ROMÉO ಇ un diner en famille...ou presque.

Roméo & Juliett ಇ il faut seulement un peu de courage

« Non ça ne va pas !. » Parlant toute seule à mon miroir j'essayais de choisir la tenue parfaite pour ce soir. Pas facile quand on sait qu'on allait rencontrer ses futurs beaux parents. Enfin, rectifions la chose, Roméo m'avait demandé de jouer sa petite-amie devant ses parents histoire de le sauver des critiques de son père. J'avais bien entendu accepté sans même hésiter et je me demandais pourquoi d'ailleurs. « Non, non, non ! » Mais quel était donc la tenue parfaite pour rencontrer ses beaux parents sérieux ?. Finalement, j'allais faire ce que je faisais de mieux, rester simple et naturel. J'attrapais un pantalon beige que j'enfilais accompagné de sa ceinture marron. Un chemisier bleu ciel à manches trois quarts. Ballerines assortis, laissant mes cheveux tomber sur mes épaules, j'optais pour une fine couche de maquillage. Au final, je ressemblais à ça. Enfin prête, je me regardais une dernière fois dans le miroir avant d'attraper mon sac et de rejoindre Roméo au East Coast Grill. Mes pensées fusèrent dans ma tête, me retrouver à table avec les parents de Roméo me foutait une incroyable pression. On peut le faire non ? Je veux dire, on sait très bien jouer, alors on pourra assurer de nouveau n'est-ce pas ?. Goshh, j'avais le traque et une boule s'était formée au niveau de mon estomac. Ce n'était pas comme-ci j'allais rencontrer mes vrais beaux parents alors du calme Juliett. Une fois à destination, je payais le taxi soufflant un bon coup avant de rentrer à l'intérieur. Il n'y avait que Roméo pour l'instant alors je lui fis la bise. « B'soir !... » Prenant place ensuite à ses côtés. « Dis-moi que tout va bien s'passer ?, Parce que là, j'ai vraiment l'traque, j'en tremble même !. » Disais-je en plongeant mon regard dans le sien y cherchant réconfort et courage. J'avais le cœur qui battait à mille à l'heure. Bon sang, pourquoi j'avais autant de traque ?!. En plus, il fallait que je joue vraiment la petite-amie, que je lui prenne la main, que je le regarde amoureusement. Le jeu, je pouvais me mettre dans la peau de Juliette et tout ira bien. Quoi que non, même ma descendante de prénom ne m'aidera plus, car je ne sais plus vraiment si c'était du jeu. J'en suis totalement perdue et la visite des parents de Roméo tombait vraiment très mal.

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Faire semblant, c'est plus facile à dire qu'à faire.

feat. Juliett B-R Maybelin & Roméo J. Delucia

J'arrive pas à croire que Juliett a accepté la proposition si rapidement, j'aurais très bien pu demander à Alexia ma meilleure amie, mais non je voulais que ce soit elle, ne me demandait pas pourquoi je n'ai aucune réponse à cette question. Je suis donc arrivé le premier au restaurant, installé sur ma chaise je craignais les retrouvailles avec mon père, on ne s'aime pas et c'est pas en quatre ans sans se voir que ça changera quelque chose. Quant à ma mère, même si je n'ai jamais été proche d'elle, elle reste une très bonne mère. C'est alors que Juliett me sortit de mes pensées, je souriais en la voyant, vraiment heureux de la voir. Je lui fis la bise lorsqu'elle me demanda de la rassurer sur la suite de la soirée. « Tout va bien se passer t'inquiète pas, j'suis sûr que ma mère va t'adorer. D'ailleurs merci d'avoir accepté, tu n'étais pas obligé. » Non elle n'était pas obligée, d'ailleurs je ne comprends même pas pourquoi elle a accepté si rapidement, mais ça me faisait plaisir, vraiment. Je la regardais en souriant, sur le point de complimenter sa tenue mais au même moment j'entendis une voix venir vers moi, celle de ma mère. Je me levais pendant que cette dernière me sauta presque dans les bras, certainement la seule personne de ma famille à qui je manque. « Mon fils ! Je suis tellement heureuse de te revoir, mais regarde toi, t'es tout pâle, faut que tu manges un peu ! » Disait-elle en tapotant sur mes joues, je me sentais tout con devant Juliett, ça fait des années que je me suis pas senti comme ça, c'est bizarre. Je retirais doucement les mains de ma mère de mon visage avant de lui déposer un baiser sur la joue. « Mama' arrête c'est gênant .. » Quant à mon père, pas un mot, ça commence bien. Il regardait Juliett pendant quelques instants. Je retournais aux côtés de la blondinette en restant devant devant ma chaise. « Juliett j'te présente mes parents et j'vous présente Juliett, ma petite-amie. » Et maintenant j'attendais avec impatience la réaction de mon père et surtout voir Juliett en action, j'espère que ça se passera bien et que mon paternel me foutra une bonne fois pour toutes la paix.

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En acceptant au départ, je ne pensais pas que j'aurais autant le traque, là j'imaginais vraiment diner avec mes beaux parents et à cette simple idée, j'en avais l'estomac tout retourné. Et pourtant, ce n'était pas mes beaux parents et Roméo n'était pas mon petit-ami, ça c'était la réalité, réveille toi ma petite. « Tout va bien se passer t'inquiète pas, j'suis sûr que ma mère va t'adorer. D'ailleurs merci d'avoir accepté, tu n'étais pas obligé. » Non c'est vrai que je n'étais pas obligé, mais vraiment sur le coup j'avais immédiatement accepté prise d'une étonnante pulsion. « C'est vrai, mais j'suis toujours partante quand il s'agit d'aider un ami dans le b'soin !. » C'était vrai, mais ce n'était pas uniquement pour cette raison. D'ailleurs, j'avais envie de lui demander pourquoi il m'avait choisi moi et pas une autre, sauf que je réservais la meilleure question pour la fin de ce diner quand ses parents s'en iront et qu'on sera en tête-à-tête. Diner que j'espère sera de courtes durées histoire que j'puisse arrêter de trembler. En parlant de ça, les parents de Roméo se pointèrent plus vite que prévu et je n'avais même pas eu le temps de souffler un bon coup. Il faut que t'assures Juliett !. Quoi qu'il en soit, la mère se précipita dans les bras de son fils, scène qui me fit sourire alors que je baissais timidement la tête face au regard de son père sur moi. « Juliett j'te présente mes parents et j'vous présente Juliett, ma petite-amie. » Roméo nous présenta et rapidement je fis la bise à sa mère, saluant ensuite timidement son père de la main. « Enchantée, c'est un réel plaisir pour moi de vous rencontrer !. » Je laissais un sourire s'étirer sur mon visage, mais au fond, j'crois que j'étais sur le point de faire une crise cardiaque non de dieu. A peine assis que son père m'interrogea. « Je suppose qu'il ne vous mène pas toujours la vie facile cette catastrophe ambulante ?. » Dit-il en fixant son fils du regard. Finalement, Roméo avait raison, son père ne le voyait pas d'un très bon œil. A moi donc de changer sa vision. Je posais ma main sur la main de Roméo posé sur la table, la lui caressant du bout des doigts et plongeant mon regard dans le sien. « Oh non ça va, votre fils est vraiment un ange avec moi, c'est un garçon exceptionnel !. » J'échangeais un sourire avec mon pseudo petit-ami tandis que son père fut légèrement étonné d'entendre ça. « En même temps, Roméo et Juliette, c'était le destin non ?. » Répliqua sa mère en nous souriant. Je repris assez naturellement. « Ô, on espère avoir une meilleure fin que nos descendants tout de même !. » Riais-je avec sa mère qui fit de même. Le courant passait tout naturellement contre tout attente, mais le regard de son père ne me quittait plus, j'aurais cru même apercevoir un petit sourire lorsque je lui souriais. Alors qu'un serveur se ramena pour prendre la commande, je me penchais vers l'oreille de Roméo afin de lui murmurer. « J'ai l'impression d'avoir plus vite passé le test avec ton père vu qu'il n'arrête pas de me regarder et de sourire... Tu les as traumatisés au point où ils s'imaginaient pas que tu puisses avoir une petite-amie ou quoi ? » Je reculais mon visage en laissant échapper un petit rire.

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feat. Juliett B-R Maybelin & Roméo J. Delucia

J'appréhendais ce repas, pour la première fois de ma vie je voulais impressionner mes parents, qu'ils arrêtent de me voir comme un raté, alors quoi de mieux que leur apporter la belle-fille parfaite ? Car oui à mes yeux, Juliett est un ange, tout l'inverse de moi, la femme parfaite en somme. Et une fois les présentations faites, mon père ne perdit pas de temps pour m'envoyer indirectement quelques piques en pleine figure. Je soupirais, bien que la réponse de ma petite-amie du soir m'arracha un sourire sur le coin des lèvres, encore plus lorsque je sentis sa main se poser sur la mienne. Et sans l'ombre d'un doute, le courant passait très vite entre ma mère et ma 'copine', d'ailleurs cette dernière se pencha doucement vers mon oreille le temps que mes parents prennent leur commande, sa question me fit sourire. « Ouais j'crois que mon père veut me voler ma copine. Disons que lorsque j'habitais chez eux, j'avais plus tendance à ramener des filles .. Différentes. Ah et j'ai oublié de te le dire tout à l'heure, mais t'es magnifique ce soir. » dis-je avec un petit sourire. Et de toute évidence ces paroles n'ont rien à voir avec la présence de mes parents, puisque je venais de lui chuchoter cela à l'oreille pour qu'elle soit la seule à l'entendre, c'est peut-être pour voir ses petites joues devenir rouges, mais merde pourquoi est-ce que j'aime voir Juliett rougir ? Par la suite je regardais le menu, jusqu'à ce que mon père s'adresse de nouveau à ma Capulet préférée. « J'aimerais savoir, qu'est-ce que vous aimez le plus chez mon fils ? Son sale caractère ? Sa tendance à passer sa vie sur son ordi ? Ou peut-être son addiction à la drogue et aux conneries ? » Ok là ça devient personnel. Je soupirais, posant la carte du restaurant sur la table, dévisageant mon père pour lui adresser enfin la parole. « Enfaîte t'es seulement venu pour me descendre devant elle, c'est ça ? » Citer mes défauts devant Juliett, c'est évidemment pour me blesser, pour me rappeler que je suis en tout point ce que la blondinette doit fuir. Ma mère tenta de calmer mon père, deux italiens aux forts caractères, ça fait des étincelles. Et bizarrement en posant mon regard sur Juliett, ses yeux ont eux l'effet de me calmer instantanément. Je lui souriais furtivement, regardant le serveur. « J'vais prendre des frites avec du poulet merci .. Tu veux quoi mon cœur ? » Mon cœur, je n'ai jamais donné un tel surnom affectueux à aucune de mes exs, même pas à Joan que j'ai aimé comme un fou à une certaine époque. Lorsque tout le monde termina de prendre leur commande, ma mère visiblement folle de Juliett lui lança un grand sourire. « Moi je suis bien curieuse d'en savoir un peu plus sur votre rencontre. » Je rêve ou ma famille préfère ma fausse copine à moi-même ? Rien qu'à voir leurs yeux posés sur elle, ça se voit qu'ils l'adorent déjà.. Pourtant rien n'est réel ..

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Roméo & Juliett ಇ il faut seulement un peu de courage

« Ouais j'crois que mon père veut me voler ma copine. Disons que lorsque j'habitais chez eux, j'avais plus tendance à ramener des filles .. Différentes. Ah et j'ai oublié de te le dire tout à l'heure, mais t'es magnifique ce soir. » Ah voilà, tout s'expliquait maintenant. Par contre, ses derniers mots m'obligea à rougir et je suis même certaine qu'il avait fait exprès juste pour me voir rougir et me voir si gêné devant ses parents. Là, il devait être train de ricaner au fond de lui alors que moi, je ne sais même plus quel jour on était tant j'étais hyper stressé en plus de son compliment qui en rajouta une sublime couche à mon état. « J'aimerais savoir, qu'est-ce que vous aimez le plus chez mon fils ? Son sale caractère ? Sa tendance à passer sa vie sur son ordi ? Ou peut-être son addiction à la drogue et aux conneries ? » Attaqua de nouveau son père et il me prenait de haut, mais en voulant lui répondre, Roméo me coupa presque. « Enfaîte t'es seulement venu pour me descendre devant elle, c'est ça ? » Oula, je sentais comme de l'électricité passer entre ces deux-là et je ne savais plus tellement où me mettre du coup. « J'vais prendre des frites avec du poulet merci .. Tu veux quoi mon cœur ? » Je déposais la carte et comme j'étais quelqu'un qui passait de longues minutes devant une carte de resto pour choisir son plat, je préférais opter pour... « La même chose q'toi mon n'amour !. » Mon amour ? Rien qu'en le disant, mes joues avaient de nouveau rougi, on se calme Juliett, on se calme, ce n'est pas le moment de se faire griller. Pour revenir à ce que mon pseudo beau-père m'avait demandé, je lui souriais en laissant parler mon cœur. « Vous savez, j'crois que quand on aime vraiment une personne, on prend le risque de l'aimer avec ses défauts... J'aime votre fils avec ses nombreux défauts, bien-sûre je m'inquiète pour lui et ces choses illicites qu'il avale et je fais de mon mieux pour être là et lui rappeler combien c'est dangereux. Personne n'est parfaite, alors il suffit simplement d'être là pour l'être que l'on aime et l'aider à y voir plus clair plutôt que le renier ou l'abandonner, parce qu'un jour il se réveillera et il en prendra conscience tout seul. En attendant, je ferais tout mon possible pour le protéger !. » Je lui souris surtout que je voyais sa mère me fixer limite avec des yeux remplis de coeurs. « En même temps, vous êtes italiens et donc vous avez le sang chaud, j'suis certaine qu'à son âge vous n'étiez pas parfait n'est-ce pas ?. » Disais-je à Monsieur Delucia pour rire. OMG comment j'avais osé lui dire ça moi ?. Et Madame Delucia qui me fixait tout étonnée avec un grand sourire. Peut-être suis-je la première à tenir autant tête à son mari ?. « Moi je suis bien curieuse d'en savoir un peu plus sur votre rencontre. » Me demanda-t-elle. J'avais l'impression de m'être accaparée cette soirée et du coup, timidement je baissais la tête. « Nous nous sommes rencontrés à la fac, nos prénoms nous a tout de suite rapprochés et un jeu s'était rapidement installé. On se prenait pour Roméo et Juliette, cette fameuse histoire qui a marqué beaucoup de gens. Sauf qu'à force de jouer, on a fini par s'y perdre ne faisant plus la différence entre le jeu et la réalité. On s'est rendu alors compte qu'on était réellement tombé amoureux...Alors je ne sais pas si c'est le destin... Mais nous pouvons remercier William Shakespeare parce que sans cette pièce, on aurait pas commencé ce jeu pour en être arrivé là aujourd'hui... » Non je n'avais rien inventé de notre rencontre, tout ce qui était sorti était la pure vérité, du début jusqu'à la fin pour moi, car à travers ce que je venais de dire, j'avais compris une chose. J'étais réellement tombée amoureuse de lui. Je ne vous dis pas l'état de mon coeur, j'avais même du mal à respirer tant il battait si vite. Alors c'était ça ? C'était pour ça que je n'arrivais plus à faire la différence entre le jeu et la réalité ?. Je n'en revenais pas moi-même, mais je ne laissais rien paraître, me reprenant immédiatement. Le serveur commençait à nous servir et dieu soit loué, les heures passaient et on ne s'en rendait même pas compte. « Je l'aime bien cette petite !. » Avoua monsieur Delucia à son fils d'homme à homme, lui lançant un regard style, "T'as intérêt à y prendre bien soin". Je m'attaquais rapidement à mon plat, car à trop rougir, j'allais finir par remplacer toutes les tomates de la ville. Et d'ailleurs, pour passer à un autre sujet, je regardais la mère de Roméo. « Pouvez-vous s'il vous plait, me raconter une anecdote assez gênante de Baby Roméo ?. » Et voilà, on allait bien rire maintenant et puis c'est le genre de discours que les mères adoraient raconter et les filles, entendre.

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feat. Juliett B-R Maybelin & Roméo J. Delucia

J'adore voir Juliett rougir, elle est tellement craquante, même un mauvais garçon comme moi fond devant ses petites joues rouges. Et quand mon père en rajouta une couche, je fus surpris par la réponse de la blondinette, ne sachant pas comment prendre ses propos. Disait-elle cela dans l'optique de jouer à la fausse petite-amie, ou le pensait-elle vraiment ? Personne ne s'est jamais inquiété pour moi, j'ai toujours eu ce sentiment d'être seul, que si j'mourais d'une overdose personne en s'en souciera. Bref je ne disais rien, à vrai dire j'en ai pas eu le temps puisque ma mère continua de parler avec Juliett, à croire que j'suis invisible, je me penchais vers ma blonde préférée. « Si j'pars en te laissant toute seule avec eux, ils se rendront compte de mon départ à ton avis ? » Murmurais-je au creux de son oreille tout en lui souriant. C'est vrai ma mère parle plus à ma copine qu'à moi après quatre ans loin l'un de l'autre, mon père je peux comprendre, mais franchement je suis surpris par ma mère, agréablement j'ai envie de dire, car ça veut dire qu'elle apprécie réellement Juliett, pourtant elle n'est en rien ma copine, juste une amie .. Une amie vraiment ? Pourtant ce que je ressens pour elle n'a rien à voir avec que je peux ressentir pour Alexia ou une toute autre amie, c'est tellement bizarre, j'ai aucune explication à fournir. J'écoutais attentivement Juliett raconter à ma mère notre rencontre, souriant à chacun de ses mots. Et avant même que mes parents puissent ajouter quoi que ce soit, je pris la parole en rigolant rien qu'en repensant à la scène que je vais évoquer. « Faut que j'vous raconte quand est-ce que j'ai su que j'étais amoureux d'elle. L'autre jour elle m'a emmené à la patinoire et la miss toute contente de réussir toute seule n'a pas regardé devant elle et BOUM elle s'est prise la baie vitrée en pleine figure. Bon j'ai flippé au départ, mais vous auriez dû la voir toute rouge, c'était trop mignon. Et j'sais pas, c'est là que j'ai compris que c'est une fille comme elle dont j'ai besoin. » Pour dire vrai, je ne sais pas si ce que je racontais pour clôturer ma phrase était réalité ou fiction, si je tombe vraiment amoureux d'elle. Non j'suis quand même pas en train de tomber amoureux ? Je n'ai même pas eu le temps de réfléchir à la question puisque mon père me coupa, me faisant savoir qu'il aimait beaucoup Juliett, je souriais toujours aussi perdu dans mes pensées, ne sachant plus trop ce que je ressens vraiment pour la blonde assise à côté de moi, j'étais perdu dans mes pensées jusqu'à ce qu'elle vienne m'en sortir en demandant à ma mère une anecdote sur moi. J'ai failli avaler une frite de travers. « Ma' fait attention à c'que tu racontes ! » Lui dis-je en ouvrant grand les yeux, mais c'est sans compter sur ma mère qui me lança un grand sourire. « Tu crois me faire peur avec tes menaces jeune homme ? Ta chérie a bien le droit de connaître ton passé non ? Aloooors qu'est-ce que je pourrais te raconter .. Ah je sais ! Tu savais que ton bien-aimée a comme rêve de voyager dans l'espace ? Quand Roméo avait cinq ans je crois, il s'est entièrement déshabillé et a couru dehors tout nu en s'accrochant la ficelle de son cerf-volant sur le bout de son zizi ! Il courait en rond et sautillait dans le jardin en espérant s'envoler dans les airs ! Et en se retournant, il a vu les voisins dans leur jardin en train de le regarder, Romy est devenu touuut rouge. » J'y crois pas .. Comment elle a osée raconter ça ? C'était à mon tour de devenir rouge, rouge de honte. Sans plus attendre je me levais de ma chaise en râlant, sans même regarder Juliett, ne sachant pas si elle riait ou non. « J'reviens, j'dois passer un coup de téléphone. » Ouais c'était un mensonge gros comme une maison ça. Je quittais les lieux en entendant mes parents rire en repensant à ce moment gênant de ma courte vie. Je sortais du restaurant, m'installant tranquillement sur un banc tout en sortant un joint de ma poche, j'ai besoin de me détendre-là. Puis comme ça je pourrais laisser mes parents et Juliett entre eux, certainement en train de se foutre de ma gueule. Quand à moi, je fumais mon joint dans mon coin, me posant des tas de questions sans même entendre Juliett arriver derrière moi quelques minutes plus tard.

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Roméo & Juliett ಇ il faut seulement un peu de courage

« Si j'pars en te laissant toute seule avec eux, ils se rendront compte de mon départ à ton avis ? » Me murmura Roméo dans l'oreille et à la simple idée de me retrouver toute seule avec eux, je déglutis. « Si t'fais ça, je te tue !. » Murmurais-je à mon tour en lui offrant un sourire diabolique. Nous étions tranquillement en train de manger et je venais de laisser parler mon coeur me rendant compte que tout ce que je disais, tout ça c'était vrai, c'est ce que je pensais et il a fallu que les parents de Roméo viennent pour que je m'en rende compte. « Faut que j'vous raconte quand est-ce que j'ai su que j'étais amoureux d'elle. L'autre jour elle m'a emmené à la patinoire et la miss toute contente de réussir toute seule n'a pas regardé devant elle et BOUM elle s'est prise la baie vitrée en pleine figure. Bon j'ai flippé au départ, mais vous auriez dû la voir toute rouge, c'était trop mignon. Et j'sais pas, c'est là que j'ai compris que c'est une fille comme elle dont j'ai besoin. » Rien que d'entendre le mot patinoire, j'avalais ma nourriture de travers, mais rapidement, j'attrapais mon verre d'eau pour en boire une gorgée et pour qu'il se taise, je lui donnais un petit coup de pied sous la table, mais cela ne l'avait pas empêché de continuer. A la vue de ses parents en rires, mon visage était de nouveau devenu rouge. Merci Roméo, ce soir j'suis en mode "tomate pelée". Mais était-il vraiment sérieux ? Ou il jouait ? J'étais confuse. Pour avoir ma revanche, j'ai demandé à sa mère une anecdote de lui enfant, mais plutôt gênante, le style qui me fera avoir une information croustillante histoire de le faire chanter avec. « Ma' fait attention à c'que tu racontes ! » A mon avis, il avait dû en faire de pas mal pour qu'il puisse menacer sa mère. « Tu crois me faire peur avec tes menaces jeune homme ? Ta chérie a bien le droit de connaître ton passé non ? Aloooors qu'est-ce que je pourrais te raconter .. Ah je sais ! Tu savais que ton bien-aimée a comme rêve de voyager dans l'espace ? Quand Roméo avait cinq ans je crois, il s'est entièrement déshabillé et a couru dehors tout nu en s'accrochant la ficelle de son cerf-volant sur le bout de son zizi ! Il courait en rond et sautillait dans le jardin en espérant s'envoler dans les airs ! Et en se retournant, il a vu les voisins dans leur jardin en train de le regarder, Romy est devenu touuut rouge. » Et au fur et à mesure qu'elle me racontait, je sentais de petits fourmillements s'emparer de moi, j'voulais là tout de suite exploser de rire, mais je me devais de me contrôler, alors je déposais ma fourchette et j'riais tout en restant classe vous voyez. Comme ça, monsieur voulait voyager dans l'espace ?. D'ailleurs en parlant du loup, il était à son tour devenu rouge comme une tomate, sauf que lui, c'est un grossss tricheurrrrr parce qu'il se leva en prétextant « J'reviens, j'dois passer un coup de téléphone. » Mais moi je savais qu'il fuyait juste la situation. Quoi qu'il en soit, on le laissa aller prendre un peu d'air. Puis finalement ses parents demandèrent l'addition. « Ce fut un réel plaisir de vous rencontrer Juliett, je crois qu'il est l'heure pour nous de rentrer, nous vous laissons en amoureux et prenez bien soin de mon Roméo, je vous fais confiance de toute façon !. » M'avoua sa mère pendant que son mari payait l'addition. Je lui fis la bise et ce fut autour de son père de s'approcher de moi. « Ce fut un plaisir de vous rencontrer demoiselle et j'espère que nous aurons d'autres occasions et puis si jamais mon fils vous mène la vie dure passez-moi un coup de fil, je me ferais un plaisir de le recadrer !. » Me dit-il en tapotant mon épaule tout en souriant. « Merci pour cette soirée ! Ce fut un réel plaisir pour moi aussi !. » Disais-je à mon tour avant de les laisser partir. De toute façon, ils verront Roméo demain alors. J'attrapais mon sac et c'est en rigolant que je rejoignis mon pseudo petit-ami dehors. « Tu viens de rater tes parents, mais ils te font savoir qu'ils te verront demain. » Je me suis mise en face de lui avant de me pencher vers lui et de lui arracher son joint que je jetais ailleurs pour ensuite coller mon front contre le sien. « Roméo Jamie Delucia, t'es officiellement le plus mignon lorsque tu rougis !. » Avouais-je en noyant mon regard dans le sien, esquissant un sourire pour ensuite me redresser. « Alors comme ça, tu voulais voyager dans l'espace ?. » En imaginant la scène que m'avait décrite sa mère, je n'avais pu m'empêcher d'exploser de rire. « Excuse-moi, j'peux pas m'empêcher ! A t'imaginer courir dans tous les sens avec un cerf-volant accroché à ton zizi ! Mon dieu, la vision !. » Je me tordais même de rire en posant mes mains sur mon ventre.

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feat. Juliett B-R Maybelin & Roméo J. Delucia

Juliett peut me donner des coups de pieds autant qu'elle le souhaite, ça ne m'empêche pas de terminer cette petite histoire. Rien que revoir le visage tout rouge de Capulet à ce moment-là me faisait sourire, pas un sourire moqueur, loin de là, un sourire heureux, cette fille a le don pour me rendre heureux seulement en rougissant, c'est du grand n'importe quoi. Le repas continuait sans accroc, du moins jusqu'à ce que la blondinette ait l'idée de demander quelques histoires croustillantes à mon sujet à ma chère mère qui ne se fit pas prier pour tout déballer. Je me sentais tellement idiot, comment peut-elle raconter cette histoire sans aucune gêne. Moi en tout cas je me sentais tellement con devant Juliett que j'ai pris mes jambes à mon cou pour m'enfuir dehors, ne disant même pas au-revoir à mes parents. Quelques minutes plus tard, se fut au tour de Juliett de venir à moi, m'arrachant mon joint de la bouche avant de me taquiner. Elle n'en manque pas une celle-là. Je soupirais un peu gêné. « Arrête de t'foutre de moi, j'viens d'avoir la honte de ma vie, ça me suffit largement. » Disais-je en râlant. Ouais je viens d'avoir la honte de ma vie, je crois que ça aurait été devant une autre fille, ça ne m'aurait fait ni chaud ni froid, mais devant Juliett je sais pas, ça m'a gêné à un point inimaginable, tellement que j'ai été obligé de quitter le restaurant. Et le pire ? C'est qu'elle continuait de rire, le plus grave fut qu'en la voyant morte de rire, je la trouvais carrément mignonne. Sérieux c'est quoi mon problème avec elle ? J'aime quand elle rougit et je la trouve magnifique quand elle rigole, ça commence à me faire mal à la tête cette histoire. Je me levais de mon banc pour m'approcher d'elle, visiblement elle n'a aucune envie de se calmer. « J'avais que cinq ans à l'époque, c'est pardonnable non ? Puis c'est pas juste, moi j'ai aucune histoire gênante à me mettre sous la dent. T'as pas envie de te confesser ? » C'est vrai, elle a un dossier sur moi, de mon côté je n'ai rien, je ne connais rien de son passé, de sa jeunesse. Dans ce cas je restais devant elle, impatient d'entendre une confession de sa part, mais avant toute chose je me devais de la remercier pour ce dîner, j'en connais pas beaucoup qui auraient accepté de faire ça pour moi et de jouer le jeu jusqu'au bout. En reprenant un peu plus mon sérieux, je plongeais mes yeux dans les siens. « Et merci d'avoir joué le jeu, t'as été superbe. J'crois que ma mère t'adore, avec un peu de chance elle va t'inviter à Rome pour Noël prochain. » Je rigolais rien qu'en imaginant ma mère inviter Juliett et ses parents dans notre pays, d'ailleurs ça me fait penser qu'en quatre ans, j'ai pas remis les pieds en Italie, enfin bref. J'hochais les épaules, content que ce moment se soit bien passé malgré cette anecdote gênante que Juliett risque de me balancer à la figure plus d'une fois. « Heureusement qu'elle nous a pas demandé de nous embrasser devant elle .. Quoi que j'me demande ce que t'aurais fait dans un tel cas. » Disais-je en rigolant. Bon techniquement on s'est déjà embrassé dans le parc à dauphin, mais on peut pas appeler ça un vrai baiser. Et d'ailleurs je sais même pas pourquoi je pense à ça moi.

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Roméo & Juliett ಇ il faut seulement un peu de courage

« Arrête de t'foutre de moi, j'viens d'avoir la honte de ma vie, ça me suffit largement. » Sauf que je n'arrivais pas à m'arrêter, rien qu'en imaginant la scène j'en pouvais plus tellement je me tapais un fou-rire. « J'avais que cinq ans à l'époque, c'est pardonnable non ? Puis c'est pas juste, moi j'ai aucune histoire gênante à me mettre sous la dent. T'as pas envie de te confesser ? » Dit-il en s'approchant de moi. Petit à petit je commençais à me calmer, mais ce n'était pas totalement ça. « On pardonne toujours tout à un enfant. » Affirmais-je en me calmant cette fois-ci. Sauf qu'il me proposa de me confesser, ça ne lui suffisait pas l'histoire de la baie vitrée ?. « Quand j'avais deux ans et demi, je voulais imiter ma mère alors j'ai piqué un de ses vêtements qui traînait sur son lit et j'suis monté sur le tabouret de sa coiffeuse pour m'faire un maquillage, j'ai évidemment tout mis sens dessus dessous et au final, mon maquillage ressemblait à celui d'un clown. J'avais du rouge à lèvres partout sur le visage, de la poudre de couleurs autour de mes yeux, bref, même un maquillage de clown est plus beau en fait. J'ai chaussé une paire de ses talons même si ça ressemblait à des bateaux dans mes pieds et puis j'ai rejoint le salon, mais à ce moment-là tout le monde s'étaient retrouvés à terre en train de rire, mes parents, mes tantes et oncles, mes grands-parents, tous me regardaient en riant et moi j'ai fini par pleurer pendant qu'eux me prenaient en photo et me filmaient... J'ai même crié qu'ils étaient vilains et méchants... ça donnait en langage de fille de deux ans et demi "vou ete viyin et mesan"... » Tu parles d'un moment gênant. Ma mère n'aurait jamais dû me raconter les détails, ni me montrer la vidéo et encore moins la garder. On se demande pourquoi maintenant je préférais rester naturel. « Et merci d'avoir joué le jeu, t'as été superbe. J'crois que ma mère t'adore, avec un peu de chance elle va t'inviter à Rome pour Noël prochain. Heureusement qu'elle nous a pas demandé de nous embrasser devant elle .. Quoi que j'me demande ce que t'aurais fait dans un tel cas. » Je me demande ce que j'aurais fait aussi, mais en fait, j'suis certaine que j'aurais fini par l'embrasser voyons le regard de ses parents sur nous. « Je t'en prie, c'était un plaisir de t'aider et concernant le baiser... je ne sais pas ce que moi-même j'aurais fait, peut-être que je l'aurais fait...ou pas...on ne le saura jamais !. » Avouais-je en lui tirant la langue et en me mettant à marcher afin de quitter le resto. Je croisais les bras derrière mon dos en regardant le ciel. « Mais...t'crois que ce qu'on a fait est bien ?... J'veux dire...Ils sont sympas tes parents et s'ils apprenaient que je ne suis réellement pas ta petite-amie ?. Ils seront vraiment déçus et se sentiront trahis et c'est la dernière chose que j'voudrais parce que je les apprécie vraiment... » Ouep quand on y pense, je ne voulais pas qu'il pense du mal de moi, parce que je les aimais bien et il n'y avait pas que ça. « J'suis même plus certaine de pouvoir continuer ce jeu...enfin t'vois ce que je veux dire... parce que cette soirée m'a ouvert les yeux. » Je parlais bien-sûre de notre jeu à nous depuis le début. Je ne sais pas si je pourrais continuer de me faire passer pour sa fausse Juliette alors que je suis réellement tombé amoureuse de lui. Je baissais la tête en me mordillant la lèvre, n'osant pas tellement le regarder.

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Faire semblant, c'est plus facile à dire qu'à faire.

feat. Juliett B-R Maybelin & Roméo J. Delucia

Elle connaissait le moment le plus gênant de ma vie d'enfant, j'avais bien hâte d'entendre son histoire et je ne fus en aucun cas déçu, c'était à mon tour de rire aux éclats, toujours mignonne même dans ses moments de solitude. Je baissais la tête vers le sol pour rigoler, bien que j'essayais tout de même de parler en même temps. « Tu penses que je peux corrompre tes parents pour qu'ils m'envoient la vidéo ? J'aimerais trop voir ta petite bouille barbouillée de maquillage. Bon même si t'es largement mieux au naturel. » Ouais Juliett n'est pas se genre de fille à se maquiller avec un pot de peinture et très franchement, elle était magnifique comme elle est. C'était à mon tour de rigoler en imaginant la scène. À nous deux nous faisons un beau duo, entre celle qui se tartine le visage de maquillage et l'autre qui s'attache un cerf-volant au bout du sexe, c'est du joli tout ça. Je reprenais doucement mon calme, pour cela nous commencions à marcher et la belle en profita pour me poser une question, si mes parents se rendaient compte du mensonge ? À vrai dire je ne me posais pas la question, j'hochais les épaules en regardant Juliett quelques instants. « Franchement je m'en fous. De toute façon ils vont repartir en Italie avant la fin de semaine, je risque pas de les revoir avant un bon bout de temps. Et j'peux pas les décevoir encore plus que ces dernières années, j'suis une déception constante pour mon père, ça changera jamais. » Entre mes parents et moi, ce n'est pas le grand amour. C'est en partie ma faute à vrai dire, j'ai toujours rejeté ma petite sœur, je suis devenu un vrai connard à l'adolescence et je me suis barré du jour au lendemain sans donner de nouvelle. On marchait ensuite et ses propos m'ont fait froncer des sourcils. Elle ne pouvait plus continuer notre jeu ? Et contrairement à ce qu'elle pouvait penser, je ne voyais absolument pas où est-ce qu'elle voulait en venir. Jusqu'à ce que ça fasse tilte dans ma tête. Ouais j'aurais dû m'en douter, je soupirais un peu déçu, peut-être même un peu jaloux. Je faisais glisser mes mains dans mes poches, n'osant même pas la regarder. « Ouais j'vois t'es amoureuse d'un mec et ça te dérange qu'on continue notre petit jeu. » Il n'y avait pas d'autre explication. Juliett est amoureuse d'un mec, probablement un mec cent fois mieux que moi qui saurait la rendre heureuse, mais pour ça elle doit arrêter de faire semblant d'appartenir à un autre, à un pauvre type comme moi. Mais merde pourquoi est-ce que soudainement je ressens une once de jalousie ? Cependant je ne laissais rien transparaître. « T'inquiète pas, c'était la dernière fois, promis j'vais te laisser tranquille maintenant, ton mec n'a pas à être jaloux. » Disais-je avec un sourire forcé. La blonde allait certainement m'engueuler, mais pour l'heure j'ai besoin de me changer les idées et une seule chose peut m'aider, un joint. Je farfouillais dans ma poche, sortant un paquet de cigarette dans lequel j'ai roulé quelques joints, j'en coinçais un entre mes lèvres, l'allumant sans m'arrêter de marcher. « J'le connais ? » La pauvre depuis tout à l'heure elle n'a pas eu le temps d'en placer une, maintenant que je me taisais, trop occupé à fumer mon joint elle va pouvoir s'expliquer, même si j'étais pas certain de vouloir entendre Juliett me parler du mec qu'elle aime.

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