PHOENIX ⊹ brother vs boyfriend

Un petit séjour à Rome avec Leevy suffisait pour me rendre complètement épuisé. Le voyage m'a tué, même si je dormais toujours dans l'avion. J'avais appris pas mal de choses, positives comme négatives. Elle avait beau être la plus belle, je sais qu'elle ne se sentait pas pleinement dans son assiette. Je ne savais pas qu'elle avait un frère... ou alors elle m'en avait parlé mais je n'avais pas fait attention. J'avais pas envie de le rencontrer car à voir comment Tessy et Leevy se prenaient la tête, je voulais pas faire copain copain avec un autre Cartwith étant donné que le paternel a essayé de me descendre. Pourtant, j'allais devoir le croiser un jour. Il voulait ma mort et moi je voulais la sienne. Enfin, du moins je voulais lui faire regretter d'avoir frappé Leevy. Je garais ma belle voiture toute neuve sur la dernière place du parking lorsqu'un autre véhicule me disputa la place. Je fronçais les sourcils. C'était quoi le soucis? J'étais arrivé en premier. Je mis le frein à main et je sortais la tête de la portière en regardant le mec avec mon air méchant. Faut pas déconner non plus et puis je suis de mauvaise humeur. Dégage de là, je suis arrivé le premier! Mais le mec ne faisait rien, s'il continuait d'avancer il avait me rentrer dedans. Je décidais alors de fermer la portière derrière moi pour venir toquer à son carreaux, histoire qu'il comprenne que je m'adresse à lui. Il me regardait d'un air que je n'appréciais pas du tout. J'allais être en retard en cours pour un putain de mec qui ne veut pas rester poli et laisser sa place à celui qui était là avant.

Je suis en retard en cours, j'ai envie de dire comme d'habitude mais pour une fois que je suis motivé pour y aller j'espère bien trouver une place de parking. Au pire j'en déplace une pour avoir une place juste devant. Je ne passe pas inaperçu dans ma  Lamborghini Huracan rouge flamboyant et justement c'est ce que je recherche. Je vis dans le luxe, et je ne vois pas pourquoi je m'en cacherais, je suis un Eliott après tout. J'arrive aux abords de l'université, et tant je roule vite je manque d'écraser quelques étudiants, au moins cela fera des abrutis de moins sur la terre, méchant ? Je sais. Et enfin je vois une place, la dernière place du parking, ce n'est pas ce que je veux mais je vais m'en contenter. Alors c'est à vive allure que je roule vers cette place. Mais malheureusement quelqu'un désirait déjà cette place, et y était déjà engagé. Je freine alors d'un coup sec pour ne pas abimer ma voiture et appuie sur l'accélérateur sans pour autant avancer, juste pour faire ronronner le moteur, afin de le faire reculer. Mais il ne bouge pas et au lieu de ça, sort de sa voiture et frappe à ma vitre. En m'insultant très certainement. J'ouvre ma fenêtre et je lui souris alors, sourire qui sonne totalement faux. « Excuse moi, je te laisse cette place alors. » Je referme ma fenêtre fait marche à arrière et fonce à l'avant du parking ayant vu une place se libérer quelques secondes auparavant. Le jeune homme doit l'avoir au travers de la gorge. Je coupe le moteur, et souris. Bien sûr je lui ai laissé la place pour davantage lui en faire voir de toute les couleurs par la suite. J'ai fait mine de ne pas le reconnaitre, mais c'est Ron, ou Royce je ne sais plus le petit ami de Leevy je me suis toujours promis de lui refaire le portrait un de ces jours et je pense que c'est enfin le jour. J'attends avec patience qu'il passe devant moi, pour que je sorte de ma voiture et lui fasse bien comprendre qui je suis.

De nos jours, les gens n'avaient plus aucun respect. C'était chacun pour sa gueule, chacun pour sa pomme et on en parle plus. Je fus satisfait de voir que l'imbécile de mec à la belle voiture me laissa la place. J'étais impressionnant sans doute? Je me garais rapidement. En sortant de ma voiture. Je prenais quelques affaires comme mes cours et mon sac de sport, car après les cours, c'était l'entraînement de foot et je ne voulais manquer cela pour rien au monde. Le sport, c'est ma vie, mon anti-stress. En plus, j'avais gardé ma place dans l'équipe, Harvard me voulait, moi et mes talents. Pour une fois que je peux servir à quelque chose! Je marchais d'un pas lent, mes pensées étaient ailleurs. J'entendis une portière se fermer et je levais la tête vers l'inconnu. Quoi? Qu'est-ce qu'il veut? Ma photo? C'est encore un de ses homosexuels qui croit que j'aime toujours les hommes? Je n'aimais pas ce regard qu'il me portait donc je m'avançais vers lui d'un air méfiant. On se connait? peut être qu'il me connaissait et que je n'arrivais pas à me souvenir de son nom. Mais ça m'étonnerait, souvent c'est les filles avec qui je baise dont j'ai du mal à retenir le nom. C'est quoi ce regard? oui ce regard là que tu me lances et qui me donne l'impression que tu te fous de ma gueule.

Je regarde dans mon rétroviseur afin de vérifier que le petit ami de ma soeur arrive. Lorsque je le vois afin je sors de ma voiture en faisant claquer ma voiture avec force pour lui faire clairement comprendre qui je suis. J'arrive à sa hauteur d'un pas assuré en lui lançant un regard aussi bien méchant que froid, pour qu'il puisse savoir qui je suis. Mais visiblement il ne me reconnait pas. En même temps Leevy n'est que ma soeur adoptive, nous n'avons aucun lien de sang. Cependant peut-être qu'en lui disant mon prénom il va comprendre que je suis un Cartwith pur, à supposer que Leevy lui ait parlé de moi. « Je te connais, mais tu ne me connais pas, visiblement. » Je souris assez amusé, recule d'un pas puis prends mon paquet de cigarettes, en sors une pour l'allumer. Je recrache la fumée dans la tête du jeune homme qui visiblement n'aime pas mon regard. « Je te regarde comme je veux. Pourquoi tu as l'impression que je me fous de ta gueule ? »  Je ne lis pas dans les pensées, mais j'avoue que je peux tout de même faire preuve de télépathie puisque je sais cerner les gens, je sais ce qu'ils pensent quand ils me voient grâce aux traits de leur visage ainsi que les expressions qu'ils ont lorsque je parle. Je prends une taffe et crache la fumée dans le vide, ne voulant pas le provoquer, sachant qu'il s'en ai déjà pris à mes hommes. Surpris que je le sache.. ? Mais je sais tout moi, à la seconde où les faits se passent je suis mis au courant. Je soupire longuement pour lui faire comprendre mon agacement « Tu ne sais vraiment pas qui je suis ? » Je fais une courte pause tout en reprenant une taffe. C'est vrai, je fume comme un pompier. « Si je te dis que tu te tapes ma soeur adoptive, tu vois qui je suis ? »

C'est quoi ce mec? Enfin qui? Il avait un air si hautain et son sourire narquois me donnait envie de lui foutre des baffes. Avec cette connerie, j'allais louper mon cours et il était quand même importé. La rentrée a été rude en sortie, en traqueur, en blessé et j'en oubliais mes études. Maintenant que tout allait mieux, je devais me reprendre en main. J'arquais un sourcil à sa réflexion. Moi aussi je pouvais me la jouer beau gosse avec mon sourire. C'est évident, tout le monde me connait ici. et bam que je me la pète. Je le regardais fumer sa cigarette ce qui lui procurait un grand plaisir. Cette manie de recracher lentement la fumée avant de répondre était presque une scène de cinéma. Le jeune homme me demanda si je pensais qu'il se foutait de ma gueule. Je ris en mettant une main dans ma poche. Tu n'oserais pas. répondis-je d'un ton agressif. Et évidemment, il a fallut que le bonhomme crache enfin son identité. C'était Phoenix. Il avait aucune ressemblance avec Leevy, il était méchant, arrogant et assez fou dans sa tête. Enfin, c'était ce qu'elle m'avait raconté à son sujet, mais je pouvais le constater aussi également. C'est toi qui tapes ta soeur espère d'enfoiré! ouais jouer avec les mots, j'adore, surtout dans des moments comme ça. Je m'avançais vers lui en hésitant à l'empoigner ou pas. C'était pas une bonne idée? Phoenix était dans la mafia depuis beaucoup plus longtemps que moi. Je savais à peine me défendre et désarmer quelqu'un, j'avais jamais tué. Je serrais mes dents, ne comprenant pas pourquoi j'osais pas le frapper. Leevy m'avait expliqué leur dispute qui s'était terminée en bagarre. Je ne supportais pas savoir qu'un homme puisse porter des coups à ma copine.

Leevy a le chic pour se trouver des crétins de ce genre, il est débile et en plus de cela il se prend pour un grand seigneur, mais il va redescendre bien vite le petit ! Je pouffe donc de rire en entendant sa remarque, tout le monde, le connait, vraiment ? Il se prend pour un roi ? Le roi des cons oui ! « Ils te connaissent pourquoi à ton avis ? » Je fais une pause pour intensifier ma future réponse, ne lui laissant donc pas le temps de répondre « Parce que t'es idiot. » Je mets ma tête sur le côté et lui fais un petit sourire, en le regardant avec dégoût. Suite à ma question, il me répond que je n'oserais pas, et là un rictus s'échappe de mes lèvres, et je m'empresse de rétorquer « Tu serais bien surpris. » Je le dévisage, car il ne me fait pas peur, même pas depuis que j'ai appris que Leevy l'a mêlé à la mafia, MA mafia. Elle, je vais me la faire, parce que je ne veux pas d'un type pareil chez moi. Je lui dis enfin mon identité. Le fait de voir son visage se crisper, et la haine dans ses yeux me plait. J'aime donner cette sensation à autrui, ça prouve ma grandeur, une fois de plus. Leevy a dû me décrire comme la parfaite enflure, et elle a raison c'est ce que je suis. En guise de réponse il me fait un jeu de mot à se claquer les fesses par terre, tellement c'est hilarant, j'ironise bien sûr. Il s'avance vers moi dans l'intention de me frapper sûrement, mais ne le fait pas, sans grande surprise, ce n'est pas un gringalet pareil qui va savoir me mettre des coups, même si d'après mes sources ma soeur l'a entrainé. Il n'est bon qu'à jouer avec un Punching Ball celui là. Une dernière fois, je lui souffle ma fumée au visage, jette doucement ma cigarette sur le sol et l'écrase avec le bout de mon pied. « Qu'est-ce que tu attends pour me frapper ? » Je lui fais un sourire mesquin, et sournois. « Ne te casse rien par contre, ce n'est pas moi qui vais te soigner. »

Des crétins comme lui, j'en avais déjà rencontré pas mal dans ma vie et j'ai toujours su contrôler cela, passer au dessus. J'ai quand même été rejeté par la plupart de mes camardes en étant petit car j'étais différent. En grandissant, cela ne s'était pas arrangé pour autant. Mais depuis que j'ai décidé de me soigner, je voyais la vie différemment et plus personne ne me considérait comme le mec bizarre. J'avais même réussi à trouver une fille et à tomber amoureux d'elle pour la première fois de ma vie. Même si elle m'a trompé avec son ex mari, même si j'ai tenté de me suicider dans une piscine à la con, j'ai su remonter la pente grâce à Leevy. Maintenant je suis amoureux d'elle, plus fou que jamais et rien, ni personne, ni même son frère ne pourra nous séparer. Je n'ai yeux que pour elle. Son bâtard de frère s'amusait à me traiter d'imbécile et cela ne me blessait même pas. C'était nul et petit de sa part. Je fis une petite grimace. Oh mon dieu ça me blesse. répondis-je en faisant semblant d'être anéanti par cette insulte à la noix. Je faisais genre que j'allais pleurer avant d'éclater de rire. Je pourrais le taper, mais bon, j'ai assez de soucis avec la mafia non? Il faudrait peut être calmer les choses. Je me suis retenu de massacrer mon pire ennemi qui partage ma chambre, je vais me retenir de faire de même avec le frère de ma copine. Qui t'a dit que je voulais te frapper? heureusement que je savais parfaitement jouer la comédie. Je regardais ce mec de la tête aux pieds. Décidément, il n'avait rien de commun avec elle. C'était vraiment son vrai frère ou quelqu'un a été adopté? Si ça tombe, c'était un mec de la mafia qui se faisait passer pour lui pour me manipuler et m'attraper. Tu ne lui ressembles pas du tout, tu n'as rien avoir avec elle. j'essayais de lui faire sortir les vers du nez pour qu'il avoue enfin son plan foireux.

Il joue l'homme fort, celui que rien n'arrête, qui a tout vu, tout connu j'ai juste envie de lui mettre mon poing en pleine face pour lui faire comprendre qui je suis vraiment. Je le toise, et soupire l'air franchement blasé. Je ne réponds même pas à sa remarque digne des plus grands débiles, et détourne les yeux. Sa question, me fait sourire. Genre le mec fait mine de s'avancer vers moi pour me frapper, et me sort après qu'il ne le voulait pas, enfin plus ou moins. J'arque un sourcil, l'air franchement énervé. « A voir la manière dont tu t'es avancé vers moi, c'est toi qui me l'a fait comprendre. » Je le dévisage et lance un sourire narquois. Il me dit ensuite que je ne lui ressemble pas, et cette remarque me fait bien rire, c'est plutôt elle qui ne me ressemble pas et qui n'a rien à voir avec moi. « Tu veux rire ? T'as mangé un clown ce matin ? » Je passe une main dans mes cheveux, et penche la tête sur le côté. Je lui lance un regard de défi et lui dis « Depuis tout ce temps elle ne t'a rien dit ? Elle ne t'a pas dit qu'elle a été adoptée ? Ce n'est pas une vraie Cartwith, ça ne l'a jamais été et ça ne le sera jamais. Surtout pas depuis qu'elle a tué son propre père. » Je hausse des épaules avec un air de dégoût. Alors qu'il allait parler, sûrement pour ne rien dire je le coupe dans son élan « Tu pensais que je ne savais pas ? Pourtant tu y étais toi aussi non ? C'est même toi qui l'a aidé à ramener son corps à mes hommes.. Tu voulais nous prendre pour des cons, mais tu n'as fait que te montrer encore plus irresponsable et complètement abruti que tu ne l'étais déjà. » Je fais une mine déçue et reprends « Tu te dis sûrement que tu vas me frapper parce que je suis un méchant garçon.. Mais toi regarde toi un peu ! Tu penses que parce que Leevy t'a fait entrer dans la mafia tu as tous les droits. Sache que c'est moi qui tiens les rennes, alors je ne veux pas de toi, je ne veux plus de toi. Au final Leevy et toi vous vous êtes bien trouvés. Deux enfoirés au pays des emmerdeurs. »

Décidément, ce mec me sortait par les trous de nez. Je ne savais même pas comment il s'appelait et je n'avais aucune envie de lui demander. Leevy me le fera surement. Je devais la voir, lui expliquer, savoir pourquoi cet enfoiré s'introduit dans notre vie? Il me regardait de son air hautain et narquois, j'avais envie de lui cracher au visage. Il se moquait de moi. J'ai pas mangé du clown mais du lion ce matin, donc mon coco je préfère que tu redescendes de quelques étages. J'allais répondre mais le frère de ma copine me coupa la parole. Leevy, adoptée? Cela ne me regardait pas. Je trouvais ça triste sur le coup. Pourquoi faisait-elle tout un cinéma alors qu'elle n'a pas tué son vrai père? J'étais un peu confus là. Je fronçais les sourcils en me calmant un instant. Attends, quoi? Elle a tué son père biologique? je ne comprenais rien. Il y avait trop d'histoire et je me rendais compte que j'avais dis cette phrase à voix haute. Je fis semblant de rien en ne faisant pas attention aux regards portés sur moi. Que voulais-tu que je fasse? Ta soeur je... c'est ma copine et je tiens beaucoup à elle. Ton père allait me tuer si je m'éloignais pas d'elle. Tu voulais qu'elle soit malheureuse? N'importe quel frère n'a pas envie de voir sa soeur dans cet état. je levais les yeux au ciel puis je repris. Je m'en fous de TA mafia. J'ai été obligé de m'y frôler pour sauver ma peau. Maintenant, si tu connais un moyen de la quitter sans pour autant me faire buter, je dis pas non. c'était trop dangereux, et peut être que ma soeur finirait par comprendre que je n'avais pas eu le choix, mai que maintenant, tout était fini. Je regardais ma montre, génial, le cours a déjà commencé.

J'ai juste envie de le frapper, de le laisser agoniser sur le sol et de partir afin de terminer cette conversation. Clairement, il m'énerve. Il pense pouvoir me tenir tête, être mieux que moi alors que lui et moi savons parfaitement que s'il y a un combat à mort, ça sera lui le mort. Je lui dis donc la vraie nature de Leevy et visiblement je lui appends quelque chose puisqu'il ne savait pas. Je lève les yeux au ciel « Non du con, elle a tué MON père biologique. » lui dis-je avec une pointe d'agacement dans la voix. Parce que crier comme il l'a fait devant tout le monde, et se prendre tout un tas de regards je peux le faire et mieux que lui. Le plus grand des mépris c'est le silence, de ce fait je les ignore, tout comme j'aimerais ignorer cet idiot. Mais ça m'est impossible. Il me raconte alors sa vie, clairement je m'en fous. Il pourrait aussi me dire qu'il a mangé une pomme, qu'il a croisé un clochard ou encore que ce soir il mange du poulet curry que je m'en ficherais autant. « Je ne suis pas n'importe quel frère. Je me fiche du bonheur de Leevy et encore plus du tiens si tu veux tout savoir. Le fait est qu'elle a tué mon père pour te protéger. Mais merde quoi, fallait qu'il te tue. » Et j'aurais tellement préféré. Leevy aurait été malheureuse, au mieux elle aurait fait une tentative de suicide...ouais non la mort c'est trop facile, alors je l'aurais soutenu pour la faire encore plus enrager. Je croise les bras sur mon torse et lui réponds droit dans les yeux « Euh...mais la mafia c'est pas comme un moulin.. C'est pas la chatière d'un gros matou, tu y es, tu y restes. Pour la quitter tu peux soit te faire buter t'as raison sur ce point, soit.. » Je ne termine même pas ma phrase que je lui flanque un coup sur la tête avec mon arme, de façon à l'assommer « ...tu te fais tabasser. » Je souris face à la scène, et là sans attendre, je le porte avec difficulté certes mais sans mal non plus et le jette sur la banquette arrière de ma voiture. Je le ligote pour ne pas qu'il bouge, et attends sagement qu'il ouvre enfin les yeux. Enfin en attendant je l'emmène dans une salle de la mafia, pièce sombre, où il n'y a pas de fenêtre. La route est rapide, mais son réveil l'est moins.