It's a good Day to die (feat. Prudence)

J’avais demandé à Prudence si elle pouvait venir me rejoindre aujourd’hui, je m’étais dit qu’il était grand temps qu’on parle de ce qu’il s’était passé cette fameuse nuit après notre fabuleuse journée au zoo où ma fille avait immédiatement adopté la femme que j’aimais. Oui, j’avais attendu quelques jours avant d’oser lui demander qu’on se voie. En fait, j’avais réellement peur qu’elle refuse mais j’espérais qu’elle vienne ; en plus cette fois nous serions seuls parce que j’avais laissé ma fille à sa marraine. Enfin bref, j’attendais avec une certaine impatience sur un banc au niveau du port où étaient ancrés les bateaux du Sum-mer Camp, j’étais proche de celui de mon ex petite amie. J’avais mes lunettes de soleil sur le nez, la tête bais-sée laissant mes pensées vagabonder au loin. Surtout à ce que j’avais vécu le dernier jour avant le départ des bateaux de l’île de la Dominique ; en effet alors que je me promenais tranquillement avec mon amie Dixie, la copine de mon meilleur ami et confident Charlie Wilcox, elle avait été horriblement fauchée par une voiture noire aux vitres teintées. J’avais essayé de noter la plaque d’immatriculation mais elle s’était barrée et le pire c’était que j’avais également essayé de sauver Dixie mais elle avait malheureusement sombré dans le coma. Je me sentais tellement coupable, j’avais l’impression que je l’avais tuée… Et dire que le lendemain de cet événement traumatisant, j’avais de nouveau subi une expérience traumatisante : une horrible dispute avec ma sœur jumelle à cause du fait qu’elle était enceinte de ce connard de Jorden… Mais cela m’avait permis d’ouvrir finalement les yeux et c’était pour cela que j’avais finalement décidé de reprendre contact avec mon pour qu’on discute : ce qu’il s’était passé cette nuit-là avait changé énormément de choses… Du moins c’était ce que je pensais. Une légère brise vint fouetter mon cou m’obligeant à relever la tête et ce fut à ce moment-là que je la vis… Belle comme jamais… Putain comment pouvait-on être encore plus amoureux qu’on ne l’ait déjà ? Je me relevai lentement tout en retirant mes lunettes de soleil avant de la rejoindre. « Coucou mon… Euh… Prue » dis-je d’une voix assurée tout en la regardant dans les yeux.

Le soleil caressait ma peau de ses brûlants rayons. Fermant les yeux, je savourais un instant ce bain de jouvence. Dans quelques instants, j’allais rejoindre Andrew. Est-ce que j’étais prête à le revoir ? Je n’en étais pas vraiment sûr. Il y a quelques nuits de cela, j’avais eu un rapport intime avec lui. Après ce qu’il m’avait fait, je n’avais pas pu résister à mes pulsions et j’avais finis par coucher avec lui. Étais-je prête à le regarder en face ? Inspirant un bon coup, je descendais de mon bateau. Vêtue de chaussure plate, je portais une combinaison short blanche avec un décolleté dans le dos. J’adorais ce vêtement pour la légèreté qu’il m’offrait. Etait-ce approprié pour un rendez-vous avec son ex ? Disons que ce n’était pas la meilleure tenue. Avançant de quelques pas, je m’arrêtais presque immédiatement lorsque je vis sa haute silhouette s’imposé à moi. Il était bien apprêté et dégageait un charisme impressionnant. Rien que pour cela, je le détestais. Son emprise sur moi devenait trop importante et ce n’était pas bon. « Coucou mon… Euh… Prue » Vraiment ? J’arquais un sourcil, quelque peu gêné par les mots qu’il avait failli utiliser. « Ça va ? » Je tâchais de sourire, mais à l’intérieur, c’était une véritable tempête. Comment est-ce que j’allais tenir toute une après-midi à ses côtés ? « Tu m’emmène où alors ? » Continuant de sourire, je venais me placer à ses côtés pour emprunter le même chemin que lui. Mon esprit s’interrogeait sur l’endroit qu’il avait choisi pour nous. Pour l’instant, j’essayais de me focaliser là-dessus pour éviter de penser à ce que j’allais devoir lui dire pour excuser mon comportement de l’autre jour. On avait couché ensemble, mais cela n’excusait pas ce qu’il m’avait fait. On avait promis de tout se dire et cela même si on se blessait. Chose qu’il n’avait pas respecté.

Qu’allais-je pouvoir dire à mon ex-petite amie lorsqu’elle viendrait finalement me rejoindre ? Devais-je lui avouer qu’une partie de moi semblait vouloir regretter ce qu’il s’était passé entre nous quelques jours plus tôt ? Ou devais-je lui prouver encore plus que jamais que je l’aimais plus que tout au monde ? Je ne savais pas du tout quoi faire et cela m’énervait un tant soit peu surtout que je n’étais pas du tout en état. En effet je n’avais vraiment qu’une seule envie actuellement c’était de hurler pour évacuer toute la colère, la douleur, la souffrance qui émanait de mon être… Mais je me devais d’être fort et cette rencontre avec Prudence était obligatoire. J’avais décidé depuis ma dispute avec ma sœur que j’allais me battre et changer pour les personnes que j’aimais ; à commencer par la jolie brunette qui arrivait vers moi. Lorsque je m’étais levé pour la rejoindre, je l’avais saluée sans me douter que j’allais presque es-sayer de l’appeler « mon cœur » voire même « mon amour » mais je m’étais ravisé à temps. J’ignorais ce qu’elle allait en dire, voilà pourquoi je n’avais pas tenté de l’appeler ainsi… Je voulais qu’on passe un après-midi tranquille en-semble, sans complications ni rien comme deux personnes civilisées malgré tout ce qu’il se passait entre nous. Mais maintenant que j’avais mon ex face à moi, je me demandais de plus en plus si c’était une brillante idée de lui deman-der de passer du temps avec moi. Elle me demandait avec un sourire si ça allait. Son sourire en disait presque long sur sa lutte intérieure actuelle. Je voulus répondre mais elle poursuivit en me demandait où je comptais l’emmener. Je déglutis légèrement avant de prendre la parole d’une voix posée : « J’aimerais être dans un meilleur état et toi ?… Et je voulais qu’on aille prendre un café ensemble ? Sur internet, j’ai vu qu’il y en avait un non loin du port. Ça te va ? » je lui demandais son avis, puis obtenant sa réponse, on se mit à avancer côte à côte ; je me forçais à éviter de frôler sa main mais c’était très dur

« J’aimerais être dans un meilleur état et toi ?… Et je voulais qu’on aille prendre un café ensemble ? Sur internet, j’ai vu qu’il y en avait un non loin du port. Ça te va ? » Dans un meilleur état ? Qu’est-ce que cela voulait dire ? Je m’apprêtais à lui poser la question, mais finalement, je me ravissais. Je n’étais pas sûr d’être en droit de recevoir des confidences. Depuis notre rupture, je ne savais pas ce que nous étions. C’était assez compliqué. Pourtant, cela aurait dû être très simple. Comme une femme raisonnable, j’aurais dû couper définitivement tout type de relations avec lui. Y compris le sexe que nous avions eu, il y a de cela quelques nuits. Seulement, il semblerait que cela soit difficile. « Monsieur a besoin d’internet pour trouver un café maintenant » Je lâchais un petit rire, avant de reprendre. « Très bien. Je te suis » Sur ses mots, je le suivais sans trop poser de questions. Durant cette longue marche, je ne savais comment réagir avec lui. Aucun sujet de conversation ne me venait en mémoire. Si ce n’est la merde énorme dans laquelle se trouvait mon meilleur ami. Autrement dit, le fait qu’il avait mis enceinte la sœur d’Andrew. Eux qui se détestaient profondément. Enfin, nous arrivions à ledit café. Sans se concerter, nous prenions place sur une petite terrasse aux allures typiquement française. C’était agréable comme lieu. Pas de doute, Drew avait bon goût. Aussitôt, le serveur se dirigeait vers nous pour prendre notre commande. Sans vraiment réfléchir, je demandais un verre de vin. Qu’importe qu’il soit rouge ou blanc, j’avais besoin d’un remontant et il semblerait qu’un alcool comme du vin soit plus passable à cette heure. « Je préfère qu’on en parle toute de suite. » J’étais envahi d’un soudain courage et je désirais plus que quiconque mettre le sujet épineux sur le tapis. « Alors, je présume que si tu m’as fait venir ici, c’est pour parler de quelque chose en particulier. Je me trompe ? »

Purée même maintenant j’avais envie de la prendre dans mes bras pour qu’elle ne les quitte plus jamais mais je n’avais plus le droit maintenant, même si on avait de nouveau couché ensemble. C’était si bon je devais avouer, et je ne regretterais jamais ce qu’il s’était passé mais j’avais peur qu’elle le regrette de son côté. Qu’importe, lorsqu’elle m’avait demandé si ça allait pour moi, je n’avais pas répondu de suite me contentant de répondre après la deuxième question de la jeune femme qui voulait savoir où je comptais l’emmener à l’heure actuelle. Je lui avais donc dit que ça n’allait pas si fort avant de lui expliquer que je comptais l’emmener à un café que j’avais trouvé sur internet. Elle se moqua légèrement de moi en me disant que j’avais eu besoin d’internet pour trouver un café avant de pour-suivre qu’elle allait me suivre. « On ne se moque pas… » essayai-je de plaisanter avant qu’on se mette en route en direction du fameux café dont je venais de parler. C’était un café français comme je les aimais, oui c’était rare que j’aime des trucs provenant du pays des Frogs. Alos qu’on venait de s’installer à la terrasse, un serveur vint immédiatement nous prendre notre commande. Prue commanda un verre de vin. [co-lor=crimson]« Emmenez-nous votre meilleure cuvée je vous prie »[/color] dis-je dans un français sans mon fameux accent british. Et alors que le serveur repartait pour chercher nos boissons, Prue s’était mise à parler en disant qu’elle préférait qu’on en parle de suite avant de me demander si je voulais lui parler d’un truc en particulier. Je la fixai de mes yeux bleus avant de dire d’une voix calme : « Je voulais qu’on parle de ce qu’il s’est passé cette nuit-là… Est-ce que tu la regrettes ? »

Andrew avait très bien pu m’inviter pour que l’on passe du temps ensemble, mais étant donné notre relation actuelle, je doutais qu’il est juste eu envie de me voir. Il y avait bien autre chose et ce quelque chose faisait référence à ce qui c’était passé une fameuse nuit dans sa cabine. Je n’étais pas particulièrement fière de lui avoir cédé, mais d’un autre côté, je savais qu’il m’avait été impossible de tenir plus longtemps. J’avais besoin de sa présence et cela me tuait de l’avouer. Refusant de tourner autour du pot, je lui demandais de me dire la raison de cette après-midi. Pendant un instant, je crus qu’il n’allait pas le faire, mais finalement, il lâchait le morceau. « Je voulais qu’on parle de ce qu’il s’est passé cette nuit-là… Est-ce que tu la regrettes ? » Nous y voilà donc. Comme je m’en étais douté, il voulait parler de ce que nous avions fait. Sa question était à la fois gênante et amusante. Est-ce que je le regrettais ? Dans un certain sens oui, mais dans l’autre, non. Oui, car j’avais cédé à mes envies et qu’en lui donnant mon corps, je lui avais donné raison sur ce qu’il m’avait fait. Non, parce que j’avais eu envie de lui et qu’il me manquait. Vous voyez le dilemme ? M’armant de courage, je plantais mes yeux dans les siens sans défaillir une seule seconde. J’étais beaucoup trop fière pour me montrer faible devant lui. « Non. » Les mots avaient franchis mes lèvres avec un calme déconcertant. Je continuais de le regarder sans montrer la moindre émotion. « J’avais envie de toi et ça s’arrête là » Pourquoi ne pas rajouter une couche tant qu’on y est ! Le serveur arrivait à ce moment-là avec nos deux verres et je le remerciais d’un faible merci, avant de boire une gorgée. Il me fallait tout de suite un remontant. Ce que je venais de lui dire n’était pas facile à entendre même lorsque cela sortait de ma propre bouche. « Et toi, tu regrettes ? »

Je ne voulais pas spécialement l’inviter pour parler de ce qu’il s’était passé la fois der-nière, en réalité, c’était un gros prétexte pour qu’elle passe du temps avec moi mais j’avais toujours autant peur qu’elle refuse de me voir. Mais je ne pouvais vraiment m’en prendre qu’à moi-même, je n’aurais jamais du la tromper mais j’étais aveuglé par la souffrance d’avoir été trahi par la femme que j’aimais. Mais à ce moment-là je refusais même de croire que je pouvais l’aimer parce que c’était impossible pour moi d’être amoureux d’une fille. J’étais une personne qui haïssait les relations sentimentales parce qu’elle me rendait tellement faible que j’en perdais complètement mes capacités à garder ma confiance en moi. Mais il était trop tard dé-sormais pour reculer… J’avais décidé de me battre pour récupérer Prudence alors je me montrerais honnête quitte à m’ouvrir complètement. Alors que nous étions déjà attablés au café, nous commandions du vin avant qu’elle ne me demande le but de notre rendez-vous. Alors je lui demandais si elle regrettais notre nuit d’amour. Elle mit quelques secondes avant de me répondre non puis elle poursuivait en disant qu’elle avait envie de moi et que ça s’arrêtait là. Je ne la croyais pas vraiment là mais je ne disais rien… Ce qu’elle avait dit avant qu’on ne couche ensemble avait encore plus changé notre relation je trouvais… Elle m’aimait, je l’aimais alors pourquoi étions-nous si loin l’un de l’autre ? Eh bien parce que c’était de ma faute hein ! Elle ne pouvait me pardonner ma tromperie et c’était normal quoi… Je ne la méritais pas même si je faisais tout pour changer, je savais que cette tromperie resterait encore en travers de sa gorge. Elle me retournait la question désormais alors que le serveur venait de revenir pour poser nos commandes. Je le payais lui faisant signe de partir en gardant le reste comme pourboire. Puis je regardais mon ex… « Non je ne regrettes pas. En fait, je voulais vraiment te voir, mais je ne sais pas comment te le demander… J’ai besoin de toi Prue »

« Non je ne regrettes pas. En fait, je voulais vraiment te voir, mais je ne sais pas comment te le demander… J’ai besoin de toi Prue » Ses mots résonnaient dans mon esprit. Ils provoquaient en moi des sensations désagréable. Le fait de l’entendre dire qu’il avait besoin de moi, me procurait un intense plaisir et rien que pour cela, je me dégouttais. Je devrais le détester, mais je n’y arrivais pas. Les sentiments que j’avais pour lui, reprenaient le dessus et je ne pouvais rien faire pour les effacer. A mes yeux, j’étais faible. La main légèrement tremblante, je reprenais mon verre pour une nouvelle gorgée. « Pourquoi tu as besoin de moi ? » C’était les seuls mots que j’arrivais à prononcer. Pourquoi avait-il besoin de moi ? Que pouvais-je faire pour lui ? Le plus pathétique dans l’histoire, c’est que pour lui, j’étais prête à n’importe quoi. Tout ce qu’il m’était possible d’accomplir, je le ferais. Uniquement pour lui. Cela était tellement ridicule. Moi Prudence, je me mettais à genoux pour un homme comme une vulgaire soubrette. Comment en étais-je arrivé là ? Comme un homme avait-il réussit à me mettre dans cet état ? A une époque, je pensais être amoureuse d’un homme qui aurait pu être mon père. Il provoquait chez moi, cette même euphorie dont étaient éprises les jeunes femmes amoureuses. J’étais folle de lui et pourtant, cela ne représentait pas le quart de ce que je ressentais pour Andrew. Ce n’était qu’une passion folle et naïve, mais ce n’était rien comparé à aujourd’hui. Alors, il fallait m’expliquer, comment allais-je faire pour me sortir vivante de cette histoire ? Comment pouvais-je avancer, si mes seules pensées étaient d’être après de lui ? Fébrile, je déposais le verre à pied sur la table. Foutu main qui tremble. Quand une atmosphère devenait trop éléctrique, j’avais tendance à perdre mes moyens.

Après avoir obtenu sa réponse à ma question si elle regrettait notre nuit d’amour, Prue m’avait retourné ma question à laquelle je ne pus que répondre le plus honnêtement possible. Non je ne le regrettais vraiment pas et jamais je ne le pourrais même si par moments, je me disais que je devrais le regret-ter parce que des exs n’étaient pas censés coucher ensemble aussi facilement. Cependant c’était fait et on ne pourrait changer ce qu’il s’était passé ! Je lui disais également que je voulais la voir mais que j’ignorais comment le lui demander avant d’avouer d’une petite voix que j’avais besoin d’elle. Je ne savais pas ce qu’il m’avait pris de lui avouer cela alors que jamais je ne demandais de l’aide à quelqu’un et encore moins à ma petite amie… Du moins actuellement Prue était mon ex mais elle était bien plus que cela et c’était ce qui ren-dait notre relation si compliquée au jour d’aujourd’hui. Oui j’avais besoin d’elle à mes côtés, je ne pourrais plus lutter seul contre l’adversité… Je devenais faible, l’ancien Drew, celui qui était tant sûr de lui et montrant toute sa splendeur était aux oubliettes pour le moment. J’avais peur… Et il fallait que je remédie à cela… Ma sœur m’avait ouvert les yeux sur tout ce qui se passait et il était grand temps que je m’attèle à la tâche. Je déglutis légèrement avant de prendre la parole d’une voix légèrement éteinte : « Parce que je t’aime… Et que tu es la seule personne dont j’ai besoin à l’heure actuelle» je me tus légèrement avant de la re-garder dans les yeux et reprendre la parole pour lui demander : « Dis-moi, est-ce que tu es au courant pour ma sœur et Jorden… ? »

Je lui demandais pourquoi est-ce qu’il avait besoin de moi, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il me fasse une déclaration. Pourtant, c’est ce qu’il faisait. « Parce que je t’aime… Et que tu es la seule personne dont j’ai besoin à l’heure actuelle» Je restais sans voix pendant plusieurs secondes. Durant la nuit que nous avions partagés, je lui avais avoué à voix haute que je l’aimais. Chose que je n’avais jamais faite. On pourrait donc penser que cela me serait plus facile à présent. Or, ce n’était pas le cas. Aujourd’hui, les mots perdaient de leur magie. Ils n’étaient plus beaux, mais douloureux. Une partie de moi voulait faire ce qu’il me demandait. Elle voulait le prendre dans ses bras et l’embrasser, mais l’autre, refusait de faire quoi que ce soit. L’autre avait toujours plus d’ascendance sur ma personne. C’était le seul côté capable de me garder saine. « Je… » Les mots restaient coincés dans ma gorge. « Je ne sais pas….quoi dire… » Je t’aime aussi. Voilà, ce que j’avais envie de dire. « Dis-moi, est-ce que tu es au courant pour ma sœur et Jorden… ? » Nous y voilà. Le sujet épineux que j’avais voulu éviter. A l’heure actuelle, il devait vraiment détester mon meilleur ami. On peut dire qu’il avait fait un coup de maitre. Mettre enceinte la sœur jumelle de Drew. De cette manière, il était lié à jamais à leur famille. C’était une sacrée vengeance même si au départ, il n’avait surement pas été le cas d’une rébellion. « Il me la dit oui. Je ne m’attendais vraiment pas à cette nouvelle. Et toi, tu tiens le coup ? Ça ne doit pas être facile de voir qu’il sera le père de l’enfant de Quinn. Surtout après tous les efforts que tu as fait pour te venger » Je faisais bien entendu, référence à Alexys.