EMRYS † je crois que c'est mieux si je t'évite quelque temps.

Tu n’étais pas jalouse, tu ne voulais pas faire la fille jalouse mais il est vrai que de le savoir habiter avec une femme ce n’était pas ce qui te rassurais le plus. Une soirée bien arrosée, quelques regards et on sait tous comment ça se finit. Enfin bref, tu allais dans le salon avant de rejoindre dans la cuisine et de sauter sur le plan de travail. Ton amoureux te servait un verre de 7 up cherry à ta demande et tu le regardais découper ses légumes en sirotant ton verre. Il venait par la suite te faire un bisou avant de mettre dans le four son plat et de venir te descendre pour que vous alliez avec vos verres sur le canapé. Tu t’asseyais sur le canapé et déposais ta tête contre le torse d’Emrys. Le jeune homme te caressait la nuque en te répétant que tu étais belle. Tu le regardais avec un sourire sur les lèvres. « Attend quelques mois tu diras plus ça chéri. » Tu embrassais sa joue avec douceur. « On est tous seul ce soir ? » Tu le regardais avec un petit sourire en coin, espérant pouvoir rester dormir déjà mais en plus être seul ça serait génial.

Et soudain, j'avouais sans honte que j'étais vraiment admiratif de sa beauté regardant cette belle demoiselle de mes yeux sérieux. Je ne savais si c’était bon de le dévoiler encore car ce n'était pourtant pas mon genre mais elle était un tout dont j'avais rêvé et elle avait raison meme si je ne le comprenais pas, elle aussi, elle était comme moi sauf que pour elle c'était réellement vrai de A à Z ; elle était ce qu'on ne croyait pas du tout. Elle se moqua en disant que je ne la trouverais pas toujours jolie pensant surement à sa grossesse et en homme admiratif de la procréation, je lui répondais : Je crois qu'une femme, femme qu'on aime comme une femme peut être belle enceinte voir encore plus sublimé sa propre beauté ... Un terrible ton poète, un ton d'homme compréhensif et mature, j'étais presque moi meme ému. Elle me fit quelques avances en suite en profitant de mes baisers demandant si nous serions seul ce soir et comme pour éviter la chose, je serrais les dents, inquiet avant de répondre : Ouais, tu peux dormir là ... ils vont rentrer tard quoique je crois que Wyatt rentre pas... Je passais ma main dans mes cheveux profitant pour mesurer si j'avais de la température parce que ouais, je flippais de coucher avec elle, enceinte : finalement, Wyatt n'était pas si ridicule que ça.

Profitant de ce petit moment avec ton homme, tu étais finalement plutôt satisfaite de ne pas avoir été en cours. C’était bien mieux que d’aller t’ennuyer en mathématiques parce que ouais, ouais en psychologie vous faisiez des mathématiques, vous faisiez de la probabilité et ce n’était vraiment pas le truc dont tu raffolais. D’ailleurs, tu pensais même à changer de filière depuis un petit moment pour aller en sociologie parce que cela te paraissait bien plus intéressant. Enfin bref, tu te réfugiais bien vite contre le torse d’Emrys alors qu’il ne faisait que de te complimenter et même lorsque tu lui disais que cela ne durerait pas longtemps il avait toujours le dernier mot pour te dire que tu étais très jolie. Tu le regardais en souriant avant d’embrasser doucement ses lèvres. « C’est ce que tu écris dans tes livres ? » Tu fronçais doucement les sourcils. « Tu écris des romans à l’eau de rose ? » Tu ne te moquais pas du tout mais tu le voyais bien mal écrire ce genre de livres enfin sait-on jamais. Et puis lorsque tu lui demandais si vous seriez seul ce soir il semblait quelque peu gêné. T’écartant doucement, tu fronçais à nouveau les sourcils. « Ça te dérange que je reste ? C’est par rapport à tes colocataires ? » Tu ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait là, peut-être avais-tu fais quelque chose qu’il ne fallait pas. Tu étais un peu perdue.

Je prenais un malin plaisir à etre si près de ma petite femme, ça me faisait si plaisir et jamais, je n'aurai cru réussir si vite à me sentir si proche d'elle, de pouvoir redevenir son mec : ça me plaisait bien tout ça ! Je souriais d'une façon bien bete tout en la complimentant avec joie, je devais avouer que c'était un plaisir d'avoir un si belle fille pour copine et il fallait entretenir cela avec de jolies phrases bien tournées mais directement, elle me charia en parlant de mes bouquins avant de me regarder estomaquer en pensant que j'écrivais des livres à l'eau de rose alors rougissant, je me grattais l'arrière du crane avant de lui dire : Enfin, en partie mais ils sont plus axés historiques qu'autres choses ... Disons que c'est un peu de tout vois-tu ... je tortillais mes doigts devant moi restant malgré tout collé contre elle. Je passais par instant ma main dans mon cou cherchant à m'occuper quelque peu puis rapidement, elle avait reculé, m'interloquant, si bien que je la regardais en fronçant les sourcils tout comme elle qui ne comprenait pas ma peur qu'elle reste alors je caressais son visage avant de dire : je n'ai aucune peur.. c'est juste que je sais pas ... j'suis pas encore habitué donc je beug tout seul tu vois ... c'est l'effet grace ça ... dis-je avant de venir déposer mes lèvres sur les siennes.

Il était tellement mignon quand il était gêné. On dirait un gamin qui viens de déclarer sa flamme à une fille ou alors un gamin qui vient de défoncer la voiture de ses parents. Tu le regardais avec un petit sourire aux lèvres alors qu’il tentait de se rassurer sur le fait que ses livres n’étaient pas que des livres à l’eau de rose. Souriante, tu pouffais même un peu de rire. « C’est que t’es un grand romantique dans le fond. » Tu lui faisais un clin d’œil avant de lui demander si ça le gênait par rapport à ses colocataires et même s’il ne t’avait déjà dit que non, tu sentais un certain mal aise. Passant tes bras autour de sa nuque, tu caressais doucement cette dernière alors qu’il t’expliquait que cela lui faisait bizarre. « Promis, je ne sortirais pas en petite culotte devant Wyatt, j’aimerais pas qu’il fasse une crise cardiaque devant ce corps parfait. » Tu riais doucement avant de continuer. « Enfin ! Tu en as mis du temps à avouer qu’il y avait un effet Grace auquel nul ne peut résister et même toi ! » Tu venais prolongeais un peu le baiser avant de te reculer. « Tu me fais visiter ? »