MAISSA CHICHAKLI-HASTINGS ► giza lagarce

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Sarah Ann et j'ai 18 ans, bientôt 19. Je suis Québécoise et j'ai connu le forum grâce à Bazzart, notre meilleur ami.  Je suis toujours effrayée par la quantité de membres, mais je voulais vraiment essayer l'aventure. Puis, ces designs alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Giza Lagarce comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par nazack/tumblr. Je fais environ les lignes demandées par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ BEYONCÉ IS EVERYTHING. DEAL WITH IT.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Maissa Esmeralda Roane Chichakli-Hastings. Rappelle-toi de cette petite créature aux yeux profonds, au cœur écorché, à la franchise démesuré et de son frêle petit corps. Rappelle-toi de son accent étrange, qui t'arrache les oreilles, mais que tu affectionneras encore et encore. Rappelle-toi de Maissa parce que elle, elle ne t'oubliera pas.

MAY 10TH 2000 | BOSTON, MASSACHUSETTS • Elle était la petite nouvelle de l'année. Elle ne connaissait que quelques mots en anglais que son père lui avait appris lorsqu'ils vivaient encore au Damas dans son pays d'origine. Et celui de sa mère, aussi. Maissa était nerveuse comme pas possible. C'était la première fois de sa vie qu'elle visitait un établissement scolaire américain et tout cela l'effrayait beaucoup. C'était la petite nouvelle. Les gens chuchotaient sur son passage. Elle n'était pas comme les autres. Différente. Trop différente. Elle et sa famille avaient dû quitter la Syrie suite à la fin du contrat de son père et ils avaient déménagés aux États-Unis. À Boston. Là où son père avait grandit, vécu avant de devenir journaliste sur le terrain. C'est de cette manière qu'il a rencontré sa mère. Selma Chichakli. Sa mère. Arrière-petite-fille du politicien et militaire Adid Chichakli. C'était la petite nouvelle. Celle dont les gens n'allait pas s'approcher parce que c'était l'inconnu. Maissa était comme une tâche dans ce tableau. Celle qu'on devrait faire répéter une multitude de fois avant de saisir pleinement ce qu'elle essaye de dire depuis vingt minutes. C'était la petite inconnue face à ce monde étrange dont elle ne connaît absolument rien. Elle était perdue, déboussolée. Par la fenêtre, elle regardait cette cour où les enfants criaient, jouaient et où ils étaient tous innocents. Maissa, elle, serrait sa boîte à lunch entre ces mains moites tout en attendant ces parents discutés avec la directrice. Elle entrerait bientôt dans sa classe principale. Elle ne voulait pas. Sa mère sentant qu'elle était anxieuse s'approcha d'elle pour déposer une main sur son épaule et se mettre à genou près de Maissa. « أمي، أريد العودة إلى ديارهم. (Maman, je veux rentrer à la maison.) » « Anglais, chérie. Nous ne sommes plus à Damas, Maissa. Tu dois parler anglais. » Honteuse, elle baissa la tête pour regarder ces souliers cirés. Elle ne comprenait pas encore cette langue étrangère. « Désolée, maman. » Réussit-elle à dire en pivotant la tête de quelques degrés pour regarder sa mère. Cette dernière souriait. « Je sais que tu t'ennuies de la maison, mais c'est pour le meilleur. Fais-moi confiance... » Comme une prière dans un Église, Maissa écoutait attentivement ce que lui disait sa mère. « C'est une opportunité de découvrir le monde. » Les doigts de sa mère va se refermer sur son menton alors qu'elle lui sourit. « Tout va bien aller » « طيب. اذا انت تقول. (D'accord. Si tu le dis.) » Lorsqu'elle parle, pour la deuxième fois, en arabe sa mère ne fait que sourire. Elle n'y peut rien. La jeune Maissa n'est pas habituée avec la langue des États-Unis. « [color=darkredC'est temps de rencontrer tes camarades de classe, Maissa. Soit gentille.[/color] » Tout en disant ces mots, sa mère regarda en direction de son mari et de la directrice qui patientaient sagement que le moment entre mère/fille se termine. Après un signe de tête, Selma se relève sans oublier d'embrasser Maissa sur le front. « On se voit après l'école, ok ? » « Oui, maman. » La directrice fait claquer ces talons en se dirigeant vers Maissa et sa mère pour faire un signe de main en direction du corridor. « Est-ce que tu es prête, Maissa ? » En guise de réponse, Maissa hocha la tête. C'était un mensonge, elle n'était aucunement prête pour le moment. Après quelques secondes de marche, Maissa et la directrice arrivent enfin devant une porte fermée. La femme toqua à la porte trois fois avant d'ouvrir la porte et de laisser pénétrer Maissa dans la classe en déposant une main dans son dos. « Bonjour classe ! Veuillez accueillir une nouvelle étudiante : Maissa Chichakli-Hastings. Elle est de Syrie. » La classe entière disent bonjour à Maissa dans cette langue encore étrangère pour celle-ci. « Monsieur Callaway, elle est à vous. » Les adultes échangèrent un sourire avant que la directrice quitte la classe. Ce monsieur Callaway indiqua un bureau libre à la jeune Maissa qui s'y dirigea avec gêne.

APRIL 15TH 2007 | BOSTON, MASSACHUSETTS • « Mamaaaan, papa, je sors avec Stella. » Cria-t-elle en bas des escaliers, main sur la poignée d'entrée prête à partir dès maintenant, mais elle attendra leur feu vert. Comme à son habitude. Elle tapotait des doigts sur la poignée pendant que ces parents restaient silencieux, certainement en train de réfléchir sur la réponse qu'ils allaient lui donner. Après une minute de silence, Selma apparaît au bout du couloir qui menait à la cuisine. « Et tu reviens quand ? » Sa mère essuyait ces mains sur un torchon. « Je ne sais pas, maman. Pas plus tard que 23 heures. Je peux y aller maintenant ? » « Pas d'alcool ni drogue. Tu me comprends Maissa ? » Maissa soupira. « Oui, maman. On se voit demain matin. » Avec un sourire, elle ouvrit la porte pour quitter la maison familiale. Une vieille voiture l'attendait à l'extérieur de la maison, bien dissimulé des grandes fenêtres de la maison Chichakli-Hastings afin d'éviter que les parents de Maissa voient leur petit fille embarquer dans une bagnole qu'ils ne connaissaient pas. Et Maissa ne désirait pas être punie pour être embarquée avec un inconnu. « Ils t'ont laissés venir ? Merde. Je suis choquée. » Maissa rigola. C'était sa réponse aux propos de Stella. « Oui, maintenant roule avant qu'ils viennent jeter un coup d’œil dans la ruelle. » Dans un rugissement que seule les vieilles voitures pouvaient faire, l'ami de Stella décolla de l'allée de son enfance. Ils roulèrent durant quelques heures, faisant des tours à Boston. Maissa connaissait pratiquement toute la ville tant elle l'avait visitée ces derniers mois avec Stella et Max. La musique résonnait dans toute la voiture, les filles chantaient à tue-têtes se foutant des visages qui se retournaient sur le passage de la voiture. Avec beaucoup trop d'entrain, Stella se retourna sur la banquette pour regarder Maissa avec un énorme sourire. « Il y a un party en ville, on y va. » La jeune syrienne haussa les sourcils tout en se mordillant la lèvre inférieure. Lèvre recouverte d'un rouge pétant. « J'ai dis à ma mère que je reviendrais avant 23 heures. » Dit-elle en criant pratiquement tant la musique est forte. Max ne fait pas attention à la discussion que les deux filles partagent depuis près d'une minute. « Aaaah, Maissa. Il faut que tu viennes, tu vas t'amuser je t'assure. » Stella sautillait presque sur place. Maissa n'avait aucun doute que cela allait être amusant, mais elle ne voulait pas désobéir à sa mère. Ou ces parents. Ou encore être punie pour le restant des 25 prochaines années à venir. Devant la réticence de son amie, Stella cessa de sautiller sur place pour prendre un visage sérieux. « Tu es ennuyante, Maissa. J'suis sérieuse. » Maissa fait une expression qui dit à son amie : « Ouais, ouais. » Parfois, Maissa ne comprenait pas comment Stella pouvait avoir des amis alors qu'elle aimait influencer ceux-ci à faire l'opposé de ce qu'ils voulaient faire. Maissa en fessait partie. C'était une petite âme pure. Vierge. Et Stella avait été immédiatement attirée vers cette tête encore chaste et docile. « Au pire, tu n'as qu'à faire le mur et on revient te porter demain matin avant que tes parents se réveillent. » « Je n'ai pas envie de me faire gronder, Stella. Tu comprends ? » La blondinette l'assura que oui, mais c'était le contraire et Maissa se sentie mal en voyant Stella se retourner pour regarder la route, les bras croisés avec une moue boudeuse. « D'accord, d'accord, je vais faire le mur. » Dit-elle avec un long soupir. La syrienne se sentait moins mal pour son amie maintenant qu'elle obtenait ce qu'elle désirait et la réaction de son amie l'a surpris davantage. Stella sauta de joie, mais sur une banquette. « On va bien s'amuser, tu vas voir. » Elle le savait. Elle l'a croyait. Sauf qu'elle n'avait pas envie d'entrer dans le monde des Ténèbres de Stella. Stella était comparable à Voldemort ou à Darth Vader. Cependant, maintenant elle ne pouvait plus revenir en arrière. Stella était heureuse. Maissa était effrayée. Effrayée par ce monde qu'elle ne connaissait pas très bien. Encore un monde inconnu. C'est de cette manière que Maissa goûta au plaisir de la drogue, de l'alcool, du sexe et du fun.

LE PETIT COMPLÉMENT IMPORTANT : Un an plus tard, elle intégrait la prestigieuse université Harvard. Lorsqu'elle avait reçue sa lettre de confirmation, les parents de Maissa avaient les yeux brillants et ils était fiers de leur petite fille. Elle rentrerait à Harvard, allait avoir un avenir prometteur. Tout en ne se doutant pas que leur petite fille se trouvait sur une mauvaise pente. ▹ Entrée à Harvard, Maissa étudia les langues pour lesquels elle se passionnait depuis son arrivée aux États-Unis. Déjà en première année, elle parlait l'Italien, l'Arabe, l'Anglais.