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PHOENIX ⊹ brother vs boyfriend

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Je n'aimais pas être mêlé à des soucis familiaux et encore moins quand je sais que ma vie est en danger. Pour le moment j'ai eu de la chance, j'ai eu du bol et je savais bien qu'un jour au l'autre ça n'ira plus. Le frère de Leevy, dont je ne connaissais toujours pas le nom, se moqua totalement de ce que je disais. C'était un frère sans coeur. Est-ce que je l'étais avec Tessy? Je ne pensais pas, mais en y réfléchissant, j'aurais peut être du lui dire que malgré qu'on se prenait la tête, je l'aimais. J'étais pas assez présent pour elle. Dès qu'on parlait c'était pour s'engueuler. La dernière fois que je l'avais vue de mes propres yeux c'était quand je l'avais poussée dans l'eau au summer camp, suite à des insultes assez blessantes. Je plaignais vraiment la relation de Leevy et son frère. Ils devraient être soudés, surtout s'ils sont dans la mafia. Mais on dirait que j'ai tout fait foiré à entendre les dires du jeune homme. J'aurais du mourir, pas son père biologique. Sur le coup, je ne savais pas quoi dire. Je le laissais continuer. Il y avait bien une solution de mettre fin à tout ça non? Mis à part se faire tuer. Je fronçais les sourcils à sa deuxième proposition. Décidément, tout devait se faire par la violence. Je préférais mile fois me faire tabasser que de me faire tuer, c'était sure. Je remarquai à peine que Cartwith porta quelque chose à mon visage. Une douleur sur la tête et je me retrouvais dans un trou noir. Ce fut en me réveillant dans une pièce sombre que je remarquais qu'il m'avait piégé. A vrai dire, je ne voyais presque rien. Il faisait froid et humide dans cette salle. Je ne pouvais pas bouger, j'étais ligoté comme un vieil animal qu'on allait foutre à l'abattoir. J'avais le goût du sang dans ma bouche et ça me donnait envie de vomir. Je me redressais doucement comme je pouvais mais je n'arrivais pas à me relever avec la corde qui me serrait. Je respirais un peu plus fort, la colère montait.  C'est tout? Tu me gardes dans ce fichu trou pour me laisser crever? C'est trop facile! cirai-je car je savais que j'étais entendu.
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Royce ne s'attendait pas à cela en me confrontant. Je suis rempli de surprises et de mystères, de ce fait personne ne sait jamais ce qu'il se passera dans les minutes qui suivent en ma compagnie. J'ai donc frappé Royce afin de l'assommer, et je l'ai emmené dans une pièce, pour ensuite l'assoir sur une chaise et le ligoter. Je reste donc près de lui, attendant qu'il se réveille, je lui ai juste donné un coup dans le nez pour le réveiller, mais sans succès. Et quand enfin il ouvre les yeux mon visage s'éclaircit. Je fais un sourire satisfait, mon sourire se fait plus grand quand il me menace. Pour qui me prend t-il au juste ? Pense t-il vraiment que je suis muni de si peu de ressources que cela ? Je croise les bras sur mon torse « Qui a dit que je voulais te tuer ? » Celui là alors, il croit tout savoir. Je comprends pourquoi Leevy l'aime tant, il doit lui apprendre des choses tellement passionnantes, d'ailleurs pourquoi il n'écrirait pas un livre ? Je suis sûr que ça pourrait devenir un best seller. « On va parler toi et moi. » lui dis-je avec un ton ironique. J'attrape une chaise qui traine derrière moi, et fais signe mes hommes près de la porte, de nous laisser en tête à tête. Je me pose sur la chaise, juste en face de Royce, attrape mon arme fourrée dans ma poche et m'amuse avec, faisant mine de tirer sur le brunet avec des «  Poum ! » presque inaudible. Je pose mon mollet sur ma cuisse, arrête de faire l'imbécile et dis « Je veux juste en savoir un peu plus sur toi.. Savoir si tu es assez crétin pour pouvoir rester avec mon amour de soeur. » Je plaisante en disant cela, même si j'avoue que j'aimerais que ça ne soit pas le cas. Je l'adorais avant Leevy, peut-être que ça pourra changer, seul l'avenir nous le dira. « T'as soif peut-être non ? »
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Pour parler, vraiment? Il m'a emmené dans ce trou juste pour parler. Je n'y croyais pas, puis de toute façon je ne savais pas ce qu'il y avait de bien intéressant à savoir sur mon sujet. Je n'avais rien fait de mal après tout, j'avais tué personne. Je savais porter des coups, ma technique préférée était de prendre le gars par le cou et écraser sa face contre un mur. Nikolaï sait de quoi je parle! Puis mis à part désarmer quelqu'un, je ne savais pas faire grand chose. J'étais petit face au frère de Leevy, je ne pouvais pas rivaliser. C'était peut être mes dernières heures que je vivais ici et ça me mettait trop mal. Surtout que Leevy avait besoin de moi. Ma chérie a un cancer et apparemment ce n'était pas la première fois. Elle avait décidée de se soigner pour moi, par amour et je me devais d'être présent pour elle. Normalement, en quittant les cours, je devais aller la voir à l’hôpital. Mais je ne pouvais pas comme ce gogole de mafieux s'amusait à faire semblant de me tirer dessus. Et si tu me faisais d'abord les présentations hein? Je sais même pas c'est quoi ton stupide prénom. il voulait jouer à ça, très bien, j'étais de la partie. Je ris comme un con à sa question. Non mais il est sérieux là? Je me pinçais les lèvres. Je vois, en fait t'es le genre de frère psychopathe qui vire les copains de sa soeur s'ils ne rentrent pas dans ses critères. il me demanda si j'avais soif mais je ne fis pas attention à cette remarque. Tu sais ce qu'il te faudrait? Un meuf. Une meuf assez bien tarée pour pouvoir te supporter mais au moins tu comprendrais ce que ta soeur ressent pour moi. un conseil à bien garder dans ta petite tête de con.

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Pourquoi je passe pour une ordure tout le temps ? Mise à part le frapper pour l'emmener ici je n'ai rien fait de plus. Et puis entre nous lui refaire le portrait lui a été plus bénéfique qu'autre chose vue sa tête de singe, enfin non pas d'insultes.. Alors que je fais mine de lui tirer dessus, il ose critiquer mon prénom, j'explose de rire. Mon visage se durcit dans la seconde et je lui donne un coup de poing dans l'oeil, certain qu'il aura un coquard dès demain matin. Mon visage change à nouveau d'aspect, un air arrogant et satisfait comme quand il a ouvert les yeux. « Je m'appelle Phoenix. » dis-je d'une façon simple et claire, comme s'il était débile, enfin il est débile. Et là à nouveau, j'explose de rire. Sa première remarque est exacte sur le seul fait que je sois un psychopathe, pour ce qui est du reste je ne veux que le malheur de Leevy alors traumatiser son copain en faire parti, tout comme faire croire que je veux juste le bien de ma soeur. Sa seconde remarque est immature. Il pense donc qu'une femme règle les soucis.. les femmes sont source de soucis point final. Il n'a donc pas soif ? Tant pis pour lui. Je hurle après un des mes hommes lui ordonnant de me ramener un verre de whisky. Je repose mon attention sur lui et le foudroie du regard « Écoute moi bien, personne ne me dit ce qu'il me faut. Et encore moins un crétin dans ton genre. » Je pointe l'arme sur lui, appuie sur la gâchette, et la balle passe juste à côté de sa joue droite, ne le touchant même pas, pour atterrir dans le mur d'en face. Je reprends alors d'un ton calme « Toutes les nuits si je veux j'ai une femme dans mon lit. J'ai réussi à en mettre une dans mon lit récemment, ça ne plairait pas à Leevy d'ailleurs. » Rien que d'y repenser un sourire s'affiche sur mes lèvres. Après j'avoue que lorsque j'étais avec Poppy je ne pensais pas à tout ça, mais les faits sont là. Ma soeur me pensait incapable de toucher à sa meilleure amie, elle oublie qui je suis. « Assez parlé de moi, dis moi plutôt comment tu as rencontré Leevy ? » Mon verre arrive enfin, je ne remercie pas Arthur qui me l'a rapporté mais lui fais signe de partir au plus vite.
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Je grimaçais au coup qu'il venait de me donner dans l'oeil. Mais quoi??? Qu'est-ce que j'ai dis pour qu'il me frappe encore? J'ai juste demandé son prénom, c'est par politesse que je faisais ça. Et puis, c'était plus juste. T'as un sérieux problème, tu le sais ça?! grognai-je alors que mon oeil essayait de retrouver une nette vue. Il était peut être bipolaire aussi, comme moi. Mais s'il voulait se défouler, qu'il le fasse autre part que sur mon beau visage. Qu'est-ce que les gens vont penser de moi? Aah Royce s'est encore battu avec toute la ville, ça lui est bon tiens! Abruti, pensais-je très fort alors qu'il avait failli me tirer dessus. Phoenix, ça existait ce prénom là? On trouvait Royce pas très commun mais Phoenix l'était encore moins. C'est une blague? lui lançais-je pour le provoquer et me foutre de sa gueule. Ouais j'allais pas me laisser intimider par un con pareil. J'en avais assez dans le pantalon pour me défendre. Puis j'étais Royce Magyar, la vraie tête à claques non? Phoenix allait être bien surpris. Oh bravo, je suis très content pour toi, tu sais comment utiliser ton engin. Moi je sais me faire qui je veux depuis que je suis né. Si ça tombe j'ai certainement baisé toutes les meufs que tu t'ais fais haha. répondis-je sadiquement avec un rire énervant. La conversation changea et tout retomba sur Leevy. Pourquoi parler d'elle? Je m'amusais bien à me foutre de la gueule de son frère. Je bougeais légèrement sur ma chaise pour être mieux assis, mais rien n'y faisait, j'étais trop mal mis. Je le regardais toujours avec ce sale sourire et après quelques secondes, je finis par percer le silence. Je l'ai rencontré l'année dernière. On est sortis ensemble sans vraiment s'aimer, c'était juste histoire d'avoir une bonne réputation. Tu sais, le mec qui sort avec la plus canon du campus... ça n'a pas duré longtemps, elle a rompu car je la trompais un nombre incalculable de fois. ça me faisais bizarre d'y repenser. J'étais vraiment un gros bâtard avec elle. Puis ce fut Apple qui me trompa avec son ex-mari et c'est Leevy qui m'a aidé à surmonter tout ça en quelques sortes... on s'est re-séduit et maintenant je suis ligoté à cette chaise car son putain de frère veut foutre la merde. je terminais ensuite par le même sourire ironique qu'affichait le mafieux devant moi.

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Je l'ai frappé mais il n'avait pas à dire le mot « débile » pour qualifier mon prénom. « Oui je le sais. » lui dis-je d'un mauvais ton. Je lui dis alors mon prénom et il pense que c'est une blague. Mais il me cherche vraiment ce crétin ? Qu'il ne s'étonne pas si je le frappe après ! Je soupire alors et me retient de ne pas le frapper et lui dis à la place « Non c'est vrai. Et ma main qui va rencontrer ta face de rat ne sera pas non plus une blague. » lui lançais-je sur un ton plus que menaçant. J'ai horreur que l'on me réponde mais lorsque l'on fait parti des personnes que je n'aime, je perds vite mon sang froid et cogne directement, comme c'est le cas avec Royce. Et une fois de plus, il tente d'être au dessus de moi, ça me fait rire car ses phrases ne m'atteignent pas. Il pourrait lancer des cacahuètes à un singe que ça serait du pareil au même. « Wouha je t'admire vraiment moi qui te croyais précoce. » fis-je en ironisant mes paroles. C'est un petit morveux qui croit tout savoir sur tout sous prétexte qu'il porte les couleurs des Winthrops. Je me mords avec discrétion l'intérieur de ma lèvre pour ne pas le frapper, mais l'envie est tellement présente que c'est difficile pour moi. Je reprends alors « Tu peux bien baiser toutes les meufs que je me suis fait ça m'est égal, du moment que bouffer les restes c'est ton trip ! » Un sourire narquois apparait sur mes lèvres. Pense t-il vraiment faire le poids contre moi ? Il aime jouer les prétentieux, le mec qui vaut mieux que tout le monde mais là je viens de faire ma définition pas la sienne. Je sirote mon verre de whisky qui vient d'arriver alors qu'il me raconte sa fabuleuse histoire avec ma soeur. Je hoche de la tête, et souris plusieurs fois, au moment où il dit qu'il l'a trompé un nombre incalculable de fois, lorsqu'il m'avoue que lui même s'est fait tromper et lors de ces derniers mots : « car son putain de frère veut foutre la merde. ». Je prends une gorgée de whisky et dis « En fait t'es un salaud d'avoir trompé ma soeur ! Je ne vois vraiment pas pourquoi elle tient à toi. A part être monsieur le président de la Winthrop House, t'es rien. » J'ai insisté sur ces mots, en prenant un air jovial qui d'une part ne me ressemble pas et d'autre part sonne horriblement faux. Je pourrais appeler Leevy pour qu'elle voit à quoi il ressemble non ? Qu'est-ce qu'en pense Royce ? « Tu veux que j'appelle ta merveilleuse petite amie ? » lui demandais-je.
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Olala, menaces et menaces, ça ne rigole plus iciç Phoenix prenait les choses bien au sérieux. Il devrait se détendre un peu. Il avait beau me frapper, je continuais de le faire chier pour lui montrer que sa technique d'intimidation ne fonctionnait pas. Je m'en battais les steaks à vrai dire. Je me retenais de rire à sa réflexion, comme quoi je prenais ses restes. Là il me tendait une grande perche, j'allais sans doute prendre cher mais j'étais un sale gosse et j'avais envie de lui répondre avec le sourire. Peut être que c'est toi qui prends mes restes. c'était le trip de qui maintenant? Je finis par lui expliquer toute mon histoire avec Leevy et ça me faisait chier parce que j'étais pas du genre à parler de ma vie privée à n'importe qui. Et Phoenix était n'importe qui. Evidemment, il m'insulta sur le fait que j'avais trompé sa soeur. Mais putain on s'en fout non? Depuis quand il s'inquiétait pour elle? Il en avait juste rien à battre. C'était dingue comme il pouvait changer d'opinion en quelques secondes. Je me penchais un peu vers lui pour lu faire signe de se rapprocher. Au moins on t'a parlé de moi. glissai-je lentement d'un air fier. Impossible de jouer le petit malheureux, je pourrais essayer pour qu'il me laisse partir. Mais le petit jeu auquel on jouait était intéressant. Je commençais presque à m'amuser. Il me proposa ensuite d'appeler Leevy. Mon sourire disparu. Oh non, elle ne devait pas savoir, elle allait être morte d'inquiétude. Avec un peu de chance, elle allait se ramener, butter son frère et moi j'allais encore faire des terreurs nocturnes pendant un mois. Non merci. Je pense que ça ira. On peut régler ça d'homme à homme. je crachais un peu de sang que j'avais dans la bouche puis je reportais mon regard noir sur le mafieux. Bon maintenant, qu'est-ce qu'il se passe? Je commençais à m'ennuyer, ligoté sur cette chaise, en plus je commençais à avoir des fourmis dans les jambes.

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Quel petit imbécile ce mec, en même temps les mentalités zéros s'attirent, je comprends ma soeur.. Lorsque l'on parle de nos coucheries, il ose penser qu'il est meilleur que moi, qu'il en a plus dans le ventre, et qu'en plus de ça c'est moi qui prends ses restes. Il se prend vraiment pour le roi, ce qu'il ne sait pas c'est qu'il est le roi des cons, ou plutôt le président des cons. « C'est cela oui. » dis-je sur un ton mélangé entre l'ironie et la méchanceté. Je ne vais pas m'étaler sur mes plans culs, car ça ne regarde que moi après tout. Et puis Royce est bien le dernier avec qui je veux parler de mes expériences sexuelles. Je le menace encore et toujours, espérant qu'il ferme son clapet avant que je ne lui en colle une autre. Mais il se pavane, se vante toujours et ça m'exaspère plus qu'autre chose à vrai dire. Je fais un sourire mesquin et soupire en l'entendant se vanter « Personne ne m'a parlé de toi. Tout le monde à Havard sait qui est le président de telle ou telle maison. Ne te sens pas pousser des ailes. » Je lâche un petit rire, ravi de ma réplique. Le pire étant que je dis la vérité, il pense vraiment que quelqu'un est venu me voir en me disant qu'il est le président de la WH ? Personne ne m'a jamais parlé de lui, à part Leevy mais elle ne compte pas. Alors que je sirote mon whisky je l'entends refuser ma proposition, qui était de convier Leevy. Pris d'un fou rire je mets du temps à reprendre mes esprits « Mais t'es même pas considéré comme un homme ! » Je me lève alors pour le dominer légèrement « Un coup de poing et ta tête rencontre le sol. Tu te souviens ? » Je penche la tête sur le côté, termine d'un trait mon verre, et le pose sur ma chaise. Je sors un couteau suisse de ma poche pour détacher Royce. Je fixe ce dernier et lui dis en croisant les bras sur mon torse « Mais bon, on peut toujours essayer. Leevy t'as entrainé à te battre, pas contre moi mais sait-on jamais. » De toute manière plusieurs options s'offrent à lui soit il prend la fuite et je ne tenterais pas de le rattraper, soit on se bat "d'homme à homme" si je puis dire, ou bien on discute encore et toujours...même si c'est ennuyeux.
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Quelque chose ne va pas Pheonix? Tu te rends enfin compte que tu ne m'impressionnes pas du tout? Haha, ouais j'avais envie de rire et je faisais exprès de garder mon sourire malicieux face à lui. Monsieur péteux était encore tout propre, tout beau sans aucune goûte de sang, tandis que je sentais déjà mon sang se durcir sur ma peau et mon oeil me faisait encore mal. Et lequel des deux en avait rien à foutre de ce qu'il se passait? Moi. Enfin, rien à foutre pas vraiment. Disons que j'avais l'impression de perdre du temps précieux avec ce con. Ben perso, je connais pas le nom du président lowell et celui des eliots. il va encore me dire que je suis con blabla. Mais les présidents des autres maisons, je m'en bas les steaks, à quoi ça peut me servir? Je regardais le couteau suisse qu'il approchait de moi pour me libérer. Ah enfin, c'était pas trop tôt. Moi j'étais pas un homme? J'étais quoi alors, une femme? Ah ouais j'me suis fait opéré pour me mettre un nouveau sexe. L'eliot se plaça devant moi, prêt à se battre, car après tout, c'était une proposition venant de sa part. J'avais juste insinué qu'on pourrait peut être se taper sur la gueule. Soit je le frappe vraiment, soit je me laisse ramasser dessus, soit je ne fais rien. J'apprends vite, tu me prends pour un incapable mais t'as encore rien vu. c'est vrai. Leevy m'avait juste expliqué comment me servir d'une arme. Me défendre et me battre, je l'avais appris tout seul depuis mon plus jeune âge. Je m'amusais à tourner autour de lui en faisant mine de lui sauter dessus pour l'emmerder un peu. Quand est-ce que j'allais attaquer? Suspens. Je passais derrière la chaise, tout en défiant mon adversaire du regard. D'un coup, je shootais dans la chaise qui rencontra les jambes de Phoenix, histoire de le distraire pendant quelques secondes, le temps de me jeter dessus pour lui foutre une énorme pêche. J'avais pas autant de force que normalement puisqu'il m'avait frappé par avant mais j'arrivais à le tenir coincé un peu sur le sol. Alors, je suis pas un homme hein? Ose le répéter encore une fois pour voir. je le retournais violemment pour l'attraper par les cheveux et balancer sa tête sur le sol en béton, là où son nez s'écrasa en filet de sang. C'était ma spécialité, éclater le nez de quelqu'un. Nikolaï l'a déjà subi, un autre mec de la mafia et maintenant c'était Phoenix. Surprise motherfuckers.

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Mais il a quoi à me chercher continuellement ? Oui cela m'agace, je n'aime pas de base Royce mais qu'il ose m'affronter encore et encore m'agace d'autant plus. Je pouffe de rire alors en entendant sa réponse et lui dis « Ce qui prouve une fois de plus que tu es crétin ! » Effectivement savoir la vie d'Havard qui sont les présidents de telle ou telle maison me semble important, mais Monsieur ne se dit pas de cet avis, ce qui fait de lui quelqu'un de ridicule. Je l'insulte alors, ne le qualifiant pas d'homme, le poussant à me frapper, bien décidé à me laisser faire. Il tourne autour de moi pour m'intimider..ouais on dirait juste un chien qui tente d'attraper sa queue en fait. Je ne bouge pas d'un poil même quand il fait mine de me sauter dessus. Et là pour seule arme il trouve la chaise, il n'a donc pas assez de force pour me faire vaciller autrement ? Je perds l'équilibre légèrement surpris par le choc et il saute sur moi en me donnant un coup de poing, et me coince sur le sol. J'avoue qu'il a de la force, plus que je ne le pensais mais ça ne fait pas de lui le meilleur des adversaires que j'ai combattu. Il me menace, et je souris, le trouvant con de me dire ce genre de choses. Il me retourne, m'attrape par les cheveux et me brise le nez sur le sol en béton dans un filet de sang, je me mords la lèvre pris de douleur bien que j'ai connu pire. Alors qu'il espère avoir le dessus, d'un geste brusque je me relève, ne faisant pas chuter Royce car il a une sacré poigne tout de même, mais lui attrape la cheville, et lui fait faire une sorte de pirouette de façon à ce qu'il me lâche. Je lui attrape la gorge et le sers fortement, alors que le sang coule le long de mon nez. Je le domine, assis sur son torse, je sers l'emprise que j'ai sur sa gorge avec un sourire de démon. Je me relève alors, lui laissant à peine le temps de faire de même que déjà je lui redonne un coup de poing dans le nez, un autre dans les abdos et finis par lui attraper l'entre-jambe et la lui sers avec une férocité diabolique. Je sais que c'est douloureux pour l'avoir subi. Je le claque contre le mur, claquement qui retentit dans un bruit sourd, puis le balance sur le mur opposé toujours avec ma force qui regorge en moi. « Tu me cherches, tu me trouves. » dis-je en m'approchant de lui. Oui il a de la force, mais j'en ai plus. Son coup est très bien joué, et il s'en sort bien je ne vais pas mentir mais je suis Phoenix Cartwith et pas le caïd des bacs à sable. J'essuie le filet de sang avec mon T-Shirt et lui dis « Maintenant dégage de là ! Je ne veux pas te tuer, mais sache que si tu remets les pieds dans la mafia même par le biais de Leevy je te tue. »
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