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there's something inside you, it's hard to explain ↛ violet

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Le jeune homme se mit à rire en écoutant Violet. Non vraiment, il la regarda, étonné et surpris à chaque fois qu'elle lui répondait comme ça. Comme lui au final. Sauf que cette fois, ce qui devait être un coup d’œil se prolongea, encore un peu. Il ne fallait pas se voiler la face, ils pourraient faire semblant, mais pas à la longue. Ça marcherait une dizaine de minutes, à chaque fois qu'ils se verraient et rapidement les deux jeunes gens allaient se retrouver face à leur connerie. Qui n'en était pas tant une que ça. Si, ça devait en être une à leurs yeux pour que ce soit plus facile à oublier. Seulement s'ils n'avaient pas pu oublier un baiser raté quelques temps auparavant, il voyait mal comment ils allaient pouvoir oublier un truc pas raté, un truc plutôt bien même, un truc vraiment bien en fait. D'accord, ça n'était pas un baiser de cinéma, ni un french kiss, pas une pelle de jardinage. C'était le truc le plus simple qu'il n'avait jamais fait, il avait posé ses lèvres sur les siennes, en mode prince charmant qui réveille sa princesse. Sauf qu'il n'avait rien du prince charmant et qu'elle avait tout de la princesse. Il ressemblait plus à Simplet ou à Gusgus la souris de Cendrillon. Alors si, les promesses il pouvait les faire, lui dire des choses jolies, des choses que les filles aiment entendre, mais il savait qu'à côté de ça il mettrait longtemps à les tenir. Elle était trop jeune, trop mignonne, trop bien pour supporter Leo. C'est pour ça qu'il ne sortait qu'avec des casse-pieds, il ne pouvait pas plus les changer. Or, il le savait, Violet allait trop vouloir se sentir comme les autres si elle sortait avec lui. Elle avait voulu l'embrasser pour être comme les autres, elle n'avait pas compris que c'était la principale raison pour laquelle le brunet était sous le charme. Elle n'était pas comme les autres. À son tour il adopta le sarcasme et l'ironie pour lui répondre, et continuer sur leur lancée. Essayer de rendre tout ça moins weird. « Si, elles sont toutes entières droguées de moi. C'était un trailer de ce que je suis capable de faire tu sais. Si tu insistes je peux te montrer le film en entier. » Il rit doucement avant de la regarder et de se rendre compte que ça ne rendait pas les choses moins bizarres du tout. C'était pire là maintenant, vous savez ce que ça impliquait le film en entier ? IL VENAIT DE LUI PROPOSER LE FILM EN ENTIER. La honte, il venait de lui proposer de … Oh non, il y croyait pas. D'un autre temps, il ne doutait pas que la blonde aurait prit ça à la rigolade, qu'elle l'aurait charrié, envoyé bouler et qu'il aurait feint d'être vexé. Mais maintenant, il avait l'impression de lui avoir vraiment proposé. Ce n'était pas sa volonté première mais il fallait bien avouer que c'était une projection de son subconscient. Parce qu'il faut bien dire que … Bah Violet quoi, fallait être aveugle quand même. Il fallait être Leo, incapable de voir à quel point cette fille était bien. Pourtant s'il pouvait revivre la première soirée de la catastrophe, il l'aurait repoussée, toujours, à chaque fois. S'il pouvait se rejouer les dix minutes qui venaient de s'écouler, il aurait évité de l'embrasser. C'est pas le genre de choses qu'on fait entre amis n'est-ce pas ? Elle lui posait une colle. Il n'en avait aucune idée de ce qu'ils devaient faire. « Je sais pas. Sur le plan action, je dirais que je peux partir, ou alors t'embrasser, encore, je peux aussi aller m'asseoir sur un autre lit, on peut parler de la façon dont j'embrasse les filles. Et sinon … j'ai rien à t'offrir Violet, ou alors si, je peux, mais je veux pas te donner de faux espoirs et pas assurer après. » Il relâcha la mèche de cheveux de la jeune femme, passant sa main sur son front pour écarter ses cheveux de son visage. Du bout de son index, il caressa doucement les lèvres de la blonde, en dessinant les contours lentement. Il savait très bien dans quoi il tombait, ce qu'il faisait, ça ne lui plaisait pas du tout. Mais alors pas du tout.
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Bien qu'ils furent face à face et plus proches que jamais - au sens figuré autant qu'au sens propre -, Violet gardait ses yeux baissés, sentant le regard de Leo s'attarder sur elle. " Kiss me ooooonce, kiss me twiiiice, come on pretty baby kiss me deadly!" C'est vrai que c'est le moment d'avoir des paroles de vieilles chansons coincés dans ta tête Vio. Saleté de cerveau. Bien évidemment qu'elles étaient toutes drogués de lui. Il avait juste à leur sourire pour les faire tomber sous son charme. Vio se demanda si cela tenait plus d'une bénédiction ou d'une malédiction pour le jeune homme. Sûrement la première, il aimait beaucoup trop plaire pour renoncer à tous ces atouts et c'est bien pour cela qu'il ne fallait pas que Vio se laisse tomber dans ses filets si facilement, parce qu'elle savait bien qu'un d'eux finiraient blessés, et les chances étaient que ce ne serait sûrement pas Leo qui en ferait les frais mais bien Violet.
Cette dernière manqua par ailleurs de s'étouffer en entendant la proposition de Leo. Elle toussa. Le film entier?.. Attendez, est-ce qu'il voulait dire?.. Bah oui, bien sûr qu'il voulait dire ça, y'avait qu'à voir qui elle avait en face d'elle pour le comprendre. Elle reprit ses esprits quelques secondes plus tard et réalisa qu'il n'était sûrement pas sérieux. Du moins, elle espérait parce que dans le cas contraire, il avait complètement perdu la tête le pauvre!
Et s'il était sérieux? Dans ce cas-là, Violet ne saurait plus où se mettre. Ils avaient dit qu'ils tenteraient de désenvenimer la situation, pas de la rendre mille fois pire. S'ils étaient dans un film dramatique, il serait sérieux, elle lui sauterait dessus, ils coucheraient ensemble en oubliant toute protection sous le feu de l'action, elle tomberait enceinte, il la lâcherait après avoir appris la malheureuse nouvelle et Vio finirait alcoolique  et avec un enfant sur les bras. Merci mon dieu, ils ne vivaient pas dans un film, parce qu'ils fonceraient droit dans le mur. Non, ici, c'était la vraie vie. Celle où les choses seraient bizarres entre eux mais où ils garderaient leurs distances dorénavant. Vio aurait pu en faire le serment si elle ne savait pas que, dans un coin de sa tête, elle avait envie de tout l'inverse que de rester à l'écart: une partie d'elle-même avait envie d'embrasser le brun encore et encore et encore, jusqu'à qu'ils deviennent parfaits dans ce domaine, jusqu'à que ça devienne naturel, plus naturel que de respirer encore. La pauvre, elle divaguait. A croire qu'elle était masochiste à se torturer l'esprit comme ça, à imaginer des choses pareilles. Finalement, peut-être bien qu'elle avait vraiment un côté kamikaze. Elle finit par lâcher un petit rire, qui était plus de ses pensées absurdes que de la plaisanterie de Leo, mais ça, il ne le saurait jamais. « J'aime pas trop les films avec une mauvaise fin, je passe la proposition, désolée! »
Ouf, sa réponse était intelligente, détachée, sur le même ton que Leo. Elle s'en était bien sortie, une fois de plus. Comme quoi, c'était dur de réfléchir pour pas dire de connerie.
Et, comme elle s'y attendait, Leo ne savait pas non plus quoi faire, quoi répondre à sa question. Elle haussa les épaules, pas surprise du tout. Au moins, à ce niveau-là, elle savait qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes: aucun d'eux n'était sûr de la conduite à avoir maintenant, ils étaient aussi perdus l'un que l'autre.
Vio écouta attentivement les options. Elle lui jeta un regard implorant quand il parla de partir. S'il partait maintenant, elle n'était pas sûre qu'elle aurait un jour la force de lui parler à nouveau et elle doutait qu'il ferait le premier pas une seconde fois. S'il l'embrassait, elle n'était pas sûre qu'ils pourraient se retenir, elle n'était pas sûre qu'ils seraient capable de ne pas se passer le film entier, comme il avait dit. S'il s'asseyait sur un autre lit, ce serait trop bizarre vu où ils en étaient arrivés là tout de suite. Et elle était presque sûre, par contre, qu'elle n'avait pas envie d'entendre parler des autres filles qu'il embrassait. Pas tout de suite en tout cas, peut-être après qu'il l'ait laissée digérée le baiser qu'ils venaient de partager. Quant à la suite, elle le savait déjà tout ça. Elle savait que c'était une mauvaise idée d'aller plus loin. Une relation où une des personnes est plus impliquée que l'autre était vouée à l'échec dès le départ, c'est ce que tout le monde disait. Violet était bien du genre à trop s'impliquer, sa mère lui faisait souvent la remarque. Elle analysait trop, stressait trop, s'attachait trop, se souciait trop de tout. C'était se vouer à finir avec le coeur brisé que de continuer dans cette direction-là. « Je le sais tout ça, je suis peut-être un peu trop naïve mais pas bête... Je n'attends rien de toi, je ne te demande rien. Enfin, peut-être juste une toute petite chose... Me laisse pas. » C'était la seule chose qu'elle était capable de lui demander. Plus elle avançait dans sa phrase, plus ses joues prenaient des couleurs et plus elle sentait ses yeux se remplir de larmes. Elle chassa celles-ci en clignant. C'est vrai, elle savait déjà tout ce qu'il lui avait dit à l'instant. Et pourtant, la blonde, trop optimiste, trop innocente, se surprenait à toujours espérer. Parce qu'il était là, face à elle, tout près. Trop doux, trop attentionné. Certes, il l'était avant aussi mais pas de cette façon, pas avec elle. Elle se laissa faire, sentant un frisson lui monter le long de la colonne vertébrale, appréciant cette sensation de calme et d'intimité qu'elle ressentait lorsqu'il la touchait comme ça et regardait elle-même ses lèvres, tentée mais ne craquant pas.
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Le jeune homme se demandait si Violet avait déjà eu un copain, si elle avait déjà couché avec un garçon, elle avait beau avoir dix-huit ans, toutes ses dents, tout son corps surtout, Leo ignorait tout de sa vie amoureuse. Maintenant ça l'intéressait, eh oui ! Il voulait tout savoir, parce que quoiqu'on en dise, le brunet en faisait partie de la fameuse vie amoureuse de la blonde. Un baiser, oui bien sur rien qu'un baiser, alors comment expliquer qu'ils ne pouvaient pas se regarder dans les yeux plus de trente secondes. Ça n'avait absolument rien d'innocent, bien loin de là. Leo n'était pas innocent, rien de ce qu'il faisait était innocent, tout était calculé. Tout sauf Violet, tout sauf tout ce qui se rapportait à la douce Violet. Le baiser de tout à l'heure n'avait rien de calculé. Il n'était pas venu la voir en pensant qu'il poserait ses lèvres sur les siennes pour le baiser le plus troublant de son existence. Seulement quand elle lui avait posé cette question sur comment il embrassait ou se faisait embrassé, qu'elle était allongée à côté de lui, en parfaite position de Belle au Bois Dormant, il n'avait vu que ça à faire. Et depuis maintenant le quart d'heure qu'ils venaient de passer à analyser ce qu'ils devaient faire, il était obnubilé à l'idée de réessayer un jour un baiser. La réponse de la jeune femme fit sourire le brunet même si c'était plus nerveux qu'autre chose. Elle disait non au film, d'un côté il était soulagé. Rien n'aurait été plus gênant au monde que si elle avait dit que, et bien s'il insistait pourquoi pas un petit film vite fait. Le baiser ce n'était rien à côté du choc qu'aurait pu provoquer une réponse positive de la part de la jeune femme. Mais du coup, il ne savait pas comment lui répondre. C'est vrai, elle disait ça comme ça, et lui il ne savait pas trop comment faire maintenant. Toute cette fausse conversation détendue ne lui plaisait pas, il n'était pas à l'aise, il n'arrivait plus à faire semblant avec Violet alors que tout son corps lui criait de l'embrasser. Un peu comme dans la Petite Sirène, la scène de la barque, sauf que lui il n'avait pas besoin d'un petit crabe pour que ça gueule dans sa tête. Oui oui ce rp est sponsorisé par Disney. Finalement, il tenta de retrouver son calme, pour relancer une réplique sur le même ton qu'ils avaient choisi d'utiliser tous les deux pour se parler. « Grave, je suis plutôt comédie, le truc où le mec se prend plein de gamelles avant d'avoir la fille. » Il ricana à la suite, pour continuer sur sa lancée du mec détendu qui contrôlait la situation, sauf que son rire devint lourd, et l'ambiance retomba aussitôt. Ce qui se passa ensuite, et bien … Leo regretta ses paroles, il n'aurait rien dit de plus réconfortant pour la jeune femme, mais il ne supportait pas de la voir dans cet état. Elle avait beau cacher les petits larmes qui lui étaient montées aux yeux, elles n'échappèrent pas au brun. De toute façon, il la regardait trop, il voyait le moindre détail de Violet. Là, le jeune homme entra en phase de panique totale. Elle ne pouvait pas pleurer à cause de lui, c'était juste pas possible, il ne supporterait pas qu'elle pleure pour lui, il ne le méritait pas, il ne la méritait pas. Elle le suppliait de rester, comme s'il y avait un risque qu'il trouve autre part où aller. Il n'y avait pas d'autre endroit sur Terre où il voulait aller maintenant. Parce qu'elle le regardait avec ses yeux de biches, parce qu'elle était contre lui et que pour une fois il ne ressentait pas le besoin de sauter sur la fille à côté de lui pour lui montrer un peu d'attention. Les pseudos larmes de Violet le firent rougir, son doigt se stoppa sur ses lèvres. Tout allait beaucoup trop vite dans sa tête. Sa voix n'était plus aussi assurée, ce n'était qu'un murmure au creux de l'oreille de la blonde. « Je partirai pas, jamais, s'il y a une chose que je peux te promettre c'est que je vais pas me défiler, je vais pas fuir. » Tu parles d'un cadeau, il étouffait littéralement, de l'avoir si près de lui. Il déposa un léger baiser sur la tempe de la blondinette, l'attirant contre lui, il la serra aussi fort qu'il pouvait sans l'étouffer totalement. Il ne voyait plus son visage, c'était peut-être mieux ainsi. Il passa ses doigts dans ses cheveux, puis plaqua ses mains dans le dos de la blonde, leurs jambes s’emmêlèrent, serrés sur ce petit lit. On pourrait dire ce qu'on voulait, mais il y avait de l'amour dans cette étreinte. Cette dure constatation fit frissonner Leo, pourtant ça avait quelque chose d'agréable. Il posa ses lèvres contre le crâne de Violet, fermant les yeux, attendant le moment où elle se détacherait de lui et le laisserait dans le noir.
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Si Violet avait toujours ce qu'elle voulait, les choses avec Leo n'auraient pas été si compliquées. Son cerveau ne serait pas en train de surchauffer sous toutes les possibilités pour la suite, bonnes comme mauvaises. Si elle avait toujours ce qu'elle voulait, elle ne serait pas aussi effrayée par l'idée de perdre un ami. Si elle avait toujours ce qu'elle voulait, elle serait toujours là avec lui à rigoler plutôt que d'être dans cette ambiance étrange, lourde. Elle ne savait plus s'ils avançaient ou s'ils reculaient, elle ne savait pas où tout ça les menait. Mais comme ses souhaits ne s’exauçaient que très rarement, même s'ils finissaient par s'essayer à pousser leurs limites, étendre les frontières de la simple amitié, Vio savait au fond que ça ne marcherait pas. Pas parce qu'elle ne lui faisait pas confiance, seulement parce qu'elle savait qu'il avait mieux à faire que de se soucier d'une gamine comme elle et d'autres chats à fouetter. Parce qu'il était trop à sortir, faire des rencontres, et qu'elle était trop à rester chez elle et à redouter les rencontres. Trop timide, trop empotée, trop émotive, bien qu'elle tente de son mieux de diminuer ces aspects de son caractère. Il avait eu raison de fuir la première fois et, maintenant, c'était trop tard. Parce que malgré que Violet sache tout ça, elle n'avait plus envie de le voir partir. Parce que, face à lui, elle pouvait presque être assez folle pour s'imaginer que quoi que ce soit qu'ils entreprendraient marcher, tant qu'ils étaient tous les deux. Elle se sentait bête de penser ce genre de choses, elle essayait de repousser ces élans d'espoir de son esprit mais plus Leo la regardait, la touchait et plus ça devenait difficile. S'il savait ce qui se tramait dans la tête de la blonde, s'il savait qu'elle perdait la raison à ce point, il partirait le plus loin possible, probablement de l'autre côté de la planète et changerait de nom. Du moins, c'est ce que le méchant subconscient de Vio lui disait qu'il ferait. Pour peu, elle ne le blâmerait pas de vouloir faire ça. Les seuls moments où ses tourments se calmaient étaient quand elle devenait se concentrer sur ce que lui répondait Leo. Ils devenaient bons, tous les deux, à faire semblant d'avoir une conversation posée. Un haussement d'épaule par ci, un sourire par là et hop, Violet semblait tout à fait posée et saine.« Ah? J'aime beaucoup celle où la fille est à la base prise pour une grosse geek mais où au final elle est jolie et vole le copain populaire de la garce. On devrait ramener des DVD du genre et se faire une soirée comédie-débile un jour tiens. » Ces répliques faussement détachées étaient aussi les seuls moments où Vio pouvait voir comment Leo réagissait. Il avait beau rire, elle se demandait ce à quoi il pensait. Vio aurait voulu que la télékinésie soit possible, car elle était presque sûre qu'il était bien plus doué qu'elle pour cacher ce qu'il avait dans le crâne. Elle se demandait si il se rendait compte que les choses étaient encore plus bizarres qu'avant ou s'il s'efforçait à ignorer tout ça et ne réalisait rien, s'il ne ressentait lui aussi ces stupides émotions troublantes qui compliquaient tout.
Après ça, Vio ne sut même pas pourquoi elle se mit dans un état pareil. Pourquoi elle avait envie de pleurer. C'était sûrement toute cette pression relâchée d'un coup, ces montagnes russes sur lesquelles ils se trouvaient depuis le début de cette conversation inhabituelle, la familiarité inhabituelle qu'elle ressentait à avoir Leo si proche d'elle, le fait qu'elle appréciait ça un peu trop ou bien cette peur qui planait au dessus d'elle et qu'elle n'arrivait pas vraiment à expliquer. Bien qu'elle tenta de les ravaler, Leo finit par remarquer les larmes involontaires qui brouillaient la vue de Vio. Du moins, c'est comme ça que Violet l’interpréta lorsqu'il s'approcha encore plus d'elle pour la prendre dans ses bras. Son geste était réconfortant et pourtant, lorsqu'il lui répondit tout bas qu'il ne fuirait pas, son coeur se serra. Parce qu'elle savait qu'elle n'avait pas le droit de lui faire ça, elle n'avait pas le droit de le faire se sentir responsable, elle n'avait pas le droit de le retenir. Elle ne voulait pas qu'il se sente coupable parce qu'elle n'était pas assez forte pour encaisser les coups, encaisser le fait que, non, il n'y aurait rien au final. Elle le laissa pourtant faire lorsqu'il la serra contre lui. De ce qu'elle ressentait, Violet était presque sûre qu'il n'y avait plus aucune partie de leurs deux corps qui ne se touchait pas. Encore une fois, c'était trop agréable et le coeur de la blonde battait fort dans sa cage thoracique. Trop fort. Elle lâcha un soupir quand elle sentit ses lèvres contre son crâne. Elle n'avait pas envie de bouger. Elle était bien, là, au chaud, serrée contre lui, en sécurité. Le bateau aurait pu couler qu'elle s'en serait fichue comme de la fin du monde. Pourtant, elle finit par se détacher de lui après un bout de temps, après en avoir profité un peu, et lui tourna le dos. Parce qu'elle sentait de nouvelles larmes monter et qu'elle sentait la grosse crise de larmes venir si elle ne mettait pas un peu de distance entre eux. Elle ne saurait même pas comment lui expliquer ces larmes si elles finissaient par arriver. Elle puisa dans le peu d'énergie qu'il lui restait pour lui dire ces mots tout bas:
« T'en fais pas pour moi, ça va. » C'est vrai, c'était un mensonge mais c'était aussi vrai qu'elle n'avait pas envie qu'il se fasse du soucis. Elle s'était foutue là-dedans toute seule, à se laisser porter par des sentiments stupides. Avec un peu de chance, elle s'en sortirait toute seule et avec un peu beaucoup de glace. Jusqu'ici, elle s'en était tout le temps sorti toute seule, alors une fois de plus, une fois de moins, ça changeait quoi?
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Leo et Violet ou l'art d'utiliser tous les synopsis de téléfilm M6 pour s'envoyer des messages. Non parce que le jeune homme n'était pas aussi con qu'il ne voulait le laisser croire à la blonde. Il avait presque envie de faire le naïf. Oui parce que c'était qui le geek dans l'histoire ? Elle était vraiment sure de tenir le rôle de la pauvre fille qui met quatre-vingt minutes de film à avoir le beau gosse, capitaine de l'équipe de foot ? Parce que, contrairement à ce qu'elle disait, il ne fallait pas énormément de temps pour se rendre compte qu'elle était jolie, pire, elle était belle. Bon d'accord, c'est sur que lui, il avait mis du temps à s'en compte, il avait fallu un baiser raté et une relation complètement weird avec Violet pour qu'il ouvre les yeux. Ce n'était pas une franche réussite si on faisait les comptes. La jeune femme se mettait dans un état pas possible, Leo était gêné, il se re-découvrait un cœur lui qui avait cru que ça n'arriverait qu'une fois. Ils se regardaient en chiens de faïence, incapable de faire un pas de plus l'un vers l'autre. Le pas suivant, le petit mouvement qui les ferait basculer vers quelque chose de plus concret. Que ce soit ne plus se revoir ou bien se voir tous les jours. Au choix. D'un côté la première solution lui semblait plus avantageuse, c'était terrible, mais Leo s'autorisait à penser dire des promesses que de toute façon il ne tiendrait pas. Il se connaissait trop bien. Alors ça devait être lui le mec inaccessible dans l'histoire ? Non, justement le problème c'est qu'il l'était un peu trop, accessible. Cette fille méritait bien plus qu'une amourette passagère, bien plus qu'un mec qui n'avait aucune honte à montrer à tous que sa passion dans la vie c'était les filles, pas Leo Halberstam et son désir toujours plus grand de plaire à la gente féminine, pas Leo et son besoin d'être aimé de tous. Il aurait aimé être capable de sortir un truc niais du genre il ne voulait être aimé que d'une seule personne, mais il ne fallait pas prendre les gens pour des cons. C'était marqué en gros dans son sourire carnassier à chaque fois qu'il voyait une fille. Il n'était pas ce genre de mec là. Si, bien sur, au fond il l'était beaucoup plus que tout le monde pouvait croire, ce gentil garçon. « Oui je veux qu'on parle de cette théorie, on se cale une date ? Moi en tout cas j'ai remarqué que la fille se sous-estimait souvent alors qu'au fond elle n'a rien à envier à la reine des pom-pom girls. » Cette fois-ci, son sourire était moins franc, plus léger, plus vague, si bien qu'on ne savait pas s'il souriait vraiment. Le brunet pensait lui-même qu'il n'y avait pas de quoi sourire. Ce n'était pas drôle. Ce n'était pas drôle de la trouver si jolie, si merveilleuse, si exceptionnelle, ce n'était pas drôle que Leo Halberstam exige de Violet de ne pas bouger, de lui donner tous les avantages d'une relation mi-love mi-raisin et de garder les inconvénients pour elle. Il se sentait coupable. Ça n'arrivait pas souvent, d'ordinaire, ça lui passait au-dessus de la tête, mais il connaissait la blonde, il avait vu les micro-larmes perler ses yeux. Au fond, ce que lui ressentait, il s'en foutait pas mal, il arriverait à le gérer, à jouer l'équilibriste comme d'habitude. Mais elle … Elle se détacha, laissant Leo vide d'elle, il serait bien resté des heures avec la jeune femme contre lui. Violet s'assit, de dos à lui, il fronça les sourcils. Les ça va il n'y croyait jamais, pas quand la fille venait presque de pleurer devant lui, le jeune homme était septique. À son tour il s'assit à côté d'elle, reprenant alors leurs places initiales. Si, il s'en faisait, et mademoiselle Winter-Farewell n'allait pas décider pour lui ce qu'il allait à faire. Il ne supportait pas qu'on le prenne pour plus idiot qu'il ne l'était. « Arrête de mentir Violet, je sais très bien que ça va pas aller, ça va pas du tout même. On n'arrange pas les choses là, on les empire, cette fois-ci c'est ma faute ne dit pas le contraire. Et je serai prêt à recommencer, seulement, tu peux pas te cacher derrière des 'je vais bien, on va pas en faire toute une histoire'. » Parce qu'une histoire, voilà la tournure que ça prenait, et le jeune homme n'était pas sur qu'ils soient prêts tous les deux. Il lui prit le poignet pour la forcer à regarder vers lui. Seulement quand ses yeux croisèrent ceux de la blonde, Leo fut déstabilisé, il avait cru que ça l'aiderait à être ferme et définitif dans ses décisions, mais il se perdait une fois de plus.
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Si elle lui sortait une date au hasard, là, tout de suite, est-ce que cela voulait dire qu'ils se promettaient l'un à l'autre de se revoir après que l'un d'entre eux soit sorti de cette cabine? Certes, ça ne voulait pas dire qu'ils s'engageait à rester ensemble pour le restant de leurs jours, encore moins créer une famille ensemble, ce genre de choses qui n'arrivent que dans les contes de fées, ça voulait seulement dire qu'ils ne se laisseraient pas éloigner par les faux pas qu'ils avaient tous les deux faits, qu'ils ne feraient plus semblant de ne pas se connaître. Du moins, c'est comme ça que Violet le voyait, dans son cerveau tordu qui ressentait le besoin d'analyser tout ce qui s'était passé et tout ce qui se passerait dans les prochaines secondes, minutes, heures. C'était un début et, pour la première fois depuis que Leo avait fait irruption dans sa chambre, elle lui offrait un vrai grand sourire, un qui atteignait jusqu'à ses yeux verts pour les illuminer légèrement. Elle pensa ensuite à leurs grandes théories sur les comédies. Elle ne savait pas pourquoi, elle avait presque l'impression que le brun faisait un sous-entendu. C'était bien ce que toute cette conversation avait été depuis son commencement: une énorme sous-entendu. De tout et de rien. Dans les films, bien évidemment que la fille se sous-estime. Peut-être que c'est bien le cas en vrai aussi. Sauf que, dans la réalité, la fille a beau se sous-estimer, elle a du mal à le voir et, même quand elle le réalise, elle se fait bouffer par toutes les reines des abeilles et ces filles qui savent ce qu'elles veulent. Alors la fille ferme sa bouche, alors elle survit, et c'est tout. Violet se mordit la lèvre. Elle-même ne savait plus de qui elle parlait. « Ça tombe bien pour toi, je suis presque sûre que mon agenda est vide tous les soirs jusqu'à la rentrée, au moins! Et puis, je sais pas, il faut une certaine force d'esprit pour parer les attaques des garces en chef. C'est dans le mental. Mais on en reparlera, j'en suis sûre. »
Après coup, Violet se demandait comment ils arrivaient à passer d'un moment léger à une ambiance de mort. Enfin, elle parlait surtout pour soi vu qu'après tout, c'était elle la seule émotive dans la pièce. Un rien pouvait l'écrabouiller, elle le savait, et ça en était agaçant. La voilà qui enviait ces filles qui se battaient avec conviction contre ces pestes dans ces films stupides, pour finir par gagner le garçon ou non. Violet ne se battrait jamais pour un garçon. Elle partait du principe que, s'il l'appréciait assez, il resterait avec elle et, s'il allait voir ailleurs, c'était juste dommage mais elle n'aurait jamais le courage de lui courir après. Elle ne se rabaisserait jamais à ça.
C'est vrai, la concurrence lui faisait peur, la désarmait, la laissait sans voix. Elle pensa à toutes ces filles qui étaient passées avant elle dans lses bras, contre lui, et elle perdit toute de suite son sourire. C'est en partie cette pensée-là qui lui donna le courage de se relever. Elle n'était pas fâchée. Elle le savait très bien avant de se lancer que eux deux ça n'irait nul part mais elle s'était surprise à s'approcher trop près de la flamme et elle s'était brûlée. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit de vouloir être la seule, que c'était idiot comme concept vu l'ère dans laquelle il vivait et vu la réputation du garçon qui était à ses côtés. Sérieusement, à quoi elle pensait? Elle avait l'impression d'étouffer, de perdre la tête, elle avait envie de casser des crayons, comme quand un portrait dans lequel elle s'était lancée partait dans la mauvaise direction et que ça la frustrait. Pire que tout, elle avait sentit ces larmes monter et elle se sentait maintenant vulnérable en plus de stupide. Elle n'avait pas envie qu'il la voit comme ça parce qu'elle avait peur qu'il comprendrait ce qui se tramait dans l'esprit pas très malin de la pauvre fille fragile,  innocente et pleine d'espoir qu'elle était. Elle avait senti son cœur s'affoler lorsqu'elle était si près de lui et, maintenant, c'était elle qui avait pris peur. Elle ne savait pas trop pourquoi elle s'était laissée emporter. C'était donc plus simple de garder son calme plus loin de lui. Vio retrouva un souffle régulier, moins en proie à la panique, mais elle sentait toujours cette satané envie de pleurer dans sa gorge.
Alors que pour une fois, elle pensait avoir été convaincante avec son mensonge, Leo la rejoignit au bord du lit et la laissa bouche bée. Elle ne voyait pas ce que ça pouvait lui faire qu'elle aille bien ou non. Elle ne voyait pas non plus en quoi l'état dans lequel elle était était de sa faute. Aux dernières nouvelles, elle s'était emportée seule, il n'avait rien demandé et, en plus, il était plus que calme alors qu'elle était tremblante. Et alors si elle avait envie de se cacher derrière des je vais bien? C'était plus simple que d'avouer qu'elle n'allait effectivement pas bien. C'était plus simple que de lui avouer de vive voix qu'elle était triste et déçue et qu'elle n'arrivait pas à en trouver ne serait-ce que la moitié des raisons qui la foutait dans cet état. Comme s'il avait envie de l'entendre dire qu'elle n'allait pas bien, il se fichait de qui lui aussi? Tu veux qu'il en ait quelque chose à branler de toi ou pas? Je suis plus trop là. Violet devait déjà se battre contre sa méchante conscience. Elle avait maintenant l'impression d'être une enfant qui se faisait engueuler parce qu'elle avait fait le mur et caché des choses à ses parents. Heureusement, Leo ne savait pas que les fois où elle se faisait enguirlander par sa mère, des torrents d'eau salée finissaient automatiquement par apparaître sur ses joues. Bon sang, mais t'as quel âge Vio sérieux? La ferme conscience, on a pas besoin de toi là. La blonde était tellement sonnée qu'elle ne savait même pas quoi répondre, elle regardait ses mains posées sur ses cuisses, l'air ailleurs. Elle vit la main du jeune homme prendre son poignet et son regard longea alors son bras jusqu'à rencontrer ses yeux. Elle se sentait honteuse, honteuse qu'il la voit comme ça. C'était encore pire que les fois où elle se mettait à bûcher sur les mots qui sortaient de sa bouche quand elle parlait en public. Elle prit une grande bouffée d'air, le plus discrètement possible. Ca ne suffit pas à lui donner un ton plus assuré. Elle secoua la tête doucement. « D'accord Leo, ça ne va pas là tout de suite, mais ça ira mieux... »
Ça prendrait du temps, du repos, du thé, des bouquins, des films, de la peinture, de la nourriture mais ça ira mieux. Sûrement pas demain ou dans une semaine, d'accord, mais un jour, ça ira mieux.
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Wahou, le jeune homme n'en revenait pas. Malgré la bizarrerie de la situation, les deux amis – ou presque amis, ou anciens amis, allez savoir – venez de se donner rendez-vous pour regarder un film. Leo se demandait si c'était pas un rencard, non parce que là … Non bien sur que non ce n'était pas un rencard, c'était juste Violet qui proposait à son ami Leo de regarder un film en pyjama dans la chambre de l'un ou de l'autre, avec pop corn et glace au programme. Puis elle le questionnerait sur sa vie, il lui raconterait ses derniers exploits amoureux comme d'habitude, il lui demanderait comment ça se passe de son côté, elle répondrait qu'il n'y avait rien d'exceptionnel à savoir, ils se tairaient, mangeraient, puis il finirait par la serrer rapidement dans ses bras pour la saluer et puis c'est tout. En fait, ça c'était ce qui se serait passé en temps normal, quand Leo considérait la blonde comme sa presque-petite sœur, comme une amie, pas comme un je-ne-sais-quoi qui l'empêchait d'avancer, qui le laissait bloqué entre deux partis. Devait-il la considérer comme Violet son amie avec qui ça avait dérapé mais on passe à autre chose, on efface tout ? Ou comme Violet la fille qui était actuellement entrain de le faire craquer ? « C'est un débat que je serai content de faire avec toi. Tu me diras quel jour t'arranges le plus j'amène à manger, et puis le meilleur pour la fin : je m'amène moi. » Il sourit, pourtant depuis le début de la conversation, ses sourires se crispaient de pis en pis. À l'instar de la jeune femme, Leo ne se battait pas pour les filles. Lui, il ne voulait pas qu'on l'apprécie, il s'en foutait, les filles venaient à lui, il se moquait des intentions, il partait du principe que les filles savaient déjà en venant vers lui qu'il ne leur offrirait pas grand chose. C'était un boulimique des filles, il cherchait leur attention, il cherchait à leur plaire, et même quand ce n'était clairement pas le cas il continuait. Faire ça avec des inconnues ne le dérangeait pas, et si par malheur elles attendaient plus, et bien il s'enfuyait en courant et comme de toute manière, il ne donnait que son prénom, il était tranquille. Quel méchant garçon ! Sauf que sur ce cas-là, il n'était pas question d'une inconnue mais d'une de ses plus proches amies. Il ne pouvait pas la laisser tomber, pas comme ça, pas pour ça. Il n'avait pas le droit de s'enfuir, de mettre à mal leur amitié pour un malheureux baiser. Hélas, quand il la voyait dans un état second et que lui-même ne se sentait pas tout à fait à l'aise, il avait bien peur qu'ils aient failé et grave. Maintenant il voyait mal comment tout arranger. Que pouvait-il lui dire pour la rassurer ? Il ne pouvait pas le faire sans lui mentir, sans se mentir à lui-même. Que pouvait-il lui promettre maintenant ? Rien, voilà la réponse. Tenir ses promesses était une chose, seulement il ne voulait pas promettre pour rien. Il ne voulait pas se lancer à l'aveugle, lui dire qu'il n'allait plus la quitter, pire, que ce baiser signifiait plus pour lui que tous les baisers qu'il avait échangé. En un sens oui, il avait rarement embrassé une de ses amies, parce qu'il n'en ressentait pas le besoin. Sauf que là, il l'avait voulu, il en avait eu besoin, comme pour prouver quelque chose. Oui mais quoi ? Tout ça était vain. Ça ne menait à rien, ils devraient peut-être tout arrêter. Il avait peur de se lancer dans le vide alors qu'ils ne savaient même plus comment se parler. Au moins Violet admettait ne pas aller bien. Évidement que ça irait bien un jour, mais en attendait, Leo se demandait comment il allait pouvoir la regarder en face, lui parler, et même regarder leur fameux film sur la outsider qui finit par sortir avec le copain de la cheerlader. Comment faire des choses aussi simples, aussi banales, des trucs qu'on fait entre amis sans problème. Amis sans problème. Sauf que là, eux deux les entassaient les problèmes. Le baiser raté, le baiser réussi, et lui qui ne voulait pas lâcher l'affaire. Elle dégagea son poignet, Leo soupira, trop peu habitué à cette ambiance lourde. Il n'arrivait pas à s'y faire, il faisait de la vie un jeu, quelque chose de joyeux. Alors il n'arrivait pas à devenir sérieux en claquant des doigts. « Quand est-ce que ça ira mieux ? Je m'en veux, j'aurais jamais du remettre ça. Qu'est-ce que je peux faire pour arranger tout ça ? Me dit pas que j'y suis pour rien, j'aurais pu te montrer autrement comment j'embrassais les filles. Par exemple j'aurais pu filmer ça, ou faire un dessin. » Le brun finit par sourire, faisant de grand geste pour rendre tout ça et plus théâtral. Un bref instant il crut détendre l'atmosphère, mais ça retomba bien rapidement et il baissa la tête, attendant la sentence. Tout ça était bien trop compliqué pour lui, bien trop plein de sentiments, bien trop de pas assez de sentiments pour prendre une décision ferme et définitive. Il ne savait pas quoi faire pour améliorer ça. Il savait pertinemment que s'inventer des déclarations d'amour ne servait à rien. Il jeta de nouveau regard vers la fille à ses côtés. Il n'était pas sur qu'un baiser arrangerait son affaire, mais bon Dieu, qu'est-ce que ses lèvres lui faisaient l'effet d'un aimant. Alors qu'il s'emballait, il se rappela de la situation de merde dans laquelle ils étaient, ce n'était certainement pas le moment d'en remettre une couche. Et le coup du baiser qui arrange tout, il n'y croyait plus non plus maintenant qu'il avait essayé et qu'elle avait failli pleurer. Vous savez quoi ? Ça, jamais il ne s'en remettrait. Il étouffait dans cette cabine, pourtant il ne bougerait pas tant qu'elle ne lui donnerait pas d'explication, tant qu'elle ne lui donnerait pas l'autorisation.
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S'ils continuaient dans cette voie là, à agir comme si tout était normal, comme s'il n'y avait pas de malaise entre eux, peut-être bien qu'avec un peu de chance, au bout d'un moment, ça deviendrait naturel. Ils pourraient alors continuer à traîner ensemble comme avant, à se faire des soirées films et séries débiles, à se lancer des défis comme celui ou celle qui arriverait à caler le plus de bonbons dans sa bouche et à rigoler quand un des deux se fout du chocolat partout, sans avoir l'air de deux idiots gênés d'être à proximité l'un de l'autre. C'est soit ça soit ils allaient finir par ne plus se parler petit à petit et ils prétendraient que c'est pas grave et que c'est la vie quand on leur demanderait le pourquoi du commment. Sauf que Violet savait très bien que ne plus avoir l'opportunité de l'appeler à n'importe quel moment pour qu'il lui change les idées en la faisant rire la dévasterait bien plus qu'une simple ambiance étrange. Elle appréciait qu'elle pouvait compter sur lui, qu'elle ait la chance de passer du temps avec Leo sans avoir à se soucier de ce qu'il pense d'elle. Il était pas comme les autres, il se foutait du fait qu'elle soit trop timide ou trop silencieuse parfois, il se foutait de ce que les gens pensent, mieux encore il arrivait justement à la détendre assez pour qu'elle sorte plus que trois mots par heure. Elle était prête à essayer de sortir de pétrin dans lequel ils s'étaient lancés, elle ne savait seulement pas si lui il pourrait le faire, parce que c'était tellement plus simple de courir et que, justement, elle savait qu'il préférait la simplicité. Parler d'une plausible nouvelle date où ils se verraient lui donna un peu d'espoir. Pas d'espoir dans un avenir amoureux mais de l'espoir dans un avenir amical. Dans le style d'accord tu m'as embrassé, je t'ai embrassée, on a qu'à dire qu'on a dérapé et boum, on passe à autre chose. « La veille de la rentrée? Je suis presque sûre que j'aurai besoin qu'on me change les idées ce soir-là, j'arriverai pas à dormir, j'le vois venir à des kilomètres! Je ramènerai le film, non les films et puis des coussins, pleins pleins de coussins! » Elle rougit, se rendant compte qu'elle sonnait un tout petit peu trop excitée, un petit peu trop gamine, mais c'était plus fort qu'elle. C'est dans ce genre de moments-là que Vio arrivait à peine à croire qu'elle avait décidé de se lancer à l'aveugle à l'université, seule et loin de chez elle.
Avant de partir, elle s'était justement juré qu'elle resterait le plus loin possible des garçons compliqués. Elle avait juré sur son nouveau carnet à croquis, l'équivalent de la Bible pour elle, qu'elle se concentrerait sur ses études et une nouvelle ouverture d'esprit. Un peu comme ces gens qui partent en quête spirituelle à l'autre bout du monde, en Inde ou au Népal. Jusque là, elle y était parfaitement arrivée. Sauf que la blonde était très loin d'être yogi et qu'elle n'avait sûrement pas prévu qu'elle serait assez folle pour se laisser guider par ses envies et aller embrasser pas le premier venu mais un des meilleurs amis qu'elle s'était faite jusque là. Ça aurait été le moment parfait pour un facepalm si Leo n'avait pas été à ses côtés.
Plus elle y pensait, plus elle avait l'impression qu'elle avait tout fait capoté, elle et ses foutus feelings. Arrête de réfléchir, lance-toi qu'on lui avait répété un bon milliard de fois depuis sa naissance, et voilà où ça l'avait menée. Elle commençait à perdre espoir et à se demander si Leo ne ferait pas mieux de partir. Sauf qu'à chaque fois qu'elle le sentait la toucher, elle avait envie de le prendre dans ses bras, de le supplier de rester, aussi pitoyable que ça en aurait l'air. Confiante, morne, confiante, gênée, morne, triste, confiante. Son humeur allait plus vite qu'une fusée de la NASA et, comme à chaque fois qu'elle se prenait ses vagues de sentiments dans la face, elle avait envie de pleurer et de se rouler en boule dans un coin ou d'aller se cacher sous son lit mais, là tout de suite, ça n'était sûrement pas une possibilité alors elle faisait de son mieux pour garder son calme, aussi faussé soit-il. Elle soupira, respira profondément, prenant son courage à deux mains pour ne pas partir en sanglots. Elle se sentait ridicule à se mettre dans des états pareils. D'habitude, c'était pas grave, elle était seule et en paix mais là elle avait  le garçon qu'elle avait essayé d'embrasser, qui l'avait repoussée, qui avait eu raison mais qui avait fini par craquer et par lui donner ce qu'elle voulait à ses côtés. Elle voulait tenter de dédramatiser la situation, parce que tout ça lui donnait presque envie de se jeter du navire pour achever leurs souffrances à tous les deux, après tout, c'était qu'un pauvre bisou, tout simple, et ça n'était qu'un garçon, un peu moins simple, certes. Et puis finalement non, ça n'était pas qu'un simple garçon. Merde quoi, c'était Leo, son ami avant tout et elle était en train de tout faire capoter. Elle l'écouta parler, sans rien répondre en premier lieu. Et puis, oh miracle venu des cieux, elle réussi à se calmer, enfin. Elle fit la moue puis lui sourit, le plus naturellement possible. Il fallait vraiment qu'ils arrêtent de compliquer les choses tous les deux. « Ça ira mieux quand ça ira mieux, on m'a apprise à ne pas être impatiente. La vérité c'est que tu peux rien faire, tu sais. Je suis celle qui à des problèmes à gérer mes émotions, celle qui ressent trop de trucs trop souvent, pas toi. Je veux juste pas qu'on arrête de se parler à cause de ça... Et si j'ai pas le droit de m'en vouloir, t'as pas le droit non plus hé! »
Après coup, elle se pencha légèrement vers lui pour déposer un baiser sur sa joue, le plus chastement au monde possible. Elle resta ses lèvres contre sa joue et son front à elle contre sa tempe à lui un instant, elle ferma les yeux. Pendant une seule petite seconde, elle pensa à quel point ce serait simple de continuer son chemin jusque sa bouche, de voir si elle avait le même goût que quelques minutes auparavant puis elle repensa à la toute première fois où elle avait essayé et à pourquoi ils étaient tous les deux dans des états pareils. Ce fût assez pour calmer Vio et la faire se rasseoir normalement une fois qu'elle jugea qu'elle avait assez joué et qu'elle s'était trop longtemps approchée du soleil.
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Ils étaient en train de faire des plans ensemble, de prévoir de se voir, de prévoir de regarder une comédie romantique ensemble. Leo ne savait pas trop s'il devait s'en réjouir, se féliciter que tout s'arrange ou bien s'il devait prendre des précautions. Non parce que ça c'était le genre de trucs que le jeune homme acceptait de faire avec ses petites amies. Pourquoi il appréciait Violet ? Parce qu'elle n'était pas comme ça, elle voulait sûrement regarder ce film sans jamais chercher à ce qu'il se passe quoique ce soit après. Le brun savait parfaitement que ce ne serait pas le genre d'excuse à utiliser pour l'avoir un jour, elle ne marchait pas comme ça. Lorsqu'il regardait ses prunelles bleues, il était incapable de savoir quelle attitude adoptée. Devait-il se montrer entreprenant ? Rester en retrait ? Lorsqu'ils étaient simples amis, il savait qu'il avait juste à être lui même. Comme dit Ronald McDonald, come as you are. Ou Nirvana, c'est pareil. Elle n'avait jamais cherché à le transformer, à en être un autre, la jeune femme n'avait pas cherché à changer au contact de Leo non plus. Voilà le truc qui lui plaisait chez cette fille, c'est qu'il la voyait là telle qu'elle l'était quand ils s'étaient rencontrés, telle qu'elle avait été lors des derniers mois. Peut-être était-ce aussi la raison pour laquelle il l'avait repoussée ce soir où elle avait tenté de l'embrasser. D'accord, il n'avait pas voulu faire d'elle une fille sans intérêt, il ne voulait pas en arriver à là où ils en étaient maintenant. Mais il avait sans doute était aussi surpris, un peu déçu peut-être, qu'elle ait réagi comme les autres filles. Il l’idolâtrait aussi peut-être, peut-être avait-il fait d'elle une sur-femme dans son esprit, une fille intouchable, il l'avait mise sur un piédestal. La géniale Violet, son amie, sans rien de plus, la jolie fille qui ne voulait pas de lui plus que pour être seulement son ami. Voilà qu'elle avait mis à mal tous ces beaux principes. Leo était en perpétuel changement, il bougeait tout le temps, ne tenait pas en place plus de cinq minutes, mais il avait besoin de sa dose de stabilité, de quelques gens autour de lui qui restaient, ne bougeaient pas, étaient là lorsqu'il composait leur numéro de téléphone. Avant même de se poser la question de si ça lui convenait, il avait confié le rôle de la bonne amie de service à la blonde. Aujourd'hui il regrettait, de n'avoir pas su envisager qu'il pourrait y avoir plus, que malgré leurs efforts, ils restaient une fille tout à fait canon et lui un mec qui paraît-il attiré les filles. Il applaudissait presque leur projet de soirée pyjama, et ça, ça craint. « Oui oui plein de coussins pour qu'on puisse s'installer confortablement, et des couvertures, plein de couvertures ! Je te confie le choix des films, moi j'y connais trop rien à ces trucs. » Il la regardait, penaud, triste de ne pas être un as du cinéma. Et pourtant que de beaux acteurs dans cette cabine de bateau. Violet tentait de le rassurer, du moins c'est comme ça qu'il le prenait. Ça irait mieux un jour disait-elle, un jour ça finirait pas lui passer. Ça sonnait comme une promesse, un jour ils se souviendraient de ce terrible moment gênant en riant, parce que Leo préférait prendre la vie à la rigolade. Cependant, ça sonnait aussi un peu comme une malédiction, un jour, Violet n'en aurait plus rien à faire de lui. Bien sur qu'il voulait qu'elle se remette de ses émotions si ça la faisait souffrir, si ça lui faisait verser des larmes, plein de petits larmes. Mais c'était agréable, terriblement agréable de se sentir un tout petit peu aimé, pas désiré, pas voulu, pas comme d'habitude, pas un truc seulement physique, puis après plus rien. Non non, là ça tenait plus de l'affection, il ne ressentait pas le besoin de se jeter sur elle et d'en finir. Il voulait prendre le temps, il n'avait même pas besoin de plus, il la voulait juste à ses côtés, c'est tout. « Aucun risque que je laisse tout ça nous empêcher de parler, ça me manquerait trop, puis on a un film à voir rappelle-toi. » Il sourit, ils arrivaient au bout, ça finirait pas s'apaiser. Enfin pas si Violet n'y mettait pas du sien. Là c'était pire qu'un baiser sur les lèvres, un simple petit smack sur sa joue, un truc sans intérêt, mais Leo se sentit fondre, puis frissonner, puis espérer qu'elle continuerait tout en la suppliant intérieurement de s'écarter avant qu'il ne commette une terrible bêtise. D'un côté il était hypocrite, bien sur qu'il aurait voulu qu'elle continue, qu'elle l'embrasse de nouveau, un vrai baiser de cinéma comme dans la film à la fin, quand la geek se fait inviter au bal de fin d'année par le capitaine de l'équipe de lacrosse. À son tour il posa ses lèvres sur la joue de la jeune femme, furtivement, il n'était même pas sur d'avoir vraiment toucher la peau de la blonde, il l'avait plutôt effleurée. Super maintenant il avait l'impression d'avoir huit ans et de déclarer sa flamme à son amoureuse dans la cour de récré, déjà que niveau maturité avec Halberstam c'était pas ça, mais alors là on atteignait un nouveau palier. Le pire c'est qu'il était gêné le mec ! Il avait juste fait une bise à une fille et presque il se sentait rougir. Il était pas habitué à ce que ce soit comme ça, il n'avait pas l'habitude de passer par toutes ses étapes, d'habitude avec lui c'est bruyant, c'était passionné, ça faisait du bien, c'était lumineux, ça faisait mal aux yeux. Violet avait plein de choses à lui apprendre du haut de ses dix-huit ans.
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Violet était curieuse. Depuis le début, Leo avait l'air de se perdre dans ses pensées puis d'en ressortir lorsqu'elle ouvrait la bouche. C'était intriguant, ça l'inquiétait presque venant lui, le roi de l'insouciance. Sa mesquine pensée finit par se demander si c'était la situation qui le plongeait dans un moment de réflexion intense ou s'il était juste en train de se demander quelle fille il allait ramener dans son lit ce soir. Méchante méchante pensée. Dans tous les cas, elle n'était pas habituée à le voir aussi pensif, du coup elle le dévisageait d'un air étrange et inquiet. C'est que beaucoup de gens lui en voudrait si elle avait cassée le fameux Leo Halberstam. Le voir dans cet état lui donnait presque envie de le secouer pour vérifier qu'il était toujours en état de marche, que son cerveau répondrait.
Apparemment, oui, il était toujours plus ou moins en plein fonctionnement vu qu'il lui répondit. Ouf, c'était déjà ça. Elle pensait que parler d'autre chose que des dérapages qui avaient eu lieu dans l'heure précédente leur changerait les idées mais, apparemment, ça avait eu l'effet inverse sur son ami. Il arrivait pourtant à rester l'air serein et Vio l'admirait pour ça, sérieusement. Quelques minutes auparavant et on aurait dit que quelqu'un venait de le frapper sur la tête avec une poêle ou quoi que ce soit d'autre qui soit lourd et assommant. Il parut aussi enthousiaste que Vio à l'idée d'une soirée films, c'était déjà ça. Elle l'écoutait en souriant. Allez savoir pourquoi, alors qu'elle avait d'habitude l'innocence d'un enfant de 8 ans quand ça en venait aux doubles sens, elle se mit à rire nerveusement en pensant à des coussins et à des couvertures et à s'installer confortablement avec Leo. Elle se pinça discrètement histoire de se rappeler à l'ordre de façon à ce qu'il ne remarque rien. Et voilà qu'il lui faisait des grands yeux tout tristes. Quel gamin! Un gamin à qui elle aurait, un mois plus tôt, seulement eu envie de pincer les joues en le voyant faire cette bouille mais un gamin qu'elle trouvait sur le moment encore plus adorable, elle aurait pour peu eu envie de le plaquer contre le lit du mieux qu'elle pourrait pour le chatouiller et le couvrir de bisous. Il fallait vraiment vraiment qu'ils arrêtent et il fallait surtout qu'elle s'arrête de penser des choses pareilles et qu'elle se tienne à minimum vingt centimètres de distance de lui ou une marge ou un truc qui l'empêcherait de s'emballer. Pour un petit bout de temps au moins. A la place, elle opta pour un geste tout à fait fraternel, que faisaient les meilleurs potes dans ces genres de films, justement, histoire dire "Ouais mon gars, t'as trop raison.". Ca aurait tellement été plus simple si Vio avait été un mec mais elle n'avait malheureusement pas ce qui était requis entre les jambes.  « T'inquiètes pas, tu peux me faire confiance! Je ramènerai juste les films les plus stupides et niais que je trouverai, tu vas adorer. » Elle lui lança un grand sourire malicieux, espérant qu'il ne la prendrait pas au sérieux puisque le but de Violet pour cette soirée-là n'était sûrement pas de le faire fuir et de l'ennuyer jusqu'à la mort à coup de navets. Même si ça aurait pu être drôle. Et pas qu'elle ait un but précis en tête, pas qu'il y ait un tout court en fait mais... Bref.
La future Lowell était soulagée lorsqu'elle se rendit compte qu'elle commençait à se détendre un peu, lorsqu'elle se mit à espérer qu'il y aurait peut-être une issue à tout ce malaise qui s'était installé entre eux. Elle se doutait qu'il ne partirait pas tout de suite mais il y avait finalement une chance qu'il se dissiperait en partie, petit à petit. Les mots du brun la calmèrent encore un peu lorsqu'il lui avoua que leurs discussions lui manqueraient aussi si un jour ils étaient amenés à ne plus s'adresser la parole. Ça lui faisait du bien de l'entendre le dire, de voir qu'ils tenaient autant l'un qu'à l'autre au fond pour tout lâcher pour une histoire pareille. Ça la rendit aussi encore un peu plus contente d'être assurée que Leo prenait cette soirée film au sérieux. Ce serait peut-être enfin le moment pour repartir sur de bonnes bases. Tout repartait dans la bonne voie, sur les bons rails. « D'accord, tant mieux alors. Ça me rassure. », lui avoua-t-elle. Il sourit et elle lui sourit en retour. Elle l'embrassa sur la joue et il fit de même à son tour. Elle sentit Leo frissonner en posant ses lèvres sur sa joue. Elle se dit que ce n'était rien et que c'était sûrement la brise marine qui était plus fraîche que d'habitude. C'était vrai qu'elle avait souvent froid la nuit dans ces fichues cabines. Tout allait bien sauf qu'une fois reculée, elle crut voir le garçon piquer un léger fard. Il avait froid ou il avait chaud, au final? Vio était un peu perdue sur le coup. Elle ne savait pas vraiment si elle devait relever ou si elle ferait mieux de l'ignorer. Elle se mit à se poser des questions. Ça ne pouvait pas être ce pauvre bisou qui l'aurait fait réagir comme ça, si? C'était maintenant à la blonde de prendre des couleurs. Elle hésitait un peu, n'y croyant pas vraiment. En fait, elle priait presque pour qu'il soit malade, histoire de ne pas revenir à la case départ s'il pensait qu'elle avait encore une fois dépassé les limites du permis avec cette bise. « J'ai encore fait quelque chose qu'il ne fallait pas? Bravo Violet, bravo, sérieux... Désolée! » Elle n'en était pas sûre mais elle préférait anticiper et s'excuser, quoi que ce soit qu'elle ait fait de travers. Elle se laissa tomber en arrière sur le lit, s'appuyant sur ses coudes, ni mal à l'aise ni détendue, cherchant silencieusement comment elle pourrait faire la conversation par la suite, étant donné que ça faisait plutôt longtemps qu'il n'avait échangé leurs histoires.
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