Nolan & Prue ❥ I am still here and you're still there I know

Nolan & Prudence

Un club en plein air en Martinique. Rien de bien atypique pour moi. Un verre à la main, je le finissais d’une traite, avant de m’élancer sur la piste de danse. Vêtue d’une robe courte dos nu noire, mon corps ondulait sous les projecteurs. Comment m’étais-je retrouvé à cet endroit ? Tout simplement en sortant avec des copines. Après plus d’une heure de danse ensemble, certaines avaient disparus pour profiter de leur copain de vacance. Quant à moi, je me retrouvais seule sur cette piste de danse. Célibataire comme avant. Il n’était pas prudent de rester à un tel endroit sans aucune compagnie, mais je savais prendre soin de ma personne et même si j’avais un peu bu, je gardais conscience de mes actes. Si mon père me voyait, il serait surement très en colère. En effet, depuis juin, il avait été élu sénateur à Washington à cause du décès du précédent. Il était donc sénateur à partir de juin. Bien entendu, il y aurait les nouvelles élections en novembre et d’ici là, j’avais pour ordre de me tenir à carreau et surtout, de ne pas me faire prendre en photo. Quand on devenait un homme politique, il fallait faire attention à ne pas se faire prendre, car n’importe quelle histoire suffisait à ruiner votre carrière. Déjà que les gens se méfiaient naturellement des Rothschild à cause de nos possessions. Autrement dit, notre famille possédait presque toutes les banques du monde. C’était un capital financier assez important. Ce qui voulait dire une énorme pression. Chose que je voulais oublier ce soir. Entre Andrew et ça, j’avais plus que quiconque, besoin de me détendre. Rouvrant les yeux, mon regard s’arrêtait sur un homme qui me regardait depuis le bar. Un homme que je ne pourrais sans doute pas oublier, car il faisait partie de mon passé. Je n’avais pas eu l’occasion de lui reparler depuis mes fiançailles avec James et son mariage à lui.

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La Martinique, lorsque j'étais petit, ma famille et moi avions passé un été ensemble ici. Sauf qu'il est claire que quand tu es petit tu profite vraiment moins que à mon âge actuel. J'ai pratiqué toute sorte d'activité durant cette journée, j'avais pas envie de loupé quoi que ce soit qui pourrais m'amuser ici. D'ailleurs ce soir je termine en beauté avec l'enterrement de vie de garçon de l'un de mes amis, il a choisis le bon moment pour enterrer sa vie de garçon. Nous arrivons donc au lieu qu'il a choisi et l'organisateur de la soirée commence à nous mettre dans l'ambiance avec un seau de glaçons remplis de trois bouteilles de champagne, je sens que cette soirée risque d'être juste énorme. Quelque heures plus tard, nous sommes déjà à notre sixième bouteille de champagne que nous avons payé chacun notre tour, histoire de pas ruiné l'organisateur. Il a même fait réserver deux strip-teaseuses pour l’occasion, elles sont vraiment jolie les filles ici. Je fini par me redresser histoire d'aller faire un tour au toilettes puisque le champagne, c'est un peux comme la bière lorsque sa appuie sur la vessie c'est pas quelque chose qui faut laisser trainé. Une fois ma vessie vidé, je me lave les mains et me dirige vers le bar pour prendre un verre d'eau, histoire de passer un peux toute ces bulles, but auparavant. Je tourne la tête sur la piste et mon regard s'arrête sur une jeune femme qui ne met pas inconnue. Je arque un sourcil lorsque le regard de cette jeune femme se pose sur moi et comprend donc à ce moment qu'il s'agit bien de Prudence, la jeune femme que je n'est pas revue mon mariage. Je suis d'ailleurs curieux de savoir les raisons qui l'on poussé à ne plus répondre à mes appels et faire la morte. Je m'approche d'elle et de son oreille histoire qu'elle m'entende "Je suis étonné de te voir ici, d'ailleurs je te croyais même morte." Je la regarde un petit moment et revient à son oreille "Pourquoi ne plus m'avoir donné de nouvelles? On c'était promis autre chose, tu te souvient?" Le jour de mon mariage on c'était promis de ne jamais ce laisser tombé, peux importe ce qui arriverais "On avaient fait un pacte."

Nolan & Prudence

Mon regard était toujours posé sur cet homme. Je ne me serais jamais attendu à le revoir ici. De sa démarche habituelle, il s’approchait de moi, se mouvant avec aisance dans la foule. Quant à moi, je m’étais arrêté de danser, le regard rivé sur sa personne. A présent, il se retrouvait à quelque centimètre de moi. Se penchant, il venait murmurer des mots à mon oreille, m’arrachant un frisson. "Je suis étonné de te voir ici, d'ailleurs je te croyais même morte." Il faisant surement référence au fait que je ne lui avais plus donné de nouvelles après son mariage. Pourquoi ? Je ne me souvenais même plus de la raison, mais je savais qu’il y avait mon ex-fiancé dans l’histoire. A cette époque, j’étais une personne différente et avec mes fiançailles, j’avais essayé d’être fidèle. Me tenir près de Nolan, alors qu’il était marié n’était pas quelque chose de facile pour moi. Sans attendre plus longtemps, il reprenait la parole : "Pourquoi ne plus m'avoir donné de nouvelles? On c'était promis autre chose, tu te souvient?" Oui, je me souvenais. Le jour de son mariage, je lui avais promis de ne jamais le laissé tomber. Pourtant, j’avais fait tout l’inverse. "On avaient fait un pacte." Ses mots furent comme l’effet d’une bombe. Il m’en voulait. « Viens » Avec une pointe d’hésitation, je glissais ma main dans la sienne pour l’attirer dans un coin plus tranquille. Maintenant, c’était à moi de jouer. « Tu veux vraiment qu’on en parle maintenant ? D’accord. » Comment expliquer cette coupure ? « Je sais que je t’avais fait une promesse et que je ne tenu. Je n’ai pas de raisons valables, mais tu sais comment j’étais à l’époque. »

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Quatre années, quatre longues années que je n'est pas revue la jeune femme qui était sensé être l'une de mes meilleures amies. Quatre années perdu, pour je ne sais quelle raison, c'est quand même dingue. Je décide donc de m'approcher d'elle et de ne pas y aller par quatre chemins, je lui fonce directement dans le lard comme on dit chez moi. Puis rapidement je me retrouve ma main dans la sienne dans un coin plus tranquille, je l'écoute se justifier et croisse mes bras laissant sous ma chemise se dessiner mes muscles, en quatre ans mon corps à vraiment changé, tout comme le sien. Je prend le temps de la regarder de haut en bas lorsqu'elle m'explique le pourquoi je n'est pas eu de nouvelles, et je peux vous dire qu'elle est sacrément sexy, bien plus qu'à l'époque. Je me concentre de nouveau sur la jeune femme et confirme d'un signe de tête "Oui je veux vraiment qu'on en parle maintenant." Je lui répond avec une pointe d'amertume mais faut aussi me comprendre, j'ai essayer de l'appeler mais rien, je lui est laissé des mails, toujours rien, j'ai même contacté ses parents qui m'ont gentiment envoyé chier. "En effet je me souvient comment tu étais à l'époque, mais cela n'excuse pas tout, nous étions amis Prudence." Je souffle un coup et colle mon dos au mur qui se trouve derrière moi. "J'aurais eu besoin de toi. Il se trouve que Sheryl était avec moi simplement pour mon argent, elle était la fille d'un concurrent à mon père. Le mariage n'a pas duré longtemps."

Nolan & Prudence

"En effet je me souvient comment tu étais à l'époque, mais cela n'excuse pas tout, nous étions amis Prudence." Amis, oui, mais pas seulement. Qu’il ne me dise pas le contraire. Le savoir marié ne m’avait pas fait plus de mal, mais c’était me retrouver seule avec lui qui était difficile. S’éloignant de moi, il s’appuyait contre le mur derrière lui. "J'aurais eu besoin de toi. Il se trouve que Sheryl était avec moi simplement pour mon argent, elle était la fille d'un concurrent à mon père. Le mariage n'a pas duré longtemps." J’avais bien entendu ? La femme que je n’avais jamais vraiment appréciée l’avait fait marcher ? Pourquoi est-ce que je n’étais pas vraiment étonné ? Quoi qu’elle avait très bien joué la comédie. J’y avais presque crus et dieu seul savait qu’il était dur de me duper. Surtout avec l’éducation que mon père m’avait donnée. « Je suis désolé de l’apprendre… » Je marquais une pause, détournant le regard. L’avoir en face de moi après tant d’année était assez perturbant. Je ne savais pas comment je devais réagir. C’était même irréaliste qu’il soit là. « Tu l’as appris au bout de combien de temps ? »

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Il est vrais que nous étions pas que de simple amis, sauf que nous avions décidé pour nos vies personnels de ne jamais aller plus loin. Son père ne pouvais à l'époque pas me voir en peinture, puis elle étais presque fiancé et moi sur le point de me marier. D'ailleurs le jour de mon mariage, lorsqu'elle est venue me rendre visite dans la pièce ou j'étais seul pour me préparer à ce jour, nous nous sommes embrassés, c'est quelque chose dont nous n'avions pas reparlé, je me souvient encore de son regard lorsque j'ai prononcé les quatre mots "Oui je le veux." A ce moment je me suis même presque dit que la femme a qui j'aurais du le dire, c'était elle. Je hausse ensuite les épaules lorsqu'elle me dit être désoler "Non, tu ne l'es pas. Tu l'aimais pas de toute façon." Je sais très bien qu'elle n'est pas du tout désoler que Sheryl, c'est joué de moi. Je reste appuyer sur le mur tout en lui répondant "Peut être un ou deux mois après, je sais plus exactement. Mais c'était pas longtemps après le mariage." Je continue de la regardé, sauf que cette fois mon regard devient un peux plus provocateur "Et toi avec ton fiancé? Tu es passer à l'acte ou pas?"

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"Non, tu ne l'es pas. Tu l'aimais pas de toute façon." C’est vrai que je ne l’aimais pas, mais j’étais vraiment désolé qu’il se soit fait avoir. « Oui, mais je voulais que ton bonheur » C’était tout ce qui comptait, non ? "Peut être un ou deux mois après, je sais plus exactement. Mais c'était pas longtemps après le mariage." Elle avait fait vite la garce. « Dit moi qu’elle ne t’a rien pris ? » Je tâchais de me concentrer sur des questions pratiques, mais le regard de Nolan était troublant. Il me regardait d’une certaine manière. Une manière qui me rappelait des moments passés ensemble. Distraitement, je me mordillais la lèvre, soutenant son regard. "Et toi avec ton fiancé? Tu es passer à l'acte ou pas?" Un léger rire s’emparait de ma bouche. Il était incontrôlable, presque nerveux. « Tu me connais. Ça n’a pas tenu. » J’avais ressentie quelque chose pour James, mais ce n’était pas de l’amour. C’était une grande affection, mais les choses avaient changés lorsqu’il avait voulu me faire des menaces, après que je l’ai trompé avec un homme beaucoup plus âgé. « Il faut croire que je n’étais pas prête pour le mariage. Après ça, j’ai quitté Yale pour Harvard. Au fait, tu es là en vacance ou tu es à…Harvard ? »

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Lorsqu'elle me dit qu'elle voulais que mon bonheur, je sourit tout en lui disant "Et bien j'ai loupé mon bonheur." Je lui fait un clin d'oeil tout en continuant de la regardé de cette façon, d'ailleurs je remarque qu'elle est en trin de se mordre la lèvre, sa façon de faire me fait bouillir de l'intérieur, c'est comme si nous nous étions jamais quitté. Je ressent toujours cette envie physique de la jeune femme et pire aujourd'hui. Avec ces quatre années, elle c'est tellement embellie que mon envie c'est multiplier par mille. "Non, enfin un peux d'argent, mais rien de bien dramatique." En faite si bien sur que c'est dramatique, parce que l'argent qu'elle m'avais piqué c'était l'argent, que j'avais gagné avec mes stages, je n'avais à l'époque plus d'argent, j'étais devenue un homme avec des revenue modeste, qu'elle c'est pas dérangé de tous me piquer. Mais aujourd'hui sa va mieux, papa est là. Je l'écoute ensuite me répondre lorsque je lui pose cette question, et sourit de nouveau "C'est parce que tu n'as pas trouvé le bon." Je m'approche d'elle glissant ma main sur sa taille "Sa veux dire que tu es libre?" J'espère vraiment parce que j'avoue que j'ai une folle envie de l'embrasser.

Nolan & Prudence

"Non, enfin un peux d'argent, mais rien de bien dramatique." Rien de dramatique, hein. C’était bien là le discours d’une personne de mon milieu. Pour nous, un peu d’argent n’était jamais dramatique. "C'est parce que tu n'as pas trouvé le bon." James n’était pas le bon et j’en avais eu parfaitement conscience à l’époque. Seulement, je ne me préoccupais pas vraiment de l’amour. Du moins, avant. Avant Andrew et voyez où cela m’avait mené. « Sans doute » répondais-je. Perdu dans mes pensées, je plongeais mes yeux dans ceux de Nolan. Je le vis arriver de très près et lorsqu’il posait sa main sur ma taille, je ne le repoussais pas. Peu importe que l’on ne se soit pas parlé depuis plusieurs années, l’attirance était toujours là. Il avait été mon premier. Ce qui le rendait spécial. "Sa veux dire que tu es libre?" Je savais parfaitement où cela allait nous mener. Pourtant, je ne reculais pas pour autant. « J’ai toujours été libre » susurrais-je. Le souffle coupé, je relevais mon regard vers lui, me mordant une nouvelle fois les lèvres. Une délicieuse chaleur se diffusait dans mon corps, alors que la distance entre nos deux corps se réduisait.

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En effet, il est vrais que rien de bien dramatique ne veux pas dire grand chose dans notre milieux, mais à l'époque sa voulais dire beaucoup pour moi, j'ai du supplier mon père et accepté ses conditions pour qu'il remette mon compte à jour. Aujourd'hui je suis prisonnier d'un mensonge et je ne sais pas comment m'en sortir. "Je suis tellement pris pas ton regard, que j'ai oublier de te répondre." Je marque un pause et ajoute "Je suis ici pour le summeur camp, je suis un étudiant de Harvard, chez les students." Je déteste les confréries, même si ils on l'aire de s'éclater, je préfère les éclater de mon côté. Heureux de la savoir libre, je m'approche un peux plus d'elle tout en la regardant faire de nouveau avec sa lèvre "Arrête de faire ça, tu sais très bien que sa me rend dingue." Notre attirance n'est pas partie, pourtant sa fait des années que l'on c'est pas vue et c'est comme si rien n'avais changer. Je ne cherche pas à savoir si elle fréquente quelqu'un et à la suite de mes dires je dépose mes lèvres sur les siennes, collant mon corps au sien, impossible de me contrôler, elle me rend dingue et le faite qu'elle est été ma première donne vraiment quelque chose de particulier à notre relation.

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