One year ago ► Nevalek

  On se fixe tous des buts dans la vie. C'est ce qui nous permet d'avancer, et on se démène toujours corps et âme pour prouver qu'on est capable de réaliser de nos propres mains, ce qui nous tient le plus à coeur. Pour certains ces buts fixés sont une revanche sur le passé pour d'autres il s'agit de fierté. On a beau ne pas avoir les mêmes objectifs, il n'empêche qu'on connait tous cette satisfaction du devoir accompli ou au contraire la déception de ne pas avoir été à la hauteur. Tu as toujours pensé que ton but principal dans la vie était de rendre fier tes parents, être cette fille naturelle, tendre, belle, engagée et intelligente que tout parents rêveraient d'avoir. Alors oui ça te dérangeait quand même qu'on te trouve parfaite car pour toi cela signifiait que tu n'avais plus rien à prouver. Or ce n'était pas le cas. T'avais encore plein de choses à faire mais jamais ô grand jamais il ne t'étais venu à l'esprit que ta plus belle réussite serait de devenir cette femme heureuse que tu étais devenue. Tu rayonnais de plus en plus chaque jour et tu aimais cela, oh oui, tu ne pourrais plus te passer de ce bonheur construit en si peu de temps, le paradis était bien terne comparé à ton monde. Ca t'était tombé dessus sans que tu ne t'y attendes, et peut être un peu contrecarré les plans que tu avais prévu pour les prochaines années à venir mais finalement ils étaient passés au second plan pour la simple et bonne raison que tu ne pouvais pas dire non aux si belles choses qu'Alek te promettait. Tu te fichais de faire les choses à l'envers, de fonder une famille si tôt avant de préparer ton futur parce que ton futur c'était lui et rien d'autres." Buvons alors, buvons pour fêter notre mariage... Et mangeons aussi, car ça a l'air vraiment bon ce que t'as fait ! " Tu le voyais inspecter son assiette, ce qui te faisait doucement sourire. Buvant une gorgée de Champagne, tu te décidais finalement à lui expliquer." Bon en fait à la base, là aussi je voulais te faire un cadeau, enfin une surprise. Bref ! Comme c'est toujours toi qui prend des fois exemple sur mes habitudes alimentaires, je voulais échanger une journée. Mais finalement j'ai pas réussi, quand j'ai vu la viande, j'ai reculé en fait. Donc c'est un curry mais sans viande dedans donc un curry de légumes. Je suis désolée. " Tu culpabilisais un peu au fond de ne pas avoir réussi à faire un effort minime pour lui. Tu savais que tu pourrais te rattraper sur plein de choses mais il n'empêchait que t'avais légèrement envie de te frapper.
 

  • J'ai l'air du gars vachement sûr de lui, qui sait ce qu'il fait, j'ai parfois même l'air d'être inconscient, de n'avoir peur de rien, mais, c'est loin d'être le cas. Vous allez trouver ça banal, mais, j'ai peur, j'ai peur de la mort, pas de la mienne, non, du moins, quand elle pointera le bout de son nez, j'pense que si, j'vais vachement avoir peur, mais, ma plus grande peur est de perdre l'un de mes proches. J'suis pas fait pour devoir y faire face, j'suis pas fait pour affronter ça, et, personne l'est je pense. Ce sentiment étrange, de haine, de colère, de tristesse, d'impuissance qui te ronge de l'intérieur, la peur, la vrai, pas celle que tu as lorsque tu regardes un vieux film d'horreur, non, la vrai peur. J'veux pas qu'une personne de ma famille ou un ami proche parte... Non, j'en ai aucune envie, j'voudrais qu'on soit tous immortel, que rien ne puisse nous arriver. Sauf qu'on est à l'abris de rien, tout ça peu nous tomber dessus sans qu'on s'en rende vraiment compte, avec pour seul ami, notre tristesse qui mettra du temps à partir, si un jour elle part d'ailleurs. J'sais pas ce que je ferais, j'sais pas ce que je deviendrais, j'pense qu'à mon tour, j'aurais envie de mourir, qu'à mon tour, je me foutrais dans des merde pas possible, que je défierais la mort jusqu'au jour où elle en aura marre de moi et me prendra. J'suis peut-être trop émotif sur ce sujet-là, mais, j'le montre pas, après tout, je n'ai aucune raison de le montrer pour l'instant, tout le monde va bien, tout le monde est en vie, et, ça devrait continuer ainsi pendant des siècles, je l'éspère en tout cas. Sortons nous toutes ces mauvaises idées de la tête, pensons au présent, à la joie, au bonheur que Neva m'apporte avec cette soirée qu'elle avait organisé, concentrons nous sur les rires, les éclats de rire qui agressait nos oreilles mais qui nous permettaient de nous sentir en vie. Concentrons nous sur son visage, sur son visage angélique, sur sa douce voix qui avait le don de me rassurer quand rien allait. Bon en fait à la base, là aussi je voulais te faire un cadeau, enfin une surprise. Bref ! Comme c'est toujours toi qui prend des fois exemple sur mes habitudes alimentaires, je voulais échanger une journée. Mais finalement j'ai pas réussi, quand j'ai vu la viande, j'ai reculé en fait. Donc c'est un curry mais sans viande dedans donc un curry de légumes. Je suis désolée. " Je rigole, toutes ces petites attentions qu'elle porte à mon égard ne peut que me rendre heureux, et, même si au final, elle ne l'a pas fait, j'trouve ça super gentil de sa part. Alors, je me penche rapidement vers elle pour lui voler un baiser, et, je finis par me rassoir. "Un curry de légumes... J'pense que ça peu être pas mal ! [...] J'te remercie tu sais... T'as pas besoin d'essayer d'aller outre tes habitudes de non mangeuse de viande tu sais, t'es parfaite comme t'es, et rien qu'être là avec toi, pour fête nos un an de mariage me fait plaisir... Mais... J'aurais bien aimé te voir essayer de cuisiner de la viande !" C'est vrai que ça aurait pu être drôle de la voir reculer devant de la chair saignante, mais, j'ui demandais pas de le faire, je l'aimais comme elle était, et, si j'avais envie de viande, elle ne m'interdisait pas d'en manger vous savez... Alors, laissant ma fourchette se piquer dans ce... Curry de légumes, c'est ça ? Je me mis à manger histoire de voir quel goût ça pouvait avoir. Levant un pouce en l'air, car parler la bouche pleine c'est mal, j'ui fis savoir que c'était bien plus que mangeable, c'était bon ! •

 

  Peut être que t'étais née pour rendre heureux les gens en fait, c'était ce que tu savais faire de mieux. T'as pas de don exceptionnel en chant, en danse, tu te débrouilles bien c'est tout. T'es pas non plus une crack en informatique, une styliste, une politicienne - à moins qu'il existe un partie hippie - En fait tu dois sûrement être la réincarnation de Mère Teresa en plus sexy et moins pure, ça coule de source. Donner de ta personne, c'est la seule chose en laquelle t'es vraiment douée, tu as toujours eu au fond de toi cette habilité à faire passer les autres avant de toi. On ne pourra jamais te reprocher d'être une sale égoïste qui ne pense qu'à sa tronche parce que pour le coup, tu t'es privée de pas mal de choses. T'es typiquement le genre de fille à refuser d'aller à une soirée parce que ta meilleure amie vient de se faire plaquer et qu'elle a besoin de quelqu'un pour vider un pot de glace. Un coeur en or voilà ce que t'es. Le seul souci c'est que celui-ci avait la fâcheuse tendance d'être de glace avec chaque homme qui t'approchait depuis ton arrivée à Cambridge. A croire que tu te préservais d'une possible blessure en les affligeant toi même au sexe opposé. Le pire dans tout ça c'est que c'est quand même grâce au pire gars d'Harvard - à l'époque - que tu as compris la définition du mot passion. Rien que cela prouvait que dès le début votre relation était voué à être originale, elle vous ressemble après tout. Cette bulle de bonheur que vous avez créé à votre image n'était pas prête d'éclater, c'est du béton armé. Ce soir y'avait rien ni personne pour vous déranger. Bon t'avais juste garder ton téléphone au cas où, en guise de sécurité concernant votre fils. Tu lui fais part de tes quelques regrets concernant ta mini surprise ratée mais il ne te blâme pas au contraire t'as le droit à un baiser volé." Un curry de légumes... J'pense que ça peut être pas mal ! [...] J'te remercie tu sais... T'as pas besoin d'essayer d'aller outre tes habitudes de non mangeuse de viande tu sais, t'es parfaite comme t'es, et rien qu'être là avec toi, pour fêter nos un an de mariage me fait plaisir... Mais... J'aurais bien aimé te voir essayer de cuisiner de la viande ! " Tu souriais faiblement. Peut être que ça ne le dérangeait pas mais au fond t'aimais pas l'échec même s'il n'y avait pas mort d'hommes. Alors qu'il semble quand même apprécier le repas, tu t'attaques toi aussi à ton assiette." Bon ce sera peut être pour une autre fois alors. Mais c'est pas une raison pour faire le malin et cacher de la viande dans mes assiettes pour que je m'y essaye ! " Mieux vaut prévenir que guérir, surtout avec lui. T'essayes de te concentrer sur ton assiette mais cette journée spéciale fait que t'es plus absorbée à le regarder en train de manger, et tu souris pour un rien. L'émotion t'envahit et tu ne peux rien faire contre, tu peux juste la laisser s'exprimer.
 

  • J'ai peur de me réveiller et de me rendre compte que j'ai déjà soixante trois ans. J'ai peur de ne pas avoir assez le temps de profiter de toutes ces personnes que j'aime. J'ai peur de me retrouver dans un hopital, sur un putain de lit de mort, relié à des dizaines de perfusions et de machine surveillant mon coeur. J'ai peur de tout ça, j'ai pas envie de regretter quelque chose, de me dire que j'aurais pu changer mon futur, que j'aurais pu faire mieux. J'sais pas vraiment ce que l'avenir nous réserve, vous savez, tout ça, la vie, c'est juste une étape, à notre plus grand regret, nous ne sommes pas éternel, et, ça m'fait fliper. J'sais pas comment j'pourrais réagir face à la mort, comment j'pourrais m'en sortir. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, de me retrouver au pied du mur et, d'être là, comme un con, avec de long cheveux blancs et une vieille barbe mal entretenu. Je ne désire qu'une chose, que ma vie continue d'être aussi belle qu'elle l'est, que ma vie reste aussi parfaite qu'elle l'est en ce moment. Rien ne vient m'empêcher d'être heureux, rien ne vient nous empêcher de s'aimer, et, personne n'y arrivera. J'le savais, j'en étais certain, Neva était la femme avec qui je passerais ma vie, la femme qui m'offrira les plus beaux enfants du monde, et, pour le moment, elle s'en était pas mal sorti, j'vous assure. J'voulais que rien ne nous arrives, qu'ont soient invincible, que l'ont vivent tant que l'on en a envie. C'était pour ça que j'avais choisi de me marier avec elle, car je savais que c'était elle, que personne d'autre pourrait arriver à sa cheville, et, j'me disais souvent que j'avais de la chance, une chance que vous ne pouvez pas imaginer. J'm'étais marié avec la définition de perfection, j'sais pas si vous vous en rendez compte, mais, moi oui, alors, j'devais tout faire pour être à la hauteur. Un an, c'était passé à une vitesse que vous ne pouvez même pas imaginer. On dit toujours que la première année est la plus dure, du moins, on me l'a dit une fois hein, mais, si ça c'est dur, j'ai hâte de voir les cents ans suivant, on a atteint la perfection, alors, qu'est-ce qui peu nous arriver de mieux ? " Bon ce sera peut être pour une autre fois alors. Mais c'est pas une raison pour faire le malin et cacher de la viande dans mes assiettes pour que je m'y essaye ! " Hein ? Moi lui mettre de la viande dans son assiette ? Bon, c'est vrai que j'y ai déjà pensé, juste pour la faire péter un câble, mais, jamais je ne l'avais fait, j'étais pas si vicieux que ça. Du coup, je secoue la tête de gauche à droite, avalant ce que j'avais dans la bouche, puis, je réponds. "Mais non, ça va pas ! Même si ça pourrait être drôle pour moi, ça craint un peu quand même !" Puis, je remis mon visage dans mon assiette, continuant de manger. Car ouais, y'avait pas à dire, c'était vachement bon. Puis, je sentis comme un regard de posé sur moi, et, j'leva la tête, lâchant un petit rire en voyant qu'elle me fixait, avec un sourire sur les lèvres. "Tu sais qu'avec un plat comme ça, je kiff ma vie, mais, si tu continues de me regarder comme ça, j'fais te sauter dessus hein..." Ouais, autant faire les choses bien et prévenir non ? Par pure politesse, car dans tout les cas, j'vais avoir envie d'elle... Quoi que, j'ai toujours envie d'elle en fait... •

 

  Il y a de ces moments qu'on n'oublie pas dans sa vie, ces instants si parfaits à nos yeux qu'on se souvient des moindres détails, tellement ils ont marqués notre vie. Ces faits marquants représentent souvent les étapes marquantes de nos vies, ces virages qu'on empruntent non sans une petite appréhension mais qui n'a pas peur des tournants décisifs de sa vie. Qui ne se pose pas cette fameuse question: ai-je bien fait ? Toi même tu te l'ai demandé à nombreuses reprises excepté ce fameux jour du 10 aout 2013, qui a fait de toi la femme la plus comblée. C'était une évidence pour toi que tu deviennes madame Lewis-Kennedy depuis ce jour où Alek te l'a demandé. Quelques années auparavant tu n'aurais pas pensé que le mariage serait un acte si logique en soit dans la continuité de ta relation avec un homme. L'engagement n’était pas pour toi et pourtant voilà où tu en es aujourd'hui à fêter tes un an de mariage. Il fallait juste trouver le bon, l'unique, le seul et dernier homme qui ferait battre ton coeur jusqu'à ton dernier souffle. Ton instinct à propos d'Alek ne t'avait pas menti. Il t'était même devenu plus facile de l'aimer que de respirer. Tout est simple avec lui et ce malgré vos différents. Vos points de vue divergents ne sont pas toujours un atouts notamment sur des sujets sensibles mais il est tellement rare pour vous qu'une discussion tourne au vinaigre que tu ne tiens pas compte de cela. Ce n'est pas un point négatif qui va gâcher tout le positif et réduire votre mariage à néant. Peut être que tout est possible dans la vie mais cela reste bel et bien intouchable, et tu veilles à bien protéger ton union avec lui qui est au coeur de votre instant de ce soir. T'avais tenu à faire bien, à lui faire plaisir et même à repousser tes limites. Même si tu avais été prête à briser une de tes valeurs, ce ne fut finalement pas le cas mais il ne t'en tenait pas compte et respecter ton choix de vie comme tu respectais le sien." Mais non, ça va pas ! Même si ça pourrait être drôle pour moi, ça craint un peu quand même ! " Forcément qu'il se serait amusé de la situation, lui qui prend la vie toujours du bon côté, même si c'était parfois un peu trop, c'est la qualité que tu préférais chez lui. Pour la raison que l'ennui était pour le coup inexistant. Un peu dans les nuages mais surtout euphorique, ton regard se faisait insistant sur lui. T'es bien la seule fille a avoir le droit de le faire." Tu sais qu'avec un plat comme ça, je kiff ma vie, mais, si tu continues de me regarder comme ça, j'vais te sauter dessus hein.. " Si tu aurais été aussi blanche de peau que lui - un fantôme quoi - tu aurais pu rougir. Tu laissais échapper un petit rire à la suite de sa phrase qui laissait présager qu'il pourrait te dévorer aussi vite qu'il le faisait actuellement avec son repas." T'es pas sortable vraiment. " répondis tu d'un air plein de malice tout en buvant une longue gorgée de Champagne et de reprendre." Cela dit je serais pas contre sauf que je suis pas très fan du sable pour ce genre de sport. " Et toute en inoccence tu piochais dans ton assiette.
 

  • Amour gloire et beauté. Non, c'était pas vraiment ça ma vie. J'avais l'amour, oui, je l'avais découvert avec Neva, car, pour ne pas vous mentir, jamais au paravant je n'avais vraiment aimé, j'pensais en fait, mais, c'était pas ça, c'était loin d'être ça. Avec elle, je vivais un truc que vous pouvez même pas imaginez une seule seconde. J'avais l'impression d'être dans une bulle de bonheur, volant sur un nuage que personne ne pouvait atteindre à part nous deux. J'avais la chance d'être enfin vraiment comblé, j'me sentais entier, comme si mon coeur, moi, mon âme l'avait toujours attendu. Elle était faite pour être ma femme, j'pouvais pas me passer d'elle, moquez-vous si vous en avez envie, mais, je le dis, je n'ai pas peur, sans elle, je ne suis plus rien, sans elle, j'me retrouve comme une petite merde sur un trotoir, on me marche dessus, on me ramasse avec des pelles et ont me fou à la poubelle, ou alors, deuxième possibilité, je pourris sur ce trotoir et j'finis par disparaitre au fil des années. C'était ce que je deviendrais si un jour, chose que j'éspère pas, j'finis par être seul, je ne serais plus rien, un corps sans vie, un corps sans âme, âme qui se baladerait sans aucun but précis. Gloire ? Non, j'ai pas besoin de gloire pour exister, j'ai pas besoin qu'on me déroule le tapis rouge partout ou j'fous les pieds, j'ai pas besoin qu'on connaisse mon nom pour me sentir envie, j'ai pas besoin de signer des putains de bouts de papier ou des photos de moi, j'ai pas besoin de tout ça, j'en ai rien à foutre, la gloire, c'est pas pour moi. Et, pour finir, la beauté? Pff, j'm'en fou, en réalité, j'me sent pas moche, mais j'me vois pas non plus mannequin si vous voyez ce que j'veux dire, j'suis loin d'être le genre de gars qui peu avoir sa gueule de poser dans un putain de magazine. Du coup, non, cette année n'a pas été comme cette putain de série, mais, elle a été belle, si on oublie toutes les petites conneries qui sont venue nous faire chier, comme l'enlèvement de ma nièce ou encore cette épidémie qui a failli me faire crever, j'ai eu l'année la plus belle de ma vie. J'me suis marié, j'ai eu un fils, j'prends mon pied les gars dans cette vie, j'vous assure, et, ce soir, ça montrait bien comment mon année avait été, parfaite. "T'es pas sortable vraiment." Ah ouais ? C'est elle qui me dit ça alors qu'elle est limite en train de boire son verre de champagne cul sec ? Non non, ça marche pas comme ça, j'prends un air choqué pour le coup, même si au fond, j'le suis pas. Et puis, regardez, vous voyez quelqu'un autour de nous ? Non, moi, j'vois personne. "Mais c'est tes yeux là qui me provoque aussi !" Ouais, mon excuse est à chier, mais, j'avais rien d'autre sous la main pour le moment, alors autant quand même essayer non ? ." Cela dit je serais pas contre sauf que je suis pas très fan du sable pour ce genre de sport. " Et voilà qu'elle en remet une couche. Non mais, après, c'est moi qui est pas sortable ? "Bah... On rentrera avec du sable, et on aura plus qu'à prendre une douche... Et... Vu qu'on a pas envie de bouffer toute l'eau chaude de l'hotel, on la prendra à deux..." Plutôt pas mal comme programme non ? Non, en fait non, ça fait pas mal de temps qu'on a arrêté de se foutre à poil et de faire l'amour dans les lieux publics, c'est pas pour recommencer ce soir non ? Et puis, j'suis sûr qu'elle m'a prévu un truc de fou pour le reste de la soirée, alors, autant ne pas tout gâcher maintenant... •

 

  Tu ne peux pas t'empêcher de regarder en arrière et être fière de toi, parce que faut dire ce qui est tu as pas mal gérer dans ta vie. C'est pas donner à tout le monde d'être pris à Harvard, de réussir ses études et encore moins de réussir un mariage. Vous avez beau n'avoir passé seulement qu'une année de cette union mais peu importe, pour toi cela signifiait déjà tout. Harvard est un temple de la tentation et vous n'êtes jamais tombé dans ce piège et surtout tu ne le feras jamais. Comment pourrais-tu trouver plus beau bonheur que celui d'être épanouie avec ta famille. Faudrait être totalement fou pour ne serait-ce qu'avoir la pensée d'abandonner cela, de vouloir y mettre un terme. Et toi t'as tellement envie de voir ce qui vous attend, de voir vos enfants courir dans le jardin, élever la voix sur eux lorsqu'ils ramèneront un bulletin de notes affreux, de faire de la confiture. Tu ferais une bonne femme au foyer, quoique u deviendrais sûrement folle en ne faisant que ça et t'aurais surtout l'impression de vivre au siècle dernier. De toute façon, t'avais reçu une terre en Afrique, et t'avais envie de te jeter corps et âme dans ce projet quand tu aurais le temps nécessaire, à l'obtention de ton diplôme. T'avais des projets plein la tête et ils ne pouvaient se concrétiser que si tu étais bien entourée comme maintenant, en effet tu n'avais besoin de personne de plus pour sourire, pour avoir l'envie de te lever le matin. On dit qu'un rien suffit pour être heureux, mais ça c'est pas rien, c'est ta raison de vivre, c'est ton tout, ton oxygène, ce qui te hante jour et nuit, ce qui te donne envie de sans cesses repousser tes limites. T'es même pas certaine qu'on puisse appeler ça de l'amour, on qu'on puisse le définir avec un mot existant. Il est impossible de comprendre cela quand on ne le ressent pas au fond de nos tripes. Et ce soir c'est dire à quel point tu étais fleur bleue mais c'est quand même toi qui arrivait à le déconcentrer pendant qu'il mangeait. Cela dit il n'avait pas perdu le nord vu la proposition indécente qu'il te faisait de baptiser cette plage. Bon après c'est vrai que c'est plutôt tentant de laisser sa marque mais non vous n'aviez pas encore fini de manger." et une couche. Non mais, après, c'est moi qui est pas sortable ? "Bah... On rentrera avec du sable, et on aura plus qu'à prendre une douche... Et... Vu qu'on a pas envie de bouffer toute l'eau chaude de l’hôtel, on la prendra à deux... " C'est juste... juste inhumain de sa part de faire le mec généreux pour la planète pour une partie de plaisir. Tu devais avouer qu'il était plutôt fort. Sourire espiègle, tu finis ton assiette avant d'annoncer fièrement." Y'a pas de douche dans la chambre, c'est un jacuzzi. Vu que je sais que t'aimes particulièrement les spas je me suis dis que ce serait mieux. " Bon d'accord son plan fonctionnait toujours mais t'avais eu envie de souligner le fait qu'il n'avait pas raison sur toute la ligne." Hum tu sais même après un an de mariage, j'ai toujours pas compris le pourquoi du comment de ta folie. C'est d'ailleurs perturbant parce que je sais jamais à quoi m'attendre avec toi. Mais j'ai quand même émis trois hypothèses. Soit t'es un cas désespéré, soit t'es atteint de je ne sais quel maladie soit c'est moi qui te rend fou. Je suis sur la bonne voie ou je dois continuer à chercher ? " Tu méritais de savoir non et il pouvait bien t'offrir la réponse pour votre anniversaire non ?
 

  • Quand ça va j’ai rien à dire, et quand ça va pas j’dis rien. J’ai pas de problème en fait, j’en suis un, et, j’peux vous assurez qu’en prendre conscience m’a presque rendu serein. Je sais très bien que j’ai un problème avec la violence, avec toute forme d’autorité, que je déteste qu’on me donne des ordres et tout ça, sauf que j’vis bien avec, j’ai su me faire une place dans son monde et j’compte pas la perdre. J’ai toujours été du genre à faire ce que je voulais, quand je le voulais, sans me préoccuper des pensés des autres. Après tout, comment j'pourrais avancer si j'faisais ce que les autres voudraient que je fasses ? J'suis pas un mouton, j'suis pas un pion, j'ai moi même choisi ma vie, j'ai choisi ce que je ferais, et, pour l'instant, j'avais pas eu trop de problème avec ça. Bon, d'accord, peut-être que parfois, parler avec les poings c'est pas la meilleure solution, mais, j'm'en suis toujours sorti. D'ailleurs, j'sais me contrôler, croyez pas que j'suis un putain de nerveux impulsif qui se prend pour Rocky à taper dans des cuisses de vaches où je ne sais quelles conneries du genre. J'ai un fils maintenant, j'peux pas toujours réagir comme un fou, j'ai un bon exemple à montrer, j'veux pas qu'il fasse les mêmes conneries que j'ai pu faire, j'veux qu'il soit bon, mais qu'il ne se laisse pas marcher dessus. J'ai arrivé à crée ce petit portrait de famille qu'on voit affiché dans les grandes maisons, vous savez, les deux parents en photo avec leurs enfants assis sur un espèce de gros canapé. Manque plus que la petite fille et tout est parfait. Ouais, je ne compte pas m'arrêter à un fils, non, j'voudrais quand même avoir une fille. Tout ça, je n'avais pas pu le crée seul, jamais je n'aurais réussi à le faire sans Neva, cette magnifique femme à qui je suis marié depuis un an aujourd'hui. Le temps était passé si vite, j'ai encore cette image d'elle qui s'avance au bras de son père, dans sa magnifique robe blanche et qui vient me rejoindre. J'ai cette image de moi lui passant la bague au doigt, cette image d'elle qui me presse car elle va accoucher. Ce sourire qu'elle a eu sur le visage la première fois qu'elle a vu son fils. J'ai tellement de bons souvenirs avec elle que je sais que même si un jour on se prends la tête, les bons souvenirs viendront chasser les mauvais. Cette soirée c'était la notre, personne n'allais pouvoir venir nous déranger, sur cette magnifique plage, on fêtait nos un an de mariage, nos un an de bonheur. Finissant rapidement mon assiette, je ne pu qu'avoir un large sourire sur le visage lorsque je l'entendis me parler de ces projets. " Y'a pas de douche dans la chambre, c'est un jacuzzi. Vu que je sais que t'aimes particulièrement les spas je me suis dis que ce serait mieux. " Sérieusement ? Y'a pas de douche mais un jacuzzi ? Cette fille est... Parfaite en fait. Y'a pas d'autres mots pour la décrire, elle est complètement parfaite. "J'ai limite envie de me lever, de porter et de courir jusqu'à la chambre vu ce que tu viens d'me dire... Mais j'sais pas où elle est, le guide c'est toi..." J'me souviens de notre premier baisé, c'était dans un sauna... On a pas fait les choses à moitié ce jour-là, j'peux vous l'assurez. J'me souviens de son petit maillot de bain noir, de cette gêne qui c'était installé dans le sauna, on ne savait pas comment faire, on ne savait pas lequel d'entre nous allait faire le premier pas... Et puis, c'était partie. Regarder aujourd'hui où on en est... " Hum tu sais même après un an de mariage, j'ai toujours pas compris le pourquoi du comment de ta folie. C'est d'ailleurs perturbant parce que je sais jamais à quoi m'attendre avec toi. Mais j'ai quand même émis trois hypothèses. Soit t'es un cas désespéré, soit t'es atteint de je ne sais quel maladie soit c'est moi qui te rend fou. Je suis sur la bonne voie ou je dois continuer à chercher ? " J'haussa un sourcil. Elle se posait toujours la question du pourquoi du comment j'étais comme ça ? J'ai pas pu m'empêcher de sourire. Comment expliquer quelque chose que moi même je ne comprends pas entièrement ? "Heu... Tu m'poses une bonne question, j'pensais que t'avais compris mais que tu faisais comme si c'était pas le cas moi ! [...] J'crois que ouais, tu me rends fou, mais le bon fou, pas le mauvais... Après, j'sais pas si j'suis un cas désespéré, mais j'aime profiter de la vie, j'aime voir les gens heureux, et, j'ai juste besoin de te voir sourire pour être heureux... J'veux juste qu'on continue ce qu'on a si bien commencé sans rentrer dans une routine..." Et pour le moment, on s'en sort vachement bien. •

 

  Et si tout ça n'était qu'une vaste blague, si ces dernières années n'étaient qu'une vaste mise en scène et que rien n'était vrai. Si ça se trouve demain matin, tu vas te réveiller dans ton lit à Harvard ou en France, te rendant compte que tu ne faisais que rêver. Si c'était le cas alors tu aurais de forte chance envie de te pendre. Tu refusais de croire que ce bonheur dans lequel te vis depuis presque deux ans n'est en réalité que ton imagination qui t'a joué des tours pendant mon sommeil. Tu ne peux concevoir perdre tout ce que tu as de plus cher au monde du jour au lendemain, rester en ce monde ne te servirait plus à rien en fait. Peut être que pendant plus de vingt ans, tu as réussi à vivre en étant une personne simple et sans un homme à tes côtés que tu aurais pu chérir autant qu'Alek, mais maintenant tu n'étais plus capable d'être seule. Alors oui tu pourrais peut être avoir plus de liberté mais cela ne t’intéressait plus, et puis ce n'est pas comme si t'étais tentée d'aller voir ailleurs non, d'essayer de nouvelles expériences, la fidélité est une autre de tes qualités. Il n'y avait aucun inconvénient à ta vie de couple, sauf à la rigueur la peur de voir partir la personne qui détient ton coeur et ne devenir par la suite qu'une loque humaine. Les effets dévastateur de l'amour certainement ce qu'il y a de pire en ce monde. Alors oui peut être que tout ça n'est qu'un rêve car c'est trop beau pour être vrai et du coup tu ne vas pas te réveiller, tu vas rester ici à apprécier toutes les secondes qui te restent encore à découvrir concernant votre avenir. Peut être qu'aux yeux des autres, votre histoire semble avoir atteint son plus haut mais toi tu pensais qu'il pouvait toujours y avoir mieux, rien n'est parfait, tout est perfectible. Vous aviez peut être accompli de nombreuses choses mais tout était encore possible encore plus quand on porte le nom de Lewis-Kennedy ! Les plus belles choses étaient à votre portée, maintenant il faut juste les trouver mais vous aviez déjà fait le plus dur et ça jamais personne ne vous l’enlèvera." J'ai limite envie de me lever, de porter et de courir jusqu'à la chambre vu ce que tu viens d'me dire... Mais j'sais pas où elle est, le guide c'est toi... " Et oui tout dépendait de toi et de ta volonté ou non à lui montrer la suite. Tu pourrais le faire attendre des heures si tu le voulais. Quoique non parce que toi même tu brûlais d'envie de vivre la suite de la soirée. Tu vous resservez du Champagne." Pour l'instant on reste ici. Il est hors de question que je parte sans qu'on est fini le Champagne. Après oui je te l'accorde va bien falloir qu'on élimine tout ça ! " Comme si vous aviez besoin d'une raison. Foutaise mais bon comme ça t'avais bonne conscience dirons nous ! Tu jouais les curieuses concernant ton mari, désireuse de connaître son secret du pourquoi du comment il arrivait toujours à être de bonne humeur. Ouais t'étais jalouse en fait !" Heu... Tu m'poses une bonne question, j'pensais que t'avais compris mais que tu faisais comme si c'était pas le cas moi ! [...] J'crois que ouais, tu me rends fou, mais le bon fou, pas le mauvais... Après, j'sais pas si j'suis un cas désespéré, mais j'aime profiter de la vie, j'aime voir les gens heureux, et, j'ai juste besoin de te voir sourire pour être heureux... J'veux juste qu'on continue ce qu'on a si bien commencé sans rentrer dans une routine... " Pour le coup tu te demandais s'il n'étais pas devenu encore plus Quincy que toi tu ne l'étais. L'élève peut être réussi à dépassé le maître en fin de compte. Ta main venait prendre la sienne." De toute manière, je ne vois vraiment pas comment ça pourrait prendre fin à moins que la fin du monde ait lieu dans la seconde qui suit et même encore là je suis sûre qu'on pourrait traverser cela sans aucunes égratignures. " Autant être optimiste dans ce genre de situation après tout." En tout cas, je voulais que tu saches, parce que oui je crois que je te le dis pas assez, que j'imagine pas mon avenir sans toi. Et si je te dis pas des " je t'aime " à la pelle, c'est tout simplement parce que c'est rien comparé à ce que je ressens réellement. " Tu pourrais écrire des romans à l'eau de rose n'empêche vu comment ce que tu viens de dire et niais à souhait.
 

  •• L'amour était un sentiment assez étrange voyez vous. Ce sentiment qui ne pouvait disparaître du jour au lendemain, ce sentiment qui parcourait tout votre corps de haut en bas, vous procurant un bien immense en vous. Vos yeux brille, votre état d'esprit n'est plus le même, vous souriez pour rien, vous rigolez pour rien. Vous vous sentez bien, vraiment très bien, heureux, sans aucun problème, et vous ne pensez plus à rien à part les moments passer avec la personnes pour qui votre cœur bat. C'était un sentiment vraiment bizarre, il pouvait s’amplifier de jours en jours, ou au contraire, perdre de sa puissance pour le pousser à se transformer en haine au point de ne plus supporter cette personne que vous aimiez.  J'ai toujours pensé connaitre ce qu'était l'amour gamin, j'me suis toujours dit que c'était de la merde, que c'était un truc de baltringue, de lopette. J'réalisais pas sur le coup ce que c'était vraiment. C'est lorsque j'ai rencontré Neva que j'ai piger tout de suite que j'avais fait fausse route pendant toutes ces années. J'ai toujours ignoré ce que c'était réellement, j'ai toujours eu cette image du petit couple parfait qui donne envie de gerber, du moins, à l'époque. J'suis quelqu'un d'assez étrange en réalité, j'déteste voir les gens s'afficher, étaler leur bonheur à la gueule des autres, je déteste les voirs se rouler des grosses pelles en public comme si c'était deux chats qui se nettoyait la gueule, je déteste toutes ces manies de petit couple parfait, ces petits surnoms débiles, et surtout... Je déteste, ou plutôt, je détestais l'idée d'être en couple. Tout ça, ça a pas changé, à part le dernier point. J'aime Neva, vous savez, je l'aime plus que tout au monde, j'pourrais donner ma vie pour elle, mais, j'étais pas le genre de personne à aimer m'afficher, j'voulais vivre ma vie, notre vie, pas la vie que les autres auraient voulu qu'on aient. Alors, ouais, c'est vrai que j'étais pas le gars le plus romantique, je l'ai jamais été en réalité, mais, j'essayais de temps en temps de faire des efforts. J'étais peut-être pas non plus le meilleur maris, mais, j'faisais tout pour l'être, et, ces un ans de mariage avait été parfait, j'en avais même oublié les prises de têtes qu'on a pu avoir. Plonger votre regard dans le sien, et toutes les mauvaises choses disparaitrons en un instant. " Pour l'instant on reste ici. Il est hors de question que je parte sans qu'on est fini le Champagne. Après oui je te l'accorde va bien falloir qu'on élimine tout ça ! " Je lève un sourcil. Bordel, j'suis vraiment pas habitué à ce qu'elle ai envie de descendre toute une bouteille de champagne avant de quitter l'endroit, mais, disons que l'idée ne me déplaît pas, et puis, c'est nos un an de mariage, on fait ce qu'on veut bordel. "Buvons alors, buvons à nous, buvons à la femme parfaite que t'es !" Et, sans plus attendre, tu liquidas ton verre pour t'en servir un autre, et, remplir par la même occasion celui de ta femme. " De toute manière, je ne vois vraiment pas comment ça pourrait prendre fin à moins que la fin du monde ait lieu dans la seconde qui suit et même encore là je suis sûre qu'on pourrait traverser cela sans aucunes égratignures. " [...]  En tout cas, je voulais que tu saches, parce que oui je crois que je te le dis pas assez, que j'imagine pas mon avenir sans toi. Et si je te dis pas des " je t'aime " à la pelle, c'est tout simplement parce que c'est rien comparé à ce que je ressens réellement. " Aie, pour le coup, j'me sent mal. Pas que son discours ne me touche pas, au contraire même, mais... J'ai rien préparé perso, j'sais bien que j'pourrais lui dire 32 000 je t'aime en une journée, j'en serais capable, mais, j'voulais pas faire comme tout le monde en fait... "On emmerde la fin du monde..." Avais-je répondu, me levant de ma chaise, gardant sa main dans la mienne, avant d'aller vers elle, la tirer doucement par la main pour la lever et la serrer dans mes bras pour l'embrasser. J'voulais par ce baiser lui montrer tout l'amour que j'avais pour elle, j'voulais qu'elle ressente tout le bien être qu'elle me procurait. "Tu sais que je t'aime... Mais n’oublie pas une chose, t'es la femme de ma vie, et tant que j'pourrais encore respirer, ça changera pas..." J'voulais personne d'autre, c'était la seule qui me comblait, la seule qui me maintenant en vie... •