Write with a devilish girl

Hum, le jeu devenait plus sérieux maintenant : vu son sourire, il semblait avoir compris ton envie de deviner à tout prix, et se montrait plus réservé. S'il devenait aussi méfiant, il fallait que tu lui fasses croire que tu faisais machine arrière, tu n'arriverais qu'à le braquer en agissant ainsi. Tu recommencerais lorsqu'il ne se douterait plus de rien, ce serait bien plus aisé pour toi. Tu avais l'habitude après tout, tu savais ce que tu disais. Au pire, quelques verres en plus et il finirait bien par gazouiller son petit secret, non ? Ils étaient tous pareils après tout, tu ne craignais pas une seconde perdre la partie. Cependant, t'empêcher de fureter était relativement difficile, même pour toi, vu que tu lui retournas aussitôt la question de son travail actuel. Tu semblais d'ailleurs avoir visé plus juste, vu son sourire moins prudent qu'auparavant... sauf qu'il pouvait très bien être à la fois étudiant et écrivain, non ? Sa grimace suivant cependant sa réponse m'indiqua rapidement qu'il avait dû commettre une erreur, et tu y réfléchis : était-ce à cause du journalisme ? Il était vrai que ce cher écrivain écrivait aussi des articles dans des journaux new-yorkais, était-ce pour cela ? Était-ce un nouveau signe prouvant que tu avais raison ? Possible. Cela doit être plutôt intéressant... Et vous écrivez pour des journaux ? Cela vous ferait une bonne expérience. Jouer la naïveté pouvait t'apporter de nouvelles réponses, qui sait ? Je suis étudiante également. Dire en quoi ? Non, ce ne serait pas drôle sinon, il se méfierait encore plus si je lui disais que j'étudiais la psychologie, et mentir ne devait être fait qu'en cas e besoin. Là, tant qu'il n'insistait pas, tu n'étais pas obligée d'en arriver là. Vous êtes venu seul ?

C'était stressant de se sentir épier pourtant ça ne m’empêcher pas de faire de grosses bourdes bien connes d'ailleurs. J'étais choqué de ce comportement de petite curieuse alors qu'on ne se connaissait pas après tout mais d'un autre coté, cela éveillait aussi ma curiosité. Ouais, elle me donnait un drôle de ressenti ; l'envie de lui donner du suspens de la balader jusqu'à découvrir qui elle était, ce qu'elle était au fond de tous ça, de cette fourbe personne aux recherches incongrues. Un regard, un sourire, je comprend qu'elle ne lâchera rien du tout. Elle cherchait mes grimaces et se sentait contenté lorsqu'elle voyait cela arriver comme une satisfaction, un oui à ses questions et là, elle poursuivait me piégeant avec ce que j'avais imaginé. Je levais les yeux l'écoutant parler de la presse et pensif, je me demandais quoi répondre laissant mon visage sans expressions aucunes. Je pensais à la faire mariner, réfléchir, croire sans réellement croire : et bien peut être qui sais ce que je fais de ma vie en fait ... Je souriais, si fou, si coquin et ne pipa plus un mot pendant plusieurs minutes alors qu'elle reprenait très vite, comme agitée. elle était étudiante donc je la croiserais surement, ce n'est pas désagréable de voir quelqu'un comme ça face à moi en passant le matin ça réveille de beauté. Je souris à cette pensée. Et puis étonnamment, elle ne chercha pas plus sur ma seconde vie et me demanda si j'étais venu seul. Je souriais, ravi de savoir que ça l'intéressait avant de répondre : Oui, ma chère ... totalement seule ... dis-je lentement et fier, satisfait avant de reprendre : quel type d'études ? Je souriais montrant une envie de savoir ce qu'elle faisait.

Ah, tu l'aimais bien ce petit... Il jouait bien le jeu. Duquel tu parlais ? Des deux, aussi bien de la chasse aux infos que de la séduction. Emrys semblait tout aussi bien savoir conserver ces informations importantes pour lui tout en lâchant parfois quelques morceaux, volontairement ou non, pour te laisser une petite récompense pour tes efforts tout en te frustrant. Tu étais fourbe, fouineuse et joueuse, et il semblait l'avoir bien compris et l'accepter, ce qui n'était pas forcément des plus communs. Qui sait ce qu'il faisait de sa vie ? Ce n'était pas une véritable réponse ça, l'avais-tu finalement coincé et cherchait-il à s'échapper de n'importe quelle manière possible ? Tu n'en avais pas l'impression, il semblait très calme, amusé à la rigueur, quelque peu malicieux et séducteur aussi. D'accord, il gagnait cette petite manche d'introduction, mais tu savais très bien que tu y reviendrais plus tard sans problèmes. Tu étais aussi tenace qu'un chien sur son os, tu n'allais pas abandonner pour si peu. Et l'autre jeu reprit ensuite, celui de la séduction, lorsqu'il t'annonça qu'il était bel et bien seul, d'un ton qui ne te laissait aucun doute sur tout ce que cela sous-entendait et te faisant sourire d'un air mi-carnassier mi-satisfait. Ta fin de soirée s'annonçait plus qu'intéressante à ce rythme ma foi... Lorsqu'il aborda le sujet des études, tu savais déjà quoi répondre, tu n'hésitas donc pas avant de balancer ton mensonge. Oh, j'étudie les neurosciences, je ne suis pas du tout dans ton domaine. Cela n'était pas plus mal cela dit : il y avait moins de chances pour qu'il détecte ton "mensonge". Un nouveau sourire s'étala sur tes lèvres rouges et fines avant que tu ne reprennes la parole. On se fait quelques shots ?

Pensive, la jeune femme semblait intéressée par moi, ma vie, le je ne sais quoi qui lui rappelait Alexander Sairachaz qu'en plus j'étais : elle avait parfaitement bien tapé c'est certain ! Je ne savais pas vraiment pourquoi mais bon peu importe, en tout cas, je commençais à oser faire mariner cette inconnue facilement, tentant de la mener sans vraiment la mener à la vérité, tout sourire, tout fier. Je sentais qu'elle se calmait et dérivait du sujet ce qui me permettait de souffler, je voulais pas assumer complètement, j'aimais aussi l'étudiant normal que je pouvais être quoi. Je souriais à la demoiselle alors qu'elle m'annonçait faire des études de mon dieu un truc qui parait trop compliqué. Je montrais ma stupéfaction et mima des applaudissements. Son sourire était irrésistible, je devais l'avouer. Elle proposa quelques shots et j'étirais mes fines lèvres en un sourire tout aussi simple pour fièrement répondre : avec plaisir ! Je fis signe au barman commandant de quoi faire et je la regadais en tendant le premier avant de grimacer et de dire ; Huuum comme ceci, je passais mon bras dans le sien en un truc bizarre pour le boire avec originalité. Je rigolais.

Il semblait totalement satisfait par ton semi-mensonge, et le voir mimer des applaudissements te tira un nouveau sourire tandis que ton ego en était relativement flatté. Il n'y avait aucun doute sur le fait que, s'il avait su que tu avais déjà ton doctorat dans ce domaine et que tu entamais de nouvelles études, il aurait été encore plus impressionné... mais tu ne laisserais pas ton ego parler à ta place, tu n'allais pas dévoiler ton mensonge de la sorte. Tu étais bien trop maligne pour cela, tu ne tomberai pas dans ce piège. pas alors que tu voulais mener la danse. Mieux valait donc se rabattre sur les shots, ce qui semblait tout autant le satisfaire. Tu savais plutôt bien tenir l'alcool, tu étais curieuse de savoir si c'était également son cas : au pire, tu savais quand arrêter, tu connaissais relativement bien tes limites. Le tout arriva relativement vite, et tu pris le tien dans ta main, le regardant ensuite tordre son bras pour l'entrecroiser avec le tien. Étrange idée alors qu'il semblait sobre, mais soit. Santé alors. Tu t'enfilas le shot cul sec, laissant la sensation brûlante de l'alcool descendant au fond de ton gosier te parcourir. Tu en avais d'ailleurs profité pour te rapprocher un peu, laissant ta jambe frôler comme par erreur la sienne. J'ai faillu ne pas avoir le bras assez long cela dit.

Je ne savais vraiment pas ce que cherchait la demoiselle en fouillant comme ça dans ma vie mais bon, c'était sans dire que j'étais choqué de sa facilité a tout chercher, deviner. Je ne sais pas trop comment réagir mais je fais comme je peux. Nous buvons quelques shots, bras dessus bras dessous comme un certain amusement et le début est rude. On se souhaite une bonne santé hein enfin les usages surtout puis nous buvons, je me marre en voyant nos tronches alors que la demoiselle sourit et me dit qu'elle a failli ne pas avoir le bras assez long. Je la regarde alors, la fixe avant de reprendre : Vous vous débrouillez très bien ! Je rigole toujours mais plus doucement passant alors mes mains sur le bar, je reprend : Sinon vous etes seuls ici et dans la vie ? Dis-je coquin.

Pas une goutte n'était tombé des petits verres, et c'était plutôt étonnant vu les "cascades" effectuées. Et franchement, tu apprécias encore plus le moment avec l'alcool brûlant ton œsophage et ton estomac, investissant tranquillement tes neurones de son effet euphorique. Tu n'étais pas soûle cependant, ce n'étaient pas 2-3 shots qui y parviendraient. Non, tu te détendais simplement, voilà tout, tout en restant tout de même sur tes gardes. Malgré tout, un sourire ourla tes lèvres à sa remarque. Nous pourrions nous tutoyer, non ? Nous passons un... assez bon moment pour cela à mon avis. Une nouvelle œillade et tu te détournas du regard, observant ses mains fines qui caressaient doucement le bois. Elles semblaient douces, cela devait être agréable au toucher... mais inutile de penser de suite à cela, le jeu ne venait que de commencer après tout, en était témoin sa remarque assez osée assorti à son sourire coquin. Un sourire amusé apparut sur tes lèvres tandis que tu t'étais levée pour attraper le dernier shot préparé, en profitant pour presque coller ta hanche contre lui. Je suis effectivement seule ici et dans la vie. Et je disais que vous aussi... ce qui est très étonnant lorsqu'on te voit.

La curieuse poursuivait en quelque sorte nos jeux d'alcool mais on ne pouvait que faire cela si bien qu'on poursuivait aussi une discussion comme pour faire connaissance. Je sentais l'alcool couler dans ma gorge avant de monter presque instantanément à mon cerveau surement parce que j'avais pas mangé et que c'était très concentré, je la voyais me regarder parce que inconsciemment, je ne pouvais que fixer cette jolie damoiselle qui alors, tenta une approche sympathique pour qu'on cesse le vouvoiement si bien que je ne pus que dire : Je crois que ce serait plus judicieux effectivement que toi et moi ne parlions plus de vous ... ça fait très dramaturge je trouve ... je rigolais doucement avalant un énième shot comme pour me détendre plus encore et ne pas stressé face à la rencontre d'une douce tentation que cette femme était. Elle semblait ensuite étrangement me détailler regardant ma main qui glissait doucement sur le bois, doucement, doucement toujours. Le rapprochement était flagrant comme l'attirance de mes yeux sur son corps et un potentiel flirt. Nous étions bien plus contact d'un coup alors que j'arrivais à lui tirer un franc sourire et là, elle me fit un compliment qui confirma que je pouvais ouvrir la porte de son désir. Ah comme ça il était étonnant que je sois seul ? Sous entendait donc elle que je suis bel homme ? C'était très équivoque, qui plus est le rapprochement fait... n'était pas sans livrer des messages. Je répondais alors : sans vouloir mentir, je dois avouer que l'incompréhension va dans les deux sens dans ce cas... Provocateur, sensuel, je caressais alors ses hanches doucement en fixant ses yeux d'un regard plein de désir. Un sourire charmeur et satisfait, je repris : J'ai bien peur que tes paroles cause ma perte ... fis-je avec ironie et judicieusement.

Le vouvoiement était dramaturge maintenant ? Cela confirmait la théorie de l'écrivain en tout cas, pour tout ramener ainsi à des termes littéraires. Tu en eus un nouveau sourire amusé, sans pour autant commenter pour sortir cette nouvelle preuve : le moment aurait été bien mal choisi. Vous enchainiez les petits shots sans vous arrêter réellement, mais cela ne faisait rien non plus : tant que tu n'étais pas ivre, tout allait bien, et tu étais encore sobre, juste détendue. Plus tu contemplais ton intérêt de ce soir et plus il t'intéressait ce petit : il semblait relativement bien fichu, en avoir dans la tête et il était parfaitement célibataire... Cela en était presque trop beau pour être vrai. Pour le moment, tu étais effectivement quelque peu déçue des étudiants que tu avais rencontré, cela n'était resté qu'en l'état de vulgaires flirts et rien de plus. Lui, par contre... Vu la manière dont il venait de te répondre sur le fait qu'il était célibataire... Il semblait tout autant intéressé que toi. Je ne suis pas très... attaches sentimentales. Tu n'avais pas sursauté en sentant ses mains sur tes hanches, simplement frissonné dans un instinct typiquement primaire et féminin. Après tout, le tissu de ta robe était suffisamment fin pour que tu sentes bien ses doigts au travers, et son regard plein de désir n'y était sûrement pas étranger non plus. Ton shot à la main, tu le bus rapidement avant de reposer le verre et de te tourner vers lui, sans te déplacer pour qu'il conserver ses mains sur tes hanches. Son petit sourire charmeur était fort plaisant également, et sa copie ne tardait pas à arriver sur tes lèvres, suite à ses propos. J'aime beaucoup les gens qui ne s’embarrassent pas à tourner autour du pot. Oui, oui, c'était un compliment appréciateur que tu lui faisais là. Causer sa perte, avait-il dit ? Tu n'allais absolument pas t'en gêner, loin de là. Tu te penchas donc en avant, laissant tes cheveux libres frôler son visage tandis que tu lui murmuras à l'oreille. Aurais-je oublié de t'avouer que causer ce genre de perte ne me pose aucun problème... surtout si cette perte est totale ?

Quelques shot pour une longue discussion entre deux personnes inconnus : ouais, je la connais pas mais elle m'inspire simplement pour un jeu de séduction, une simple découverte. Elle tentait d'en apprendre sur moi et j'aimais sa curiosité, sa reflection aussi. Attaché à la découverte d'autrui ayant perdu de nombreuses années à jouer les connards, je ne refusais donc guère alors qu'elle souriait à mon annonce de célibat sans aucune arrière pensée bien qu'elle pouvait imaginé des choses mais je ne l'espérais guère et elle m'apprit qu'elle n'était pas du genre attaché sentimentalement. Je souriais en répondant alors : Je ne peux que comprendre, je suis ainsi ... J'eus un petit rire nerveux avant de la regarder et détailler son corps de mes yeux attirés. Mes mains retrouvèrent ses hanches pour un toucher simple, juste tendre, simple avec l'inconnu que je découvrais peu à peu au fil des mots. Je ne la sentais pas gênée, ce qui me plaisait plus encore et elle m'apprit aimer clairement les gens qui ne s’embarrasse pas à tergiverser ce qui me fit rire franchement. Je tenais alors un regard très fier en matant clairement la marchandise. J'aime les gens ouverts d'esprit ... rajoutais-je d'une voix bien doucereuse et malicieuse rien que par le regard qui l'accompagnait. Un instant, je serre un peu plus sa taille comme voulant comprendre son corps, ses courbes, ses formes. Elle se penche alors dangereusement vers moi et je sens mon coeur battre plus fort d’inquiétude, de désir surement parce que ouais, j'ai des désirs comme un homme sans pour autant tomber amoureux : des désirs purement charnels. Aurais-je oublié de t'avouer que causer ce genre de perte ne me pose aucun problème... surtout si cette perte est totale ? Elle murmure ses mots sensuels à mon oreilles et je rougirais presque mais je pense à autre chose pour l'éviter alors que je colle son corps au mien d'un coup violent de bras. Oui, je la tire vers moi sans honte avant à mon tour dans un jeu de regard de passer ma tete dans le creux de son cou, souffler dans celui-ci et remonter doucement pour susurrer quelques mots : Veux-tu vraiment que je te montres comment tu peux perdre pieds ? Comment je ... peux le faire ? Vis-je en appuyant sur les mots avant d'embrasser la joue de la demoiselle. Je ne savais pas a quoi ce jeu allait nous mener mais c'était bien dangereux.