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« Tu penses que je peux corrompre tes parents pour qu'ils m'envoient la vidéo ? J'aimerais trop voir ta petite bouille barbouillée de maquillage. Bon même si t'es largement mieux au naturel. » J'étais heureuse de lui plaire au naturel, tel que je suis sans abuser de maquillages parce que passer des heures à me pomponner ce n'était pas moi, okey lors de grandes occasions ça arrive que j'en abuse un peu, mais pas au quotidien. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que j'avais un bout de la vidéo dans mon tel. « Tu pourrais, mais tu devras attendre les vacances alors que moi, j'en détiens un petit bout dans mon tel !. Donc c'est moi que tu devras réussir à corrompre en fait. » Et cela n'allait pas être une partie de plaisir pour lui. Je l'ai quand même fait part de mes petits doutes concernant le jeu qu'on avait fait ou dois-je dire la carotte qu'on avait mise à ses parents et je ne voulais pas qu'ils le prennent mal, surtout qu'ils me détestent à cause de ça par la suite, car mine de rien, j'ai peut-être souhaité ce soir qu'ils soient vraiment mes beaux parents. « Franchement je m'en fous. De toute façon ils vont repartir en Italie avant la fin de semaine, je risque pas de les revoir avant un bon bout de temps. Et j'peux pas les décevoir encore plus que ces dernières années, j'suis une déception constante pour mon père, ça changera jamais. » Moi je suis certaine que s'il mettait de côté ses différents avec son père, ils pourraient enterrer la hache de guerre. « Ne jamais dire jamais, car rien est impossible dans la vie t'sais !. » Et ça, c'est une chose que j'avais apprise en guérissant de mon amnésie. « Ouais j'vois t'es amoureuse d'un mec et ça te dérange qu'on continue notre petit jeu. T'inquiète pas, c'était la dernière fois, promis j'vais te laisser tranquille maintenant, ton mec n'a pas à être jaloux. » Me répondit-il sans me laisser le temps de m'exprimer. Oui je venais de lui dire que je n'étais plus certaine de pouvoir continuer ce jeu, mais je suis surprise de sentir une pointe de jalousie autant dans sa voix que par sa mine et ses gestes. Rien qu'en le regardant prendre ce joint pour fumer me prouvait qu'il n'était pas si enthousiasmé d'arrêter ce jeu. « Quoi ? N'me dit pas que t'es jaloux là !? » Je me faisais peut-être des films...encore une fois. « Mais pour ne rien t'cacher, oui j'suis amoureuse, enfin...je m'en suis rendu compte ce soir en tout cas... » Et là, je suis certaine que malgré les nombreux signaux et sous-entendus que je lui envoyais, il n'avait toujours rien pigé, la preuve. « J'le connais ? » Me fit-il alors que moi je stoppais ma marche laissant un long soupire m'échapper. « Oui tu l'connais....très bien même !. » On aura beau leur faire comprendre à ses mecs, il ne capteront jamais rien. Alors je me suis mise à courir et en passant devant lui, je laissais échapper un rapide. « Il aimait accrocher un cerf-volant à son zizi !. » Continuant de courir sans m'arrêter tout en riant à cœur joie. Fort heureusement, j'avais des ballerines et non des talons. Après quelques minutes de course, je regardais derrière moi et pas de Roméo, mais j'étais tellement essoufflé que je m'arrêtais devant un arbre y plaquant mes paumes contre le tronc tout me penchant légèrement histoire de reprendre mon souffle. Mes pas m'avaient guidé dans le parc sans m'en rendre compte.
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