billander ☆ 'tow' you turn twenty-two ♪

Billander ★
happy birthday to you sweetheart

Ca faisait quelques jours maintenant que nous étions revenus à New York et que nous n'étions plus deux dans cet appartement mais trois. Robyn passait la semaine en notre compagnie pendant que sa mère s'amusait un peu lors du Summer Camp. Je n'avais pas hâte de la lui rendre pour plusieurs raisons. La première ? Ma fille me manquera, évidemment. Je ne sais pas encore quand je la reverrai, sûrement qu'à la rentrée.. et c'est trop loin. Et la seconde, la voir rentrer avec sa mère signifie que Billie et moi allions intégrer le programme de désintox pour plusieurs semaines et ça risquait d'être compliqué à gérer. Heureusement, on sera ensemble, mais bon. Quoiqu'il en soit, ce soir j'étais installé dans notre lit, l'ordinateur sur les genoux. J'étais en train de perfectionner un programme que j'avais créé dans le but de le vendre au plus offrant. Tant qu'à faire, autant continuer un business qui marche. Mon regard se tournait sur l'horloge et je voyais qu'il était 23h59. On était le 30. Dans une minute on serait le 31. Robyn était dans sa chambre, en train de dormir tranquillement. Je pourrai bien trouver un moyen de fêter l'anniversaire de ma femme comme je l'entends, sans avoir peur que la petite se réveille. Reposant l'ordinateur au sol, je me tournais vers ma chérie qui était elle aussi sur son ordi. « Mh... » disais-je alors que l'horloge passait à minuit. « Joyeux anniversaire mi amoooooreee. » disais-je, imitant l'accent italien, en déposant mes lèvres sur sa joue.

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pop your confetti, pop your pérignon

En à peine quelques semaines, nous avions réussi à décorer cet appartement pour nous y sentir à l'aise, pour nous y sentir chez nous. Cela faisait désormais presque un mois que nous en étions les propriétaires et je devais avouer que ça me faisait extrêmement bizarre. Ça me donnait l'impression d'être officiellement lancée dans la vie active, parce que ce serait ici-même qu'Alex et moi allions nous poser dès qu'on aurait terminé nos études. Enfin, surtout moi parce qu'il me restait plus d'années qu'à lui. J'ignorais d'ailleurs comment notre vie à deux allait se goupiller une fois qu'il aurait terminé les siennes, mais j'essayais de ne pas trop y penser. Pour l'instant on en profitait avec Robyn ; j'avais un peu plus de mal que lui parce que le procès n'était pas terminé et même s'il s'annonçait carrément en ma faveur, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter d'un retournement de situation. Je faisais de mon mieux pour mettre tout ça de côté dès qu'on quittait le palais de justice, mais c'était bien trop compliqué. Donc on essayait de s'occuper constamment l'esprit, chose bien plus simple depuis que Robyn était arrivée à New York. Pour le moment on était tous les deux couchés dans notre lit, l'un comme l'autre sur notre ordi en beau couple de geeks. J'avais ma tablette graphique posée sur le clavier de mon PC et je dessinais dessus, en train de peaufiner les vêtements de l'un des treize personnages que j'avais créés aujourd'hui, qui serviraient de passants dans la scène finale sur le film. Je soupirai, ajoutant quelques traits dans la chevelure lorsque je sentis Alex faire bouger le lit. « Mh... » Je lâchai difficilement mon écran des yeux, tournant alors mon visage vers lui en repoussant de mon index mes lunettes sur mon nez. « Mh ? », « Joyeux anniversaire mi amoooooreee. » dit-il avant d'embrasser ma joue. « Oh, » je fronçai les sourcils en jetant un coup d’œil à mon ordinateur, cherchant la date. Wow, j'avais carrément zappé que ça approchait. J'esquissai un sourire et me tournai vers lui après avoir déposé l'ordi à côté de moi « Merci, » murmurai-je en embrassant ses lèvres. « J'étais complètement passée à côté de la date. » Mais ça me faisait plaisir qu'il y ait pensé malgré le fait que j'avais moi-même oublié.

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happy birthday to you sweetheart

Le procès avec sa famille n'était pas encore fini et ça bouffait nos journées. Bon, pas entièrement et heureusement pas toutes. Maintenant que nous avions Robyn à notre charge, je préférais passer plus de temps en dehors et profiter d'elle plutôt que voir une psychopathe manipuler tout le monde pour prouver son innocence. Je ne voulais plus de cette femme dans nos vies, et plus tôt ce sera mieux je me porterai. Quoiqu'il en soit, on était tous les deux là et on vivait notre amour comme si rien ni personne ne pouvait nous atteindre. Certes, on avait instauré une petite routine mais elle allait bien vite être chamboulée parce que c'était bientôt la cure de désintox et puis ensuite la rentrée donc de retour à la Mather House, du moins pour ma part. Je sais pas si avec Simon qui grandit de plus en plus, ça sera possible de le garder dans les dortoirs. Faudrait que je me renseigne à propos de ça. Quoiqu'il en soit, je reposais mon ordi sur le sol, me tournant vers ma femme - carrément sexy avec ses lunettes sur le nez, faut bien l'avouer - et je lui réclamais son attention. « Mh ? » J'esquissais un sourire avant de lui souhaiter son bon anniversaire, mes lèvres finissant sur sa joue. « Oh » Je la voyais sceptique et elle regardait sur son propre ordinateur pour constater que j'avais raison. Bah ouais, tu peux le dire honey, ton mari c'est le plusse mieux. « Merci » Ordi déplacé, sourire sur les lèvres. Ouais, c'était elle et moi en tête à tête now. Puis même qu'elle m'embrassait avant de m'avouer « J'étais complètement passée à côté de la date. » J'esquissais un sourire avant de capturer ses lèvres, glissant doucement « Ne t'arrête pas » J'étais un pur accro à la drogue qu'elle était et je ne pouvais pas m'en passer. « Tu veux fêter comment l'écart plus petit qui nous sépare... temporellement parlant ? » finissais-je par dire en me calant sur l'oreiller, le regard levé vers elle.

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pop your confetti, pop your pérignon

Bien, je devais avouer que mon anniversaire me passait carrément au-dessus de la tête. Peut-être parce que ça me rappelait un peu trop que celle qui m'avait justement mise au monde était en train de mener un combat actif pour détruire ma vie. Hm, ouais c'était bien possible ça, donc j'avais préféré occulter la date de mon esprit. C'était sans compter sur Alex, qui avait apparemment marqué la date au fer rouge dans son crâne. Et même si ça faisait deux années consécutives désormais que je ne le fêtais pas, ça me faisait chaud au cœur qu'il y pense. Apparemment, ça ne serait pas un de ces 'jamais deux sans trois'. « Ne t'arrête pas, » dit-il alors que je tenais ses lèvres contre les miennes, me faisant sourire. « Tu veux fêter comment l'écart plus petit qui nous sépare... temporellement parlant ? » Je me mis à rire doucement, bougeant pour venir me caler à cheval sur lui, mon visage juste au-dessus du sien, mes mains perdues dans ses cheveux. « Papy va .. » Je l'embrassai une nouvelle fois, frottant le bout de mon nez contre le sien. « Un Mario Kart ? » suggérai-je avec un grand sourire sur les lèvres, le regard malicieux.

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happy birthday to you sweetheart

J'avoue que j'avais gardé en mémoire cette date parce que même si elle n'était sûrement pas très portée par son anniversaire, je voulais quand même le fêter. C'était le jour de sa naissance. Bon, l'idée qu'une femme aussi horrible que sa mère ait pu la mettre au monde m'horripilait mais en même temps, je ne peux être que reconnaissant. J'avais la femme de ma vie à mes côtés et c'était en partie grâce à elle. Elle s'était mise à califourchon sur moi, son visage proche du mien et ses mains dans mes cheveux. Autant dire que je kiffais cette position bien plus que je ne pourrai l'avouer. « Papy va .. » Elle ne me laissait pas le temps de répliquer qu'elle venait déjà m'embrasser. Et en bon mari, je me laissais faire, avec plaisir. « Un Mario Kart ? » Mes mains qui s'étaient retrouvées comme par enchantement sur les hanches remontaient doucement le long de son dos et l'une d'elle venait trouver place sur sa nuque. Mon pouce pouvait ainsi caresser sa joue avec tendresse. « Mario Kart ? On a un appartement à New York, on a tout c'qu'on souhaite et tu veux que je te lamine le jour de ton anniversaire ? T'sais que le papy a de l'expérience dans les jeux vidéos. C'est pas l'arthrite aux pouces qui l'empêchera de gagner. » Je me foutais moi-même de ma gueule, je l'avoue. Mais comment je l'avais tourné, c'était fun. Ouais ouaaais.

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pop your confetti, pop your pérignon

Malgré le fait que je sois en réalité la plus jeune de notre couple, Alex était souvent le premier à s'auto-clacher sur sa soi-disant vieillesse à cause de notre écart de deux misérables années. Il me faisait toujours rire lorsqu'il amenait ça sur le tapis, en profitant de temps en temps pour me glisser des boutades sur ma "jeunesse" et une fois de plus, il était en train de se démonter tout seul en se charriant lui-même là-dessus. Ses mains se baladaient le long de mon dos et je ne disais plus rien, profitant juste de la douceur du geste jusqu'à ce que sa main se retrouve contre ma nuque. « Mario Kart ? On a un appartement à New York, on a tout c'qu'on souhaite et tu veux que je te lamine le jour de ton anniversaire ? T'sais que le papy a de l'expérience dans les jeux vidéos. C'est pas l'arthrite aux pouces qui l'empêchera de gagner. » Je me mis à rire et je me penchai encore un peu plus au-dessus de lui, postant mes mains dans ses cheveux de chaque côtés de son visage. Il croyait vraiment qu'il pouvait me laminer à Mario Kart ? Petit comique. « Je te signale môssieu, que la jeunette passe beaucoup plus de temps sur Mario Kart que papy ! » Bah ouais, je savais que c'était pas son style de jeux vidéos préféré. « Alors je te lamine quand je veux. Mais si t'as une meilleure idée de célébration, propose. » suggérai-je avec un haussement de sourcils, déposant ma bouche plusieurs fois contre la sienne avant de me redresser pour lui sourire.

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Faut bien dire ce qui est, j'étais le plus vieux de notre couple, de deux ans, et je ne faisais pas une fixation dessus, c'était simplement que ça me faisait bizarre. Mais faut croire que je les aimais plus jeune vu que c'était une habitude chez moi. Quoiqu'il en soit, elle proposait de jouer à Mario Kart alors qu'elle vient de se positionner suggestivement au dessus de moi, à califourchon avec ses mains dans mes cheveux. Je peux pas me concentrer de cette façon pour lui proposer une meilleure activité. Quoique si, quand même, j'en ai une en tête. Grâce à sa position suggestive d'ailleurs. « Je te signale môssieu, que la jeunette passe beaucoup plus de temps sur Mario Kart que papy ! » J'ouvrais la bouche, presque choqué de ses paroles. Elle ne venait pas de dire ça tout de même ?! « Je te signale, jeunette, que j'ai grandi avec Mario Kart et que, peut-être que tu le vois pas mais quand t'es à fond dans le boulot, moi je joue aux jeux vidéos ! » Mais de toute façon, elle n'avait pas fini de parler qu'elle renchérissait « Alors je te lamine quand je veux. Mais si t'as une meilleure idée de célébration, propose. » Je la défiais alors du regard, m'empêchant alors de rigoler. J'enroulais mes bras autour d'elle et j'inversais nos positions pour me retrouver alors au dessus d'elle. « J'avais bien une idée... » disais-je en enfouissant mon visage dans sa nuque, y déposant quelques baisers avant de la regarder de nouveau, « Mais j'suis tenté de te battre à Mario Kart maintenant. Alors va pour Mario Kart ! » Je me redressais, attrapant sa main pour la tirer avec moi jusque dans le salon où se trouvaient les consoles de jeux vidéos.

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Je n'étais pas extrêmement branchée jeux vidéos, mais en revanche j'étais un as du volant dans Mario Kart puisque c'était l'un des seuls auquel je jouais constamment. Sauf que récemment, je n'avais pas vraiment eu le temps d'y jouer puisque j'avais décroché un contrat chez Walt Disney, alors entre ça et les examens de fin d'études, la Wii avait carrément pris la poussière. Donc c'était un peu risqué de m'avancer en lui disant que je pouvais le laminer n'importe quand, mais j'étais quand même confiante. « Je te signale, jeunette, que j'ai grandi avec Mario Kart et que, peut-être que tu le vois pas mais quand t'es à fond dans le boulot, moi je joue aux jeux vidéos ! » J'ouvris la bouche pour faire mine d'être choquée, prenant son visage dans l'une de mes mains pour le forcer à rester fixé sur moi. « Tu veux dire que pendant que je bûche comme une tarée pour ramener de l'argent à la maison, toi tu geek sur la Wii ? » Je lui demandai alors une meilleure idée de célébration et il nous retourna sur le lit, me retrouvant donc coincée entre son corps et le matelas. D'instinct, j'enroulai mes jambes autour de ses hanches et le rapprochai de moi avec un petit sourire satisfait. « J'avais bien une idée... » Je haussai les sourcils en me mordant la lèvre lorsqu'il embrassa mon cou, attendant patiemment la suite tandis qu'un petit gémissement m'échappait. « Mais j'suis tenté de te battre à Mario Kart maintenant. Alors va pour Mario Kart ! » Rooh. Je le suivis en rechignant un peu, sautillant à nouveau de joie aussitôt arrivés près des consoles. Je l'allumai, mis le disque et attrapai une télécommande avant d'en lancer une autre à Alex. Je me mis alors à tortiller mes hanches et remuer mes bras, dansant bêtement. « Yé vais t'écraseeeeer ! » Littéralement, parce que je comptais bien lui rouler dessus à un moment ou à un autre.

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Depuis que j'étais arrivé chez les Reynolds-Kovalevski, j'avais pris le goût des jeux vidéos. Ils m'avaient offert plus que ce que je n'avais jamais eu et forcément, on s'y habitue vite. Je n'étais pas de ces gosses de riches prétentieux qui dépensaient leur argent dans des choses futiles. Je connaissais la valeur des choses que j'avais et je m'en contentais. Après, j'avais certains besoins comme des consoles de jeux vidéos ou des ordinateurs. Dans ces cas là, oui, je peux dépenser sans compter. Et l'un de mes premiers jeux vidéos était quand même Mario Kart. « Tu veux dire que pendant que je bûche comme une tarée pour ramener de l'argent à la maison, toi tu geek sur la Wii ? » disait-elle, me forçant à la regarder puisque ses mains avaient entouré mon visage. Sourire en coin, je me mis à rigoler un peu avant de lui répondre « Héé! Moi aussi je travaille pour ramener de l'argent à la maison. Désolé que ça soit plus facile que toi.. » Je n'avais pas particulièrement de difficulté à m'occuper de la sécurité de KW Industries, même si quelques cyber-attaques pouvaient me faire perler de sueur, ça n'en restait pas moins ingérable. Prenant le dessus sur ma femme, je lui suggérais explicitement ce que j'avais en tête avant de me raviser pour aller jouer au fameux Mario Kart. Et bah ouais, fallait pas me chauffer O'Connell. « Yé vais t'écraseeeeer ! » lançait-elle à mon encontre une fois le CD mis dans la console et les manettes en main. « HERE WE GO ! » On naviguait dans le jeu pour tout paramétrer jusqu'à arriver au choix du circuit. « On fait l'arc-en-ciel. C'est non négociable ! » Tout le monde le déteste celui là. C'est peut-être pour ça que je l'adorais en fait.

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Quand il s'agissait d'argent, j'étais beaucoup plus irresponsable qu'Alex. J'avais été élevée dans le luxe, mais mon père ne m'avait jamais pourrie gâtée, il m'avait traitée comme si nous vivions d'une fortune modeste plutôt que colossale. Le seul point sur lequel il se lâchait pour me faire plaisir, c'était dès qu'il était question de voyager. Il m'avait emmenée un peu partout, mais les extravagances se limitaient à ça. Donc quand je m'étais retrouvée avec toute cette fortune d'un coup sur les bras, j'étais un peu partie en vrille. Maintenant je réussissais déjà plus à me contrôler mais quand il s'agissait de Mario, j'avais tout et toutes les versions possibles. « Héé! Moi aussi je travaille pour ramener de l'argent à la maison. Désolé que ça soit plus facile que toi.. » Je souris en hochant les épaules et nous allions rapidement dans le salon. Je me mis à tout sortir pour qu'on puisse jouer et je le taquinai gentiment pendant que je choisissais mon personnage. « HERE WE GO ! » dit-il alors que je sélectionnais Peach en continuant de me dandiner. « On fait l'arc-en-ciel. C'est non négociable ! » Je me mordis la lèvre en levant les yeux au ciel, sachant pertinemment qu'il allait me dire celui-là puisque c'était son préféré. Manque de bol, c'était le mien aussi. « Cool ! » Je pointait sur le circuit arc-en-ciel et validai, petit sourire sur les lèvres. J'envoyai un regard complice à Alex parce que je ne voulais pas non plus que ça tourne à la guerre, j'avais avant tout envie de m'amuser avec mon mari pour me sortir le procès et le boulot de la tête. Le décompte s'afficha sur l'écran et au moment du départ, je fis exprès de modérer ma vitesse pour me trouver juste à côté d'Alex et je donnai un coup de volant pour le faire sortir du circuit. Quand son écran devint noir, je le regardai en rigolant, « Oops ! » dis-je en haussant les épaules, regardant à nouveau ma course. J'avais intérêt de prendre une sacrée avance, sinon il allait revenir en force pour me coller une raclée.