Tal&Misha - J’ai pas changé de numéro de phone-tel au cas où l’évidence me rappelle

• J’avais peut-être pas la vie la plus belle, la plus parfaite, je suis d’accord. Je n’étais peut-être pas entouré de grand savant prêt à s’exploser les neurones uns par uns juste pour trouver quel est l’atome qui pourrait être à l’origine de je ne sais quoi, je suis d’accord. Je suis peut-être pas le gars le plus beau au monde, le plus cool ou encore le plus sympa, je suis encore d’accord. Bon, je ne suis peut-être pas le plus intelligent non plus, le meilleur dans ce que je fais, je suis une fois de plus d’accord, mais je me défends plutôt pas mal là-dedans je trouve. Et pour finir, j’suis peut-être pas le gars le plus saint étant donné que je bois de temps en temps et que je ne fais pas de sport, mais je m’en fous, vraiment, je vis ma vie, et j’en profite. J’en profite peut-être pas dans le sens de coucher avec une fille différente tous les soirs, de me défoncer la tête à coup de seringue ou de drogues, non, c’est pas mon style. J'aime cette vie qui est mienne, et ça, malgré les problèmes que j'ai eu par le passé, malgré la mort de mon frère. De toute façon, seul son apparence était morte, son esprit, son âme vivait en moi, et ça, personne ne poura me l'enlever. J'avais proposé à la belle blonde de lui faire visiter Harvard, et, venait de me répondre qu'elle en serait ravis. Un sourire sur mes lèvres, j'haussa la tête de haut en bas pour lui faire savoir que j'étais d'accord. Et puis, ça me donnera une raison de la revoir, même si au fond, j'sais que j'ai pas besoin de prétexte pour passer du temps avec elle. J'venais de déposer un baisé sur le coin de ces lèvres, et, j'peux vous avouer que ces deux dernières réponses étaient... Parfaite. Ouais, c'est le mot, parfait. « J'endosserai le rôle de la fausse petite-amie quand tu le voudras. » Alors attendez, en fait, là, elle est en train de me dire qu'elle est d'accord pour jouer ma petite-amie quand j'en ai envie ? J'crois bien que ce petit jeu qu'on mène va nous faire faire des choses étranges, mais... J'm'en fou, en fait, j'profite. "Bon bah déjà j'ai envie que tu le sois toute la soirée, et après, faudrait qu'on signe un contrat avec des jours de repos si tu en as besoin !" Bon okay, on dirait que j'suis en train de lui proposer un travail, alors que c'est pas du tout le truc. « Par contre j'dois vérifier si mon mec embrasse comme un Dieu. » Et sans me laisser le temps de répondre, la jeune femme se mit à m'embrasser assez fougueusement, et, je ne pouvais que lui rendre. Laissant l'une de mes mains venir se poser contre sa joue, je laissa ma langue venir chercher la sienne pour mener une danse assez... Sensuelle... Pourquoi je l'embrassais ? Car j'en avais une putain d'envie, j'vous explique même pas, j'en avais limite rien à foutre d'être dans ce bar en fait. •

• Le pouvoir, cette chose qu'un grand nombre de personnes aimeraient posséder. Pouvoir faire ce que l'on veut, au moment ou on le désire, comme par exemple, avoir de l'influence sur certaine personnes comme les médias, pouvoir détourner les informations, montrer les images que l'on désire, faire entendre les sons que l'on veut. Ensuite, l'argent, pouvoir se payer n'importe quel choses, n'importe qu'elle maison, pour deuxième exemple, prenons celui de la personne qui a tellement d'argent qu'elle désire acheter la ville ou elle vit, juste pour montrer sa puissance, son pouvoir. Et tout ça, toute ces choses malsaines en guise de pot de vins, de plusieurs billets glisser doucement dans les poches de ces personnes. Le pouvoir, c'est pas fait pour moi, du moins, pas de cette façon là du moins. J'aime avoir raison, j'aime être écouté, donner quelques ordres par ci par là, mais, c'est pas ce que je préfère en fait. J'étais un connard, j'étais loin de me livrer facilement aux gens, j'étais même plutôt froid avec les personnes que je ne connaissais pas, et, j'accordais ma confiance petit à petit. C'est ce qui c'était passé avec Tal. Elle me plaisait, on va pas se mentir, et, ce petit jeux que nous menions était parfait à mes yeux. J'veux dire, dans le rôle de la petite copine, elle était parfaite. Je connaissais pas toute sa vie, à quel âge elle avait perdu sa première dent où des petits détails comme ça, mais, je l'appréciais, vraiment. J'savais pas ce qu'allait nous réserver l'avenir, comment notre relation allait évoluer, mais, j'préférais ne pas y penser, profiter de l'instant présent et me dire que pour ce soir, elle serait ma copine. « Ok mais dans ce cas j'exige un salaire. Je suis pas difficile, un massage et quelques bisous dans le cou chaque fin de mois, ça me convient parfaitement. » Un sourire c'était affiché sur mes lèvres mais j'étais bien trop occupé à l'embrasser sensuellement, à laisser nos langues jouer ensemble que je ne pris pas la peine de répondre. Mais, elle aurait son salaire, et, plus d'une fois par mois, ça, c'est même sûr. Puis, comme toute les bonnes choses ont une fin, nos lèvres se décollèrent délicatement les unes des autres. Caressant doucement son visage, je vis ce petit sourire sur ces si belles lèvres. « Je confirme, mon mec embrasse bien. » Lâchant un petit rire, je caressais lentement sa cuisse, laissant son parfum entrer dans mes narines et faire le tour de mon corps, n'ayant plus que ça comme odeur. "J'peux dire la même chose de ma copine !" En réalité, la seule chose dont j'avais envie, c'était l'embrasser, encore et encore, ne pas m'arrêter, j'étais pris dans ce jeux à un point que vous n'imaginez même pas. Attrapant mon verre, je le liquida d'un trait pour le reposer sur la table pour ensuite glisser un doux baisé sur ces lèvres avant de reprendre la parole. "On bouge d'ici ? J'ai envie d'aller faire un tour sur la plage avec ma copine !" Ouais, j'avais envie d'aller sur la plage avec elle... •

• La relation entre deux personnes de sexe opposé est toujours compliqué. Au départ, tout vas pour le mieux, vous vous voyez, vous rigolez ensemble. Ça vous arrive de vous faire quelques restaurant, mais tout ça en pure amitié. Tout va très bien entre vous deux jusqu'au jour ou les sentiments dérapent, ils évoluent pour l'une des deux personnes. Dans ce cas là, vous avez deux solutions, l'avouez et risquez de perdre à jamais cette personne car elle ne vous verra plus pareil, tous vos geste, toutes vos paroles sera minutieusement analysé pour voir si ce que vous dites n'est pas en rapport avec vos sentiments. Ou alors, la deuxième solution, vous taire et risquez de passer à côté d'une personne exceptionnelle. Vous ne savez pas quoi faire, vous ne savez plus quoi dire, alors vous allez prendre du recul, essayez de voir si d'être trop avec cette personne ne vous a pas monté la tête et qu'au final, vous ressentez juste de l'amitié et rien de plus. Ce qui est sur, c'est que vous hésiterez, que vous ne saurez plus quoi dire. Tu seras bizarre, tu ne sauras pas vraiment comment réagir, quels mots utilisés, quel gestes faire pour ne pas parraitre suspect, et puis, pendant tout le reste de ta vie, tu te demanderas si tu n'aurais pas mieux fait d'être avec cette personne, si elle ne t'aurais pas apporté le bonheur, un bonheur bien plus grand que ce que tu aurais pu imaginer ? J'ai merdé dans ma vie, et surtout avec les femmes, combien de fois j'ai joué avec leurs sentiments comme si elles n'étaient que de simple objet. C'était juste un jeu, mais, seulement pour moi... C'est mal, je le sais, alors... J'essaye de ne plus le faire, désormais, si je couche avec une personne, c'est qu'elle aussi en a envie, les choses sont mis à plat dès le début en fait. Avec Tal, c'était... Etrange. J'savais pas comment décrire notre relation, surtout vu la route qu'on prenait ce soir. On jouait au faux couple, et, j'aimais cette sensation que ça me procurait. « La plage à cette heure-ci ? Évidemment, je suis toujours partante pour un bain de minuit. »...« Par contre j'ai pris aucun maillot de bain avec moi. » Un sourire se dessine sur mes lèvres pendant que je me lève de la table. Attrapant sa main, je la tira contre moi pour venir chuchoter à son oreille à mon tour. "Un bain de minuit ça se prend nu, j'ai pas prévu de maillot de bain non plus t'inquiète pas..." Puis, je me mis à marcher, ma main dans celle de la belle blonde, en direction de la plage. Discutant le long du chemin, c'est après plusieurs minutes qu'on arriva sur la plage, sauf qu'on du marcher encore un peu pour être complètement isolé, j'avais pas envie de me balader à poil devant tout le monde, même si y'avait pas grand monde en fait, j'préférais être dans un endroit ou y'a personne. Une fois trouvé, je m'arrêta prenant la jeune femme dans mes bras avant de lui voler un baiser. "On est arrivé j'crois, ça à l'air pas trop mal ici, non ?" Ouais, j'préférais tout de même avoir son avis, c'était mieux... •

• C’est lorsque tout s’arrête que l’on se rend enfin compte que cette réalité nous éblouissait depuis quelques temps et qu’on n’osait pas l’approcher, par peur d’être déçut ou, peut-être, la peur de l’inconnu, d’aller dans de nouvelles directions. Comment pouvons-nous être sûrs de ce qui aurait pu se passer ? Que ce geste, que cette approche aurait été dans le sens que l'on aurait désiré ? On est sûr de rien, et, c’est peut-être ce qui est embêtant à certain moment de cette vie. On ne peut pas prévoir, on ne sait pas si nos gestes seront bien interprétés et qu’ils ne seront pas mal vu. Il aurait pu se tromper, passer pour un con, pour un abrutit. On aurait pu tout chier, faire de notre vie un vrai enfer, une vrai merde, une vie qui n'est que pêché, pourriture et désolation. Mais ce n'était pas le cas, on ne réfléchis pas vraiment à ce qui pourrait se passer par la suite, on réfléchis pas vraiment à nos actes, à nos faits et gestes, car sur le coup, c'est ce qu'on veut, et on ne se remet pas tout de suite en question, on pense que c'est ce qu'il faut faire, et que c'est le mieux, même si parfois ce n'est pas le cas. J'avais fait certains choix dans ma vie qui m'avait mené là où j'étais aujourd'hui, et, je ne les regrettais pas, la seule chose que je regrettais, c'était ce putain d'accident. Des fois, j'avais des pensés noirs, j'aurais voulu y rester, ne pas avoir à faire face à cette putain de réalité, à cette vie. J'me posais pas de question, et, ce soir en était une belle preuve. J'étais bien, j'étais vraiment bien en fait, dans ce rôle du petit couple qui allait boire un verre et qui finissait leurs soirée à la plage. "C'est parfait. Et dire que dans quelques jours, on ne pourra plus voir une vue si magnifique .. » Je l'écoute, et je souris automatiquement. C'est vrai, c'est vrai que c'est l'une des dernière fois qu'on peu profiter de cette vue. "Tu sais, des vacances, ça se prends facilement, on pourra envoyer chier tout le monde et se casser en vacance !" Changer d'air était la meilleure chose à faire pour repartir sur de bonne base. « Le premier à l'eau ?! » Etrangement, ont jouaient au petit couple, mais, tout ce qu'on faisait était naturel, y'avait pas de "merde faut que j'fasse quoi là?" ont avaient l'air d'être un vrai couple en fait, c'était à la fois étrange, mais à la fois plaisant. Je profite de ce baisé qu'elle m'offre et je la vois se déshabiller et avancer en direction de l'eau pour terminer par enlever totalement ces vêtements. Je fis de même, assez rapidement, et j'alla vers elle pour la prendre dans mes bras, la porter et l'emmener à l'eau. Ouais, ont étaient à poil, normal quoi. Une fois les pieds dans l'eau, je la laissa retoucher le sol. "On est a égalité ma belle !" Comme ça, pas de jaloux. •

• Je pisse à la raie du premier fils de pute qui viendrait essayer de nous gâcher notre soirée. A la base, cette soirée n'était pas censé se passer de cette façon là. Nous devions juste nous voir dans un bar et déconner ensemble, profiter de ces derniers moments qu'ont allaient passer dans cet endroit paradisiaque, et, pour le coup, c'était plutôt réussis. Ce petit jeu que nous avions mis en place me plaisait, je ne me posais pas de question, et j'avais limite l'impression que c'était la réalité, que ça avait toujours été comme ça. Il y avait un feeling entre nous, quelque chose qui faisait qu'on arrivait à se comprendre assez rapidement. J'savais très bien qu'elle n'était pas ma vrai petite amie, qu'elle allait surement vouloir aller voir d'autres garçons, et que mes yeux allaient se balader sur la première paire de fesses que je croiserais, mais, j'sais pas, j'avais envie de continuer ce jeu, de le reprendre les jours suivant, car, j'étais bien en fait. Je l'avais regardé enlever tous ces vêtements, j'avais regardé son corps nue avancer lentement sur le sable, et, j'avais fait de même, la soulevant, la prenant dans mes bras et allant à l'eau avec elle. Elle était belle, son corps était parfait, elle ne pouvait que plaire. « Non on est pas égalité .. J'ai pu me rincer l’œil, je m'estime gagnante. » Et là, elle se recule, j'la vois m'analyser de haut en bas, un sourire sur ces fines lèvres. Elle me cherche là non ? Du coup, j'me plante devant elle, croisant les bras sur mon torse. "T'as vraiment cru que j'avais regardé mes pieds depuis tout à l'heure ? Ma petite copine à un corps parfait !" Lui avais-je lâché, me sentant victorieux pour le coup. Bah ouais, j'étais pas tombé sur une fille avec un seins plus haut que l'autre où un cul à la place du ventre. Non, Tal était parfaite. « Par contre si tu ne veux pas que tout le monde voit ta 'petite-amie' dans cette tenue, tu vas devoir venir te coller à moi. » Petit à petit, elle recule dans l'eau, toujours ce même sourire malicieux dessiner sur le coin de ces lèvres. Elle me cherche, et, j'peux vous assurez qu'elle va me trouver. Du coup, je m'avance vers elle, et, une fois arriver devant la belle blonde je l'attira contre moi, collant mon corps au siens, et plaquant mes mains contre ces fesses. "Comme ça, personne peu te voir, y'a que moi qui peu en profiter..." Lui avais-je chuchoter à l'oreille avant de descendre mes lèvres contre les siennes, l'embrassant délicatement... •