One year ago ► Nevalek

  L'hôtel pour ce soir OK, le Champagne OK, la baby sitter OK. Tu n'avais pas pu t'empêcher de vérifier une dernière fois que tout soit parfait, toi qui n'aimait pas devoir faire face à une erreur, il fallait que tout soit impeccable, encore plus pour ce jour parfait d'été. Un an déjà, et tu t'en souvenais comme si c'était hier, tu te voyais encore tenter de respirer comme tu le pouvais dans ta robe, te rappelais de l'odeur de son parfum et puis surtout ce bonheur, cette sensation qui chamboule ton coeur chaque seconde et que tu ressens toujours autant si ce n'est même plus. Peut être que tu ne prouves pas ton amour à Alek tous les jours mais aujourd'hui il va avoir le droit à sa dose pour l'année. T'avais tenu à préparer un petit quelque chose pour cette occasion, quand bien même vous aurez d'autres années pour célébrer cet évènement, c'était l'occasion d'avoir un moment rien qu'à vous. Dans le message que tu lui avais envoyé en milieu d'après-midi, tu lui avais demandé de te rejoindre ce soir, sur une des plages privées de la Barbade. Il t'avait semblait évident de vous retrouver en ce lieu, même si ce n'était pas la même plage que l'an passé et de continuer la soirée dans un des plus beaux hôtels de la ville, hors de question que vous rentriez sur le bateau, tant pis vous rejoindrez la prochaine île par vos propres moyens. Tu kidnappais ton mari pour la soirée, et il n'avait pas son mot à dire si tenté qu'il en est. T'aurais bien aimé revêtir ta robe de l'année dernière, juste pour le fun, mais comme celle-ci n'était plus à ta taille, t'avais jeté ton dévolu sur une autre robe dans le même coloris. Impatiente et espiègle, t'attendais pieds nus dans le sable qu'il vienne te rejoindre pour ce petit dîner, début d'une longue nuit.

 

  • J'me suis reveillé avec cette sensation étrange, vous savez, celle qui vous donne l'impression d'avoir oublié quelque chose. Alors, j'me mis à réfléchir, pendant plusieurs minutes, mais... Rien, je ne trouvais pas, j'avais beau me creuser la tête, ça ne venait pas, ça restait vide... Stop, je sais... Mes vêtements pour aujourd'hui, putain, j'devais avoir l'air classe, pas l'air d'un putain de touriste quand même. Bah quoi, vous avez vraiment cru que j'allais oublié que l'un des plus beaux jours de ma vie a eu lieu il y a un an jour pour jour ? Même pas en rêve, j'aurais bien aimé préparer quelque chose, mais, la plus belle femme du monde m'avait fait savoir il y a plusieurs jours qu'elle avait déjà pris les devants, et que j'devais me contenter de lui faire confiance pour cette soirée. Un an, putain, comme le temps passe vite. J'me souviens de ce jour comme si c'était hier, moi, devant la plage, et elle, qui arriva vêtu de sa magnifique robe, coiffé comme une princesse... J'en avais de la chance, j'vous jure, j'en étais vraiment conscient, jamais j'aurais pu trouver aussi bien qu'elle, c'était... La perfection, et, j'dis pas ça parceque je l'aime et que c'est ma femme, non, j'vous assure qu'elle est parfaite. Elle m'avait demandé de la rejoindre à un endroit de la plage, et, j'avais pris le soins de me préparer avant de venir, une chemise blanche, un short noir, et me voila prêt à aller la rejoindre. Prenant le chemin indiqué, je la vis au loin, debout, à m'attendre. Sur le coup, j'm'arrêta, j'eu l'impression qu'elle avait remis sa robe de marié, mais, en m'avançant, j'me rendis compte que non, c'était juste une très jolie robe blanche. Arrivant à sa hauteur, j'la pris dans mes bras, déposant un long baisé sur ces fines lèvres. "T'es magnifique !" Avais-je ensuite dit, la regardant des pieds à la tête. Quand j'vous dis que j'ai de la chance, c'est pas des conneries. •

 

  Cette journée que vous aviez vécue il y a un an jour pour jour, avait fait de toi la femme la plus comblée qui soit. Ce n'était pas seulement un bout de papier, une bague et quelques mots échangés, c'était le commencement de ta famille, celle que tu n'aurais pas pensé fonder de sitôt. Mais pourquoi attendre alors qu'on sait très bien que c'est la meilleure décision qu'on puisse prendre dans notre vie. Et c'était le cas pour toi, tu savais depuis longtemps maintenant que rien ne pourrait te rendre plus belle que de porter le nom de Lewis-Kennedy. Tu t'étais jeté dans le grand bain sans une seule hésitation, rien ni personne ne pouvait t'offrir ce qu'il t'offre chaque jour, cette sensation que ton existence est utile. T'es folle mais dans le bon sens du terme, t'es folle de lui. Il a contaminé ton âme et ton corps sans même que tu ne t'en rendes compte. Tu l'as laissé rentré dans ta vie pour que jamais il n'en ressorte, c'était bien sa la signification de votre mariage, la promesse de l'éternité à deux. Un an après, rien n'avait changé, mis à part que vous aviez agrandi votre famille, ce qui avait encore un peu plus scellé votre relation maintenant que votre sang coule dans celui de votre fils. Aujourd'hui, sur cette plage, tu voulais célébrer tout cela, cette année passée. T'en avais surtout besoin en fait, pas pour te rassurer mais pour faire perdurer cette flamme. Ton coeur s'emballa quand tu le vis arriver. Contrairement à l'année dernière, la situation était inversée et c'était lui qui venait à toi, pour le coup cela t'amusait. Tu te délectais de son baiser que tu lui rendais avec délicatesse." T'es magnifique ! " alors qu'il te dérobait des yeux et que tu notais son effort vestimentaire !" Merci mais t'as pas encore tout vu. " laissais tu présager de ton air malicieux. Passant tes bras autour de sa nuque, tu l'informé de ton plan mais pas dans son intégralité évidement. " Tu retournes pas sur le bateau ce soir, je te kidnappe pour toute la nuit. Et non t'inquiètes pas je ne suis pas une mère indigne, on récupère Quincy demain matin à l'hôtel, je l'ai pas laissé tout seul en pleine mer. " l'avais tu informé avant même qu'il ne te le demandes.

  • J'me dis que le destin a décidé de me sourire. J'ai jamais été le gars bien qu'on aurait voulu présenter à ces parents vous savez. J'ai pas l'apparence du parfait gentleman, du petit ami qui réussi tout ce qu'il touche, non, j'ai plutôt l'air d'un gros junky en fait, on va pas se mentir. Regarder, j'ai des longs cheveux, une petite barbe, et j'ai le bras entièrement tatoué. J'pourrais faire fuir plus d'une personne, mais, ça n'avait pas été le cas de Neva, je n'avais pas été juste un petit copain comme ça, non, j'étais devenu son mari, le père de son enfant, et, ces parents m'avaient accepté. J'crois que c'est d'ailleurs la première fois que je rencontrais les parents d'une fille en fait, alors, j'peux vous assurez que j'me suis bien chier dans le froc. J'étais habitué à tout, ou presque du moins, et là, c'était totalement différent, j'm'étais retrouvé tout timide, surveillant chacun de mes mots pour ne pas parraître abrutis où quoi que ça soit. Mais, désormais, tout ça et passé, et, j'crois qu'ils m'aiment bien, où du moins, c'est ce que j'aime penser si ce n'est pas le cas. Ce soir, je n'avais aucune idée de ce que ma femme me réservait pour fêter nos un an de mariage, j'avais quitté le bateau sans savoir ce qu'elle était en train de préparer, et surtout, sans savoir où notre fils se trouvait. Est-ce qu'elle l'avait emmené avec elle ? Ferait il parti de la soirée ? Putain, j'avais aucune réponse à toutes mes questions, et, c'était limite stressant en fait, bordel. "Merci mais t'as pas encore tout vu." [...] " Tu retournes pas sur le bateau ce soir, je te kidnappe pour toute la nuit. Et non t'inquiètes pas je ne suis pas une mère indigne, on récupère Quincy demain matin à l'hôtel, je l'ai pas laissé tout seul en pleine mer. " Passant ces mains autour de mon cou, elle me fait part de son programme. Un large sourire se dessine sur mes lèvres, l'embrassant rapidement une fois de plus, je ne pouvais qu'être heureux de ce qu'elle avait prévu. Passant ensuite une main sur sa joue, je lui fis part de ma réaction. "J'suis donc ton prisonnier pour la nuit !" J'regardais autour de nous, et je vis qu'il y avait une table, dans le sable. Putain, elle a pas fait les choses à moitié. "Attends, tu vas me dire que t'as déjà préparer à manger et tout pour ce soir ?" Non mais ouais, pas que ça me choque qu'elle cuisine, non, quand même, mais... Comment elle a eu le temps de faire tout ça ? •

 

  T'as toujours voulu faire le bien autour de toi quite à t'attaquer aux causes perdues, oui t'es une grande optimiste dans l'âme, et ça personne ne te l'enlèvera. Tu as foi en l'humanité, aussi cruelle soit-elle. Il est relativement rare que tu vois quelqu'un tout blanc ou tout noir - de l'intérieur hein ... - bon excepté ton fils qui incarne l'innocence même mais ça doit être un truc de mère ça que de chérir ses enfants comme des Dieux. Même ton mari t'avais prouvé qu'il était possible de changer, parce qu'il faut quand même souligner que c'est un exploit de changer un homme. Tu as d'ailleurs toujours considéré sa métamorphose comme le plus cadeau qu'il t'est fait, sa volonté de ne pas te blesser alors qu'il aurait très bien pu en être capable au vu de ses habitudes passées. Tu as été, tu es et tu resteras cette grande chanceuse que d'avoir su le conquérir, tu te demandes d'ailleurs toujours pourquoi toi, comme si tu ne croyais toujours pas que tu avais le droit à ce bonheur même après un an de mariage et des mois de relations où vous avez construit cette vie parfaite que vous recherchiez depuis des années. Vous aviez les mêmes projets d'avenir et c'est bien ça qui rendait votre symbiose parfaite. Il n'y a pas de questions à se poser quand on rencontre quelqu'un qui est sur la même longueur d'onde que nous, on fonce tout simplement. Tu t'étais pas fait prier, et avais frappé de plein fouet l'homme de ta vie, celui qui te rendait merveilleuse de jour en jour." J'suis donc ton prisonnier pour la nuit ! " Cette phrase sonne merveilleusement bien à tes oreilles. Quoique vous fassiez tous les deux ce soir, tu savais que tout serait magique grâce à lui." T'as tout compris, c'est moi qui domine ce soir. " T'avais pas pu t'empêcher de placer cette phrase, rien que pour voir sa réaction. Sauf que bien évidemment il a posé la question qu'il fallait pas." Attends, tu vas me dire que t'as déjà préparer à manger et tout pour ce soir ? " Non t'étais pas wonderwoman, de toute manière, t'avais même pas de cuisine à disposition, t'avais du faire appel à un service traiteur pour avoir ton dîner sur la plage." Pour pas te décevoir, et ainsi continuer à passer pour la femme parfaite, tu vas effectivement faire en sorte de croire que c'est moi qui a usé de mes talents de cuisinière pour te proposer ça. " Te dirigeant vers la table, tu attrapes la bouteille de Champagne d'un air malin. Tu sais très bien que le faire boire ne va en rien t'aider à lui faire croire que tu as pu réaliser tout ça mais au moins vous passerez à un autre sujet." Vu que je n'ai pas pu fêter notre mariage au Champagne, je pense qu'il est temps de rattraper mon retard. "

  • J'me demande bien ce qu'aurait été ma vie, si je n'aurais pas fait la rencontre de Neva, si je ne me serais pas retrouvé dans ce sauna en sa compagnie, et qu'on aurait pas laissé nos envies prendre le dessus. Je ne sais pas vraiment où je serais, comment je serais. Si ça se trouve, j'serais même plus à Harvard, j'serais p'tête mort sous un pont, ou étouffé sous un millier de cul. J'préfère même pas y penser en fait. Ma vie a totalement changé depuis que je la connais, je ne suis plus le même, et, honnêtement, j'pensais pas qu'une personne puisse réussir à me changer aussi facilement. Elle était mon coup de foudre, mon âme soeur, cette moitié qui me manquait pour me sentir en vie. Elle était celle qui faisait battre mon coeur, celle qui pouvait faire de moi son pantin si elle le désirait. Ma vie sans elle ne serait pas la même, je n'aurais pas eu droit à tout ce bonheur, à ce mariage parfait, à cette femme parfaite, à ce fils parfait, à cette villa parfaite, à cette amour indéscriptible que je ressent pour elle. Ma vie serait vraiment... Merdique. La preuve, regarder cette soirée qu'elle m'a préparer, même si elle commence seulement, j'sais très bien que ça sera parfait, et que tout se déroulera comme prévu, même si j'sais pas trop encore tout ce qu'elle a prévu. " T'as tout compris, c'est moi qui domine ce soir. " Un sourire sur les lèvres, j'hausse un sourcil. "Ah ouais ? C'est toi qui domine ? Vas'y, attache moi et fait de moi ton esclave !" Avais-je lâché, lui tendant mes poignets. J'en étais venu au diner, lui demandant si c'est elle qui avait eu le temps de cuisiner tout ça, mais, sa réponse me fit légèrement sourire. "Pour pas te décevoir, et ainsi continuer à passer pour la femme parfaite, tu vas effectivement faire en sorte de croire que c'est moi qui a usé de mes talents de cuisinière pour te proposer ça. " Okay, d'accord. J'ferais comme si elle avait eu le temps de faire tout ça et je ne dirais rien d'autre. "Mais tu es parfaite, et j'sais très bien que c'est toi qui a cuisiner tout ça ! Regarde, là, le sel, ça s'voit que c'est ta façon de le mettre !" Mon cul ouais, depuis quand t'arrive à distinguer du sel dans une assiete, alors qu'il fait nuit et que seul quelques bougies illumines la table ? Et là, sans trop comprendre ce qui se passe, j'la vois aggriper la bouteille de champagne, un sourire sur les lèvres. " Vu que je n'ai pas pu fêter notre mariage au Champagne, je pense qu'il est temps de rattraper mon retard. " J'peux pas m'empêcher de rigoler. Quand j'vous dis qu'elle est pleine de surprise, vous ne pouvez que me croire maintenant ! Du coup, j'm'approche d'elle, déposant un baisé sur ces lèvres avant de lui prendre la bouteille des mains, de faire péter le bouchon en direction de la plage, allez, ce soir j'ai polluer, mais, faut m'excuser, c'est mes un an de mariage. Puis, servant le champagne dans les coupes, j'en apporta une à la belle brune. "Tient, ça va être drôle si tu finis déchiré ce soir, mais, faut savoir profiter des bonnes choses !" Non, y'a pas de sous entendu là-dessus, j'ai pas besoin de la faire boire pour l'avoir dans mon lit les gars. •
 

  T'avais accompli ce que toute femme rêverait de voir arriver un jour dans sa vie. T'aurais pas cru possible atteindre ce but, voir cet avenir si doux et bienveillant t'ouvrir les bras de manière si facile et naturelle. Avoir échapper au parcours du combattant pour toucher du bout des doigts ce que tant de personnes recherchent, est presque un miracle. T'aurais pu te poser tant de questions, te demander si c'était pas une caméra cachée, être sur tes gardes à ce moment où l'amour t'es tombé dessus. Mais non tu n'as pas tenu compte de ces "on dit" concernant l'homme qui partage désormais ta vie. Quand t'es certaine de quelque chose, tu fonces tête baissée, tu te poses pas question, limite tu t'en fous que ça fasse mal. Ca n'avait pas été du tout le cas de toute façon comme quoi, sauter dans l'inconnu n'est pas si difficile qu'il n'y paraît. T'avais beau eu être une handicapée des sentiments, pas assez de confiance en toi, peur de faire du mal, mais avec Alek tout s'était éclairci, tu n'avais pas connu plus beau sentiment que de voir la vie enfin s'ouvrir à toi." Ah ouais ? C'est toi qui domine ? Vas'y, attache moi et fait de moi ton esclave ! " Ses paroles n'étaient pas tombées dans l'oreille d'une sourde, il pouvait être certain que tu t'en souviendrais et que t'en profiterais, t'allais pas laisser passer cette chance. Surtout que bon il venait de soulever un point que tu n'aurais pas souhaité car t'avais du avouer à demi mot que t'avais pas tout fait. Par manque de temps, t'avais pas pu mettre tes talents de cuisinière en avant. T'es un peu devenue une femme au foyer parfaite, et finalement ça te déplait pas tant que ça de rester le plus souvent possible auprès d'eux. T'avais pas être que les cours reprennent d'ailleurs. Si vos vacances pouvaient s'éterniser, ce serait parfait." Mais tu es parfaite, et j'sais très bien que c'est toi qui a cuisiner tout ça ! Regarde, là, le sel, ça s'voit que c'est ta façon de le mettre ! " Ca c'est un bon mari, t'aurais pas pu trouver mieux. Peut être que tu devrais lui offrir un de ces gadgets avec noté dessus "meilleur mari de l'année"." Merci pour les compliments, ça fait plaisir, je me suis donné tellement de mal, si tu savais. " Autant y aller jusqu'au bout non ! Tu venais à peine de prendre la bouteille de Champagne, qu'il te la dérobe déjà. Genre il te prive de boire ou quoi et te donner un baiser à la place ? Tu sursautes au bruit quand il l'ouvre. Tes yeux pétillent - autant que le Champagne - quand il te tend la coupe, le Graal enfin !" Tient, ça va être drôle si tu finis déchiré ce soir, mais, faut savoir profiter des bonnes choses ! " Pourquoi ce soir il s'obstinent à souligner tout tes défauts, il le fait exprès ou bien ? C'est qu'une coupe quand même, t'es pas si nulle que ça." Si je suis encore moins résistante qu'avant c'est de ta faute je te signale. J'ai du m'en priver pendant neuf mois donc je suis nullement responsable ! " Encore une fois il dirait que t'as raison et c'est normal après tout." Je veux pas finir complètement torché, je veux me souvenir de cette soirée quand même. " T'aimes te souvenir de chaque moment passer avec lui.
 

  • J'me souviens de ces soirées arrosés à l'alcool et à d'autres conneries qui nous permettaient de nous défoncer le crane, j'me souviens de cette façon qu'on avait de danser avec le diable, se mettant toujours dans des histoires les plus grotesques que les autres, se retrouvant à casser des chaises sur la tête de je ne sais quel connard qui nous aurait parler un peu trop fort ou l'aurait ramener. Le diable prenait possession de nos corps, marchant de bar en bar, de boite en boite à la recherche de proie à ramener, nous ne faisions que ça, nous vivions limite que pour ça à l'époque, les soirées, le sexe, l'alcool, la déchéance, l'enfer en fait. Mais, à l'époque, j'aimais ce que je faisais, j'aimais ce que mes amis et moi faisions, ce train de vie que nous avions, cette folie qui nous habitais. On se sentait... Invincible, pour nous, tout était faisable, rien ne pouvait nous arrêter, même pas la mort, nous l'avions combatus, et, ça, pas qu'une fois, nous lui avions fait façe, nous l'avons même envoyer chier. C'est peut-être pour ça qu'ont étaient devenue comme ça en fait, j'sais pas vraiment pour ne pas vous mentir, je n'ai pas la réponse à ce pourquoi. Mais, j'ai changé, j'me suis rendu compte que ce n'était pas une vie, que ce n'était pas ce que je voulais, au fond, j'voulais juste être un gars bien, posé, avec une vrai petite amie, avec des projets, des envies commune, pas juste du sexe, non, j'voulais plus de ça. Neva a réussi à me faire sortir de toutes ces merde, et comment, je ne sais pas, elle avait ce don, elle me rendait meilleur, elle faisait ressortir le bon côté que j'avais, et, j'ui en serais éternellement reconnaissant, reconnaissant de me supporter comme mari, reconnaissant de m'avoir donné un fils parfait. Cette soirée, c'était la notre, c'était nos un an de mariage, et, ce soir, j'étais l'esclave de ma femme, elle avait tout prévu, je n'avais qu'à mettre les pieds sous la table et apprécier pleinement toute cette surprise. ." Merci pour les compliments, ça fait plaisir, je me suis donné tellement de mal, si tu savais. " J'oche la tête de haut en bas, j'fais comme si je la croyais, comme si c'était elle qui avait tout préparé. J'aurais pu la taquiner sur le fait qu'elle n'est pas cuisiner, mais, j'en avais pas l'envie, elle c'était déjà donné tellement de mal pour organiser tout ça que j'allais rentrer dans son jeu. "Si je suis encore moins résistante qu'avant c'est de ta faute je te signale. J'ai du m'en priver pendant neuf mois donc je suis nullement responsable ! " ... " Je veux pas finir complètement torché, je veux me souvenir de cette soirée quand même. " Je rigole à ces phrases, elle a pas tord, après tout, c'est moi qui l'a mise enceinte hein. Du coup, j'ui prend la main et je l'amenne devant une chaise, la tirant en mode gentleman pour qu'elle puisse s'y assoeir, et, j'fais le tour de la table pour me mettre face à elle. "C'est vrai... P'tête que si t'aurais bu pendant la grossesse, Quincy serait né alcoolique, ou j'sais pas, un truc comme ça... En tout cas, j'pense que j'vais me souvenir de cette soirée longtemps !" Mon fils né alcoolique, complètement déchiré... Mais ça va pas la tête ouais ! •
 

  Un souvenir de plus à inscrire dans ton histoire, enfin votre histoire. Pour toi il était devenu inconcevable qu'il n'y ait qu'un seul protagoniste pour le reste de ton récit. C'était deux voir plus, ou rien. Ca sert à rien un livre avec un seul héros dans l'histoire, c'est pas intéressant, c'est beaucoup trop égoïste et ça c'est un truc qui ne te ressemble pas du tout. Puis t'as toujours eu envie de partager ta vie avec les autres, il en va donc de soi que tu n'es pas construit ta vie toute seule. Tout ne repose pas sur toi mais bel et bien sur tout ce qu'Alek t'a apporté dans la vie, lui qui est à l'origine d'un électrochoc qui a réanimé ton coeur. T'avais beau être cette fille altruiste, gentille, souriante, appréciée et tout ce qu'on veut, il manquait tout de même quelque chose en toi, la passion. Cette chose pour qui tu te donnerais corps et âme. To mari était devenu le centre de ton monde, cette personne envers qui tu convergeais sans cesse, même sans le vouloir des fois. C'était comme ça et tu ne pouvais pas aller à l'encontre de cela, partir en sens inverse. Tout te ramenait à lui, tes sentiments, votre fils et même ta haine. C'est pour dire à quel point il te hante jour et nuit, dans les bons comme dans les mauvais jours. Mais aujourd'hui était un soir parfait, en dehors de sa manie a relevé tous les petits détails qui n'auraient pas du être découvert. Mais même avec ça, tu ne lui en tenais pas rigueur. De toute manière t'étais bien trop concentrée sur autre chose à cet instant, beaucoup trop euphorique pour lui en vouloir ne serait ce même qu'une seconde.Tu te défends d'être faible sous l'effet de l'alcool de part sa faute, bien que tu ne le penses nullement, étant donné que Quincy est la deuxième meilleure chose qui te soit arrivée dans ta vie. Tel un homme galant, il te demande de t'asseoir en te tirant la chaise avant de s'installer face à toi." Fais attention, je pourrais m'y habituer ! " Ou pas, son naturel te convient parfaitement à vrai dire, sinon vous ne seriez pas là aujourd'hui. " C'est vrai... P'tête que si t'aurais bu pendant la grossesse, Quincy serait né alcoolique, ou j'sais pas, un truc comme ça... En tout cas, j'pense que j'vais me souvenir de cette soirée longtemps ! " Comme si, sans sa bonne volonté de te surveiller à ne pas boire, tu aurais enfiler des litres d'alcool. C'est qui qui voulait que tu trinques ne serait ce qu'une gorgée lors de votre mariage, lui et pas toi !" Là encore je vais faire comme si j'ai rien entendu. En fait je devrais peut être boire pour oublier ce que tu dis ce soir !"
 

  • J’suis pas quelqu’un de méchant à la base, j’suis pas un enculé qui va cracher sur la gueule des personnes passant devant lui, à leur donner des coups de poing dans la gueule en prétendant que c’était pour faire fuir l’abeille sur sa joue. Mais, j’suis impulsif, et j’prends tout à la légère, comme si rien ne pouvait m’atteindre. C’était peut-être un de mes pires défauts, rigolés de tout, même des choses sérieuses… C’est d’ailleurs ce qui me posa beaucoup de problèmes dans toute ma vie, ma façon de tout prendre à la rigolade et d’en avoir totalement rien à foutre de ce qu’on aurait pu me dire. J’étais loin d’être le gars qui connait tout sur tout, mais, je me moquais limite de tout, et ça, j’devrais peut-être le changer, à moins que ça soit trop tard… Car autant dire la vérité, personne ne sait si nous allions avoir la chance de voir demain. Je ne dis pas que je veux mourir demain, putain là non, mais, le destin est le seule maître, si ça s'trouve, et, j'le souhaite pas, nous allons mourir ce soir, emporter par une vague, p'tête que je vais faire un arrêt cardiaque, j'en ai aucune idée, personne ne sait le jour de sa mort, et, j'veux même pas y penser en réalité. J'veux juste profiter, profiter de ces vacances, de ce changement d'air, de cette chaleur, de cette façon de vivre, mais surtout, le plus important, profiter pleinement de cette soirée célébrant nos un an de mariage. " Fais attention, je pourrais m'y habituer ! " Un sourire se dessinant sur mes lèvres lorsque je fis le gentleman, je doutais légèrement de sa phrase. Imaginer, nous somme chez nous, et, à longueur de journée je lui colle au cul pour lui tirer sa chaise partout elle s'assoie. J'pense qu'elle va finir par péter un cable et me mettre deux claques dans les dents pour que j'arrête, et, je la comprendrais. " Là encore je vais faire comme si j'ai rien entendu. En fait je devrais peut être boire pour oublier ce que tu dis ce soir !" Je rigole. Non, j'suis pas d'accord avec elle, vaux mieux pas qu'elle oublie tout ce que je vais dire ce soir, car, elle en oublierait la soirée, et, ça serait vraiment dommage je pense. "Buvons alors, buvons pour fêter notre mariage... Et mangeons aussi, car ça a l'air vraiment bon ce que t'as fait !" Mes yeux plongé dans le plat, j'savais pas trop ce que c'était, du moins, je reconnaissais des aliments quand même, mais après, pas tout... •