fort que lui, elle l'avait mis hors de sa personne. Quand elle alla s'affaler sur le blanc, toujours debout, il lâchait, sur un air plutôt menaçant, qui, il s'en doute, n'impressionnera pas la mather:

-Je sais pas à quel jeu tu joues au juste, mais je te préviens, tu sais pas à qui tu t'attaques. J'ai encore assez d'amis chez les Mathers pour faire de ton bizutage un enfer. Voici mon dernier conseil, tiens toi loin de moi et encore plus de Jasmine. Pour le reste, ce que tu pensais, ce que tu penses de moi, j'en ai -rien -à -foutre!

Il y avait une gradation dans ces derniers mots, qu'il ponctuait d'une manière des plus clair comme pour marteler ces mots.

(Invité)