It's a good Day to die (feat. Prudence)

J’avais échappé de peu à l’arrêt respiratoire mais les médecins à force de persévérance et de volonté, avaient finalement réussi à me sauver de l’autre monde. Cependant j’étais encore plus mal qu’avant, même si j’avais encore les yeux vitreux et que je pouvais un peu bouger mes membres, je savais que je ne pourrais plus vraiment faire long feu actuellement. J’étais en train de mourir ou plutôt en train de plonger dans un coma duquel j’aurais vraiment du mal à me réveiller en fin de compte ! Quelques minutes après être parti voir Prudence pour lui annoncer ce qu’il venait de m’arriver, le médecin chef des urgences vint annoncer à l’équipe médicale en charge de ma personne que l’avion allait bientôt arriver à l’aéroport. Presque aussitôt ce fut le branle-bas de combat ! En effet on me mit dans un brancard pour me foutre dans l’ambulance qui devait m’emmener jusqu’à l’aéroport. Prue plaça un de mes hommes avec moi dans l’ambulance tandis qu’elle montait dans la voiture de mes gardes. Mon garde du corps avait la main sur son hollister prêt à dégainer son pistolet en cas de problème me surveillant avec le maximum de circonspection. L’équipe médicale choisie pour m’accompagner jusqu’à l’avion semblait avoir peur de mon garde du corps mais c’était normal. C’était un ancien SAS tout de même. Quant à moi, ben allongé sur mon brancard, je me sentais toujours être au point de non retour mais j’étais encore vivant, je n’avais juste plus la force de lutter. Et pendant ce temps dans le véhicule dans lequel se trouvait ma Prudence et ma fille, mon ex prenait les commandes d’une main de maitre. Elle faisait vraiment en sorte que tout cela se passe comme prévu. Mon transfert jusqu’aux USA allait se faire sans encombre. [color=chocolate]« Bien reçu Madame. Il faudrait simplement prévenu le numéro deux de l’entreprise ou encore Lady Quinn parce qu’elle devrait être la prochaine sur la liste… Si c’est exactement le but de ces assassins »[/c dit mon garde d’une voix haineuse comme s’il avait envie de rattraper mes assassins pour les éliminer de sa propre main. Qu’importe nous étions en route vers l’aéroport roulant bien trop rapidement sans tenir compte des indications de signalisations et encore moins les limitations de vitesse. Heureusement qu’il n’y avait pas les flics en fait quoiqu’il y avait l’ambulance donc c’était normal comme scène. Alors que l’un des médecins essayait de me dire qu’on arrivait à l’aéroport, je partis finalement. Non je n’étais pas mort mais je venais de plonger dans un coma total… Qu’allait-il m’arriver bon sang ?!

« Bien reçu Madame. Il faudrait simplement prévenu le numéro deux de l’entreprise ou encore Lady Quinn parce qu’elle devrait être la prochaine sur la liste… Si c’est exactement le but de ces assassins » Le numéro deux…Nork. Rien que de penser à lui, je me sentais fébrile. Dieu seul savait à quel point j’avais envie de le voir. Il aurait su m’aider. « Je vais m’en charger » Au bout de quelques minutes, nous arrivions enfin à l’hôpital. Pour plus de facilité, l’ambulance se garait sur la piste d’atterrissage, juste en face du jet. Durant tout le trajet, j’avais gardé la petite dans mes bras. Je me demandais si elle était réveillée ou si elle dormait vraiment. Un des hommes venaient m’ouvrir la portière. Aussitôt, je fus aspergé par une bourrasque de vent, ce qui eut le don de réveiller la petite. Merde. Lui murmurant quelques mots à l’oreille, j’essayais de la réconforter du mieux que je le pouvais, mais comment pouvais-je le faire, alors que tout allait mal ? Me rapprochant vivement près de l’ambulance, je vis les hommes s’affairer autours d’Andrew comme s’il venait de se passer quelque chose de grave. La peur au ventre, je n’arrivais plus à faire un pas. Mon regard était fixé sur le brancard. En l’emmenant dans le jet, j’apercevais le visage de Drew. Il était livide et sans réaction. Ce fut la voix d’un des hommes de mains qui me sortait de ma torpeur. Il fallait que je monte dans l’avions. Cachant toujours le visage d’Aliénor pour éviter qu’elle voie son père, je montais à la suite des médecins. Tandis qu’il s’enfermait dans une autre pièce, je dû prendre place sur un des siège. Je déposais la petite sur ce dernier, l’attachant du mieux que je le pouvais. La voir aussi sage avec sa peluche dans les mains, me brisait le cœur. Et si jamais, il ne se réveillait pas ? Non, il ne fallait pas que je pense à cela. Me ressaisissant, je prenais mon téléphone portable et appuyais sur le nom de mon père. Il ne fallait pas plus de dix minutes pour expliquer la situation. A la fin de cet appel, je me tournais vers le chef des gardes du corps. « Pour éviter tout risque d’insécurité, des hommes du gouvernements nous accueilleront à l’aéroport. Ça vous va ? »

Le trajet jusqu’à l’aéroport avait eu raison de moi finalement, en effet alors qu’on continuait à s’affairer autour de moi tandis que l’ambulance roulait à vive allure jusqu’à l’aéroport de la capitale de Sainte Lucie, eh bien j’avais pleinement perdu connaissance plongeant dans un coma. Je n’étais presque plus de ce monde et alors que mon esprit s’était mis à graviter entre les deux mondes, il se demandait ce qu’il se passerait si jamais je ne me réveillais pas du tout. Qui s’occuperait de ma fille et qu’allait advenir de la jolie jeune femme qui venait de vivre cette horrible expérience de me voir presque mourir devant ses yeux après cette horrible fusillade. Nous étions finalement arrivés à l’aéroport et plus précisément à quelques trentaine de mètres du jet privé de la KW Industries qui nous attendait pour pouvoir nous emmener aux USA illico presto. J’ignorais totalement ce qu’il se passait en fin de compte parce que j’étais dans le coma et je n’entendais ni ne voyais strictement rien. C’était mon ex petite amie qui prenait vraiment la veste du chef de cette manip prévenant son père devenu sénateur quelques semaines plus tôt, des suites à la mort subite du Sénateur en fonction. Bref Mr Rothschild était riche, puissant et désormais très influent. Elle disait au chef de ma garde que pour éviter tout risque d’insécurité, des hommes du gouvernement allaient les accueillir à l’aéroport. « C’est parfait Madame. Tous nos hommes sont en alerte Delta Rouge donc nous sommes prêts pour contre attaquer s’il le fallait » répondit fièrement le chef de ma garde. Puis silence radio ! L’avion décollait vers une destination que je connaissais ! Retour à Cambridge ! Mais ce n’était pas vraiment un retour heureux puisque ma vie était en jeu actuellement, en effet j’étais entre la vie et la mort voire même plus sur le chemin de la mort que de la vie mais les médecins Américains parviendraient-ils à me sauver la vie à temps ? Nul ne le savait, mais une chose était sûre, je devais me battre seul pour rester auprès des personnes que j’aimais…