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Tout le monde sait que je ne suis pas réputé pour être gentil, et c'est pour cela que quand je vois Poppy sur le pallier de ma porte je ne veux pas d'elle. J'aime mes moments de solitudes, mes moments sereins, sans personne pour venir m'embêter, clairement. Et puis avec la comédie qu'elle m'a fait hier je n'ai pas non plus envie de l'inviter chez moi, c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Donc je l'ignore avec finesse, pendant que je parle à l'une de mes gouvernantes qui va rejoindre mon autre gouvernante qui elle promène Apo. Je lui lance alors ces odieuses phrases, que je pense et que je ne regrette pas bien entendu. Mais je ne m'attendais pas à une telle réaction de sa part. Pourtant quand elle baisse les yeux, attristée, et que je sens son corps et son être qui se décompense je m'attends à ce qu'elle s'en aille, mais non elle lève les yeux vers moi, s'approche même de ma personne sans scrupule, et me frappe. Enfin frapper est un bien grand mot. Les coups j'en ai reçu et ceux de Poppy sont l'équivalent des coups d'une mouche..du moins c'est que je pouvais penser. Car elle a une force que je ne lui reconnais pas, alors je grimace, pose la main sur mon nez, et essuie le filet de sang qui coule. Dans un grognement je relève la tête, et elle me donne un autre coup, dans l'oeil. Demain le coquard m'attend. Je grogne encore plus, l'attrape par le côté de ses épaules et la soulève du sol. Je la jette ensuite sur le sol de façon à ce qu'elle se retrouve sur les fesses. Avant qu'elle ne se relève, je la mets sur mon épaule comme un sac à patates et la porte jusque l'intérieur de ma maison. « Tiens je vais te faire visiter ! » Elle se débat, me met des coups mais qu'importe je passe outre la douleur. Je claque la porte à l'aide de mon pied et commence la visite. « Là tu as le salon. » Mots à peine prononcés que je l'attrape par les jambes qui retombent le long de mon torse et la claque contre le carrelage tout en la relâchant. Elle est déjà faible mais là elle l'est encore plus. Je me fiche que ça soit une femme, qu'elle ait été traumatisé par le passé à cause des Russes dans la capitale française. Moi je vis le moment présent, et en ce moment elle m'énerve, à tel point que je suis obligé de riposter à ses premiers coups. Je sais que c'est gamin, mais c'est elle qui a commencé.
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