I trust you, i always trust you. ♡ Nathanoé

Zoé et Nathaniel ♡ i trust you. I always trust you.

Aujourd'hui était le jour. Le jour d'aller voir Nathaniel. Chaque semaine, vous vous retrouviez dans un endroit différent pour discuter, raconter vos vies et lâcher tout ce que vous pouviez avoir sur le coeur. Autant dire que chaque fois, tu attendais ce moment avec envie. Les choses avaient commencés plutôt étrangement puisque vos premières confidences avaient été faites sous l'effet de l'alcool mais.. Mais curieusement, les choses avaient finit par s'installer et maintenant, il faisait partit des gens en qui tu avais une confiance presque aveugle. Il savait t'écouter, te conseiller et de ton côté, tu faisais la même chose avec lui. C'était chouette d'avoir ce genre de relation. Aucune ambiguité, rien. Juste une amitié ayant vu le jour étrangement et qui malgré tout, tenait très bien la route. Tu t'infiltrais doucement dans l'Eliot House censait être vide et te dirigeais directement vers le petit salon te laissant tomber sur le canapé. Aucune trace de Nath et après un rapide coup d'oeil à ton téléphone, tu te rendais compte que t'étais peut être un peu trop en avance. Tant pis, t'attendrais. Puis ça te donnais l'occasion de faire un point sur tout ce que tu avais à lui raconter.

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La journée avait été un peu longue, et je dois avouer que j'avais perdu l'habitude d'enchaîner six heures de cours d'affilée. Le Summer Camp n'a vraiment pas été bénéfique pour moi, parce que je suis une vraie loque depuis quelques semaines et je n'arrive pas à retrouver un bon rythme. J'ai vraiment l'impression que cette année va être difficile, sur tous les points, mais j'ai heureusement de bons amis à qui je peux parler et passer de bonnes soirées. Je suis ravi à l'idée de rencontrer Zoé ce soir, elle m'a beaucoup manqué, même si on se voit assez souvent. C'est dingue, mais je ressens le besoin de la voir au moins une fois par semaine, sinon je me sens mal après. Pourtant, il n'y a rien d'ambigu entre nous, et c'est surement ça qui fait que notre relation est si solide. Je m'avance donc vers la Eliot House, endroit où je me rend rarement comme j'ai un appartement, et monte les escaliers pour rejoindre la salle commune. Il est plus de vingt heures, il ne devrait pas y avoir grand monde, tant mieux. J'arrive enfin au lieu prévu et aperçois la jeune femme dans un fauteuil. Mon sourire s'élargit immédiatement, et je me dirige vers elle pour lui faire la bise. « Pas trop peur dans le noir toute seule ? » demandais-je en souriant, m'installant à mon tour dans un fauteuil. C'est fatiguant de marcher hein.

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Parce que oui, t'en avais des tonnes de chose à dire. C'était là que tu te rendais compte qu'une seule semaine pouvait subir à chambouler toute une vie et que si parfois, tu n'avais rien de bien croustillant à raconter, cette fois, tu allais te laisser aller en confidence. Sans l'ombre d'un doute même. Fermant les yeux quelques instants et te laissant aller à la quiétude de la pièce plongé dans le noir, tu te demandais par quoi commencer. Ton cerveau te donnait l'impression d'être totalement envahis par beaucoup trop d'information pour que tu puisses faire un tri et au final, tu ne savais pas vraiment ce qui était important ou non. De toute manière, tu savais très bien que les sujets viendraient les uns à la suite des autres au moment voulu, c'était pas comme si tu devais te faire du souci pour ça. « Pas trop peur dans le noir toute seule ? » Un sourire venait élargir tes lèvres alors que tu le saluais. Tu sais très bien que je n'ai peur de rien. Ou presque de rien mais c'était tout comme. Le laissant prendre place à son tour, tu te détendais quelques peu bien contente que personne ne soit présent dans le petit salon de la Eliott. Parfois, ça te manquais de plus vivre ici, tu avais quand même passée deux des plus années de ta vie et t'avais pu faire la rencontre de gens vraiment merveilleux, mais pour rien au monde tu ne quitterais ton petit appartement pour revenir. Parfois, l'intimité avait vraiment du bon. Alors que me raconte le majestueux Nathaniel ?

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J'esquisse un petit sourire amusé à l'entente de ses paroles. C'est qu'elle a du caractère la petite Zoé, et j'aime les femmes comme ça : fortes, qui n'ont peur de rien dans la vie, et ambitieuses. Bien que je ne sois pas intéressé par Zoé comme une potentielle proie, elle est quelqu'un de très important et nous taquiner fait parti de notre quotidien. « T'es sûre de toi ? » dis-je en lui souriant malicieusement, genre un peu comme le Joker dans Batman. Je peux être très intimidant aux premiers abords, surtout quand on connait mon lourd passé - qui d'ailleurs a joué en ma défaveur. Si on ne m'avait pas foutu en taule pour rien, je serais un mec de ce qu'il a de plus normal. Bref, la jeune femme me sort de mes pensées en me complimentant. Elle est vraiment adorable, mais elle sait aussi que je ne suis pas très compliments en général.. J'ai plus l'habitude de tous ces éloges depuis ma réinsertion. « Majestueux ? A ce point là ? » Je laisse échapper un petit rire en me tournant vers Zoé, toujours avachi comme un gros dans un des fauteuils de la salle commune. « Ça doit faire trois semaines que j'ai pas revu Iris, je sais pas où elle est.. Et puis après nos embrouilles, j'ai du mal à prendre mon téléphone et à l'appeler. » Certes, nous nous sommes réconciliés tous les deux, mais qu'elle soit enceinte de Dwight me travaille toujours autant. Je l'aime, c'est un fait, mais j'ai trop de fierté pour la rappeler pour le moment. « Sinon rien de bien intéressant, appart la reprise. Et toi ? »

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Petit compliment aux allures moqueuses. T'aimais bien le taquiner sur tout et rien comme tu le faisais avec tout le monde. C'était pas méchant à partir du moment que t'aimais bien la personne puis de toute manière, tu étais tellement franche et cassante qu'on arrivait facilement à percevoir si tu plaisantais ou non. Et quand tu ne le faisais pas, tu arrivais à te montrer blessante dès les premières paroles échangés. En somme, là y avait clairement aucun problème. Il savait que tu l'appréciais sinon, il y aurait bien longtemps que tu aurais mis fin à ces rendez vous continuelle. Puis il connaissait tellement de chose de toi et de ta vie que tu ne risquais pas de l'envoyer balader comme ça. D'ailleurs, tu appréciais bien trop cette confiance et ce lien pour tout envoyer en l'air sous prétexte d'une mauvaise journée ou autre. A moins qu'il ne te prenne l'envie de me courir après pour me trancher la gorge en toute fantaisie, j'reste plutôt sûre de moi. Quoi que tu ferais moins la maline s'il cachait un lourd passé de psychopathe. Moins majestueux que moi mais majestueux tout de même. Fallait le prendre comme un compliment, sans aucun doute. T'esquissais un sourire t'installant un peu plus confortablement dans ton fauteuil avant de reporter ton attention sur lui pour écouter ce qu'il avait à dire. Ah l'amouuuur. Toujours aussi compliqué. Problème de fierté. J'aurais du mal à te conseiller sur ça, je réagis de la même façon avec Zakhar. Depuis votre dispute et ta fuite de l'appartement que vous partagiez, tu ne lui donnais plus aucune nouvelle. Tu te surprenais même à faire des pieds et des mains pour être sûre de ne plus le croiser. Oh ben je me suis remise avec Koray et on viens d'emménager ensemble. C'est.. Etrange. J'ai vraiment du mal à m'y faire en fait.

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C'est une idée. Et puis faut pas oublier que je suis un ancien taulard, et que j'ai peut-être des vices cachés ? Je plaisante évidemment. Je ne pourrais jamais faire de mal à Zoé, et même à qui que ce soit. Ce n'est pas de ma faute si tout le monde m'a pris pour un assassin quand même. « J'y réfléchis. Faudrait que j'trouve une arme à proximité. » rétorquais-je en esquissant un sourire en coin, histoire de la faire flipper un peu, même si j'imagine qu'elle n'en croira pas un seul mot. Je regarde ensuite les chevilles de la jeune femme, voir si elles n'ont pas trop gonflé depuis la dernière fois que l'on s'est vu. Elle se lance des fleurs toute seule, comme c'est mignon. « Ça reste à voir. » Moins convaincant que ça, tu meurs. Me mettre sur un piédestal n'a jamais été mon fort, et je crois que ça ne le sera jamais, m'enfin. Nous en venons rapidement à parler de moi, et je suis complètement paumé avec Iris. J'espère que je réussirais à lui envoyer un message prochainement, sinon notre couple va tomber en miettes. « Ouais j'comprend. Qu'est-ce qui se passe avec lui ? » demandais-je en grimaçant, espérant que notre vice président ne lui a pas fait de mal. Car vice président ou pas, je lui éclate la gueule si c'est le cas. Ce n'est pas pour rien que je prend des cours de boxe après tout. Zoé m'apprend ensuite qu'elle s'est remise avec un de ses ex, et même si je ne connais pas toute l'histoire, c'est surement une bonne chose. Si elle est heureuse, moi ça m'va. « Tu penses que t'étais prête à vivre avec ? » Je pense que c'est la question qu'elle doit se poser actuellement, c'est difficile de prendre ce genre de décisions.

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Et encore, les mots étaient faibles. T'avais pas prévu que les choses aillent aussi vite, tu pensais pas non plus que tu te remettrais avec lui.. En fait, c'qui était attroce dans cette histoire, c'est que tu ne t'étais attendu absolument à rien et que pour le coup, t'étais juste paumée du grand tournant que ta vie avait pu prendre. Il allait sûrement te falloir un temps d'adaptation et t'espérais vraiment que les choses finissent par se calmer pour que tu puisses t'habituer à tout ce renouveau qui semblait rythmer ta vie depuis la rentrée. Choisis bien ton arme alors, ça serait bête que j'arrive à t'échapper. T'esquissais un sourire avant de secouer la tête. Tu savais très bien que Nath' ne te ferais jamais aucun mal. Toi, t'avais jamais cru un seul instant qu'il puisse être un meurtrier et c'était sûrement l'une des personnes les plus adorables qui devait exister. Aucune chance qu'il tente de te faire quelque chose un jour. J'sais pas trop. Peut être qu'on est plus sur la même longueur d'onde ou.. J'crois que j'ai arrêtée de me poser des questions. Il veut plus de moi et bien.. Voilà. Le fait qu'il soit vice président ne t'enchantais pas vraiment. Le voir au pouvoir était pas quelque chose de bon pour toi. Enfin, tu ne doutais pas du fait qu'il allait être génial mais t'avais juste pas envie de commencer à recevoir des messages de lui pour la EH. Tu t'en passerais largement. J'pense que les choses sont allaient beaucoup trop vite pour que je puisse vraiment y réfléchir mais, j'aime être avec lui alors j'suppose que ça va passer. Non ?

(Invité)

« Appart des fauteuils et des tables, y'a pas grand chose ici. » Effectivement, je ne vais certainement pas trouver mon bonheur ici en ce qui concerne ma recherche en armes. De toute façon, je ne saurais même pas quoi utiliser, je n'ai jamais songé à lui faire du mal d'une quelconque manière. La seule personne que je déteste vraiment, c'est Dwight, et je pense que je pourrais le frapper par contre. Il mériterait mêmes des dizaines de droite tellement il m'exaspère.. Bref, la jolie jeune femme commence à me parler de Zakhar, avec qui ça ne va plus vraiment, c'est dommage. Je ne connais pas ce gars personnellement, mais je pensais qu'il l'aimait et qu'ils auraient pu vivre un beau truc tous les deux. « Il te l'a dit clairement ? » Les mecs et leurs fiertés, je sais de quoi je parle. Peut-être qu'il a simplement voulu faire une pause, parce qu'il a peur ou quelque chose du genre, j'en sais trop rien en réalité. De toute façon, il est certainement trop tard pour une potentielle relation avec le VP, car Zoé s'est remise avec son ex. J'ai toujours pensé qu'une première rupture était la bonne, et que recommencer quelque chose après était voué à l'échec. Enfin je dis ça, depuis que je suis avec Iris ça n'a pas été tout rose, alors je n'ai pas trop mon mot à dire. « J'espère. Si vous arrivez à vous supporter en concubinage, ça devrait aller. » dis-je en souriant sincèrement, reprenant la parole peu de temps après en affichant un sourire amusé. « Fin c'est vrai que t'es un peu chiante tous les jours donc bon.. » Bien entendu, je rigole, j'adore ma petite Zoé moi.

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Là, on pouvait clairement sentir que t'étais pas du tout sûre de cette situation. De toute manière, t'avais toujours été beaucoup trop indécise dans ta vie. T'étais jamais sûre de tes choix et encore moins quand il s'agissait de décision vraiment importante. Emménager avec Koray faisait partit des trucs très important et comme d'habitude, tu flippais. Parce qu'il s'agissait d'attachement, de réel attachement. Et quelque part, t'avais peur que ça se termine comme avec Zakhar. Une guerre sans fin, des crises, de la jalousie extrême jusqu'à arriver à un point de non retour. Tu te connaissais, tu savais que tu franchissais souvent les limites, tu savais aussi que t'avais du mal à te contenter de ce que t'avais et.. T'avais peur. T'avais la trouille de tout faire foirer comme tu savais si bien le faire alors effectivement, la situation était vraiment compliqué. T'entend quoi par clairement ? Parce que le "j'te rend ta liberté et j'veux plus qu'on vive ensemble" pour moi c'est clairement un j'veux plus de toi. T'avais pas du tout l'impression d'éxagérer et c'était complètement ce que tu avais ressentis lors de votre dernière journée ensemble. T'avais fais tes affaires, il ne t'avais pas retenue et voilà. Fin de l'histoire. Plutôt perturbant non ? Ouais, j'suppose que j'ai rien d'autre à faire qu'attendre. Et dieu seul savait à quel point la patience c'était pas ton truc. Hééé. Tu mériterais que je te frappe pour la peine. T'affichais une mine boudeuse avant de reprendre. Bref. Rien de positif à dire ?

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Ah oui effectivement, c'est assez clair. Mais parfois, nous les hommes, on se croit clair alors qu'on ne l'est pas du tout. En général, j'essaie de tout faire pour l'être un maximum, mais il arrive que les gens me comprennent mal, pas correctement. Je soupire un peu en entendant ça, ça a l'air de l'avoir beaucoup affecté, même si la connaissant elle se cache derrière son masque. Zoé est une fille forte, mais il faut qu'elle se confie parfois, raison pour laquelle je suis là d'ailleurs. « Ouais c'pas faux.. » Je ne vais pas lui mentir et essayer de lui dire que Zakhar veut encore d'elle, car j'ai bien l'impression qu'il a tourné la page. Ou alors, qu'il a trop de fierté et qu'il ne veut pas faire le premier pas pour revenir auprès d'elle. De toute manière, la jeune femme s'est remise avec Koray et même si c'est allé trop vite à son goût, elle a l'air plutôt heureuse. Je comprend parfaitement qu'elle flippe, je serais pareil à sa place. J'esquisse un petit sourire amusé quand elle se vexe par rapport à mes paroles. « Frappe moi s'tu veux, ça te détendra. » rétorquais-je en lui faisant un petit clin d'oeil, tentative pour l'énerver un peu. Gentiment bien entendu. « C'est positif que tu te sois lancée, même si tu crois que c'est trop tôt. T'as passé un grand cap là, et maintenant faut voir où ça va te mener, mais je suis certain que ça ira. » dis-je alors pour la rassurer, me levant de mon fauteuil en lui tendant ma main. « J'vais fumer tu viens ? » demandais-je gentiment. J'aurais bien fumé dans la salle commune, mais je me serais fait engueuler bien comme il faut, alors je préfère m'orienter vers le balcon, c'est plus sûr.

(Invité)

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