I'm the Queen, please. -feat

I'm the only Queen

Elle me pompait l'air, sérieusement, cette Brynn. Elle me sortait pas les yeux, elle allait me filer le cafard avec son allure minable, sérieusement. Elle essayait de se donner un genre, de me critiquer, de me tenir tête. Elle me faisait penser aux caniches : personne ne les aimes, tout le monde se moque d'eux, ils aboient fort, mais personne n'en a peur et quand ça mord on ne sens rien. Exactement comme ses piques qui ne touchaient même pas. Levant les yeux aux ciel, en l'entendant évidement pas avouer qu'elle était totalement jalouse de moi et qu'en fait elle ne me vannait que parce que elle était jalouse de moi, préférant encore une fois m'insulter, je soupirais. " Ouais, ouais, c'est ça. J'ai un fan club, si tu veux un autographe passe par eux plutôt. " Puis enfin, j'entendis son téléphone sonner. Son téléphone, dans son sac. Donc, son téléphone enfouit sous une montagne de glace à la vanille sûrement en partie fondue maintenant. Je me mordis la lèvre pour ne pas rigoler, et éclater de rire même. Je fourrais ma dernière cuillère dans la bouche en la fixant. Je sais pas qui lui envoie un sms, mais c'est clair : j'aime cette personne pour m'offrir le spectacle auquel je vais avoir droit.

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Cette fille était tellement insupportable qu'elle te sortait carrément par les yeux. Tu ne comprenais même pas comment les autres Cabots faisaient pour ne pas découvrir son véritable visage, celui d'un démon. Heureusement pour toi, ton sac se mit à sonner te donnant ainsi l'opportunité de sortir de cette joute verbale. Un peu plus et tu aurais sauté sur elle, telle une lionne enragée. Tu ne savais plus trop où tu avais posé ton sac en descendant les escaliers, surement par-là ou par-ici. Après avoir rapidement fait un tour de toi-même, parce que ouai tu n'étais pas très doué comme fille, tu le localisas sur un des fauteuils. Tu passas innocemment ta main dans ton sac, cherchant à tâtons ton portable. Au début tu ne sentis rien, juste le vide. Cependant, tes doigts commencèrent à toucher une substance qui ne t'étais pas familière, que tu n'arrivais pas à identifier. Au début tu ne l'avais senti qu'à cet endroit, avant de te rendre compte que la substance était partout dans ton sac. Tu fronças les sourcils, une petite peur te tiraillant l'estomac. À tous les coups ton parfum c'était renversé dans ton magnifique sac. Mais le liquide était beaucoup plus épais, collant pour que cela puisse être que du parfum. Paniquant, tu déposas ton bol là où tu pouvais et ouvris en grand ton sac à main. Tu ne sais pas ce qui te déstabilisas le plus, voir ta main couverte de glace à la vanille fondue, ou voir la totalité des affaires couvert de la même substance. Tu devenais de plus en plus rouge en comprenant petit à petit comment les choses avaient pu en arriver là. Le coupable était déjà tout désigné. Sale peste. Tu attrapas le sac, renversant toutes tes affaires dans le lavabo, bien décidé à limiter les dégâts. Même si c'était surement la réaction qu'elle espérait, tu gueulas un bon coup. "T'es vraiment une gamine." Même si tu étais à cet instant très inspiré dans le domaine d'insultes vulgaires, tu t’abstenais, elle ne méritait pas autant d'attention de ta part. Même si tu avais une furieuse envie de lacher quelque chose comme "OLYMPE JONES, TU AS TRENTE SECONDES POUR RAMENER TES FESSES ICI ET NETTOYER SINON JE TE JURE QUE TU PEUX DIRE AU REVOIR A TOUTE CHANCE DE CONCEVOIR UN JOUR"

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Timing parfait. Son téléphone avait sonné pire que au bon moment : j'allais finir par lui mettre une claque si elle continuait d'être aussi chiante, vraiment. J'affichais un grand sourire carnassier en la voyant chercher son sac en tournant sur elle-même. Pauvre petite gamine perdue, que c'est attendrissant.. ou pas. Aller, trouve le, mets la main dedans, et touche la super glace à la vanille que j'ai balancé sur ton téléphone, ton poudrier, ton porte feuille, tout. Avec un peu de chance, même sur son rouge à lèvre. Je mourrais d'envie de lui pourrir la vie, littéralement. J'espérais vraiment que cette année, il n'y allait pas y avoir d'autre filles comme elle, sinon la Cabot House était perdue, vraiment. Faisant la bouche en coeur lorsqu'elle se tourna vers moi avant d'aller prendre son sac, je gloussais déjà intérieurement. Puis elle glissa sa main dans son sac, au début sans aucune réaction. Mince. Et j'avais mit la glace que sur un côté? Elle n'allait pas la sentir devant moi ! Inquiète, j'explosais de rire en l'entendant enfin gueuler que j'étais une gamine, tout en versant ses affaires dans l'évier, sûrement pour tenter de sauver ce qui était sauvable. Pas grand chose à mon avis.. " Roh.. je suis certaine que c'est pas si grave que ça. Et c'est en tout cas moins gamin que la farine dans mon sèche-cheveux, tu vois, Brynn. " M'approchant en me mordant la lèvre, je jetais un coup d'oeil à ses affaires : noyées de glace, toutes gluantes. J'étais merveilleuse, vraiment.

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Tu regardais tes affaires avec le plus grand désarroi, ne sachant que faire. Tes yeux étaient d'un noir profond, signe d'une grande fureur intérieure. Tu bouillonnais tout simplement de rage. Tu SAVAIS que quelque chose t'avait attendu. Tu l'avais senti, surtout avec l'autre poux dans les parages. Tous les signes étaient là, évident, étalé sous tes yeux et tu n'avais même pas su les interpréter. Ça devait arriver, dans un ordre logique, c'était une équation simple après tout. Tu étais parti te soulager et elle avait profité de l'occasion. Même si ta main avait une folle envie de rencontrer son visage de manière plutôt violente, une petite voix intérieure te soufflait que tu aurais probablement fait la même chose si l'occasion c'était présenté. Elle avait bien évidemment raison. Le truc c'est que c'est toujours plus drôles quand les autres sont les victimes, et pas toi. "Mais je l'ai fait avec classe moi, puis tes cheveux avaient besoin d'une nouvelle couleur, ils étaient tellement laids." pestas-tu de trèès mauvaise humeur. D'ailleurs elle semblait apprécier le spectacle ce qui te donnait encore plus envie de défigurer son visage. Tu ne te gênas pas pour la bousculer au passage, avant de disparaître devant le lavabo. Cela allait chier sévère. Tout était à balancer, et franchement cela faisait mal à ton petit coeur. "Tes parents ne t'ont jamais dit que ce n'était pas bien de jouer avec la nourriture? Que suis-je bête, pour ça il faudrait que tu es reçu un minimum d'éducation." Tu avais dit cela de manière cinglante, bien décidé à ne plus mâcher tes mots envers cette peste. Tu te nettoyas la main, et récupéra ta carte sim que tu enfouis dans une de tes poches. Pour le reste tu tentas d'essuyer le tout avec du sopalin, même si le tas restait collant. En ce qui concernait le sac, les adieux semblaient être très proche. Tu ne savais pas encore quand ni comment, mais tu allais te venger.

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J'avais été folle en allumant mon sèche cheveux : en deux secondes, j'avais ruiné mon shampoing, mon maquillage, ma tenue.. tout ça, alors que j'avais un rendez-vous 0 minutes plus tard. J'avais vu rouge, j'avais cru passer mon sèche cheveux par la fenêtre. Je l'avais fait, d'ailleurs, sans réaliser que j'arracherais la prise en même temps, mais ce n'était qu'un détail, le lendemain tout était rentré en ordre. J'avais payé un électricien, envoyé mon chauffeur me chercher un nouveau sèche-cheveux, et l'incident était clos. Mais j'avais toujours envie de me venger, et là, c'était grandiose, jouissif. Elle me bouscula pour aller vers le lavabo, ce qui me fit encore plus rire. " Hooou... de très mauvaise humeur. C'est une mauvais journée qui commence pour toi, on dirait. " J’exhalais en la voyant râler. Riant ne l'entendant parler de mon éducation, je répliquais, parce que ce genre de remarques ne me touchaient pas du tout, connaissant l'éducation stricte dans laquelle j'avais élevée, et connaissais mon attitude irréprochable lorsqu'il le faut. " La farine c'est la nourriture aussi, andouille. Et mon éducation se porte très bien, j'ai été élevée comme la petite princesse que je suis, pourquoi, t'es Jalouse? Encore? C'est une habitude chez toi. " J'observais son sac avec un air dépité : c'était mort pour lui, il était bon pour la poubelle. Je lui rendais service, cette couleur était moche et n'allait pas avec sa couleur de peau toute façon.

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Non tu n'étais pas du tout en colère, non, toi tu rageais, bouillonnait de tout ton petit être. Le rouge sur ton visage était éloquent. Dire que de petits africains mourraient de faim et de soif, et que madame je pète et ça fait des paillettes venait de gâcher de la glace. Vraiment aucun respect. "Pas aussi mauvaise que la tienne quand je t'aurais foutu mon poing dans la figure." C'était à ton tour de cracher ton venin. Il ne fallait pas complètement te sous-estimer. Elle avait peut-être gagné la bataille, mais pas encore la guerre. "T'as pas toujours l'impression de tout ramener à toi? Tu souffres d'un complexe d'infériorité ou quoi? Le jour où je serais jalouse de toi et de ton cerveau de la taille d'un pois chiche, j'irais direct me suicider." Tu soupiras, souhaitant juste que la demoiselle disparaisse de ta vue, qu'elle aille embêter d'autres de ses amis imaginaires. Tu n'avais au moins pas tout perdu, certaines choses étaient récupérables. Alléluia. Peut-être que le cordonnier pourrait sauver ton sac d'une mort terrible. L'espoir persistait. D'ailleurs, une idée commençait à émerger petit à petit de ton cerveau. Puérile, gamine, toi. Tu avais épongé ton sac avec les feuilles essuies tout qui était maintenant imbibé de glace. Tu en attrapas une que tu lanças sur ta rivale. Tir parfait, qui toucha son coup et resta collé. "Tiens si tu aimes tellement la glace." Tu en lanças un second, mais la cabot a eu le temps de l'éviter.
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Genre, elle me menaçait de son poing dans la figure? Qu'elle ose lever la main sur moi, et je porte plainte, et l'envoie finir sa vie en prison. Après lui avoir rendu le coup, évidemment, sinon c'est pas drôle. Parce que j'étais pas le genre de femme petite et douce, j'avais fait deux ans de boxe dans mes deux premières années à Harvard, par pure envie de prouver à mes parents que j'étais la gentille petite fille sage qu'ils voulaient. Puis aussi pour faire chie rmon ex fiancé de l'époque, alors l'envoyer à terre allait pas être un problème pour moi. " Essayes donc de me frapper, j'ai envie de rigoler.. " Mon cerveau de la taille d'un petit pois me permettait quand même d'étudier à Harvard. Donc bon, il était plutôt bien construit mon petit pois : toute façon, mieux que le sien, à l'évidence. Elle c'était du grain de sable carrément. Je ne répondais même pas, préférant plutôt la regarder essayer de sauver son sac, avec un sourire mauvais sur les lèvres. puis d'un coup elle se retourna et me lancer le morceau de papier, qui vint de coller sur l'ourlet de ma veste Armani. Immédiatement, je poussais un cri, avant d'éviter son second projectile. Je lui fis un magnifique doigt d'honneur avant d'ouvrir le frigo contre lequel j'étais toujours, pour sortir tout ce qui me passait sous la main : des oeufs, et du fromage blanc. Je me retournant, et lançait un oeuf qui explosa à ses pieds. " Tu vas le payer très cher Brynn, tu va être tellement dégeulasse que tu va sentir l'oeuf cru pendant des jours. " Je tentais de nouveau un lancé, qui s'effondra cette fois près de son sac, dans l'évier.

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Enfantines, gamines, mesquines voilà ce que vous étiez. De vrai gosse. Namého elle se prenait pour qui ? Vazy elle pétait au-dessus de son string là. Tu lui lanças ton regard de killeur de zombie, bien décider à lui faire payer ce qu’elle venait de faire. L’adrénaline avait envahi tes veines, ton corps, tout ton petit être. C’était ainsi que tu avais lancé tes boules de sopalin/glace sur elle. Il faut dire que tu jouais à la carabine de papier depuis ton enfance, viser n’avait plus aucun secret pour toi. Vous n’étiez pas des copines, vous n’aviez jamais passé de bons moments ensemble, alors tu ne te sentais point coupable par tes actes. Tu t’inclines pas devant elle, jamais, dans ses rêves. Bien au contraire tu la défiais. Cette grosse fouine avec ce venin n’allait pas comprendre ce qui lui arrive, son malheur. Tu élimines toute tendresse de ton cerveau, bien que tu n’en ai jamais vraiment eu à son égard. Elle récidiva très rapidement, lançant à son tour des œufs sur ta petite personne. Tu en évitas deux de justesse, mais quelques éclats avaient abimé ta jolie robe. Tu l’examines, tu détermines ta cible, puis tu lances l’éponge qui tombe à ses pieds. Tu t’agglutines sur le sol, prête à recevoir la prochaine slave d’obus puant. C’était la guerre. Tu attrapas un chewing gum que tu machas pendant quelque seconde. Bien pleiiiin de salive, la tienne. Puis l’attrapa grossièrement dans tes mains collantes et l’envoya sur elle.

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J'avais pitié pour cette pauvre fille. Sérieusement, me lancer des papiers sales plein de glace, elle s'attendait à quoi? à ce que je reste zen sans rien dire, en l'applaudissant? Faut pas rêver non plus. J'avais ouvert le plus rapidement possible la porte du frigo, pour en sortir la boite d'oeufs, et un pot de fromage blanc. J'avais manqué ma cible une fois avec les oeufs, mais elle s'était aussi bien loupée pour l'éponge qui atterrit à mes pieds, à une dizaine de centimètres de moi. Tch, minable. Sauf que le coup suivant fut plutôt.. bien porté, elle avait prévu son coup pendant que je fixais l'éponge en attrapant un oeuf dans la main, et j'avais reçu sur la joue un.. truc gluant. Cette salope venait de me jeter un chewing gum maché sur la joue, avec un grand sourire. Attends donc, petite Brynn, tu vas mourir. Affichant un grand sourire, j'haussais les épaules, comme si je voulais lui montrer que j'abandonnais. " Bien joué, je laisse tomber. " Ajoutais-je avant de m'avancer vers elle avec un grand sourire. Ouais, j'pouvais faire genre l'immonde chose verte sur ma joue ne me gênait pour quelques secondes de sacrifice, qui précèdent un bonheur bien plus grand. Tendant ma main avec un grand sourire, j'attendis qu'elle tourne la tête pour cracher dedans, comme une mal propre. Tu vas voir ce que ça fait, s'attaquer à Olympe Jones. " Aller.. j'te pardonne", lançais en tendant ma main, avec ma bave dessus, bien cachée.

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Voilà comment avec une seule histoire de téléphone, tout pouvait dégénérer. Toi, tu l'avais juste entendu sonner, ne te doutant pas une seconde que tu allais trouver ton téléphone dans une vague de glace fondue. Tu n'avais d'ailleurs même pas eu le temps ou pris la peine de voir qui t'avais envoyé un message, surement quelqu'un qui connaissait ton numéro de téléphone. Tu soupiras intérieurement, te demandant où et quand tu allais pouvoir prendre du temps pour te racheter un nouveau téléphone. Le nouvel Iphone sortait la semaine prochaine, tu avais une occasion rêver pour faire une dépense un peu folle et t'acheter ce dernier cri de téléphone. AU moins tu avais récupéré la carte mémoire de ton ancien téléphone. Les téléphones n'avaient pas besoin d'un enterrement, mais tu n'avais même pas fait tes adieux , de lui dire à quel point ce téléphone avait changé ta vie. Beuguant jamais, n'appelant jamais les personnes que tu n'aimais pas avec tes fesses. Votre histoire d'amour ne finirait jamais dans ton coeur de l'infini à l'haut delà. Oui même ton futur téléphone portable n'allait pas le remplacer. Jamais. Bon tu en faisais peut-être un peu trop après tout ce téléphone n'avait rien de très particulier, mais tu l'avais possédé pendant deux ans alors voilà. Tu tentas de rester concentrer, attendant la prochaine attaque....qui n'arriva pas. Tu sentais le piège à plein nez mais une petite voix naive te soufflait qu'il fallait mettre fin à ce carnage. Alors de bonne grâce, tu lui attrapas la main, signe amical, de paix présent dans le monde entier. "Bah voilà, il suffisait juste de ...." et là tu sentis un truc gluant, visqueux et dégueulasse dans ta main. Tu laissas échapper un petit cris de stupeur. " Plus dégueulasse tu meurs."
+ défi sans le verbe être.

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