Shake it off, shake it off ✱ Arizie

Le moins que l'on puisse dire est qu'Arès était entreprenant. Tu aimais les hommes comme ça. A cette allure le jeune homme allait te faire tourner la tête et t'étais même pas encore bourrée. Il s'approche doucement de toi et te dit ces quelques mots qui te font frisonner de la tête au pied. Un grand sourire naît au creux de tes lèvres. C'était donc ça, il voulait t'embrasser, ma foi tu n'étais pas contre. Il t'attirait comme un aimant depuis le jour où tu l'avais rencontré, le coup de la guitare avait drôlement bien marché sur toi. T'étais bien consciente que son but était de te charmer, mais cela faisait tellement longtemps que tu t'étais interdit ce genre de jeu, que maintenant que tu étais de nouveau libre, t'y prenais un malin plaisir. Toujours aussi sûr et impatient de toi Arès. tu dis sur un air taquin avant de dangereusement t'approcher de lui Pourquoi se presser alors que nous avons toute la soirée devant nous ? tu finis par regarder autour de toi avant de reposer ton regard azur sur le beau brun Et seul apparemment.

Sûr de moi ? Y'a pas de doute. Impatient ? Egalement. Je n'aime pas prendre mon temps quand on peut aller droit au but tout de suite, je trouve que c'est une perte de temps. « La vie est courte. » répondis-je simplement en esquissant un sourire plein de malice. J'ai envie de l'embrasser, je ne vais pas le cacher, et si à la fin de la soirée ce n'est toujours pas fait.. je laisserai tomber une bonne fois pour toutes. On a beau avoir la soirée devant nous, Elizabeth me plaît et il faut bien que je lui fasse savoir. Les femmes parfois.. elles n'y voient vraiment rien. « Comme tu préfères. » Je ne vais pas non plus la forcer, loin de moi cette idée. Par contre, je suis assez doué pour faire languir aussi. Elle devrait faire attention. Haha. Ses dernières paroles m'interpellent davantage, et de ce fait, je me rapproche un peu de son beau visage pour plonger mon regard dans le sien. « Mes colocs risquent de rentrer dans pas longtemps, c'est ça l'inconvénient.. voilà pourquoi faut se presser parfois. » dis-je en lui faisant un petit clin d'oeil, posant innocemment une de mes paumes sur sa cuisse. Non vraiment, c'est innocent !

La distance devient des plus fines entre vos deux visages. Tu peux sentir la respiration du jeune homme chatouiller le bout de ton nez. Tu vois à travers son regard l'envie irrésistible qu'il avait derrière la tête d'avoir un baiser de toi. T'aimais cette sensation d'être désirée, et tu te laissais doucement aller à son jeu. Tu sens soudainement sa main se poser sur ta cuisse. Un léger frison te parcourt. C'est qu'il avait la main baladeuse. Cependant tu ne la repousse pas. Tu le laisses faire. Arès insiste sur point, que votre temps seuls était compté. A tout moment l'un de ses colocataires pouvaient surgir. Cela rendait la chose encore plus excitante, le fait que vous soigner surpris. Alors tu décides de lui glisser ses quelques mots à l'oreille Il nous reste alors combien de temps devant nous ? c'était ta façon à toi de dire que tu n'étais pas contre ses avances car tu ne restais pas insensible à la beauté du brun.

Je suis ravi qu'elle ne me repousse pas, ça veut tout dire, du moins je l'espère. J'ai toujours bien su y faire avec les femmes, et ça ne changera pas aujourd'hui. Quand une femme m'attire, je ne le cache jamais et je constate si oui ou non, c'est la même chose de leur point de vue. Et là, je vois bien qu'Elizabeth ne me repousse pas le moins du monde, elle m'incite même pas à passer à la vitesse supérieure. Ma main se balade délicatement sur sa cuisse, tandis que je m'approche un peu plus près de son visage en souriant. Mon autre main vient caresser doucement sa joue, et je ne la quitte pas des yeux. « Hmm.. tout c'que j'sais, c'est qu'il faut faire vite. A moins que tu veuilles découvrir ma chambre. » Oui comme ça, on ne sera pas dérangé. Mes colocs ne sont pas assez cons pour entrer dans ma chambre à tout va, du moins j'espère.

La tentation est des plus grandes à ce moment-là. Arès était un grand séducteur, c'était un fait. Il aimait les femmes et tu connaissais parfaitement ces hommes, mais pour une fois t'avait envie de te laisser aller dans ces plaisirs interdits. Puis c'est pas grave, c'était juste une fois ? Une petite fois. Que faisais-tu de mal ? T'avais le droit de t'amuser comme tout le monde, tu t'étais beaucoup trop privée ces derniers temps. Puis Arès... il n'y avait qu'un mot pour le décrire. Envoûtant.  Sa main vient doucement caresser ta joue. C'est bon, il allait te faire craquer. Tentante cette proposition. tu dis en un murmure de peur comme si quelqu'un allait rentrer à tout moment et vous surprendre. Tu hésites un bref instant, laissant planer volontairement le suspens Je serai curieuse de visiter cet endroit de l'appart que je ne connais pas encore. tu réponds sur un air taquin. Bah quoi tu n'allais pas refusé cette proposition si gentiment dite.

(Invité)